[À DÉROULER] Comment l’enseignement privé a gagné le match face au public
Alors que l’école de la République atteint les tréfonds des classements internationaux, l’enseignement privé tire son épingle du jeu grâce à une autonomie et des projets pédagogiques ambitieux.
«Il faut être lucide, l’école de la République française n’est plus à la hauteur.» C’est le président Macron lui-même qui en fait le «cruel» constat le 25 août dernier devant les recteurs, évoquant des élèves «malheureux», des parents «anxieux», des professeurs «désabusés».
Sur plus de 12 millions d’élèves, près de 17 % sont scolarisés dans l’enseignement privé sous contrat - 97 % l’étant dans l’enseignement catholique.
«Dans l’enseignement public, les valeurs républicaines ne font finalement référence qu’au “vivre-ensemble”. Elles déclinent la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, ou encore la transphobie», constate Frédéric Gautier, l’actuel directeur de Stanislas à Paris.
«Dans l’enseignement catholique, nous n’avons pas “une certaine idée” de la personne, mais “une idée certaine” de ce qu’est un homme, une femme, une jeune fille, un jeune garçon. Une conception éclairée par l’Évangile, loin des délires du moment», précise-t-il.
[À DÉROULER] Le crack n’est plus l’apanage des Parisiens. En province et dans les campagnes, d’autres candidats frappent aux portes de l’enfer de cette drogue.
Progressivement, ce produit, fabriqué à partir de cocaïne coupée avec de l’ammoniaque ou du bicarbonate de soude, s’est infiltré dans les grandes agglomérations, mais aussi dans des villes plus modestes. Comment imaginer ainsi que Compiègne serait un lieu de vente de crack?
Cette drogue que l’on fume et qui s’écoule sous différentes formes - galettes, cristaux, cailloux - circule ainsi dans les cœurs de ces villes avec ses mêmes effets dévastateurs: troubles du comportement, agressivité, hallucinations…
[À DÉROULER] Elle se faisait appeler Maria Adela Kuhfeldt Rivera, disait être née le 1er septembre 1978 à Callao (Pérou). Pour ses amis, elle était la créatrice d’une ligne de bijoux et l’animatrice très dynamique du Lions Club à Naples.
En réalité, elle était une espionne russe.
Sa mission? Espionner le commandement des forces interarmées de l’Alliance atlantique, basé à Naples précisément. Cette histoire à la John Le Carré a été révélée la semaine dernière par le média d’investigation Bellingcat.
Tout agent clandestin - on dit aussi «illégal», c’est-à-dire sans lien officiel avec les institutions de son pays - possède une «légende». Celle de «Maria Adela» a vraisemblablement été forgée au Département 5, le bureau spécialisé du GRU.
[À DÉROULER] Sandrine Rousseau publie, en compagnie de deux militantes, un court essai sur l'écoféminisme intitulé Par-delà l'androcène (Seuil). Ce néologisme entend lier et confondre, en une seule et même oppression, racisme, colonialisme, sexisme et dérèglement climatique.
«Prenons l'exemple d'Elon Musk, argumente-t-elle. Il a décidé de conquérir Mars, il s'approprie une technologie avec sa richesse et le concours de fonds publics issus de la recherche. [...] Il est dans l'accaparement, la prédation du commun à des fins de profit privé.»
Il y aurait en effet, selon les défenseurs de ce terme, une forme de mentalité typiquement masculine qui animerait d'un même esprit tous ces hommes désignés pêle-mêle comme les perpétuateurs d'un «récit collapsologique».
[À DÉROULER] Le visage fraîchement maquillé de «AmelRiseUp», 650.000 abonnés, s'affiche sur l'écran de l'application TikTok. Coiffée du voile islamique, entre un tuto hijab et un verset coranique chanté, elle fait l'éloge du renoncement aux réseaux sociaux.
Sur les réseaux sociaux, une nouvelle génération d'imams et de fidèles musulmans enseigne à des millions d'abonnés les règles islamiques les plus strictes, en toute maîtrise des codes 2.0.
Qui sont ces influenceurs musulmans, investissant internet pour prêcher l’islam le plus rigoureux? Il y a d’abord la génération YouTube, celle d’imams francophones postant leurs prêches en ligne, et récoltant ainsi sur leurs chaînes des centaines de milliers d’abonnés.
[À DÉROULER] Les pays occidentaux peinent de plus en plus à fournir une aide matérielle à l’Ukraine
L’institut allemand IfW a relevé que les principaux pays européens (France, Allemagne, Italie…) n’ont pas repris d’engagements vis-à-vis de Kiev.
Christoph Trebesch, le directeur de l’institut, remarque que l’aide occidentale, qui a «connu une diminution drastique comparée à avril ou mai», n’atteint plus les sommes nécessitées par l’Ukraine.
Certes, les Etats-Unis sont toujours le premier soutien militaire à l’Ukraine de loin, avec plus de 10 milliards de dollars d’aide militaire fournis depuis le début de l’invasion. Une nouvelle série de livraisons a été annoncée, notamment de 36.000 munitions d’obus.
[À DÉROULER] L’incroyable imbroglio autour de l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen
Vendredi, la justice administrative a désavoué Gérald Darmanin, en rejetant sa décision d’éloigner le prédicateur.
L'avocate d'Hassan Iquioussen, Me Lucie Simon, a salué «une décision mesurée et salutaire». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a aussitôt annoncé qu’il faisait appel devant le Conseil d’État.
Le tribunal a reconnu qu'Iquioussen avait tenu des «propos rétrogrades sur la place de la femme dans la société française», constituant «des actes de provocation à la discrimination». Mais il a aussitôt indiqué que cela «ne pouvait justifier la mesure d’expulsion».