[À DÉROULER] Comment l’enseignement privé a gagné le match face au public
Alors que l’école de la République atteint les tréfonds des classements internationaux, l’enseignement privé tire son épingle du jeu grâce à une autonomie et des projets pédagogiques ambitieux.
«Il faut être lucide, l’école de la République française n’est plus à la hauteur.» C’est le président Macron lui-même qui en fait le «cruel» constat le 25 août dernier devant les recteurs, évoquant des élèves «malheureux», des parents «anxieux», des professeurs «désabusés».
Sur plus de 12 millions d’élèves, près de 17 % sont scolarisés dans l’enseignement privé sous contrat - 97 % l’étant dans l’enseignement catholique.
«Dans l’enseignement public, les valeurs républicaines ne font finalement référence qu’au “vivre-ensemble”. Elles déclinent la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, ou encore la transphobie», constate Frédéric Gautier, l’actuel directeur de Stanislas à Paris.
«Dans l’enseignement catholique, nous n’avons pas “une certaine idée” de la personne, mais “une idée certaine” de ce qu’est un homme, une femme, une jeune fille, un jeune garçon. Une conception éclairée par l’Évangile, loin des délires du moment», précise-t-il.
[À DÉROULER] Le rapport de l'institut libéral Thomas More, que Le Figaro Magazine s'est procuré, démontre pour la première fois, chiffres à l'appui, que l'audiovisuel public déroge à ses obligations légales d'impartialité et de pluralisme.
↓ lefigaro.fr/medias/droite-…
Du 19 au 23 février 2024, l'institut a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public. Il les a classés selon leur sensibilité politique, et le résultat est édifiant :
Jean-Thomas Lesueur et Aymeric de Lamotte ont effectué ce travail avec une demi-douzaine de collaborateurs. Leur rapport est le résultat de deux mois et demi de travail. Ses auteurs ont consacré un temps considérable à définir des critères de classement.
[À DÉROULER] L'accord du 27 décembre 1968, qui facilite l'immigration des Algériens en France, a eu raison de ce qui avait été le cœur de la politique algérienne du général De Gaulle: éviter la submersion de la France par l'immigration.
En 1961, alors que 400.000 Nord-Africains sont en France, le général De Gaulle déclare: «C'est une fiction de considérer ces gens-là comme des Français. Il s'agit en réalité d'une masse étrangère et il conviendra d'examiner les conditions de sa présence sur notre sol.»
Or, à son départ du pouvoir en 1969, la population algérienne en France aura plus que doublé. Fondé sur le souci d'éviter à la France une algérianisation progressive de son territoire, la politique algérienne du général De Gaulle a paradoxalement abouti à son contraire. Pourquoi?
[À DÉROULER] «Ils ont accusé les enfants d'être transphobes»: à l'École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents
Une intervention de l'association OUTrans devant des classes de 4e du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents.
Dans leurs témoignages, les parents relèvent notamment que l'intervention d'OUTrans ne leur avait pas été annoncée. Du reste, la direction de l'École alsacienne semblait elle-même surprise de la teneur de cette intervention.
Les élèves ont été invités à s'exprimer sur leurs représentations du masculin et du féminin. Quand un intervenant explique qu'aujourd'hui, des hommes peuvent être «enceints», des élèves ont protesté – avant d'être sèchement recadrés par les intervenants.
[À DÉROULER] Frédéric Beigbeder: «Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois»
Notre chroniqueur littéraire publie un essai, «Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé», dans lequel il prend la défense de l’homme d’aujourd’hui.
«Être attaqué pour mes prises de position me choque moins que d’être vilipendé pour mon être. Il ne vous a pas échappé que je suis un mâle blanc hétéro de plus de 50 ans. C’est l’ennemi responsable de tous les malheurs du monde pour un nombre croissant de "déconstructionnistes"»
«Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois. J’en ai marre que l’hétérosexuel soit partout traité de connard, de beauf, de porc, de bourrin. Cela me choque autant que les homos traités de pédales ou de tarlouzes.»
Le 28 mars, à @CBernardins, lors de «La Nuit Blaise Pascal» organisée par le @FigaroHorsSerie, @fxbellamy a rappelé que si Pascal est un penseur de la modernité, il est aussi en un sens un conservateur.
Au cours de cette soirée, les spectateurs ont été plongés dans la querelle janséniste, qui enflamma le XVIIe siècle et Pascal, à travers la représentation de «Port-Royal» de Montherlant mis en scène par Jean-Luc Jeener.
La critique littéraire Laurence Plazenet a rappelé que «Les Provinciales» de Pascal constituent une sorte d'œuvre collective car écrite à partir des mémoires de nombreux amis jansénistes de Pascal, et de son génie de la formule.
[À DÉROULER] Aurélien Sanchez, le Français qui a dompté la «Barkley»
Cet ingénieur de 32 ans a bouclé cet ultra-trail réputé pour sa difficulté extrême, dans les forêts du Tennessee. Une course fascinante et sans pitié que seuls 17 concurrents ont su terminer depuis 1995.
160 km sur cinq tours avec près de 20.000 mètres de dénivelé positif dans les forêts montagneuses, le tout à avaler en moins de soixante heures, sans assistance entre les boucles, sans balisage ni aucune aide électronique de type GPS pour s'orienter : c’est cela, la «Barkley».
Fuyant la médiatisation, la course ne dispose pas de site internet. Chaque postulant doit donc envoyer une lettre de motivation au fondateur, Gary Cantrell, un retraité surnommé Lazarus Laz Lake. Aurélien Sanchez a reçu sa confirmation d'inscription via… un mail de condoléances.