Thread by @HuntDog3

Unpopular thread.

Donc là, on va avoir 50 familles au chômage, et tout le monde s'en branle. "Tier über alles" comme dirait l'autre

J'ai beaucoup de mal avec le mode opératoire de @L214, car je trouve qu'il y a une réelle volonté de nuire, plutôt
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bienpublic.com/economie/2022/…

qu'une recherche de solutions. Là, on a une entreprise qui vient de perdre en 24h grosso modo 50% de son C.A.

N'importe quel chef d'entreprise sait qu'il n'y a qu'une issue à ce genre de cataclysme économique : la liquidation.

Cette entreprise va, très probablement, fermer
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Pourquoi ? Y'a-t-il eu une condamnation en justice ? Y'a-t-il eu des faits justifiant une telle sanction ? Non. Rien de tout cela.

Et c'est ce qui me gêne dans la méthode de #L214

On a déjà vu par le passé des exemples d'entreprises,
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clouées au pilori, condamnées médiatiquement, envoyées en liquidation, sans que les services de l'Etat n'aient pu relever de dysfonctionnement ou abus.

Un exemple ici :

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leparisien.fr/economie/drome…

Cette entreprise, qui existait depuis 50 ans n'a tenu que 5 mois après la diffusion de la vidéo avant d'être liquidée. Les 40 employés ? Tout le monde s'en branle. Ont-ils retrouvé un emploi ? Nul ne le sait, et L214 s'en fout. La casse sociale entraînée par leurs vidéos,

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ils s'en tapent. L'humain passe après, toujours. Est-il seulement considéré ?

Ce n'est même pas certain. Pour ceux qui ont un peu de mémoire ⤵️

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loopsider.com/fr/video/nous-…

Là, c'est le même schéma qui va se reproduire. Car au-delà de la diffusion d'images, il y a une réelle volonté de détruire économiquement cette entreprise. Pour preuve, #L214 diffuse la liste des clients. Je m'interroge d'ailleurs sur la manière dont cette liste

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a été obtenue. Je doute qu'il s'agisse d'un travail de recensement auprès des fromageries. Le plus probable est que ce fichier client ait été purement et simplement volé au sein même de l'entreprise.

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l214.com/wp-content/upl…

Ce recel (car c'est bien de cela qu'il s'agit), n'a qu'un seul objectif. Non pas améliorer le B.E.A. des chèvres dans cet élevage, mais détruire cette entreprise, économiquement, froidement.

Méticuleusement, L214 raye petit à petit la liste des clients qui
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cèdent aux pression de l'association abolitionniste.
Les plus couards dans cette histoire sont évidemment les centrales d'achat de @AUCHAN_France, @Monoprix, @CarrefourFrance et Grand Frais.

La GMS n'a jamais vraiment soutenu l'agriculture, excepté dans les publicités.
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Ce sera probablement suffisant pour couler @chevenet71. Et tout ça sur la base de quoi ? De 20 min de rush où on ne voit finalement pas grand-chose. Des animaux morts ? Mais en élevage, il y en a forcément. Ce n'est pas nécessairement signe de mauvais traitement.
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Si vous faites pousser des légumes, certains vont foirer, et crever avant que vous ne puissiez les récolter. Pourtant, vous n'auriez fait pour condamner spécifiquement celui-ci. Bah c'est pareil avec des animaux. C'est clairement un non évènement.

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Le portail automatisé ? Un non évènement aussi. Je vais parler sous le contrôle des éthologues (poke @Cetho_line), mais il me semble bien que la robotisation est mieux vécue par les animaux que les manipulations.

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On notera d'ailleurs que, dans sa tactique habituelle de suggérer les pires horreurs, la narratrice (@adjani_official ) parle de "portail électrifié". Dans l'inconscient, cela ne suggère pas la même chose. Cela suggère que les animaux "prennent le jus",
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ce qui n'est évidemment pas le cas. La même Adjani qui explique qu'elle ne supporte pas la violence, mais semble totalement indifférente à la violence sociale qu'elle promet, en participant à cette vidéo, aux salariés.

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Et puis il y a ce qui choque. Taper sur un animal avec un truc qui ressemble à une canne. Ca représente 35 secondes sur les 20 petites minutes de rush de cette "enquête". Est-ce un épiphénomène ? Est-ce récurrent ? Le salarié était-il un permanent ? Un intérimaire ?
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On ne le sait pas, et on ne le saura pas. Tout l'art de #L214 consiste à suggérer qu'un fait capté dans une vidéo est une réalité quotidienne de l'entreprise concernée. Mais ça, on n'en sait rien. Le monde est imparfait. Les gens ne sont pas des machines
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Est-ce pour autant qu'on doit envoyer une entreprise à la liquidation judiciaire, 50 salariés au chômage ? Sans procès ? Sans jugement ?

La méthode est à gerber. Je ne suis pas agriculteur, je ne suis pas éleveur,

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Mais je sais ce que c'est de maintenir une entreprise à flot, de créer de l'emploi en milieu rural. Et j'ai le bide retourné quand je vois qu'on n'hésite plus, dans notre société, à envoyer des entreprises à la faillite parce qu'on aura trouvé 30 secondes d'images
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où un gars fait un truc mal. Sans contexte, sans explication, sans qu'il ne puisse lui-même se défendre d'ailleurs. Il va porter la responsabilité du chômage de ses collègues. Le chef d'entreprise va sûrement perdre son entreprise, avec quelles conséquences ?

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Faillite personnelle ? Dépression ? Risque de suicide ? Est-ce que, seulement, #L214 se pose seulement la question des risques psychosociaux induits par une méthode de guérilla économique qui ne vise, in fine, qu'à détruire des entreprises de l'élevage, brutalement ?
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Un jour, avec cette méthodes, l'un de ces éleveurs finira par se suicider après la diffusion et le harcèlement, les menaces, qui en découlent. La question n'est pas "si", mais "quand".

Ce jour-là, @BGothiere ira-t-elle présenter ses condoléances à la familles ? J'en doute.
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Et ce jour-là, je suis à peu près persuadé que les politiques diront en cœur "comment, mais ces méthodes ne sont pas acceptables, on joue avec la vie des gens, blablabla".

Ce jour-là, ne me cherchez pas. Je serai en train de dégueuler aux WC

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