Célébrer la mort peut sembler étrange. Après tout, c’est la fin de d'un temps, d'une ère. Pourtant par-delà les mers, au #Mexique, le jour des Morts est une véritable #fête qui marque le retour temporaire sur terre des êtres chers décédés 🧵
Cette fête remonte à la civilisation #Aztèque. À l’époque, les morts étaient célébrés 2 fois par an au mois d'août. L'arrivée des colons, la date est déplacée pour se rapprocher de la #Toussaint. Le colonialisme fut d'une telle violence, qu'il a sut également déplacer le temps !
La fête des Morts est restée néanmoins un moment joyeux. Les tombes sont nettoyées et décorées avec des bougies et des fleurs orange. Des autels sont également dressés dans les habitations. On y retrouve notamment des photos du défunt, des cierges, de l'encens, des fleurs...
des têtes de mort en sucre, des petits crânes décorés de fleurs ou joliment peints, des bonbons, le pain des morts, etc. C'est également là que sont faites des offrandes aux morts pour leur faire plaisir : nourriture préférée, alcool, tabac, ou bien des jouets pour les enfants.
Un chemin en pétales est aussi réalisé pour représenter le chemin que les âmes doivent emprunter jusqu'à l'autel dressé en leur honneur.
Un jour pour retisser des liens par-delà le visible, en attendant peut être un jour, de se retrouver !
Bonne fête de la #Toussaint à tous-tes !
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Un sujet brûlant traverse les communes !
Nous en parlons peu, et pourtant la manière d'y répondre pourrait changer nos paysages : alors que leur fréquentation diminue, le futur des édifices religieux (à la charge des mairies) doit être repensé. Mini thread 🧵 #LundiTerritoires
Contexte : En 🇫🇷, les 35 000 communes sont propriétaires d'environ 40 000 lieux affectés aux cultes, principalement des églises catholiques et quelques synagogues rurales. 500 de ces lieux sont déjà fermés ! 5000 autres pourraient l'être dans les années à venir.
Or ces bâtiments appartiennent à l'identité paysagère, architecturale, historique d'un territoire. Croyant ou non, ces lieux sont des repères pour les gens et le théâtre de nombreuses sociabilités. Comment sauver ces édifices à l'heure où les finances des communes sont comptées ?
Certains territoires ont beaucoup, d'autres non.
L'été est l'occasion de redistribuer !
Thread des lieux cachés qui méritent une étape lors de vos vacances 🧵
C'est un petit geste qui mettra du baume au❤️aux habitant-es. Et peut-être y trouverez vous la quête d'une autre vie !
Villedieu-les-poêles fut un village sonore. Les artisans y tapaient le cuivre. Dans le bourg s’entendaient les tintements des casseroles en train de se faire. La dinanderie a disparu mais reste l’âme d’un pays : celle du cœur du bocage Normand. Là-bas, on voit le hérisson passer.
La Grand Combe a connu un grand malheur : l’épopée minière qui a laissé des blessures. La ville se réinvente néanmoins. Des parcs et jardins à la place des immeubles. Le cirque et l’art à la place des crassiers. C’est aussi la porte d’entrée des éternels villages cévenols.
[La société jardinière - Thread]
Ma thèse se termine. Au croisement de l'anthropologie et de la géographie, je suis parti à la rencontre des jardiniers d'une ville 🇫🇷 en crise. Les résultats clés sont motivants : ils permettent de penser une véritable écologie de la précarité.
Un personnage central d'abord, m'a accompagné pendant les 5 ans nécessaires à cette recherche : les Cévennes. Un territoire charismatique, grandiose, pluriel comme l'a si bien écrit Stevenson, mais qui est aussi traversé par des cicatrices profondes héritées de l'histoire.
L'exode rural a trahi les châtaigneraies : 95% des terrasses cévenoles sont aujourd'hui à l'abandon. Les industries, qui ont également caractérisés l'apogée du territoire et de sa capitale, Alès, ont lentement disparu. Partout s'observent les fantômes d'un monde ouvrier défait.
[La société jardinière]
Je commence une série de photos (un thread à dérouler) pour faire connaitre les résultats d'une recherche débutée il y a trois années 🙂 Une invitation pour vous faire découvrir les liens entre nature et culture qui s'inventent dans les jardins urbains.
A l'image des jardins familiaux de Nîmes, dans les villes des citadins se réapproprient les espaces pour y porter des projets agricoles. Les jardins prennent de multiples formes ils sont un dialogue entre humains et non humains, entre ville et terre, entre urbanité et ruralité.
Morte la culture ouvrière ? Si les anciens quartiers ouvriers sont fragmentés dans un urbanisme diffus, des reliques se cachent. Dans les anciens jardins ouvriers l'esthétisme est emprunt de symboles de la culture populaire. Le jardin est une production de l'histoire et de soi 🔥