Thread by @clairesecail

"Quelle est la suite ? Doit-il s’attendre à des témoignages sur d’autres ruptures éprouvantes et pour en conclure quoi ?".
Au nom de l’idée que je me fais du contradictoire, voici "ma" suite, puisque je suis (brièvement) sortie avec Julien #Bayou il y a quelques années. 1/7

https://twitter.com/BFMTV/status/1574402205930688518

Si je vois bien pourquoi ce garçon n'était pas la meilleure personne à fréquenter lorsque l'on traverse une période difficile – ce qui était mon cas – l’accusation de "violences psychologiques" contre lui est bien trop grave pour ne pas être étayée de faits. 2/7

Elle ne colle pas à ce que j’ai pu discerner de sa personnalité pendant quelques semaines. Un peu de lâcheté et beaucoup d’immaturité ne font pas de vous un adepte des « violences psychologiques », comme le dit très bien @d_schneidermann 👇. 3/7 arretsurimages.net/chroniques/le-…

Les histoires sont singulières, certes, mais les mots ont un sens et on est surtout frappé, ici, par le vide sidéral des éléments de preuves. Le combat contre les VSS mérite mieux que ce qui ressemble beaucoup, pour l'instant, à une instrumentalisation politique. 4/7

[J’ajouterais : révéler la tentative de suicide d’une personne plus reconnaissable qu’elle ne le souhaiterait par ses proches ou sa famille est une méthode détestable].
Je hais ce déballage et le fait de me sentir obligée de parler d’une histoire privée, insignifiante et banale.

Mais j’ai connu les violences physiques et psychologiques de la part d’un homme, mon père.
J’ai connu une agression sexuelle de la part d’un autre que j’interviewais dans le cadre de ma thèse. Et je ne ferai pas rentrer Bayou dans cette liste perso déjà trop longue. 6/7

Si les faits existent, qu'ils sortent. Mais face à ce qui ne sont que des allégations et alors que des dizaines d'hommes politiques sont accusés de faits relevant du pénal (et sont toujours en poste), Julien #Bayou a d'abord le droit de se défendre. Voilà ce que j'en conclus. 7/7