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Nov 2, 2022 ‱ 7 tweets ‱ 4 min read ‱ Read on X
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#Bresil đŸ‡§đŸ‡· : Guarapuava
#Bresil đŸ‡§đŸ‡· : Salvador BA
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#Bresil đŸ‡§đŸ‡· : Salvador Bahia
#Bresil đŸ‡§đŸ‡· : Santa Maria Rs
#Bresil đŸ‡§đŸ‡· : Des manifestants ont assiĂ©gĂ© le commandement militaire Ă  Rio de Janeiro. Ils demandent l’arrestation de #Lula

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Dec 17
🔮 "The Spectator", USA : Dans un dernier soupir, Biden dĂ©truit la dĂ©mocratie en Roumanie !
@CG_Romania

Dans la prestigieuse publication amĂ©ricaine The American Spectator, un article sensationnel est paru ce matin, Ă©tablissant un lien entre le coup d'État orchestrĂ© par la Cour constitutionnelle en Roumanie, la dĂ©claration directe d'Antony Blinken, faite au nom de l'administration amĂ©ricaine, et de la guerre en Ukraine.
par Victor Gaetan

📍Alors que Călin Georgescu, le candidat Ă  la prĂ©sidence de la Roumanie le plus proche de Trump dans son message, se dirigeait vers la victoire contre une adversaire de gauche (parfois appelĂ©e « Kamala ») lors du tour final des Ă©lections du 8 dĂ©cembre, le DĂ©partement d'État des États-Unis a Ă©mis un avertissement menaçant concernant les « acteurs Ă©trangers qui tentent de dĂ©vier la politique Ă©trangĂšre de la Roumanie de ses alliances occidentales. »

📍 spectator.org/romanias-trump


📍 state.gov/statement-on-r


Ensuite, depuis Malte, le 5 dĂ©cembre, le secrĂ©taire d'État Antony Blinken a fait une accusation de mauvais augure :

« Les autoritĂ©s roumaines dĂ©couvrent un effort russe – de grande envergure et bien financĂ© – pour influencer les Ă©lections prĂ©sidentielles. » (À noter : Blinken a orchestrĂ© la campagne mensongĂšre selon laquelle, en utilisant d'anciens agents des services, il a affirmĂ© que le portable de Hunter Biden serait une opĂ©ration de dĂ©sinformation russe. Il est Ă©galement sous enquĂȘte par le CongrĂšs pour le retrait dĂ©sastreux des États-Unis d'Afghanistan et pour parjure. Comme l'a dĂ©clarĂ© le reprĂ©sentant Corey Mills le 11 dĂ©cembre, « L'AmĂ©rique se porte mieux sans toi en fonction. »)

📍 state.gov/secretary-anto


📍 foxnews.com/politics/biden


📍 cbsnews.com/news/blinken-t


📍 youtu.be/MrGHq3SiLfY?si


Magie ! Le lendemain, une Cour constitutionnelle composĂ©e de neuf juges nommĂ©s politiquement Ă  Bucarest a soudainement annulĂ© les Ă©lections prĂ©sidentielles en Roumanie, invoquant des suspicions d'intervention russe – un mouvement audacieux qui a choquĂ© la nation lors de la fĂȘte de Saint Nicolas, une cĂ©lĂ©bration trĂšs chĂšre aux Roumains.

📍 ccr.ro/comunicat-de-p


Le vote avait déjà commencé dans les bureaux de vote du monde entier, servant la massive diaspora roumaine de 8 millions de citoyens travaillant à l'étranger, une circonscription électorale gagnée par Georgescu avec 43,3 % au premier tour, un pourcentage supérieur aux 23 % obtenus sur le plan national.

📍 romania-insider.com/romanians-livi


Dans un post visionnĂ© par plus d'un million de personnes sur TikTok (l'application accusĂ©e d'ĂȘtre le moteur de la popularitĂ© inattendue de Georgescu et le lieu de la prĂ©tendue manipulation de la Russie), le candidat, avec son calme caractĂ©ristique, a qualifiĂ© l'annulation de « coup d'État lĂ©gitimĂ© » par la Cour constitutionnelle et de « pacte avec le diable ». Il a exhortĂ© ses partisans Ă  rester calmes.

Asia Times a Ă©crit sur la puissance Ă©trangĂšre qui a interfĂ©rĂ© dans les Ă©lections annulĂ©es en Roumanie, publiant un article intitulĂ© : « Les États-Unis soutiennent un coup d'État judiciaire en Roumanie. »

📍 asiatimes.com/2024/12/us-bal


Pacte avec le diable

Le rĂŽle de l'administration Biden dans cette situation a Ă©tĂ© dĂ©cisif. Un ancien ambassadeur des États-Unis en Roumanie a passĂ© des heures, jour aprĂšs jour, avant l'annulation, sur une chaĂźne locale affiliĂ©e Ă  CNN, dĂ©nigrant Georgescu, un rĂŽle qu'il n'aurait pu jouer qu'avec l'approbation de l'ambassade.

Le 9 dĂ©cembre, l'ambassadrice des États-Unis, Kathleen Kavalec, a rendu publique sa visite Ă  la base aĂ©rienne Mihail Kogălniceanu (MKAB) Ă  la frontiĂšre entre la Roumanie et l'Ukraine, une installation clĂ© pour l'armĂ©e amĂ©ricaine et l'OTAN. Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, MKAB a servi de « rampe de lancement » la plus orientale de l'armĂ©e, positionnĂ©e pour rĂ©pondre aux menaces venant de Russie, de CrimĂ©e ou du Moyen-Orient. Elle est actuellement transformĂ©e en la plus grande base de l'OTAN en Europe. đŸ”œImage
2.
📍 dvidshub.net/image/8793741/


📍 balkaninsight.com/2024/03/21/rom


Jusqu'Ă  prĂ©sent, le gouvernement roumain n'a montrĂ© aucune preuve concrĂšte dĂ©montrant que les Ă©lections prĂ©sidentielles ont Ă©tĂ© affectĂ©es par des ingĂ©rences Ă©trangĂšres. Compact News, un magazine d'actualitĂ©s indĂ©pendant respectĂ©, a qualifiĂ© la dĂ©cision de la Cour constitutionnelle de « coup d'État judiciaire », expliquant que « le dossier d'informations contre Georgescu ne fournit aucune preuve claire d'intervention Ă©trangĂšre ou mĂȘme de manipulation Ă©lectorale. »

📍 compactmag.com/article/a-judi


Dans une interview en anglais pour Sky News, Georgescu a déclaré fermement qu'il n'avait aucun lien avec la Russie. En ce qui concerne l'OTAN, il a expliqué : « L'OTAN est bonne en tant qu'organisation de défense ; si elle s'occupe de nous, tout va bien, mais je ne veux pas impliquer mon pays dans une guerre. »

📍 youtu.be/SJfOEuJAWsg?si


Deux des candidats Ă  la prĂ©sidence au premier tour Ă©taient des favoris des États-Unis, bĂ©nĂ©ficiant Ă©galement d'une crĂ©dibilitĂ© militaire : l'ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l'OTAN, Mircea Geoană, entre 2019 et 2024 (et ancien ambassadeur aux États-Unis entre 1996 et 2000), n'a obtenu que 6 % des voix ; l'ancien Premier ministre Nicolae Ciucă, un gĂ©nĂ©ral quatre Ă©toiles Ă  la retraite, qui a servi sous le commandement amĂ©ricain en Irak et en Afghanistan, s'est un peu mieux dĂ©brouillĂ©, avec un score de 9 %.

Les analystes en Roumanie estiment que cette campagne de diabolisation de Georgescu est directement liĂ©e Ă  son soutien aux nĂ©gociations en Ukraine. « Voici la folie », a dĂ©clarĂ© un journaliste respectĂ©, qui a demandĂ© Ă  rester anonyme en raison du contexte. « Georgescu dit souvent qu'il veut protĂ©ger les intĂ©rĂȘts du peuple roumain, ce qui signifie qu'il ne souhaite pas une guerre rĂ©gionale, et les gens sont totalement d'accord avec lui, mais cela lui cause de gros problĂšmes ! »

Une Ă©volution Ă©trange des Ă©vĂ©nements a Ă©tĂ© marquĂ©e le 13 dĂ©cembre, lorsque le Parlement roumain – prĂ©vu pour ĂȘtre remplacĂ© par de nouveaux parlementaires Ă©lus le 1er dĂ©cembre – a adoptĂ© une loi permettant aux soldats roumains d'opĂ©rer sous commandement Ă©tranger. Cela m'a rappelĂ© un article de Foreign Affairs, datant du printemps dernier, intitulĂ© « L'Europe – pas l'OTAN – devrait envoyer des troupes en Ukraine », avec le sous-titre « Pour arrĂȘter l'avancĂ©e de la Russie, Kiev a besoin de plus de soldats sur le front », plaidant pour que les pays europĂ©ens envoient des troupes directement au combat en Ukraine. Les mĂ©dias en Roumanie n'ont pratiquement pas parlĂ© du vote au Parlement.

📍 sgg.gov.ro/1/wp-content/u


📍 foreignaffairs.com/ukraine/europe


Dommages causés à la démocratie

La vĂ©ritĂ© sur la prĂ©sence ou l'absence d'ingĂ©rence de la Russie dans les Ă©lections en Roumanie finira par Ă©merger, mais la stratĂ©gie antidĂ©mocratique a dĂ©jĂ  causĂ© beaucoup de tort. L'actuel prĂ©sident, Klaus Iohannis, qui a prĂȘtĂ© serment pour la premiĂšre fois le 21 dĂ©cembre 2014, a annoncĂ© qu'il continuerait en fonction jusqu'Ă  l'Ă©lection du prochain prĂ©sident, mais la Constitution stipule qu'il doit quitter son poste Ă  l'expiration de son mandat, Ă  moins que le Parlement n'adopte une loi lui permettant de rester.

📍 presidency.ro/en/the-constit


“Iohannis est la personnalitĂ© roumaine la plus dĂ©testĂ©e du pays aujourd'hui. S'il reste plus longtemps, la tension sociale va augmenter Ă©normĂ©ment », a observĂ© Bogdan Chirieac, un commentateur politique expĂ©rimentĂ©, lors d'une intervention sur une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision indĂ©pendante bien connue en Roumanie.”

📍 youtu.be/xFcsxcgeAE4?si


« L'aversion pour la prolongation du mandat présidentiel est colossale parmi les gens, car cela leur rappelle les temps communistes », a ajouté Sergiu Andon, avocat et analyste politique expérimenté.

Il a fourni deux analogies tirĂ©es du passĂ© rĂ©cent. đŸ”œ
3/3
« Ce mépris pour le choix du peuple a été le plus honteux acte électoral depuis 1946, lorsque les communistes ont falsifié les élections, faisant passer les résultats de 21 % à 81 % en faveur des communistes, qui étaient à l'époque alliés aux troupes soviétiques d'occupation », a-t-il expliqué.

Andon a Ă©galement dĂ©clarĂ© : « La dĂ©cision de la Cour constitutionnelle le jour de la Saint-Nicolas est la dĂ©cision la plus anti-juridique depuis le procĂšs fabriquĂ© et la condamnation Ă  mort prononcĂ©e contre le couple Ceaușescu le jour de NoĂ«l 1989. Nous ne parlons pas de savoir s'ils le mĂ©ritaient ou non, mais en tant que procĂšs juridique, c'Ă©tait un procĂšs frauduleux, tout comme celui de ce mois-ci, qui Ă©tait Ă©galement faux. »

Ce qui suit

Malheureusement, la Roumanie et Călin Georgescu sont coincĂ©s entre le prĂ©sent et l'avenir — pris entre une administration Biden dĂ©faillante, engagĂ©e dans une guerre Ă  tout prix en Ukraine (accĂ©lĂ©rant les livraisons d'armes et d'aide Ă  la nation Ă©puisĂ©e pour intensifier le conflit avant l'entrĂ©e en fonction du prĂ©sident Ă©lu Donald J. Trump) et un nouveau prĂ©sident amĂ©ricain, qui souhaite « un cessez-le-feu immĂ©diat » en Ukraine, tout en spĂ©culant sur la « possibilitĂ© d'un retrait des États-Unis de l'OTAN. »

📍 apnews.com/article/russia


📍 cbsnews.com/news/trump-cal


📍 apnews.com/article/russia


L'équipe Biden tente de créer un fait accompli pour enfermer la Roumanie dans la guerre, indépendamment des préférences démocratiques. L'administration Trump ne peut pas prendre ses fonctions assez rapidement.

À suivre...

📍 spectator.org/bidens-last-ga

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Dec 17
🔮 Jeffrey Sachs - Comment les États-Unis et IsraĂ«l ont dĂ©truit la Syrie et l'ont appelĂ© « paix »
par Jeffrey D. Sachs

📍L’ingĂ©rence amĂ©ricaine, Ă  la demande de l’IsraĂ©lien d’extrĂȘme droite Netanyahu, a laissĂ© le Moyen-Orient en ruines, avec plus d’un million de morts et des guerres ouvertes en Libye, au Soudan, en Somalie, au Liban, en Syrie et en Palestine, et avec l’Iran au bord du gouffre. d'un arsenal nuclĂ©aire

L'historien romain Tacite Ă©crivait : « Ils volent, ils massacrent, ils volent et, sous un faux nom, ils appellent cela un empire ; enfin, lĂ  oĂč ils font le dĂ©sert, ils l'appellent paix. »

À notre Ă©poque, ce sont IsraĂ«l et les États-Unis qui crĂ©ent un dĂ©sert et appellent cela la paix.
L'histoire est simple. En violation flagrante du droit international , le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu et ses ministres revendiquent le droit de gouverner plus de sept millions d'Arabes palestiniens. Lorsque l’occupation israĂ©lienne des terres palestiniennes conduit Ă  une rĂ©sistance armĂ©e, IsraĂ«l qualifie la rĂ©sistance de « terrorisme » et appelle les États-Unis Ă  renverser les gouvernements du Moyen-Orient qui soutiennent les « terroristes ». Les États-Unis, sous l’influence du lobby israĂ©lien, entrent en guerre au nom d’IsraĂ«l.

📍 commondreams.org/tag/israel

📍 icj-cij.org/node/204176

La chute de la Syrie cette semaine est le point culminant d’une campagne qui a dĂ©butĂ© en 1996 avec l’arrivĂ©e de Netanyahu au poste de Premier ministre. La guerre amĂ©ricano-israĂ©lienne contre la Syrie s'est intensifiĂ©e en 2011 et 2012, lorsque Barack Obama a secrĂštement ordonnĂ© Ă  la CIA de renverser le gouvernement syrien avec l'opĂ©ration Timber Sycamore . Cet effort a finalement Ă©tĂ© « rĂ©alisĂ© » cette semaine, aprĂšs plus de 300 000 dĂ©cĂšs.

📍 nytimes.com/2017/08/02/wor


📍 ohchr.org/en/stories/202


La chute de la Syrie s'est produite rapidement en raison de plus d'une dĂ©cennie de lourdes sanctions Ă©conomiques, du poids de la guerre, de la saisie du pĂ©trole syrien par les États-Unis, des prioritĂ©s de la Russie dans le conflit en Ukraine et, surtout, des attaques d'IsraĂ«l contre le Hezbollah, qui Ă©tait le principal soutien militaire du gouvernement syrien. Il ne fait aucun doute qu’Assad a souvent mal jouĂ© son rĂŽle et a Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  un fort mĂ©contentement intĂ©rieur, mais son rĂ©gime est la cible depuis des dĂ©cennies des États-Unis et d’IsraĂ«l.

Avant le véritable début de la campagne américano-israélienne visant à renverser Assad en 2011, la Syrie était un pays à revenu intermédiaire fonctionnel et en pleine croissance.

En janvier 2009, le Conseil d’administration du FMI a exprimĂ© les opinions suivantes :

Les administrateurs se sont félicités des solides résultats macroéconomiques de la Syrie ces derniÚres années, comme en témoignent la croissance rapide du PIB non pétrolier, de bons niveaux de réserves de change et une dette publique faible et en baisse. Cette performance reflÚte à la fois une demande régionale robuste et les efforts de réforme des autorités pour passer à une économie davantage axée sur le marché.

Depuis 2011, la guerre perpĂ©tuelle entre IsraĂ«l et les États-Unis contre la Syrie, avec ses bombardements, ses djihadistes, ses sanctions Ă©conomiques, la saisie amĂ©ricaine des gisements de pĂ©trole syriens, etc., plonge le peuple syrien dans la misĂšre.
Dans les deux jours qui ont suivi la chute du gouvernement, IsraĂ«l a menĂ© environ 480 attaques Ă  travers la Syrie et a complĂštement dĂ©truit la flotte syrienne Ă  LattaquiĂ©. Poursuivant son programme expansionniste, le Premier ministre Netanyahu a illĂ©galement revendiquĂ© le contrĂŽle de la zone tampon dĂ©militarisĂ©e du plateau du Golan et dĂ©clarĂ© que le plateau du Golan ferait partie de l’État d’IsraĂ«l « pour l’éternitĂ© ».

📍 edition.cnn.com/2024/12/10/mid


📍 navalnews.com/naval-news/202


📍 theguardian.com/world/2024/dec


đŸŽ„ Le Pr Jeffrey Sachs explique comment la Syrie n'Ă©tait qu'un des sept gouvernements que Netanyahu souhaitait renverser pour obtenir le Grand IsraĂ«l. đŸ”œ
2.
L’ambition de Netanyahu de transformer la rĂ©gion par la guerre, qui remonte Ă  prĂšs de trois dĂ©cennies, se dĂ©voile sous nos yeux. Lors d'une confĂ©rence de presse le 9 dĂ©cembre , le Premier ministre israĂ©lien s'est vantĂ© d'une « victoire absolue », justifiant le gĂ©nocide en cours Ă  Gaza et l'escalade de la violence dans la rĂ©gion :

📍 gov.il/en/pages/spoke


📍 commondreams.org/tag/gaza

“Je vous demande seulement de penser que si nous avions Ă©coutĂ© ceux qui nous rĂ©pĂ©taient continuellement : « Il faut arrĂȘter la guerre », nous ne serions pas entrĂ©s dans Rafah, nous n'aurions pas pris le corridor de Philadelphie, nous n'aurions pas Ă©liminĂ© Sinwar, nous Nous n'aurions pas surpris nos ennemis au Liban et dans le monde entier avec une opĂ©ration stratagĂšme audacieuse, nous n'aurions pas Ă©liminĂ© Nasrallah, nous n'aurions pas dĂ©truit le rĂ©seau clandestin du Hezbollah et nous n'aurions pas rĂ©vĂ©lĂ© la faiblesse de l'Iran. Les opĂ©rations que nous menons depuis le dĂ©but de la guerre consistent Ă  dĂ©manteler l'axe brique par brique.”

La longue histoire de la campagne israĂ©lienne visant Ă  renverser le gouvernement syrien n’est pas bien connue, mais la documentation est claire. La guerre d'IsraĂ«l contre la Syrie a commencĂ© en 1996 avec les nĂ©oconservateurs qui ont dĂ©veloppĂ©, au nom d'un Netanyahou qui venait de prendre ses fonctions, une stratĂ©gie de « rupture nette » pour le Moyen-Orient. Le cƓur de la stratĂ©gie appelait IsraĂ«l (et les États-Unis) Ă  rejeter « la terre contre la paix », c’est-Ă -dire l’idĂ©e selon laquelle IsraĂ«l se retirerait des terres palestiniennes occupĂ©es en Ă©change de la paix. Au lieu de cela, IsraĂ«l maintiendrait les terres palestiniennes occupĂ©es, dirigerait le peuple palestinien dans un État d’apartheid, procĂ©derait progressivement Ă  un nettoyage ethnique de l’État et imposerait ce qu’on appelle « paix contre paix », renversant les gouvernements voisins qui rĂ©sistaient aux exigences d’IsraĂ«l.

📍 dougfeith.com/docs/Clean_Bre


La stratĂ©gie Clean Break affirme : « Notre revendication sur la terre – Ă  laquelle nous nous accrochons avec espoir depuis 2 000 ans – est lĂ©gitime et noble », et poursuit en dĂ©clarant : « La Syrie dĂ©fie IsraĂ«l sur le sol libanais. » Une approche efficace, avec laquelle les AmĂ©ricains pourraient sympathiser, serait qu’IsraĂ«l prenne l’initiative stratĂ©gique le long de ses frontiĂšres nord impliquant le Hezbollah, la Syrie et l’Iran, comme principaux agents d’agression au Liban...."

📍 dougfeith.com/docs/Clean_Bre


Dans son livre Fighting Terrorism de 1996 , Netanyahu a exposĂ© la nouvelle stratĂ©gie. IsraĂ«l ne combattra pas les terroristes, mais les États qui les soutiennent. Plus prĂ©cisĂ©ment, il obligerait les États-Unis Ă  se battre pour IsraĂ«l. Comme il l'expliquait en 2001 :

“La premiĂšre et la plus importante chose Ă  comprendre est la suivante : il n’y a pas de terrorisme international sans le soutien d’États souverains. Si vous enlevez ce soutien d’État, tout l’échafaudage du terrorisme international s’effondrera en poussiĂšre.”

La stratĂ©gie de Netanyahu a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă  la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine. L’élimination de la Syrie a toujours Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© du plan. Cela a Ă©tĂ© confirmĂ© au gĂ©nĂ©ral Wesley Clark aprĂšs le 11 septembre. Lors d'une visite au Pentagone, on lui a dit que "nous attaquerons et dĂ©truirons les gouvernements de sept pays en cinq ans : nous commencerons par l'Irak, puis nous passerons Ă  la Syrie, au Liban, Ă  la Libye, Ă  la Somalie, au Soudan et Ă  l'Iran". L’Irak serait le premier, suivi par la Syrie et le reste. (La campagne de Netanyahu pour la guerre en Irak est dĂ©taillĂ©e dans le nouveau livre de Dennis Fritz, Deadly Betrayal . Le rĂŽle du lobby israĂ©lien est dĂ©crit dans le nouveau livre d'Ilan PappĂ©, Lobbying for Sionism on Both Sides of the Atlantic .) L’insurrection visant les troupes amĂ©ricaines en Irak a repoussĂ© le calendrier de cinq ans, mais n’a pas modifiĂ© la stratĂ©gie de base.

📍 youtu.be/fAnNJW9_KYA?fe


📍 amazon.com/Deadly-Betraya


📍 amazon.com/Lobbying-Zioni
 đŸ”œ
3.
Les États-Unis ont dĂ©sormais menĂ© ou parrainĂ© des guerres contre l’Irak (invasion en 2003), le Liban (les États-Unis ont financĂ© et armĂ© IsraĂ«l), la Libye (bombardements de l’OTAN en 2011), la Syrie (opĂ©ration de la CIA en 2010), le Soudan (soutien aux rebelles). Soudan sĂ©parĂ© en 2011) et la Somalie (soutien Ă  l'invasion de l'Éthiopie en 2006). Une Ă©ventuelle guerre amĂ©ricaine contre l’Iran, ardemment souhaitĂ©e par IsraĂ«l, est toujours en suspens.
Aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, la CIA a soutenu Ă  plusieurs reprises les djihadistes islamiques dans ces guerres et ces djihadistes viennent de renverser le rĂ©gime syrien. AprĂšs tout, la CIA a contribuĂ© Ă  la crĂ©ation d’Al-QaĂŻda, en entraĂźnant, en armant et en finançant les moudjahidines en Afghanistan Ă  partir de la fin des annĂ©es 1970. Bien sĂ»r, Oussama ben Laden s’est ensuite retournĂ© contre les États-Unis, mais son mouvement Ă©tait encore une crĂ©ation amĂ©ricaine. Ironiquement, comme le confirme Seymour Hersh , ce sont les services de renseignement d'Assad qui « ont signalĂ© aux États-Unis un attentat imminent Ă  la bombe d'Al-QaĂŻda contre le quartier gĂ©nĂ©ral de la CinquiĂšme flotte de la marine amĂ©ricaine ».

📍 commondreams.org/tag/seymour-he


L’OpĂ©ration Timber Sycamore Ă©tait un programme secret de la CIA d’un milliard de dollars lancĂ© par Obama pour renverser Bachar al-Assad. La CIA a financĂ©, formĂ© et fourni des renseignements Ă  des groupes islamistes radicaux et extrĂ©mistes. L'engagement de la CIA prĂ©voyait Ă©galement une « ligne de contact » pour faire passer les armes de Libye (attaquĂ©e par l'OTAN en 2011) aux djihadistes en Syrie. En 2014, Seymour Hersh dĂ©crivait l’opĂ©ration dans son article « The Red Line and the Rat Line » :

📍 lrb.co.uk/the-paper/v36/


« Une annexe hautement classifiĂ©e du rapport, non rendue publique, dĂ©crivait un accord secret conclu dĂ©but 2012 entre les administrations Obama et Erdoğan. Il impliquait la ligne de rat. Selon les termes de l'accord, le financement provenait de Turquie, ainsi que de d'Arabie Saoudite et du Qatar ; la CIA, avec le soutien du MI6, Ă©tait responsable du transport des armes des arsenaux de Kadhafi vers la Syrie. »

Peu aprĂšs le lancement de « Timber Sycamore » en mars 2013, lors d’une confĂ©rence conjointe du prĂ©sident Obama et du Premier ministre Netanyahu Ă  la Maison Blanche, Obama a dĂ©clarĂ© : « Concernant la Syrie, les États-Unis continuent de travailler avec leurs alliĂ©s et amis et avec l'opposition syrienne pour accĂ©lĂ©rer la fin du gouvernement d'Assad ».

📍 obamawhitehouse.archives.gov/the-press-offi


Pour la mentalitĂ© sioniste amĂ©ricano-israĂ©lienne, un appel Ă  la nĂ©gociation lancĂ© par un adversaire est considĂ©rĂ© comme un signe de faiblesse. Ceux qui demandent des nĂ©gociations avec l’autre camp finissent gĂ©nĂ©ralement par ĂȘtre tuĂ©s par IsraĂ«l ou les forces amĂ©ricaines. Nous l’avons vu rĂ©cemment au Liban. Le ministre libanais des Affaires Ă©trangĂšres a confirmĂ© que Hassan Nasrallah, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Hezbollah, avait acceptĂ© un cessez-le-feu avec IsraĂ«l quelques jours seulement avant son assassinat. La volontĂ© du Hezbollah d'accepter un accord de paix conformĂ©ment aux souhaits du monde arabo-islamique pour une solution Ă  deux États ne date pas d'hier . De mĂȘme, au lieu de nĂ©gocier pour mettre fin Ă  la guerre Ă  Gaza, IsraĂ«l a assassinĂ© le leader politique du Hamas Ismail Haniyeh Ă  TĂ©hĂ©ran.

📍 democracynow.org/2024/10/3/head


📍 seymourhersh.substack.com/p/the-fall-of-


📍 aljazeera.com/news/2024/7/31


De mĂȘme, en Syrie, au lieu de permettre l’émergence d’une solution politique, les États-Unis se sont opposĂ©s Ă  plusieurs reprises au processus de paix. En 2012, les Nations Unies ont nĂ©gociĂ© un accord de paix qui a Ă©tĂ© bloquĂ© par les AmĂ©ricains, qui ont exigĂ© dĂšs le premier jour qu’Assad quitte le pouvoir. Les États-Unis voulaient un changement de rĂ©gime, pas la paix. En septembre 2024, Netanyahu s'est adressĂ© Ă  l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale avec une carte du Moyen-Orient divisĂ©e entre « bĂ©nĂ©diction » et « malĂ©diction », le Liban, la Syrie, l'Irak et l'Iran faisant đŸ”œ
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Dec 16
🔮 **DĂ©senchantement de l'Europe**
Levana Zigmund

📍Les grands Ă©vĂ©nements, surtout ceux de nature interne, ont toujours Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©s par la prĂ©valence d'un mysticisme bizarre Ă  la cour du dirigeant de ce pays.
Baron Alphonse de Rothschild au comte russe SergueĂŻ Witte, Paris, 1903.

Je ressens le besoin, en ce moment de grave et pesante crise, Ă  travers la pluie de projectiles mĂ©diatiques, de menaces hystĂ©riques et d'attaques tĂ©lĂ©visĂ©es de panique, de revenir un peu aux fondements thĂ©oriques de l'État et du pouvoir.
Je ne fais pas référence aux textes constitutionnels, dont la violation choquante et grave a déjà fait l'objet de commentaires et d'analyses excellentes. Je ne parle pas non plus de « démocratie » et de « liberté », non seulement parce qu'on en a déjà parlé, y compris dans la presse étrangÚre, dans des commentaires endeuillés sur la Roumanie, mais parce que ces concepts ont été arrachés des mains de leurs bénéficiaires, mutilés de maniÚre orwellienne et retournés contre le peuple comme des armes.
En Roumanie suspendue, la dĂ©mocratie n'est plus le pouvoir exercĂ© par le peuple par le biais d'Ă©lections libres - c'est-Ă -dire des Ă©lections oĂč les gens votent selon leur propre conscience et leurs propres convictions (qu'elles soient acquises sur TikTok, Facebook, de Kant ou de DostoĂŻevski, c'est parfaitement irrĂ©levant), et l'État garantit le respect des procĂ©dures de vote et la mise en Ɠuvre de la volontĂ© de la majoritĂ©, comme le stipule la loi.

La dĂ©mocratie est maintenant un ensemble de « valeurs » prĂ©dĂ©finies auxquelles vous ĂȘtes obligĂ© de croire, sinon vous ĂȘtes « anti-dĂ©mocratique » - voire extrĂ©miste, fasciste et « lĂ©gionnaire », si vous n'ĂȘtes pas une menace cruelle pour la sĂ©curitĂ© nationale. Dans ce dernier cas, vous devez cependant d'abord effectuer quelques manƓuvres de tournoi mĂ©diĂ©val au manĂšge de l'Ă©cole d'Ă©quitation voisine, vous prĂ©parant, est censĂ© ĂȘtre, Ă  la charge de la cavalerie dĂ©vastatrice contre les tanks du pouvoir. Ou que le petit lĂ -bas oublie un pistolet Ă  eau dans la voiture.

**Valeurs sans vertu**
Bien sĂ»r, dans ces conditions, il ne peut plus ĂȘtre question de libertĂ©, y compris celle de conscience et celle politique - mais seulement de la « libertĂ© » de croire (ou du moins de nous faire croire, en acquiesçant de maniĂšre apathique) dans le mĂȘme ensemble prĂ©dĂ©terminĂ© de valeurs censĂ©es faire de l'homme un citoyen fiable de la « dĂ©mocratie ».
Qui, comment, pourquoi et avec quel droit ou lĂ©gitimitĂ© ces « valeurs » obligatoires ont Ă©tĂ© prĂ©dĂ©terminĂ©es sont d'autres sujets. Mais il est trĂšs facile de constater qu'elles ont substantiellement changĂ©, mĂȘme au niveau dĂ©claratif, par rapport aux dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes, Ă©tant envahies par une nouvelle idĂ©ologie qui s'affirme de plus en plus ouvertement et dĂ©range de plus en plus visiblement le corps social, mĂȘme dans les dĂ©mocraties plus anciennes, pas seulement en Roumanie.

Je me limite Ă  un exemple parmi tant d'autres. Je ne sais pas si vous vous rappelez qu'Ă  l'Ă©poque de la Guerre froide, l'une des accusations les plus souvent utilisĂ©es et les plus efficaces contre l'URSS en Occident Ă©tait contenue dans la formule « Empire sans Dieu », partie intĂ©grante de la Doctrine Reagan. L'empire athĂ©e. Rien de plus terrifiant, du moins pour de larges segments de la population des États-Unis, qui crachaient par terre de terreur Ă  l'idĂ©e d'un pays oĂč les chrĂ©tiens pourraient ĂȘtre persĂ©cutĂ©s.
Entre-temps, dans l'« Empire du jour », les chrĂ©tiens sont devenus des « dĂ©plorables », les manifestations de l'Église dans l'espace public sont devenues une menace de « thĂ©ocratie », les expressions publiques de la foi sont source de suspicion et de mĂ©pris, et la violation flagrante et programmatique des commandements chrĂ©tiens les plus Ă©lĂ©mentaires – ceux qui sont dĂ©jĂ  ancrĂ©s dans la fibre morale profonde des sociĂ©tĂ©s – devient de plus en plus une politique d'État. đŸ”œImage
2.
Ainsi, j'arrive au résultat du récent tour d'élections dans notre pays. Je pourrais les appeler non-élections, tant elles semblent avoir été définitivement annulées, mais ce ne serait pas vrai ; la réalité est que, indépendamment de l'annulation du résultat formel du vote, le vote proprement dit, c'est-à-dire les désirs et les options des Roumains, l'expression de leur instinct historique, n'a pas été annulé.
Au contraire, dirais-je, il a Ă©tĂ© renforcĂ© par le comportement des autoritĂ©s, qui n'ont fait que confirmer aux Roumains que leur choix – foi, patrie et paix – est le bon.
La tension entre le vote populaire et les « valeurs » du jour ne se limite pas Ă  la Roumanie, bien que, pour l'instant, nous ayons ici son expression la plus sĂ©vĂšre, consistant en l'Ă©crasement de l'État de droit. Elle se manifeste Ă©galement dans d'autres pays europĂ©ens – en France, en Allemagne, en Autriche, en Espagne, oĂč les partis et les dirigeants qui s'opposent aux « valeurs » sont traquĂ©s par la propagande et par des procĂ©dures judiciaires pour ĂȘtre Ă©liminĂ©s de la scĂšne politique, tandis que leur popularitĂ© au sein de l'Ă©lectorat augmente de jour en jour.

**Persuasion contre coercition**
OĂč la « dĂ©mocratie » et la « libertĂ© » sont devenues de simples slogans, remplacĂ©es, en substance, par l'obligation d'adhĂ©rer Ă  une certaine idĂ©ologie, l'analyse de la situation nĂ©cessite d'autres termes. Un bon point de dĂ©part est la dualitĂ© Ă©ternelle entre le soi-disant « État dĂ©mocratique » et le soi-disant « État autocratique », mĂȘme si ici encore les opinions sont trĂšs divisĂ©es.
DĂ©finissant ces deux modes opposĂ©s de pouvoir et de gouvernance (« persuasion par des arguments » contre « coercition par la force »), Hannah Arendt soutenait que le pouvoir de persuasion doit ĂȘtre la norme dans une sociĂ©tĂ© ouverte et constitutionnelle. Samuel P. Huntington, quant Ă  lui (professeur Ă  Harvard et auteur du cĂ©lĂšbre « Choc des civilisations »), promouvait l'idĂ©e que, au contraire, la cohĂ©sion sociale ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que de haut en bas, par coercition, et, de plus, que : « Le pouvoir reste fort tant qu'il reste cachĂ© dans l'obscuritĂ© ; exposĂ© Ă  la lumiĂšre du soleil, il commence Ă  s'Ă©vaporer. »
D'Huntington Ă  la parapolitique et Ă  son concept central de « deep state », il n'y a qu'un pas. Et ce n'est pas parce qu'Huntington a Ă©tĂ© autre chose qu'un respectĂ© et un courant dominant, et non un conspirationniste ni mĂȘme un « parapolitologue », mais parce que la parapolitique part de la prĂ©misse du bon professeur, Ă  savoir que le pouvoir rĂ©el est, en gĂ©nĂ©ral, cachĂ©. Ce qui semble ĂȘtre aussi l'impression gĂ©nĂ©rale de la population mondiale, mĂȘme si elle n'a pas Ă©tudiĂ© Ă  Harvard, exprimĂ©e par le plus Ă©nigmatique et le plus explicite « eux ».

**Mysticismes extrĂȘmes**
Cependant, aussi tentante qu'une analyse parapolitique puisse ĂȘtre, une approche... disons Ă©sotĂ©rique semble plus appropriĂ©e au sujet en question. C'est aussi parce qu'un des conseils Ă©lectoraux adressĂ©s avec emphase au peuple quelque peu bĂȘte et arriĂ©rĂ© par le prĂ©sident lui-mĂȘme, lorsqu'on espĂ©rait encore que nos « valeurs » nous parviendraient et que nous mettrions le tampon au bon endroit, Ă©tait de ne pas voter pour, je cite, incroyablement : « mysticismes extrĂȘmes ».
Il m'a fallu plusieurs minutes pour absorber le choc causé par cette expression, à moi, une, jamais entendue auparavant. Il existe, je comprends ici, des « mysticismes » normaux - « de centre » ou « modérés », comme on dirait, comme les « rebelles » en Syrie, par exemple - pour lesquels on peut admettre qu'on a le droit de voter. Par exemple, une ou deux croix accrochées au cou du candidat ; rien d'ostentatoire.

Mais il semble qu'il existe aussi des « mysticismes extrĂȘmes », catĂ©gorie dont je ne peux mĂȘme pas imaginer ce qu'elle pourrait inclure. Je me suis dit que ce sont les Jeux Olympiques de Paris, ou une entitĂ© incorporelle qui contrĂŽle depuis la mystique de Shambala les destins de la planĂšte et communique intensĂ©ment đŸ”œ
3.
et parapsychologiquement avec diverses organisations et personnes de l'ONU ; ou ces Rebis qui se multiplient Ă  Eurovision, avec une robe rose bonbon et une barbe.
Quoi qu'il en soit, voyant que mĂȘme les bureaucrates de haut niveau qui Ă©crivent les discours du prĂ©sident ont pris acte de cette dimension quelque peu marginale des rĂ©alitĂ©s politiques (d'aujourd'hui, d'hier, de toujours), jugeant bon de l'inclure dans un communiquĂ© que tout le peuple a suivi avec une attention soutenue, je me suis sentie un peu libĂ©rĂ©e. Eh bien, si c'est comme ça... Parce que je pense aussi Ă  ces aspects depuis un certain temps. Et je trouve qu'ils offrent une perspective trĂšs utile pour analyser la situation.

**Hérétiques d'hier et d'aujourd'hui**
Plus prĂ©cisĂ©ment, je pense sans cesse Ă  la dichotomie État-magicien vs État-policier proposĂ©e par notre Ioan Petru Culianu, historien des religions, exĂ©cutĂ© d'une balle dans la nuque Ă  Chicago en 1991 par un criminel non identifiĂ©, pour des raisons jamais Ă©lucidĂ©es.
En 1984, Culianu publia, en français, le volume « Éros et magie Ă  la Renaissance. 1484 », paru en roumain Ă  l'Ă©dition Nemira en 1994 (Ă©dition dont proviennent les citations ci-dessous), dans lequel il analyse, entre autres, l'Ɠuvre de Giordano Bruno, grand Ă©sotĂ©riste et alchimiste de la Renaissance, exĂ©cutĂ© Ă©galement, en 1600, par brĂ»lure sur le bĂ»cher, bien que, dans son cas, on connaisse les auteurs (l'Inquisition) et le motif (hĂ©rĂ©sie).
Partant, en particulier, de l'Ɠuvre « De vinculis in genere » (Sur les liens en gĂ©nĂ©ral), Ă©crite par Bruno en 1591, qui dĂ©crit la manipulation magique (de masse ou individuelle) du point de vue du magicien, Culianu fait la distinction entre l'État-magicien (par lequel on entend, en essence, le soi-disant État dĂ©mocratique) et l'État-policier (l'État autocratique).
À titre de parenthĂšse, Culianu trouvait le volume par ailleurs obscur de Bruno beaucoup plus pertinent en ce qui concerne les questions de pouvoir, beaucoup plus profond et plus sombre dans sa vĂ©ritĂ© que le cĂ©lĂšbre « Prince » de Machiavel, ce qui en dit long.

La prémisse de Culianu est que, malgré les convictions contraires d'une modernité réductionniste et matérialiste, dont la perception de la nature humaine et de la réalité est mutilée, la magie n'a pas disparu. Au contraire, les trois représentants traditionnels de la magie continuent à opérer.
Le premier d'entre eux serait le mĂ©decin, mĂȘme si, bien sĂ»r, par excĂšs de lĂ©gĂšretĂ©, la mĂ©decine n'est plus aujourd'hui considĂ©rĂ©e comme une forme de magie.
Les deux autres sont le prophÚte et le magicien, dont Culianu dit que, dans la modernité, « ils se sont simplement camouflés sous des apparences sobres et légales ».

**ProphĂštes et magiciens, aujourd'hui comme autrefois**
Nous pourrions appeler prophĂštes modernes ceux qui nous avertissent de plus en plus sinistrement des catastrophes qui nous menacent, selon des calculs Ă©sotĂ©riques obscurs, mentionnant de maniĂšre surprenante mĂȘme la date du cataclysme tant attendu (2030 et 2050 semblent ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©es), ce que mĂȘme Nostradamus n'osait pas faire.
L'idée étant, bien sûr, comme pour toute prophétie, que nous devons nous repentir de tant de confort thermique, de rÎtis et de liberté et nous restructurer d'urgence pour éviter le désastre. Comment ? En adoptant immédiatement les mesures inscrites dans le vaste document (utopique et millénariste) qu'est l'Agenda 2030 de l'ONU.
Je me souviens, Ă  titre de parenthĂšse, d'un article paru vers 2020, dans lequel Bill Gates se - mais surtout nous demandait si le covid n'Ă©tait pas une punition pour notre comportement avide, celui de l'humanitĂ©. Je suis dĂ©solĂ© de ne plus savoir oĂč cette perle a Ă©tĂ© publiĂ©e, mais il est certain que, voilĂ , nous pouvons avoir mĂȘme un mĂ©ga-milliardaire ou quelque chose de prosaĂŻque et modeste comme ça qui fonctionne, magiquement, comme prophĂšte.
Yuval Harari ne recule pas non plus devant des prĂ©dictions catastrophiques, qu'il formule avec đŸ”œ
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Dec 13
🔮 Que pensez-vous de cet article de CJ Hopkins ?

📍L'histoire de deux PsyOps

Une fois, sur une planÚte appelée Terre, existait un empire capitaliste global. C'était le premier empire global de l'histoire des empires. Il régnait sur toute la planÚte.

Personne ne savait comment nommer cet empire, car rien de semblable n'avait existé dans l'histoire. Il n'avait pas d'adversaires externes, donc il n'avait d'autre choix que de « nettoyer et maintenir son territoire », c'est-à-dire neutraliser la résistance interne et consolider sa domination sur la planÚte. Et c'est exactement ce qu'il a fait. Cela s'est d'abord produit dans les territoires de son dernier adversaire idéologique, un empire appelé l'Union soviétique, dont l'idéologie était connue sous le nom de « communisme ».

Cette pĂ©riode Ă©tait connue sous le nom de « Ăšre post-Guerre froide ». Ensuite, cela a touchĂ© le Moyen-Orient, oĂč les gens essayaient encore de vivre leur vie selon une religion appelĂ©e « islam ». Cette pĂ©riode Ă©tait connue sous le nom de « Guerre globale contre le terrorisme ». La Guerre globale contre le terrorisme Ă©tait initialement destinĂ©e Ă  durer indĂ©finiment, et cela a Ă©tĂ© le cas, et cela le sera, mais elle a dĂ» ĂȘtre suspendue temporairement et renommĂ©e car quelque chose d'inattendu s'est produit. Un jour, Ă  l'Ă©tĂ© 2016 – officiellement « L'Ă©tĂ© de la peur » – l'empire capitaliste global a rĂ©alisĂ© qu'une nouvelle forme de rĂ©sistance Ă  sa domination sur toute la planĂšte avait Ă©mergĂ©. Pas dans l'ancienne Union soviĂ©tique ni au Moyen-Orient, mais dans tout l'Occident, juste au cƓur de l'empire.

Ainsi, la guerre contre le terrorisme a Ă©tĂ© suspendue et la guerre contre le populisme a commencĂ©. La guerre contre le populisme a fait des ravages pendant quatre ans, culminant avec l'introduction de la « Nouvelle NormalitĂ© », officiellement connue sous le nom de « pandĂ©mie de Covid ». Pendant plus de deux ans, c'est-Ă -dire de mars 2020 jusqu'Ă  environ dĂ©cembre 2022, l'empire capitaliste global s'est transformĂ© en une nouvelle forme de totalitarisme – une forme de totalitarisme capitaliste global – diffĂ©rente de toute autre forme antĂ©rieure de totalitarisme. Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© la phase de « choc et d'Ă©tonnement » dans l'introduction de l'Empire de la Nouvelle NormalitĂ©. La transition vers le Nouvel Empire Normal a Ă©tĂ© diffusĂ©e Ă  travers tout l'empire. Le message Ă©tait trĂšs clair. DorĂ©navant, il y aurait une « nouvelle normalitĂ© ». Cela ressemblerait Ă  un Ă©tat de guerre permanent, un Ă©tat de guerre civile permanent. Ainsi, Ă  partir de maintenant, tout le monde devrait prĂȘter allĂ©geance Ă  la terre de la « nouvelle normalitĂ© » et suivre les ordres, sinon il serait Ă©tiquetĂ© comme « extrĂ©miste », « nĂ©gationniste », « thĂ©oricien du complot » ou tout autre type de dĂ©viant.

La grande majoritĂ© des citoyens de l'Occident ont compris le message, se sont conformĂ©s aux instructions et ont prĂȘtĂ© allĂ©geance Ă  l'Empire de la Nouvelle NormalitĂ©. Cependant, une minoritĂ© considĂ©rable ne l'a pas fait. L'empire capitaliste global a dĂ» neutraliser cette minoritĂ© considĂ©rable. La majoritĂ© de cette grande minoritĂ© Ă©tait composĂ©e de conservateurs, de libertariens et d'autres personnes de droite. Il y avait Ă©galement quelques gauchistes de l'ancienne Ă©cole, mais ils Ă©taient une minoritĂ© au sein d'une minoritĂ© et, par consĂ©quent, n'ont jouĂ© aucun rĂŽle dans la neutralisation de la plus grande minoritĂ©, ce que l'empire s'est empressĂ© de faire.

PsyOps de la liberté d'expression sur Twitter.

Une des maniĂšres les plus efficaces de neutraliser un adversaire est de le laisser gagner. Cela est particuliĂšrement vrai lorsque vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  un adversaire qui ne peut jamais ĂȘtre complĂštement vaincu. Vous attirez votre adversaire dans un combat que vous pouvez vous permettre de perdre, car vous devez en rĂ©alitĂ© perdre la bataille et laisser l'adversaire gagner. đŸ”œImage
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Cela est particuliĂšrement vrai lorsque vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  un adversaire qui ne peut jamais ĂȘtre complĂštement vaincu. Vous attirez votre adversaire dans un combat que vous pouvez vous permettre de perdre, car vous devez en rĂ©alitĂ© perdre la bataille et laisser l'adversaire gagner. C'est-Ă -dire que vous ne devez pas seulement lui faire croire qu'il a gagnĂ©, car
 eh bien, votre adversaire n'est pas idiot. Ce combat, dans lequel vous attirez votre adversaire et le laissez gagner, sera une lutte pour un territoire dans un espace que votre adversaire pense possĂ©der. Vous pouvez vous permettre de perdre le contrĂŽle de ce territoire dans le cadre d'un territoire plus vaste, car vous contrĂŽlez le territoire dans lequel cela existe, et l'adversaire ne le sait pas. Le truc consiste Ă  amener l'adversaire Ă  croire qu'en remportant cette bataille, il a gagnĂ© le "guerre", qu'il contrĂŽle maintenant le "territoire" et qu'il vous a dĂ©truit ou vous a privĂ© de pouvoir d'une autre maniĂšre.

Alors qu'en rĂ©alitĂ©, tout ce que l'adversaire a dĂ©truit ou dont il vous a privĂ© est un leurre physique, une incarnation matĂ©rielle d'un adversaire invisible, immatĂ©riel – un adversaire dont il ne sait pas qu'il existe ou dont il refuse de reconnaĂźtre l'existence
 Ă  condition, bien sĂ»r, que vous soyez un tel adversaire.

À ce stade, vous avez neutralisĂ© votre adversaire.

Par exemple, disons que vous ĂȘtes un empire global – un empire capitaliste global supranational – et que votre adversaire est une insurrection populiste, une masse potentiellement rĂ©volutionnaire que vous devez distraire de la rĂ©flexion sur votre nature supranationale, invisible, immatĂ©rielle. Également du fait que les gouvernements des États-nations sont essentiellement des composants administratifs de cet empire immatĂ©riel et invisible que vous reprĂ©sentez, donc vous ne vous souciez pas vraiment du parti politique qui administre ces États-nations ou de qui sont les dirigeants de ces partis. Parce qu'ils ne peuvent pas vraiment vous faire de mal, car ils contrĂŽlent seulement les territoires matĂ©riels au sein du territoire immatĂ©riel que vous contrĂŽlez, qui Ă©tablit le contexte et le champ d'application de leurs actions et les paramĂštres de leur imagination, et
 Eh bien, vous devez probablement comprendre oĂč nous allons. Ou peut-ĂȘtre pas, je ne sais pas. Laissez-moi essayer de simplifier. Il n'y a pas d'"AmĂ©rique" Ă  rendre grande Ă  nouveau. "L'AmĂ©rique" est une simulation. C'est une carte d'un territoire qui n'existe pas. C'est un rĂȘve dans un rĂȘve dans un film que personne ne peut voir parce que tout le monde regarde. C'est une marque pour un produit imaginaire. Bon, ça n'a pas simplifiĂ© les choses, n'est-ce pas ? Laissez-moi essayer encore une fois.

Nous vivons dans un empire capitaliste global. Un grand empire capitaliste global. Cela fait 30 ans. Pour nous tous. Américains. Canadiens. Britanniques. Français. Australiens. Allemands. Russes. Israéliens. Palestiniens. Iraniens. Pour nous tous. L'empire capitaliste global n'est pas une clique d'individus puissants. C'est un systÚme. Et ce systÚme évolue. Il change. Se transforme. Se transforme en une nouvelle forme de totalitarisme. Une forme de totalitarisme capitaliste global.

Le systĂšme, et non ses serviteurs, est celui qui dirige cette Ă©volution systĂ©mique. Peu importe si Elon Musk, Donald Trump, Macron, Starmer, Netanyahu, Gates, Bezos, Soros ou tout autre "leader" politique ou personne puissante sait ce qu'il fait. Ils servent le systĂšme comme le systĂšme l'exige, chacun en fonction de son rĂŽle spĂ©cifique et de son domaine d'action au sein du systĂšme. Elon Musk n'a pas "sauvĂ© la libertĂ© d'expression" ni "sauvĂ© Twitter d'un virus woke". Il a achetĂ© une entreprise et rebrandĂ© son produit pour un nouveau marchĂ© dĂ©mographique. En faisant cela, il a attirĂ© et neutralisĂ© la plupart de la rĂ©sistance populiste conservatrice Ă  l'Ă©volution du systĂšme capitaliste global
 et c'est exactement ce qui Ă©tait nĂ©cessaire. đŸ”œ
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Peu importe si Elon Musk a compris son rĂŽle. Il l'a jouĂ© parfaitement. Et il continue Ă  le jouer parfaitement. Le culte de Musk est en plein essor. Ses apĂŽtres prĂȘchent l'Ă©vangile d'Elon Ă  travers tout l'empire et prĂ©parent le terrain pour la privatisation de tout ! En rĂ©alitĂ©, nous vivons les prĂ©mices d'une Ăšre d'or de la "libertĂ©" dirigĂ©e par des entreprises globales et des oligarques bienveillants ! Mais avant que cette Ăšre d'or puisse commencer, l'AmĂ©rique doit redevenir grande ! Ainsi, le PSYOP sur la libertĂ© d'expression sur Twitter doit ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© Ă  un niveau macroĂ©conomique. La mĂȘme rĂ©sistance populiste conservatrice Ă  l'Ă©volution du systĂšme capitaliste global que Musk a retenue et neutralisĂ©e doit ĂȘtre retenue et neutralisĂ©e partout
 pas seulement en AmĂ©rique, mais partout, en Occident et dans le reste de l'empire.

Une fois qu'elle a Ă©tĂ© retenue, neutralisĂ©e et fouettĂ©e dans une frĂ©nĂ©sie autour de la "wokeness", du "marxisme culturel" et du "communisme", elle peut ĂȘtre lĂąchĂ©e sur les vestiges de l'Ăšre moribonde des États-nations, de la souverainetĂ© nationale, des constitutions, etc., ce qui poussera les puissances globales Ă  prendre des mesures extrĂȘmes pour "dĂ©fendre la dĂ©mocratie". Ce qui, Ă  son tour, poussera d'autres puissances globales Ă  prendre des mesures encore plus extrĂȘmes pour "sauver la rĂ©publique", ce qui, Ă  son tour, poussera les puissances globales Ă  prendre des mesures encore plus extrĂȘmes pour "dĂ©fendre la dĂ©mocratie contre le fascisme", et
 Eh bien, cette fois, je pense que vous vous rendez compte oĂč vous voulez en venir. Ou peut-ĂȘtre pas, je ne sais pas. Mais je ne crois pas que je peux le dire plus simplement que cela. Et je ne vois pas comment arrĂȘter ou rĂ©parer cela. Ce n'est pas une erreur Ă  corriger. C'est le dĂ©veloppement organique d'un systĂšme
 un systĂšme supranational qui Ă©volue vers une nouvelle forme de totalitarisme. C'est tout. Nous y sommes parvenus. Une histoire de deux opĂ©rations psychologiques. Je suis dĂ©solĂ© que ce ne soit pas aussi rĂ©confortant qu'une histoire sur la façon dont Donald Trump, Elon Musk et leurs investisseurs capitalistes globaux et leurs filiales, agents et nominĂ©s vont "rendre l'AmĂ©rique grande Ă  nouveau". Quoi qu'il en soit, une chose est sĂ»re, si cela vous console : quoi qu'il arrive, ce ne sera pas ennuyeux.
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Dec 12
🔮 Alors, que s'est-il passĂ© en SYRIE
par GaĂŻus Baltar

📍Nous avons assistĂ© Ă  un changement de rĂ©gime en Syrie. Le pays est actuellement infestĂ© de tueurs en sĂ©rie rebaptisĂ©s ISIS/Al-Qaida qui se promĂšnent avec des drapeaux noirs, tirent sur des gens et publient leurs propos sur Internet. Ce sont des islamistes plus gentils, plus doux, plus favorables aux LGBTQ et qui ont une politique de DEI (Democracy and Integrity – une forme de diversitĂ© et d’inclusion) – dĂ©montrant ainsi leurs nouvelles valeurs venues de l’Occident. Leurs meurtres en masse sont motivĂ©s par la tolĂ©rance et l’inclusion.

L'humour noir mis Ă  part, la situation en Syrie est terrible et va trĂšs probablement se transformer en enfer sur Terre. De nombreuses personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es, sont en train de l'ĂȘtre et le seront encore. La probabilitĂ© d'un nettoyage ethnique massif est Ă©levĂ©e.
La sĂ©quence des Ă©vĂ©nements qui ont prĂ©cĂ©dĂ© l’invasion (et c’est bien ce qui s’est passĂ©) et qui se sont dĂ©roulĂ©s pendant l’invasion est extrĂȘmement bizarre. Pourquoi l’armĂ©e syrienne a-t-elle pliĂ© et pris la fuite ? Pourquoi Assad s’est-il comportĂ© de maniĂšre si Ă©trange et passive dans les mois qui ont prĂ©cĂ©dĂ© l’invasion ? Pourquoi Assad a-t-il rejetĂ© les offres russes et iraniennes de soutenir son armĂ©e et son Ă©conomie dans les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© ces Ă©vĂ©nements ? Pourquoi Assad a-t-il fui ?
TrĂšs peu de gens savent ce qui s’est passĂ© et ils ne le disent pas en ligne. Pourtant, chaque analyste et expert semble avoir sa propre thĂ©orie sur ce qui s’est passĂ© en Syrie. Aucun d’entre eux ne sait vraiment ce qui s’est passĂ© et moi non plus. Pourtant, qui n’aime pas les analyses spĂ©culatives ? Je suis tout Ă  fait conscient que l’analyse que je propose ici est entiĂšrement spĂ©culative et pourrait trĂšs bien ĂȘtre partiellement ou complĂštement fausse. C’est trĂšs probablement le cas. NĂ©anmoins, une analyse spĂ©culative peut ĂȘtre utile comme outil pour une enquĂȘte plus approfondie. Gardez cela Ă  l’esprit pendant que vous lisez ceci. RĂ©flĂ©chissez Ă  tout, ne croyez rien.

Un piĂšge ?
Une thĂ©orie de plus en plus rĂ©pandue veut que tout cela ait Ă©tĂ© un piĂšge tendu Ă  l’Occident. En apparence, rien de ce qui s’est passĂ© n’a de sens – et si quelque chose est trop facile, c’est probablement un piĂšge. La thĂ©orie est qu’au lieu de se battre, Assad, les Russes, les Iraniens et mĂȘme les Turcs ont dĂ©cidĂ© de laisser tout cela se produire. Le rĂ©sultat serait un gigantesque tourbillon de chaos incontrĂŽlable, qui absorberait les ressources occidentales. Personne ne serait en mesure de contrĂŽler les fous rebaptisĂ©s ISIS et le chaos serait donc assurĂ©. Peut-ĂȘtre alors, au moment opportun, l’Axe de la RĂ©sistance commencerait-il Ă  soutenir certains acteurs en Syrie, jetant ainsi davantage d’huile sur le feu.

Je pense que cette thĂ©orie est en partie juste, mais en grande partie fausse. En tant que plan « stratĂ©gique » prĂ©mĂ©ditĂ©, c’est impensable. La raison en est qu’il existe certains groupes de personnes vivant en Syrie qui sont vouĂ©es Ă  la mort par le monde extĂ©rieur. La seule façon pour eux de survivre dans le contexte actuel Ă©tait de se protĂ©ger d’Assad. Un plan stratĂ©gique visant Ă  faire plier la Syrie et Ă  la transformer en cauchemar inclurait automatiquement le risque que ces personnes soient exterminĂ©es. Je ne pense pas qu’Assad, les Russes ou les Iraniens auraient Ă©laborĂ© un tel plan pour cette raison. Je pense que c’est complĂštement impossible.

Les principaux groupes vivant sous la protection d’Assad sont la communautĂ© chrĂ©tienne, la communautĂ© druze, la communautĂ© alaouite et les musulmans chiites en gĂ©nĂ©ral. Ce sont ces groupes que l’EI, rebaptisĂ© EI, va maintenant tenter d’exterminer, de prĂ©fĂ©rence jusqu’au dernier homme, jusqu’au dernier femme et jusqu’au dernier enfant. J’exagĂšre un peu, car certaines femmes seront trĂšs probablement rĂ©duites en esclavage sexuel – une pratique tout Ă  fait acceptable pour l’Occident fĂ©ministe. Lors de la prĂ©cĂ©dente invasion de la Syrie et de l’Irak par l’EI, c’est đŸ”œImage
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exactement ce qui s’est passĂ©. Des centaines de milliers de musulmans chiites ont Ă©tĂ© abattus dans des fosses communes. D’autres groupes, comme les chrĂ©tiens, les assyriens et les yĂ©zidis, ont Ă©tĂ© presque entiĂšrement exterminĂ©s dans les zones contrĂŽlĂ©es par l’EI.

L’EI a deux fonctions principales et deux maĂźtres : prendre le contrĂŽle du Moyen-Orient pour ses maĂźtres occidentaux, et procĂ©der au nettoyage ethnique des ethnies et des croyances religieuses indĂ©sirables pour ses maĂźtres saoudiens et qataris. Vous pouvez deviner lequel des deux objectifs les djihadistes de l’EI sont les plus enthousiasmĂ©s.
L'ancienne forme de l'EI, aujourd'hui rebaptisĂ©e, Ă©tait entraĂźnĂ©e, armĂ©e et approvisionnĂ©e par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Union europĂ©enne. Elle Ă©tait principalement financĂ©e par le Qatar et l'Arabie saoudite, qui payaient les salaires des soldats de l'EI – mĂȘme si le financement amĂ©ricain Ă©tait probablement Ă©galement impliquĂ©. Ces deux objectifs Ă©tant poursuivis simultanĂ©ment, il est tout Ă  fait juste de partager la facture.

Pour comprendre ce qui se cache derriĂšre cette essence gĂ©nocidaire de l’EI, il faut accepter la vĂ©ritable nature de leurs maĂźtres qataris et saoudiens. Les Ă©lites qataris et saoudiennes ne sont pas des musulmans sunnites typiques.

Elles appartiennent ou soutiennent la « secte » wahhabite au sein de l’islam sunnite. Plus prĂ©cisĂ©ment, elles soutiennent l’idĂ©ologie « takfiri » de l’islam sunnite, qui est essentiellement une idĂ©ologie gĂ©nocidaire postulant que quiconque s’écarte mĂȘme lĂ©gĂšrement de l’interprĂ©tation la plus stricte de la loi islamique doit ĂȘtre tuĂ©. Cela s’applique aux musulmans sunnites considĂ©rĂ©s comme Ă©garĂ©s, ainsi qu’automatiquement Ă  tous les autres musulmans, y compris les chiites.

Comment savons-nous que les Ă©lites saoudiennes et qataries sont takfiri ? Nous le savons grĂące aux actions de leurs laquais de l’EI en Irak et en Syrie la derniĂšre fois qu’ils Ă©taient actifs. Telle Ă©tait la politique de l’EI, et lorsque vous soutenez financiĂšrement l’EI, vous soutenez Ă©galement sa politique. Il n’y a aucune raison de croire que cela a changĂ©. Si la forme actuelle de l’EI en Syrie obĂ©it aux ordres de l’Occident et de la Turquie, on peut supposer sans risque l’influence des Saoudiens et des Qataris. De plus, l’EI rebaptisĂ© est le mĂȘme que l’ancien EI, et il n’y a aucune raison de croire que sa politique de nettoyage ethnique a changĂ©.
Lorsque l’opĂ©ration actuelle en Syrie a Ă©tĂ© planifiĂ©e, tous les acteurs impliquĂ©s savaient que l’utilisation de l’EI, sous une nouvelle identitĂ© ou non, pourrait entraĂźner le gĂ©nocide de ces groupes. Les Turcs le savaient, les AmĂ©ricains le savaient, les IsraĂ©liens le savaient, l’UE le savait et les Britanniques le savaient. Ils ne se soucient pas de savoir si ces personnes sont tuĂ©es.

Cependant, il se peut que l’Occident fasse un effort pour enrayer le gĂ©nocide Ă  des fins de relations publiques. Les relations publiques sont trĂšs importantes dans cette opĂ©ration, comme nous pouvons le constater avec le changement d’identitĂ© minutieux de l’EI et les blablas sur la diversitĂ© et l’inclusion. Cela reste Ă  voir, mais il n’y a guĂšre de raisons d’ĂȘtre optimiste.

La manipulation d'Assad

AprĂšs la fin de la « guerre civile » syrienne (qui n’était pas une guerre civile mais une invasion menĂ©e par l’EI et les FrĂšres musulmans contrĂŽlĂ©s par la Turquie), Assad a cherchĂ© Ă  rĂ©tablir ses relations avec le monde arabe. La Syrie a Ă©tĂ© suspendue de la Ligue arabe en 2011 aprĂšs le dĂ©but de la « guerre civile », mais rĂ©admise en 2023. Les efforts d’Assad semblent porter leurs fruits et lui et son pays semblent ĂȘtre Ă  nouveau dans les bonnes grĂąces du monde arabe. Cela s’applique particuliĂšrement Ă  l’Arabie saoudite, qui semble avoir changĂ© de position par rapport Ă  ce qu’elle Ă©tait auparavant lorsqu’elle essayait de changer de rĂ©gime Assad en utilisant l’EI.
A mesure que les relations avec les pays arabes s'amĂ©lioraient, Assad a progressivement commencĂ© Ă  prendre đŸ”œ
3.
ses distances avec l'Iran et la Russie. Il aurait refusé les offres de renforcement de son armée et de l'économie syrienne, qui était soumise à des sanctions paralysantes de la part de l'Occident. Rien ne peut expliquer cela, sauf les assurances, probablement de la part des Saoudiens, que la Syrie serait complÚtement réintégrée dans le giron arabe et qu'elle bénéficierait d'investissements de la part des pays du Golfe. La sécurité de la Syrie serait garantie, les Saoudiens négociant des garanties de sécurité de la part de l'Occident et d'Israël.

Il y avait juste un hic : pour obtenir cet investissement et ces garanties de sĂ©curitĂ©, Assad devait mettre de la distance entre la Syrie et l’Iran – et bien sĂ»r entre la Syrie et la Russie. Il devait Ă©galement se dĂ©barrasser de certains membres de son armĂ©e et de ses forces de sĂ©curitĂ© qui pouvaient ĂȘtre perçus comme des mandataires iraniens et les remplacer par des personnes acceptables par les Saoudiens et l’Occident. C’était tout Ă  fait normal – et tout cela dans un esprit de rĂ©conciliation. Assad semble avoir acceptĂ© cela – rĂ©sultat de son besoin dĂ©sespĂ©rĂ© d’assurer un avenir Ă  la Syrie. Il croyait vraiment qu’il rĂ©solvait le problĂšme de maniĂšre permanente.

C'est un peu spéculatif, mais les événements suggÚrent fortement que c'est ce qui s'est passé. Cependant, nous allons maintenant descendre dans la pure spéculation. Je pense que ce qui s'est passé est le suivant :
Assad se dĂ©finit lui-mĂȘme comme un Arabe et voit la Syrie comme un État arabe. Je ne pense pas que les Saoudiens ou les Qataris partagent ce point de vue. Assad n’est pas vraiment un Arabe, ou du moins pas assez pour eux. Son groupe ethnique et religieux, les Alaouites, est pour eux une secte apostate.
Pour les Saoudiens et les Qataris, Assad n’est qu’un apostat aux yeux bleus. Il y avait une bonne raison (dans leur esprit) pour qu’ils veuillent le tuer plus tît.

Je pense que les Saoudiens et les Qataris n’ont jamais eu l’intention de se rĂ©concilier avec Assad. Je pense qu’ils ont juste fait semblant de l’accepter, lui et la Syrie, et qu’ils ont montĂ© une mise en scĂšne pour le faire entrer dans la Ligue arabe. Je pense qu’ils ont utilisĂ© la rĂ©admission du pays au sein de la Ligue arabe comme une partie de cette mise en scĂšne. Je pense aussi qu’ils ont rĂ©ussi Ă  placer des gens Ă  des postes importants au sein du systĂšme syrien qu’ils contrĂŽlaient.

Les prochaines Ă©tapes de l’opĂ©ration saoudo-qatarienne auraient probablement Ă©tĂ© les suivantes :

1Ils ont retardĂ© toutes les promesses Ă©conomiques qu'ils avaient faites. Les annĂ©es ont passĂ© et rien ne s'est produit. La situation en Syrie s'est donc aggravĂ©e bien plus qu'elle n'aurait pu l'ĂȘtre depuis qu'ils avaient convaincu Assad de rejeter les investissements russes (et peut-ĂȘtre ceux des BRICS). L'Ă©conomie syrienne Ă©tait dans un tel Ă©tat qu'il ne pouvait mĂȘme pas payer les salaires de subsistance de ses soldats, en partie Ă  cause de cela. En d'autres termes, Assad avait Ă©tĂ© trompĂ© et n'avait pas pris de mesures pour rĂ©soudre les problĂšmes Ă©conomiques de son pays.

2Ils ont activĂ© leurs contacts placĂ©s dans le systĂšme syrien. Ces personnes ont commencĂ© Ă  se promener, Ă  convaincre les autres que le temps d'Assad Ă©tait rĂ©volu et qu'il Ă©tait temps d'envisager d'autres options. Des promesses ont Ă©tĂ© faites et des assurances ont Ă©tĂ© donnĂ©es. Tout cela a Ă©tĂ© aidĂ© par des valises pleines d'argent – toujours un argument de poids en pĂ©riode de dĂ©nuement Ă©conomique.

Cela a bien fonctionnĂ© et le systĂšme de contrĂŽle d’Assad a commencĂ© Ă  se dĂ©tĂ©riorer. Les plus grandes avancĂ©es ont probablement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans la machine politique syrienne et dans l’armĂ©e, mais on a pris soin de rester Ă  l’écart des loyalistes d’Assad dans les services de sĂ©curitĂ© et les forces spĂ©ciales. Il est probable que les services de renseignements turcs aient Ă©tĂ© impliquĂ©s dans ce processus, du moins dans ses derniĂšres Ă©tapes. đŸ”œ
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Dec 8
🔮 EXCLUSIF #Roumanie :

📍Le journaliste britannique Adam Parsons a interviewĂ© Călin Georgescu avant l'annonce de l'annulation des Ă©lections par la Cour constitutionnelle pour Sky News, le dĂ©crivant comme un anglofile soutien de Trump et comme le candidat qui a presque toutes les chances d'ĂȘtre Ă©lu prochain prĂ©sident de la Roumanie ce week-end.

Dans la mĂȘme interview, confiant, Călin Georgescu affirmait que "la derniĂšre forteresse de Soros est tombĂ©e", ce qui les a "rendus dĂ©sespĂ©rĂ©s". À ce moment-lĂ , personne ne pouvait imaginer que leur dĂ©sespoir irait jusqu'Ă  l'annulation des Ă©lections libres dans un État dĂ©mocratique membre de l'UE.

Adam Parsons a cherché à joindre le politicien souverainiste roumain aprÚs cette annonce, qui a choqué non seulement les Roumains mais aussi l'opinion publique internationale, allant jusqu'à Elon Musk et la nouvelle administration Trump.

Il confirme dans son article les informations fournies hier par Călin Georgescu Ă  Anca Alexandrescu lors de l'Ă©mission, concernant les "mesures actives" qui ont commencĂ© Ă  ĂȘtre prises contre lui, allant de la coupure des services publics Ă  sa surveillance constante.

"Quand nous le quittons aprÚs l'interview, nous voyons des véhicules de police garés à l'extérieur, dont l'un nous suit pendant que nous partons", décrit le journaliste de Sky News l'atmosphÚre dictatoriale entourant Călin Georgescu.

Le candidat nationaliste indépendant a révélé à Adam Parsons que s'il avait remporté la présidence, il avait l'intention d'organiser une conférence de paix dans la capitale Bucarest, à laquelle il inviterait des leaders comme Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine et Sir Keir Starmer.

Maintenant, sur Realitatea TV, il a affirmĂ© qu'il y avait une tentative d'entrer en guerre avec la Russie pour que Trump ne puisse pas prendre ses fonctions le 20 janvier, permettant ainsi Ă  Biden et Ă  l'État paralysĂ© de rester au pouvoir, comme cela se passe aujourd'hui avec Klaus Iohannis Ă  Bucarest.

Călin Georgescu a Ă©galement annoncĂ© hier, par communiquĂ© et lors de son intervention tĂ©lĂ©phonique avec Anca Alexandrescu, qu'il serait dimanche Ă  8h00 Ă  la section de vote de Mogoșoaia pour le second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles. Il n'a pas incitĂ© les gens Ă  protester, mais seulement Ă  exprimer symboliquement leur intention d'exercer leur droit de vote lors d'Ă©lections libres, un droit acquis au prix du sang en dĂ©cembre 1989.

Le journaliste britannique Adam Parsons ne manque pas l'occasion de poser une question directe, exprimant la crainte que le souverainiste indĂ©pendant puisse ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Quelle rĂ©ponse Călin Georgescu a-t-il donnĂ©e Ă  cette question ? Vous pouvez le dĂ©couvrir dans la sĂ©quence vidĂ©o ci-dessous et dans la transcription Ă  la fin de l'interview.

Le favori pour remporter les élections présidentielles controversées en Roumanie a lancé une série extraordinaire d'attaques lors d'une interview exclusive avec Sky News, moins de 24 heures aprÚs que le scrutin ait été annulé, écrit Adam Parsons, qui relate en détail sa discussion avec cette personnalité qui apparaßt sur TikTok en faisant du judo, en courant et en se rendant à l'église.

Călin Georgescu a dĂ©clarĂ© qu'il avait Ă©tĂ© victime d'un "coup d'État" qui a exposĂ© le "rĂ©gime corrompu" de sa nation.

Il a affirmé que la cour qui a annulé les élections représente "une dictature" destinée à protéger "le systÚme oligarchique qui souhaite préserver ce qu'il a volé".

M. Georgescu a dĂ©clarĂ© : "La Cour constitutionnelle de Roumanie... est une cour mafieuse de Roumanie." "Parce que neuf personnes dĂ©cident pour 19 millions de personnes, cela n'est pas acceptable." "Cela signifie coup d'État. RĂ©alisĂ© par l'État qui est encore au pouvoir en Roumanie."

Il a soutenu que la cour avait Ă©tĂ© poussĂ©e Ă  annuler les Ă©lections par un groupe de pays de l'Union europĂ©enne et de l'OTAN qui souhaitent saper la dĂ©mocratie dans son pays, en raison de leur dĂ©sir de maintenir la guerre en Ukraine. đŸ”œ
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"Ils ont besoin de guerre et veulent protĂ©ger leurs intĂ©rĂȘts", m'a-t-il dit. "L'OTAN est passĂ©e de la dĂ©fense Ă  l'offensive, et nous ne pouvons pas accepter cela. Ne me poussez pas Ă  aller Ă  la guerre, car ce n'est pas dans mon intĂ©rĂȘt. Mais ils ont besoin de guerre."

Nous avons Ă©tĂ© les seuls journalistes de la presse internationale Ă  interviewer M. Georgescu aprĂšs les Ă©lections annulĂ©es. Je l'avais interviewĂ© deux jours auparavant, oĂč il semblait confiant et dĂ©tendu. Cette fois, il semblait plus fatiguĂ© et en colĂšre, mais aussi plus dĂ©terminĂ©.

La Cour constitutionnelle de Roumanie a rendu vendredi aprÚs-midi un verdict sans précédent, selon lequel toutes les élections seront annulées, aprÚs avoir désigné la Russie comme la nation derriÚre une attaque hybride visant à amplifier la campagne de M. Georgescu sur les réseaux sociaux.

La cour a également affirmé que M. Georgescu, qui n'est aligné à aucun parti politique, avait enfreint les rÚgles de financement de la campagne aprÚs avoir déclaré qu'il n'avait rien dépensé. Je lui ai directement présenté ces deux accusations, qu'il a toutes deux niées.

Concernant la Russie, il a dit : "Il n'y a - il n'y a aucune - aucune - connexion entre moi et la Russie. J'ai une relation uniquement avec le peuple roumain."

"Ils ne peuvent pas accepter la victoire du peuple roumain. Ici, les élections ont été manipulées pendant 35 ans. Le pouvoir a été volé."

Il déclare qu'il "condamnerait totalement toute ingérence étrangÚre si cela était prouvé".

Lorsque j'ai mentionné les accusations de fraude électorale, il a simplement ri. "Ils sont désespérés et ont tout inventé. Mes documents prouvent ce que j'ai dit. J'ai été trÚs transparent."

M. Georgescu a toujours été considéré comme un candidat non conventionnel, mais maintenant son mépris pour l'establishment politique transparaßt dans chaque phrase.

Il affirme que la décision de la cour de bloquer les élections est un signe de son succÚs, soutenant qu'il était sur le point de remporter une victoire écrasante.

M. Georgescu soutient que les premiers votes exprimĂ©s Ă  l'Ă©tranger, avant que les Ă©lections ne soient annulĂ©es, suggĂšrent qu'il aurait obtenu environ 80 % des voix, une affirmation qui ne peut ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e.

Il m'a dit qu'il croit toujours que le second tour devrait avoir lieu, affirmant que "tu ne peux tout simplement pas annuler cela deux jours avant que cela se produise".

Il a révélé que s'il avait remporté la présidence, il avait l'intention d'organiser une conférence de paix dans la capitale Bucarest, à laquelle il inviterait des dirigeants comme Donald Trump, Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine et Sir Keir Starmer.

La question pressante est maintenant : que va-t-il se passer ensuite ? La Roumanie est un pays dĂ©sespĂ©rĂ©ment divisĂ© en deux camps – d'une part, ceux qui croient que la cour a outrepassĂ© ses compĂ©tences, y compris les millions de partisans de M. Georgescu, divers partis d'opposition et mĂȘme Elena Lasconi, la politicienne centriste avec qui il devait s'affronter au second tour des Ă©lections.

J'ai demandé à plusieurs reprises à discuter avec Mme Lasconi, mais son équipe a refusé, souligne Adam Parsons, ajoutant cette information trÚs intéressante.

Le second camp inclut ceux qui croient que l'ascension de M. Georgescu reprĂ©sente un danger pour l'État – ceux qui estiment que la dĂ©mocratie en Roumanie est menacĂ©e par l'agression cybernĂ©tique russe.

Il y a mĂȘme des personnes qui pensent que M. Georgescu devrait ĂȘtre arrĂȘtĂ© et enquĂȘtĂ©. Lorsque nous le quittons aprĂšs l'interview, nous voyons des vĂ©hicules de police garĂ©s Ă  l'extĂ©rieur, dont l'un nous suit pendant que nous partons, dĂ©crit le journaliste britannique l'atmosphĂšre sombre, avec une ambiance totalement totalitaire, de Bucarest.

Lui-mĂȘme n'appelle pas Ă  des manifestations de masse, mais ne s'oppose pas non plus Ă  l'idĂ©e. "Je suivrai tout ce que dĂ©cidera le peuple roumain", me dit-il. đŸ”œ
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"Vous vous attendez Ă  ce que la police arrive et vous mette en prison ?", demande le journaliste britannique Adam Parsons.

"Je m'en fiche", répond Călin Georgescu. "Ma vie n'est pas importante face à l'éternité de mon peuple et de mon pays. La chose la plus importante est la liberté de mon peuple. C'est un combat entre le bien et le mal."

Ainsi se termine l'article de SkyNews.
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