En vertu d’une loi italienne fasciste de 1930, et sous la pression de l’UE, la @Courdecassation pourrait remettre à l’Italie le militant anarchiste Vincenzo #Vecchi réfugié en Bretagne, au moment où le fascisme fait son retour au pouvoir dans la péninsule. liberation.fr/societe/police…
Vincenzo Vecchi à été condamné à 12 ans de prison par la Justice italienne pour sa participation à une manifestation en 2001 contre le G8 qui fut violemment réprimée (1 homicide et 600 blessées par la police). La @Courdecassation doit se prononcer le 11 octobre.
Ses avocats alertent sur les conséquences juridiques d’une extradition : « si un gouvernement européen se met à pénaliser l’IVG, est-ce qu’à partir du moment où une personne serait condamnée et viendrait trouver refuge chez nous, on la remettrait à l’Etat qui la demande ? »
🇦🇷 #Argentine Expulsion d’une communauté Mapuche qui tentait de récupérer ses terres, exploitées par des multinationales.
Une ministre du gouvernement de @alferdez a démissionné pour protester contre les violations des droits humains lors de l’opération. amp.rfi.fr/fr/amériques/2…
L’expulsion a eu lieu dans la Province de Río Negro contre la communauté Lafken Winkul Mapu.
7 femmes ont été arrêtés par la police fédérale. 4 sont poursuivies en justice pour attentat contre l’autorité : Martha Luciana Jaramillo, Andrea Despo, Florencia Melo et Débora Melo.
🧶 Rapport de @biotechaction et @STOPGETREES sur les risques de la dissémination des arbres génétiquement modifiés pour le climat et les écosystèmes forestiers.
La recherche sur les arbres GM et leur dissémination dans l’environnement par les États et les multinationales s’accompagnent de protestations dans le monde entier par des associations de la société civile et de peuples autochtones en raison des risques associés.
Des institutions comme l’@UN et le @Europarl_EN, des ONG comme @amnesty et des associations autochtones comme @The_Red_Nation appellent à la libération du plus vieux prisonnier politique des États Unis : Leonard Peltier, 78 ans, Sioux/Oglala, emprisonné depuis 1977.
Bien que sa culpabilité n’ait jamais été démontrée, Leonard Peltier a été condamné à perpétuité pour le meurtre de 2 agents du FBI lors d’une fusillade en 1975 dans la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, qui prend place dans un contexte bien particulier.
❌ #Pérou : Une grave fuite de pétrole d’un pipeline exploité par la compagnie #Petroperú est en train de dévaster le río Marañón et ses rives où vivent des peuples autochtones.
La fuite provient du pipeline d’exportation #NorPeruano à hauteur de la communauté native Cuninico (district d’Urarinas, Loreto).
Cette fuite n’est pas la première. En août, des représentants des communautés indigènes ont fermé l’acces au Marañón pour protester contre la poursuite des activités industriels qui dévastent leurs territoires et l’inaction de l’État.
🧶 Un petit fil sur les mennonites, une secte évangélique qui déforeste illégalement des milliers d’hectares de forêt au #Pérou pour agrandir ses colonies, tel un cancer.
Les mennonites sont issus de la Réforme protestante (16e siècle). Comme les Amish, ils dérangent catholiques et protestants et deviennent vite des parias. Rejetés de Suisse, des Pays Bas et d’Allemagne, ils sont repoussés en Russie au 16ème siècle, puis au Canada au 17ème siècle.
Les mennonites sont aujourd’hui plus d’un million et demi sur le continent américain. Avec une moyenne de 8 enfants par famille, leur population double tous les 15 ans, et ils établissent sans cesse de nouvelles colonies dans des zones reculées pour continuer à vivre en autarcie.
🧶 Dans sa première enquête, le média @sumaumajornal donne la parole à des femmes Yanomami.
Une plongée brutale dans l'horreur de l’orpaillage, des meurtres et des viols collectifs commis par ceux qui ont envahi leur terre durant le mandat de Bolsonaro.
Les 27.000 Yanomami qui vivent dans la Terre Indigène Yanomami font face à plus de 20.000 orpailleurs illégaux venus extraire l’or de leur terre et disposant d'armes à feu similaires à celle de la Police Fédérale. Leurs activités affectent 273 des 350 villages yanomami.
Déjà, à la fin des années 1980, 40.000 orpailleurs s’étaient répandus dans la région. Le résultat fut l'extermination de 14% de la population. L’État, qui avait officiellement reconnu le droit des Yanomami sur ces terres en 1992, en a supprimé la protection militaire fin 2018.