Un an de boulot, de réunion avec @ConnectGares , qui nous prête une voie en pleine Gare d’Austerlitz !
Des réunions avec les grands chefs du Fret qui nous prêtent une locomotive et 5 wagons.
Et c’est énorme !
Et un week-end , le miracle a lieu.
Un train de Fret en pleine Gare d’Austerlitz.
C’est bibi qui l’a amené sur place.
De Rungis à la gare, en plein Paris.
. @EYParis a fait un boulot de fou.
Les quais sont protégés, on scotche les marquages des wagons.
Les 10 graffeurs ont 24h00 NON STOP pour chacun, dessiner une œuvre d’art géante. Un défi avec 2000 bombes de peinture.
(Je me rappelle du livreur avec sa palette)
Tout le samedi, les 10 artistes peignent leurs fresques.
14 mètres de large, 2,5 de haut. 35 M2 par wagon.
Et surtout, surtout, tout le matériel pour bien travailler. En sécurité.
Il y a même la Suge qui passe voir et prends des photos souvenirs.😁
Et il y a cette image. Magnifique.
Le soleil couchant et le phénix.
Les wagons revivent une nouvelle vie petit à petit.
Je me souviens être resté assis, à contempler, et à me dire que non, on ne rêve pas.
Et le dimanche, au petit matin, les œuvres sont fini, les artistes exténués.
Mais ils sont là. 5 tableaux immenses.
Toute la journée, les œuvres sont exposées au public.
Le premier train graffé officiellement en France.
Un an de boulot pour tout ça. Ça en valait la peine.
Malgré que le projet était resté secret jusqu’au samedi, énormément de personnes sont venus déambuler sur le quai.
On a fait des photos souvenirs. Pleins.😄
Et le dimanche, tard le soir, j’ai ramené le train à Rungis.
Les 5 #Artwagon ont continué leurs vies, transportant des fruits et légumes à travers l’hexagone.
Telles des œuvres d’art mobile.
Je les croisais de temps en temps.
De toute cette histoire, je retiens plusieurs choses.
Tout est possible si on s’en donne les moyens et le temps.
Oui des barrières peuvent tomber, on peut concilier Street-Art et SNCF.
Et oui les fées existent.
Il était une fois il était une fée. 😘
Petit bonus. Si vous êtes de la région IDF, allez faire un tour sur le site de @EYParis , ils font par exemple des randonnées autour de Paris avec plein de surprises dedans.
Il existe dans le 13 ème arrondissement de Paris, une machine à vapeur allemande de la 2nd guerre mondiale, cachée depuis des années sous des étages de bétons.
Emmurée dans le silence.
C’est l’histoire extraordinaire, d’un homme, et d’une locomotive mythique.
Il s’agit bien d’une VRAIE locomotive, une BR-52.
Un monstre d’acier. 147 tonnes, 23 mètres.
Construite à Jungenthal , en Allemagne, en 1944 pour l’effort de guerre Nazi.
Elle a tiré des trains militaires et peut être des trains vers l’enfer, vers la mort.
Comment s’est-elle retrouvée dans le 13eme arrondissement de Paris ? Cachée ici, totalement entourée d’immeubles d’habitation, de sièges d’entreprises.
La réponse va être très longue tellement il y a d’histoireS (avec un S) dans cette Histoire (avec un grand H).
Aujourd’hui je vais vous perler d’un sujet que j’ai jamais abordé car très (trop) sensible.
Le syndicalisme a la SNCF (et donc les grèves).
Je pèserai donc chaque mot.
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Le monde cheminot a été pendant très longtemps ultra syndicalisé.
A la sortie de la seconde guerre mondiale, la CGT est hégémonique et compte des milliers d’adhérents.
Aujourd’hui, 4 grands syndicats sont présent. La CGT, SUD -Rail, CFDT et UNSA.
Au cours des années 2000 à 2020, pas mal de bouleversements vont profondément modifier la donne et le paysage syndical.
Je vais pas rentrer dans les détails, ça serait trop long.
Mais je vais quand même essayer.
C'est l'histoire d'un petit village de Dordogne crée spécialement par le Parti Communiste et la CGT pour loger des cheminots et des travailleurs.
C'est 100 % véridique.
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Nous sommes en 1960.
Le nouveau maire d’un petit village de 600 habitants en plein milieu de la Dordogne, a une idée.
Il est ancien résistant, instituteur, membre du PCF et de la CGT.
Il veut créer un village modèle pour loger les travailleurs. Et ça va être énorme!
Ce village c’est Saint Léon sur L’isle en Dordogne.
En 1950, Saint Léon c’est le petit village typique au sortir de la guerre. Peuplé de paysans en majorité , pas d’eau courante dans les maisons, les toilettes sont publiques (le long de l’église sur cette photo).
Aujourd'hui je vous parle de comment:
ON SE CASSE LE CUL AU BOULOT !!!
Je vais donc parler des sièges des cabines de trains.😀Thread ⤵️⤵️⤵️
Au tout début du chemin de fer, il n'y avait carrément pas de quoi s’asseoir, le mécanicien et son chauffeur restait debout.
D'ailleurs il n'y avait pas non plus de cabine.
C’était très spartiate, soumis aux aléas météo, l'enfer.
Sur les machines a vapeur moderne apparu un petit strapontin (ici en bas à gauche).
Cela ressemblait à une selle de vélo légèrement amélioré. C’était mieux que rien.