On résume l’histoire. Les homophobes qui ont réussi à stériliser les luttes LGBT en passant par l’intersectionnalité pour réintroduire de la culpabilité chez les « militants » sont allés trop loin. Et certains, mollement, réagissent (quitte à rentrer dans le rang, je le crains).
Comme dans tout mouvement totalitaire, l'impétrant se fait rappeler la doctrine. Ce n'est pas le discours de la néo-fasciste qui a pondu le concept d'homophobie soft qui pose problème, c'est lui qui oublie la doctrine. D'abord, celle du racisé homophobe par refus du progressisme.
Ici, le clergé s'impatiente. Appréciez la notion de « rapport de force » en imaginant un jeune homo de culture musulmane dans son environnement. D’après vous, de quel côté le rapport de force penche-t-il ? Mention particulière pour l'effacement de l'#homophobie par l'antiracisme
L'homonationalisme, concept homophobe créé par une gauche craignant par dessous tout de nous défendre sans condition, a pour vocation, à long terme, de nous dénier toute possibilité d'universalisme. Permet de prêter à autrui sa lecture raciale - et raciste - du monde. #Homophobie
En bref, le #racisme est si condamnable qu'on peut le séquencer à coups de #Blacklivesmatter, sans considération d'une éventuelle #homophobie. A contrario, nos luttes sont si méprisables qu'on les conditionnera à celles de l'antiracisme, de l'islamophobie ou de l'anticapitalisme.
Il est essentiel de ne plus considérer, à quelques exceptions près, le tissu associatif comme un allié, mais comme un obstacle - voire un ennemi - supplémentaire. On ne peut pas laisser faire ou participer à ça tout en se réclamant de nos luttes. On joue dans le camp adverse.