Maintien d'un flux de sud-ouest et de températures largement supérieures aux normales pour toute la semaine.
Tendance à une courbure du flux plus cyclonique jeudi et vendredi, donc temps plus nettement perturbé.
Anomalie normalisée Z500 IFS12z: 1/4
Dans ce flux circulera une petite #riviereatmospherique (EFI flux vapeur d'eau à g.). Cumuls de précip notables sur relief exposé Pyrénées, Cévennes, Alpes, Jura, et potentiellement aussi en plaine centre-est vendredi sous le front quasi-stationnaire (EFI precip à d.). 2/4
Il ne s'agira pas d'une perturbation classique. Pas de balayage de front froid et de changement de masse d'akr, un effet de dorsale à l'avant du profond talweg atlantique restant lointain.
Possible nouvelle hausse des températures pour le week-end donc...
3/4
Plus loin encore, le Hövmoller d'anomalie Z500 moyenné sur 35-60°N suggère une poursuite de ce régime de temps.
Fort dipôle d'anomalies, négative à l'ouest du méridien 0, positive à l'est.
Faible incertitude jusqu'en fin de mois, puis mur de prévisibilité à la Toussaint. 4/4
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Le Groenland vient de vivre un événement de fonte exceptionnel en ce début septembre. Il serait déjà remarquable en plein été, il est inédit aussi tard dans la saison.
La surface de fonte a atteint 592000 km² le 3 septembre, soit 35% de la surface totale de l'inlandsis. C'est, depuis le début des mesures satellitaires en 1979, plus de deux fois plus que le précédent record en septembre, 264000 km² le 2 septembre 2010.
Le Groenland est, à cause de la fonte de sa calotte glaciaire, le plus gros contributeur à l'élévation du niveau des mers.
Article du Washington Post à ce sujet, avec des explications de @xavierfettweis washingtonpost.com/climate-enviro…
À Rennes, les 51 membres de la prévision d'ensemble du modèle européen se situent tous au-delà du maximum de la climatologie du modèle.
Diagramme du bas : fonction de densité de probabilité pour la température lundi 18 juillet.
Le maximum de la climatologie se situe à 27°C en température moyenne. L'ensemble de situe entre 28,5°C et 33°C avec une médiane à 31°C.
L'EFI est donc évidemment à 100%.
On peut voir aussi le décalage vers la droite des dernières prévisions, et donc l'augmentation de la probabilité d'un scénario extrême.
Quand on regarde les proba de dépasser 30°C, on est passés en 48h de 25% à 70%.
La #vaguedechaleur a débuté hier à l'échelle du pays.
Chaleur intense d'abord à l'ouest, prenant des proportions exceptionnelles sur Côtes d'Armor et Finistère : ce 12 juillet 2022 est au rang 18 et 21 des journées les plus chaudes sur la période 1947/2022, respectivement.
Rappel : une vague de chaleur est caractérisée par :
- au moins un jour de chaleur très intense (indicateur thermique national 25,3°C).
- au moins trois jours consécutifs de chaleur intense (23,4°C).
Elle débute au premier jour de chaleur intense.
Elle se termine dès que l'indicateur passe au-dessous de 22,4°C, ou plus de deux jours entre 22,4 et 23,4°C. Le dernier jour de la vague de chaleur est alors le dernier à plus de 23,4°C.
Cette méthode se décline également aux échelles régionale et départementale.
Il n'est pas exclu que la #canicule d'août 2003, à la sévérité inédite, soit surpassée par cet épisode. Toutes les incertitudes ne sont pas encore levées au delà du 16 juillet, notamment sur l'intensité maximale ; cela n'empêche pas d'évoquer cette possibilité dès maintenant.
La sévérité d'une vague de chaleur, qui combine durée & intensité, est représentée par la taille des bulles sur le graphique. Il est probable que l'épisode débutant demain soit plus sévère que tous les précédents ayant débuté en juillet sur la période 1947/2022 (record en 2006).
Par endroits, la prévision d'ensemble souligne une sévérité potentiellement record.
A Embrun dans les #HautesAlpes, le record absolu a longtemps été 36,0°C en 1983, égalé en 2003.
Puis : 36,1°C en 2012, 36,7°C en 2015, 38,4°C en 2019.
Combien en 2022 ? Les 40°C sont possibles.
En début de semaine prochaine, les fortes chaleurs se généraliseront.
Même si la situation a des similitudes avec celle de mi-juin, la dynamique atmosphérique est un peu différente.
La vague de chaleur débuterait par une anticyclogénèse en sortie droite de jet.
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Sur l'animation, au pas de temps 6h, du 11/07 0h au 13/07 0h, figurent :
- géopotentiel à 500hPa, contours 576 et 592 dam, en noir
- jet > 60 kt à 250 hPa, couleurs et barbules
- température > 18°C à 850hPa, en couleur
Du modèle IFS, réseau 7 juillet 0h.
Similitudes avec la mi-juin : présence d'une goutte froide au large du Portugal. Mais celle-ci est trop loin (et tend à s'éloigner du 11 au 13) pour expliquer la forte hausse des T°C sur la moitié nord (~+6°C en deux jours), comme en atteste le diagramme d'ensemble de Paris.
Mai 2022 est, de loin, le mois le plus sec ET chaud de la période 1959-2022 en France.
Indicateur de température moyenne 17,8°C, soit +2,7°C d'anomalie et +0,9°C par rapport au précédent record de mai 2011. Cumul de précipitation agrégé 29,3 mm, 18% de moins que mai 1989.
L'anomalie thermique la plus phénoménale se situe au Mont Aigoual, qui possède une série de donnée longue de 126 ans.
La température moyenne en mai 2022 est de 11,5°C. C'est +4,6°C d'anomalie, et 1,4°C plus chaud que le précédent record de 1922.
Sur l'ensemble du printemps météo, 2011 reste le plus chaud et sec de la période 1959/2022.
Sur cette période, le printemps 2022 est le quatrième plus chaud (derrière 2011, 2020, 2007) et le troisième plus sec (derrière 2011 et 1976).