#Chaleur exceptionnellement tardive ce 27 octobre.
Anomalie à l'échelle du pays proche de +8°C pour les températures maximales en France, et des records battus sur des stations de référence
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A Clermont-Ferrand, ouverte en 1923, il n'avait jamais été observé d'occurrence de chaleur (maximale >= 25°C) après un 26 octobre.
26,9°C ce 27 octobre 2022, et on attend encore 29°C demain et 28°C samedi.
A Orléans, ouverte en 1938, l'occurrence de chaleur la plus tardive datait du 22 octobre 1989.
25,0°C aujourd'hui.
Au Mans, ouverte en 1944, l'occurrence de chaleur la plus tardive datait du 19 octobre 2021.
26,6°C aujourd'hui, il s'agit également d'un record pour une seconde quinzaine d'octobre.
Bourg-Saint-Maurice, ouverte en 1946, 25,6°C aujourd'hui, égale le record d'occurrence tardive de chaleur du 27 octobre 1989. Il pourrait encore être amélioré d'ici samedi.
Pas d'occurrence de chaleur à Besançon ce jour, 24,8°C ; pour cette station ouverte en 1884, il s'agit de la température la plus élevée aussi tard dans l'année.
Les 25°C seront encore approchés demain et samedi ; l'occurrence de chaleur la plus tardive date du 26 octobre 2006.
Depuis le début de cet épisode de chaleur tardive inédit, de nouveaux records ont également été établis à Strasbourg (26,2°C le 17 octobre, ouverte en 1924) et Nantes (25,9°C le 19 octobre, ouverte en 1945).
Dans le sud-ouest, où les 25°C peuvent intervenir plus tard, les valeurs maximales observées depuis le début de l'épisode sont de nouveaux records pour une seconde quinzaine d'octobre à Cognac, Bordeaux, Biarritz, Pau, Agen, Toulouse...
Dans le sud-est, en lien également avec une Méditerranée anormalement chaude pour la saison, c'est surtout du point de vue des "nuits tropicales" tardives que cette période est remarquable : Marignane, Montpellier, Arles ont connu leur nuit tropicale la plus tardive.
Cet épisode anormalement chaud devrait culminer demain. L'indicateur thermique national devrait approcher la barre des 20°C, soit près de 1°C au-dessus du précédent record pour une fin octobre, établi à 18,9°C le 26 octobre 2006. meteofrance.com/actualites-et-…
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Les records tardifs de #chaleur (première fois à plus de 25°C aussi tard dans l'automne) tombent par dizaines ce 28 octobre, exceptionnellement chaud.
Lyon 25,3°C aujourd'hui (occurrence la plus tardive le 27 octobre 2006 ; station ouverte en 1920)
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Aussi, par ordre d'ancienneté: Besançon 25,8°C (26 octobre 2006; 1884)
Clermont-Ferrand 28,7°C (26 octobre 2017;1923)
Nancy 25,1°C (20 octobre 2012; 1927)
Ambérieu 26,1°C (26 octobre 2006; 1941)
Bourg St Maurice 26,4°C (27 octobre 1989;1946)
Embrun 25,4°C (26 octobre 2006; 1947)
Saint Auban (04) 26,0°C (26 octobre 2006 ; 1954)
Saint Yan 26,3°C (26 octobre 2006 ; 1954)
Colmar 27,0°C (26 octobre 2006 ; 1957)
Annecy 25,0°C (20 octobre 2014 ; 1970)
Rodez 25,0°C (26 octobre 2017 ; 1972)
Le Puy Loudes 26,8°C (26 octobre 2017 ; 1984), record mensuel !
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Maintien d'un flux de sud-ouest et de températures largement supérieures aux normales pour toute la semaine.
Tendance à une courbure du flux plus cyclonique jeudi et vendredi, donc temps plus nettement perturbé.
Anomalie normalisée Z500 IFS12z: 1/4
Dans ce flux circulera une petite #riviereatmospherique (EFI flux vapeur d'eau à g.). Cumuls de précip notables sur relief exposé Pyrénées, Cévennes, Alpes, Jura, et potentiellement aussi en plaine centre-est vendredi sous le front quasi-stationnaire (EFI precip à d.). 2/4
Il ne s'agira pas d'une perturbation classique. Pas de balayage de front froid et de changement de masse d'akr, un effet de dorsale à l'avant du profond talweg atlantique restant lointain.
Possible nouvelle hausse des températures pour le week-end donc...
3/4
Le Groenland vient de vivre un événement de fonte exceptionnel en ce début septembre. Il serait déjà remarquable en plein été, il est inédit aussi tard dans la saison.
La surface de fonte a atteint 592000 km² le 3 septembre, soit 35% de la surface totale de l'inlandsis. C'est, depuis le début des mesures satellitaires en 1979, plus de deux fois plus que le précédent record en septembre, 264000 km² le 2 septembre 2010.
Le Groenland est, à cause de la fonte de sa calotte glaciaire, le plus gros contributeur à l'élévation du niveau des mers.
Article du Washington Post à ce sujet, avec des explications de @xavierfettweis washingtonpost.com/climate-enviro…
À Rennes, les 51 membres de la prévision d'ensemble du modèle européen se situent tous au-delà du maximum de la climatologie du modèle.
Diagramme du bas : fonction de densité de probabilité pour la température lundi 18 juillet.
Le maximum de la climatologie se situe à 27°C en température moyenne. L'ensemble de situe entre 28,5°C et 33°C avec une médiane à 31°C.
L'EFI est donc évidemment à 100%.
On peut voir aussi le décalage vers la droite des dernières prévisions, et donc l'augmentation de la probabilité d'un scénario extrême.
Quand on regarde les proba de dépasser 30°C, on est passés en 48h de 25% à 70%.
La #vaguedechaleur a débuté hier à l'échelle du pays.
Chaleur intense d'abord à l'ouest, prenant des proportions exceptionnelles sur Côtes d'Armor et Finistère : ce 12 juillet 2022 est au rang 18 et 21 des journées les plus chaudes sur la période 1947/2022, respectivement.
Rappel : une vague de chaleur est caractérisée par :
- au moins un jour de chaleur très intense (indicateur thermique national 25,3°C).
- au moins trois jours consécutifs de chaleur intense (23,4°C).
Elle débute au premier jour de chaleur intense.
Elle se termine dès que l'indicateur passe au-dessous de 22,4°C, ou plus de deux jours entre 22,4 et 23,4°C. Le dernier jour de la vague de chaleur est alors le dernier à plus de 23,4°C.
Cette méthode se décline également aux échelles régionale et départementale.
Il n'est pas exclu que la #canicule d'août 2003, à la sévérité inédite, soit surpassée par cet épisode. Toutes les incertitudes ne sont pas encore levées au delà du 16 juillet, notamment sur l'intensité maximale ; cela n'empêche pas d'évoquer cette possibilité dès maintenant.
La sévérité d'une vague de chaleur, qui combine durée & intensité, est représentée par la taille des bulles sur le graphique. Il est probable que l'épisode débutant demain soit plus sévère que tous les précédents ayant débuté en juillet sur la période 1947/2022 (record en 2006).
Par endroits, la prévision d'ensemble souligne une sévérité potentiellement record.
A Embrun dans les #HautesAlpes, le record absolu a longtemps été 36,0°C en 1983, égalé en 2003.
Puis : 36,1°C en 2012, 36,7°C en 2015, 38,4°C en 2019.
Combien en 2022 ? Les 40°C sont possibles.