Pour étayer votre allégation de pseudo-scientificité de l'école autrichienne @CercleCobalt, vous devez passer par le chemin critique suivant et prouver rigoureusement :
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1) Qu'au moins un principe essentiel de la méthode autrichienne, ...
Ce qui nécessite d'abord, de toute évidence, de prendre connaissance de ladite méthode autrichienne en se référant à ses auteurs éminents, ceux qui font autorité dans cette école, tels que Ludwig von Mises et Hans-Hermann Hoppe — notamment :
Ce point (4), parce qu'il est relativement complexe et que la littérature académique y est dense, sera probablement un angle d'attaque privilégié par un pseudo-sceptique qui y verra une brèche, une opportunité d'avancer des arguments paresseux et nébuleux.
5) Ou qu'il puisse être réfuté par des arguments académiquement non consensuels.
Contrairement à ce que pensent nombre de pseudo-sceptiques, l'académie n'est pas la science : elle n'est qu'un lieu, parmi d'autres, pratiquant la production scientifique.
On peut citer d'autres lieux pratiquant la production scientifique :
- programmes de recherche d'entreprises privées,
- programmes de recherche militaires,
- revue de sociétés de THQI (Très Haut QI),
- institutions politiques,
- groupes de réflexion,
- science citoyenne,
- etc.
L'académie est défectueuse en bien des aspects, parfois si saillants qu'elle le souligne elle-même en sociologie des sciences : chambres d'écho, administration, guerres de pouvoir, mauvaises incitations économiques, biais de publication, de revues, politisation, etc.
En outre, si l'appel au consensus « scientifique » (comprendre « académique ») majoritaire est relativement utile pour s'orienter lorsqu'on est incompétent, il reste néanmoins fort naïf en ce que ces consensus, les rares fois où ils sont mesurés...
... (les pseudo-sceptiques généralement des consensus jamais mesurés, en sélectionnant les chercheurs qui les arrangent), le sont généralement sans théorie satisfaisante de mesure du consensus qui intègrerait les biais de représentativité dans les publications et sondages,
dus à la corruption industrielle ou étatique, à la politisation et à la pression sociale, aux politiques de recrutement ou d'évincement des chercheurs, aux mauvaises incitations économiques, etc.
On constate même que des scientifiques n'hésitent pas à mentir au grand public à propos des consensus dans leur domaine académique, pour faire prévaloir certains travaux.
Et ces appels au consensus « scientifique » majoritaire s'avèrent être de vulgaires sophismes d'*argumentum ad populum* (appel à la popularité) et ne sont jamais une réponse satisfaisante sur le fond lorsqu'ils sont opposés à un contradicteur qui, ...
... lui, avance des arguments scientifiques ou philosophiques précis, ce qui, dans une conversation véritablement sceptique, réclame que l'on revête en retour ce mode argumentatif.
Ce type d'argument captieux est d'ailleurs particulièrement employé par les pseudo-sceptiques, intellectuellement paresseux, qui s'immiscent régulièrement dans des domaines dans lesquels ils sont ignares et qui, par cette esbroufe, ...
... tentent d'évacuer rapidement des sujets et de « triompher » publiquement à moindre frais, sans jamais apporter de réponses réellement satisfaisantes sur le fond.
Ils saupoudrent parfois même leur sophisme d'un qualificatif spécieux, poudre aux yeux s'il en est, qui intimidera les spectateurs impressionnables, en affirmant que leur raisonnement serait « bayésien »...
... alors qu'en fait ils ne connaissent eux-mêmes rien au bayésianisme (ils ont vu la même vidéo d'un vulgarisateur amateur) et que ce type de raisonnement sort, de la bouche même de son concepteur historique, du domaine d'applicabilité de la théorie de la décision bayésienne.
ATTENTION :
Ce point (5) est aussi une brèche dans laquelle s'empressera de s'enfouir un autre type pseudo-sceptique, toujours inhéremment paresseux, ...
... qui argumentera avec aplomb sans faire l'effort de consulter au préalable les potentiellement nombreuses réflexions de qualité produites par l'académie, qui contrediraient ses arguments.
Tel est le cadre du débat que je vous propose, puisque vous avez convenu d'en organiser un @CercleCobalt et @StephaneGeyres, qui permettra d'éviter l'esbroufe pseudo-sceptique typique du zététicien.
@stdebove@PHSBarrett@FranckRamus@lozzi_nicolas@RichMonvoisin Vous avez tort. Le format de débat par publicat. interposées (scientif. ou vidéos) facilite les esquives d'arguments sur le long terme et empêche la résolut. de certaines controverses.
Le débat vidéo, face à face, insistant, a pour mérite de révéler rapidement ces malhonnêtetés.
@stdebove@PHSBarrett@FranckRamus@lozzi_nicolas@RichMonvoisin On peut trouver sur YouTube des exemples de tels débats dans d'autres disciplines, édifiants, entre des chercheurs qui pratiquaient l'esquive depuis dix ans et qui se sont effondrés face à des contradicteurs insistants, ne les laissant pas fuir certains arguments.
@stdebove@PHSBarrett@FranckRamus@lozzi_nicolas@RichMonvoisin Il faut évidemment un format long, avec un modérateur qui n'intervient que lorsque les interlocuteurs parlent l'un sur l'autre, mais les laisse s'interpeller et aller, vraiment, au bout des choses.