#DésertsMedicaux Hier, au "Téléphone Sonne" sur @franceinter, l'émission a commencé par un appel d'auditrice. En substance "Y'en a marre de laisser faire les médecins, y font ce qu'ils veulent. Il n'y a qu'a les forcer à s'installer où on a besoin d'eux, comme les profs."
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Ce "cri du coeur" est tristement représentatif de ce que pensent beaucoup de français, et malheureusement, la réponse du médecin invité n'a pas été à la hauteur. Personnellement, j'aurais répondu : 2/8
A) Les profs sont des fonctionnaires salariés, alors que les médecins sont des libéraux, c'est à dire qu'ils empruntent pour s'installer, ne bénéficient pas du droit du travail qui s'applique aux salariés, et sont réquisitionnables après leur journée de travail 3/8
B) Trouvez-moi un prof qui accepte un poste où il devra rester 35 ans, dans une ville sans travail pour son conjoint ou sans lycée pour ses enfants.
Une installation libérale, contrairment à un poste salarié, c'est conçu pour durer, pas pour 5 ans. 4/8
C) On ne peut pas forcer un professionnel libéral à s'installer quelque part. On peut juste l'empêcher de s'installer ailleurs. Or il n'y a pas "d'ailleurs" avec un excès de médecins, c'est un mythe. Le manque de médecins est dû à l'impéritie des politiques depuis 30 ans. 5/8
D) Les médecins sont les seuls étudiants qui rapportent plus pendant leur études (en faisant tourner les hôpitaux pour 6 euros de l'heure) qu'ils ne coûtent en formation. Non, ils n'ont pas de dette envers la société. 6/8
E) En accroissant les contraintes injustes sur les jeunes médecins pour boucher les trous créés par les choix désastreux de nos hommes politiques, on les décourage encore plus de s'installer en libéral. La contrainte serait un désastre. 7/8
Vous trouvez la situation dramatique ? Elle l'est. La solution est banale dans une économie libérale : il suffit de proposer des postes salariés attractifs limités dans le temps, et les jeunes médecins qui ne veulent pas s'engager à long terme seront intéressés. 8/8
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En fait l'article de Fakir sur les sociétés d'influence est une fenêtre brutalement ouverte sur le monde de la communication (y compris celle pour les bonnes causes) qui est devenu une industrie de la manipulation associée aux neurosciences. fakirpresse.info/moi-journalist…
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L'auteur assure ne pas avoir créé de fausses informations, juste orienté le récit dans un sens favorable au client. C'est donc de la publicité déguisée, du publi-rédactionnel (ou de la contrepub-redactionnelle) non signalé comme tel. Ça n'est pas nouveau.
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Dans le domaine de la santé, nous vivons cela au quotidien avec la presse professionnelle gratuite et les avis d'experts.
Il n'est pas étonnant que des politiques soient passés par là : c'est une école pour spin doctors, comme Procter et Gamble l'est pour un futur marketeur.
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Je connais des gens intelligents et diplômés, qui malgré l'évidence de l'efficacité des vaccins anticovid contre les hospitalisations et les décès, continuent de croire aux théories des antivax : complots industriels et falsification des chiffres. 1/6
Je ne peux m'empêcher de rapprocher ce paradoxe du documentaire fascinant et glaçant que diffuse Netflix sur un manipulateur de génie : "Le maître des marionnettes" qui a fait gober des bobards hallucinants à des gens "normaux", puis les a ruinés. netflix-news.com/articles/progr…
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Je sais le rôle majeur que jouent dans leurs doutes les crimes commis par des industriels du médicament (Mediator, Vioxx, Oxycodin...), les mensonges "pour la bonne cause" des experts, et le souvenir du fiasco pathétique de la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1.
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1/3 Le médecin choisi par Gérald Bronner pour réfléchir sur la désinformation scientifique au sein de la mission que lui a confié le Président est Guy Vallancien.
Ça montre à quel point les réseaux de pouvoir sont déconnectés des réalités. la-croix.com/France/mission…
2/3 Je rappelle que Guy Vallancien vient d'être condamné par l'Ordre des Médecins dans une affaire où il a désinformé et menti pour faire condamner injustement un confrère, et me nuire au passage parce que je le défendais. lequotidiendumedecin.fr/actus-medicale…
3/3 C'est un peu comme si on avait choisi Carlos Ghosn ou Vincent Bolloré pour une mission sur l'éthique entrepreneuriale !
Quelqu'un pourrait-il éclairer Gérald Bronner ou alerter le Président ?
Pour ceux qui veulent lire la décision ordinale, c'est là atoute.org/n/breve96.html
L'incidence COVID19 en France est d'environ 200 cas pour 100000 habitants par semaine. Elle avait culminé à 500 en novembre 2020 fr.wikipedia.org/wiki/Statistiq…
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À Gibraltar, où la population est vaccinée à 99,9%, l'incidence hebdomadaire COVID19 est de 400 cas pour 100000 habitants ! graphics.reuters.com/world-coronavi…
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Un phénomène comparable est observé en Islande. A Gibraltar comme en Islande, cette incidence importante va de pair avec une mortalité quasi nulle et un très faible taux d'hospitalisation en réa, confirmant l'effet préventif net des vaccins sur les formes graves de COVID19
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1/4 Astra-Zeneca et thrombose, quelques explications :
Tous les ans en France, (pendant 52 semaines), environ un adulte sur 500 souffre d'une thrombose (phlébite, embolie pulmonaire). Chaque semaine, il y en a donc en moyenne 52 fois moins, soit 1/(500X52) : 1 adulte sur 26000
2/4 Donc, que l'on se vaccine ou que l'on boive un coca, on a une "chance" sur 26.000 de faire une thrombose dans la semaine qui suit.
Donc si on vaccine 2.600.000 soit (26.000 X 100) adultes, on aura de base 100 thromboses totalement indépendantes du vaccin ou du coca.
3/4 C'est pour cela que les quelques dizaines de thromboses constatées chez les 5 millions de vaccinés AstraZeneca ne permettent pas d'affirmer que le vaccin induit un risque de thrombose, puisque 200 thromboses sont normalement attendues chaque semaine dans cette population.
Vous allez rire : l'efficacité du vaccin antigrippal pour prévenir les hospitalisations ou les décès n'a jamais été évaluée car "le temps manquait pour des études randomisées et le vaccin allait sauver des vies". (je résume...) fr.wikipedia.org/wiki/Vaccin_co… 1/5
On a juste vérifié que le vaccin diminuait (légèrement) le risque de grippe. On évalue donc son efficacité sur la mortalité en comptant a posteriori les décès nationaux (toute comparaison avec certaines pratiques méridionales serait trop méchante) 2/5 experts.umn.edu/en/publication…
Par ailleurs, le virus mute d'autant plus que le pourcentage de population vaccinée est important et fait barrage à la souche vaccinale. Donc plus on vaccine contre la grippe, moins le vaccin est efficace (pas de preuve mais c'est une évidence qui se vérifie de plus en plus) 3/5