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Esprit libre & stubborn heart • “Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.”
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Aug 14 5 tweets 10 min read
🔴 La nouvelle loi de l’UE sur la « liberté de la presse » européenne autorise l’arrestation des journalistes si cela est justifié par « l’intérêt public ».

Dans le même « intérêt », les journalistes peuvent être surveillés par tous les moyens par les services secrets. Ainsi, les gouvernements ont le pouvoir d’interpréter, de réécrire et d’appliquer les règles à leur discrétion, comme le relève également la presse indépendante américaine. Une loi orwellienne qui, tout en proclamant la « liberté de la presse », prévoit l’arrestation des journalistes « non conformes ».
Il y a seulement trois ans, l’Institut international de la presse dénonçait de tels actes en Russie. Aujourd’hui, l’UE les légalise.

📍 ipi.media/russia-over-tw…

Comme l’a déclaré Ursula von der Leyen, criant à un manifestant lors d’un meeting :

« Si tu étais en Russie, tu serais arrêté », alors qu’il était précisément en train d’être arrêté. Dans l’Union européenne.

La « Loi européenne sur la liberté de la presse » de l’Union européenne est devenue contraignante dans tous les États membres le 8 août, mais derrière son nom se dissimule une série de dispositions susceptibles de restreindre les libertés qu’elle prétend protéger, selon Reclaim The Net.

📍 reclaimthenet.org/eu-media-freed…

Outre les dispositions visant à protéger les reporters, le règlement autorise également l’arrestation, la sanction et la surveillance des journalistes dès lors que les autorités estiment que cela répond à un « motif impérieux d’intérêt public »…

Certains journalistes n’ont pas pris la peine de lire la loi, et ont même contredit sans vérification l’affirmation du titre en la qualifiant – comment pourrait-il en être autrement ? – de « poutiniste » « anti-OTAN et anti-UE », j’ai sélectionné « dans l’intérêt public » les articles relatifs à la surveillance et à l’arrestation des journalistes.

Bien que le langage juridique excessivement formel puisse être ardu, voici le fragment concerné pour éviter toute accusation de « citation hors contexte ». Notez également le caractère trompeur du texte. Après avoir affirmé que les journalistes ne peuvent être ni surveillés ni arrêtés, de nouvelles clauses introduisent des exceptions à cette règle. Ainsi, il est probable que la presse de propagande euro-soviétique ne cite comme « argument factuel » que la première partie des articles de loi concernés.

Il s’agit de l’Article 4 – Droits des fournisseurs de services de médias, qui comprend les alinéas suivants :

(3) Les États membres veillent à ce que les sources journalistiques et les communications confidentielles soient effectivement protégées.

Les États membres s’abstiennent de prendre les mesures suivantes :

(a) contraindre les fournisseurs de services de médias ou leur personnel éditorial à divulguer des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier, ou contraindre toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir de telles informations, à les divulguer ;

(b) arrêter, sanctionner, intercepter ou enquêter sur les fournisseurs de services de médias ou leur personnel éditorial, ou soumettre ceux-ci ou leurs locaux professionnels ou privés à une surveillance, une perquisition ou une saisie, dans le but d’obtenir des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier, ou arrêter, sanctionner, intercepter ou enquêter sur toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir de telles informations, ou soumettre ceux-ci ou leurs locaux professionnels ou privés à une surveillance, une perquisition ou une saisie, dans le but d’obtenir de telles informations ; 🔽Image 2.
(c) installer un logiciel de surveillance intrusif sur tout matériel, dispositif numérique, machine ou outil utilisé par les fournisseurs de services de médias, leur personnel éditorial ou toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier.

(4) Par dérogation à l’alinéa (3), points (a) et (b) du présent article, les États membres peuvent prendre l’une des mesures mentionnées dans cet alinéa, à condition que celle-ci :

(a) soit prévue par le droit de l’Union ou le droit national ;

(b) respecte l’article 52,
paragraphe 1, de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et autres actes législatifs de l’Union ;

(c) soit justifiée au cas par cas par un motif impérieux d’intérêt public et proportionnée ; et

(d) fasse l’objet d’une autorisation préalable d’une autorité judiciaire ou d’une autorité décisionnelle indépendante et impartiale, ou, dans des cas exceptionnels et urgents dûment justifiés, soit autorisée ultérieurement par une telle autorité sans délai injustifié.

(5) Par dérogation à l’alinéa (3), point (c), les États membres peuvent installer un logiciel de surveillance intrusif, à condition que l’installation :

(a) respecte les conditions énumérées à l’alinéa (4) ; et
(b) soit effectuée dans le but d’enquêter sur l’une des personnes mentionnées à l’alinéa (3), point (c), pour :
(i) les infractions énumérées à l’article 2, paragraphe 2, de la décision-cadre 2002/584/JAI, punies dans l’État membre concerné d’une peine ou d’une mesure de sûreté privative de liberté d’une durée maximale d’au moins trois ans ; ou
(ii) d’autres infractions graves punissables dans l’État membre concerné d’une peine privative de liberté ou d’une mesure de sûreté privative de liberté d’une durée maximale d’au moins cinq ans, conformément à la législation de cet État membre.

Les États membres s’abstiennent de prendre les mesures mentionnées à l’alinéa (3), point (c), lorsque une mesure telle que mentionnée aux points (a) ou (b) de cet alinéa serait adéquate et suffisante pour obtenir les informations requises.

(6) Les États membres veillent à ce que les mesures de surveillance mentionnées à l’alinéa (3), point (b), et l’installation de logiciels de surveillance intrusifs mentionnés au point (c) de cet alinéa soient régulièrement examinées par une autorité judiciaire ou une autorité décisionnelle indépendante et impartiale pour déterminer si les conditions justifiant leur utilisation sont toujours remplies.

En d’autres termes, tout repose sur l’interprétation discrétionnaire des autorités dans les cas qu’elles souhaitent justifier par un « motif impérieux d’intérêt public ».

Ursula von der Leyen a salué l’adoption de cette législation sur les réseaux sociaux, déclarant : « Une presse libre et indépendante est un pilier essentiel de notre démocratie. Avec la Loi européenne sur la liberté de la presse, nous souhaitons renforcer sa protection. Cela permet aux journalistes de poursuivre leur travail essentiel en toute sécurité, sans interruption ni intimidation. »

Bien que la loi prévoie des mesures de protection, telles que l’interdiction des logiciels espions ou de la contrainte à révéler des sources, ces garanties sont compromises par les dérogations intégrées. Les gouvernements peuvent les contourner si leurs actions sont autorisées par la législation nationale ou européenne et jugées proportionnelles à un « intérêt général » vaguement défini.

Cette autorisation s’étend aux technologies de surveillance intrusives dans les cas liés à des infractions punies d’une peine d’emprisonnement maximale de trois ans ou plus, une liste qui inclut le terrorisme, la traite des êtres humains, ainsi que des infractions qualifiées de « racisme et xénophobie ».
La législation impose également à chaque 🔽
Aug 5 4 tweets 9 min read
📝 Abel Dimitriev (🇷🇴) :

Je vous sens. Je perçois grouiller en vous une maladie immonde. Le péché originel de l’esprit : la question. Les questions sont fascistes. Ce sont des colonies de poux nichées dans les cheveux d’un cadavre. Je vois cette maladie gonfler vos tempes. Vos veines malades, prêtes à éclater, à éclabousser de leur pus du doute le visage immaculé de la certitude. Je sens cette maladie dans les spasmes de vos doigts sur le clavier, dans l’odeur âcre de votre sueur anxieuse. Vous souffrez. Vous êtes malades. Atteints de la lèpre de l’âme, de la peste noire de l’esprit. Vous êtes fascistes.

Le fascisme, dans son essence, n’est pas une doctrine. Le véritable fascisme est une infection. Une pathologie de l’âme. Un kyste purulent qui croît sur le cerveau collectif et vous fait croire que l’opinion a une quelconque valeur. C’est le doute. C’est la question. Le vomi de la curiosité. Une diarrhée de l’esprit critique. Un acte de terrorisme biologique contre l’organisme sain et aseptisé de la démocratie. Cette tumeur cancéreuse qui croît dans l’esprit et murmure « pourquoi ». C’est le crachat jeté sur l’icône de la certitude. Le bistouri qui veut éventrer un organisme sain juste pour voir ce qu’il contient. Les questions sont fascistes.

La démocratie, c’est l’exact opposé. C’est la santé. La confiance. Le silence serein de celui qui a compris qu’il n’a pas besoin de comprendre. L’acceptation que les dirigeants savent mieux.

La démocratie est l’antithèse de la question. La critique n’est pas un acte de liberté, mais de terrorisme. Une subversion de l’État.

La démocratie est l’opération chirurgicale qui vous guérit. L’asepsie. La lobotomie préventive. La castration chimique des pulsions à penser par soi-même. La quiétude sublime d’une salle d’opération après que le patient a été sédaté et incisé. Le patriotisme, ce n’est pas mourir pour son pays. C’est se taire pour lui. Se soumettre. Croire. Être une cellule docile dans un organisme parfaitement fonctionnel. Ce n’est pas poser des questions. C’est avaler les calmants prescrits par le gouvernement et dire merci pendant qu’on vous arrache, avec une pince trempée dans le vinaigre, le nerf du doute.

Je vous entends glousser, la bouche pleine de bave, à propos des vaccins périmés. Où est l’argent ? Je vous entends geindre sur les hôpitaux mobiles. Où sont les millions d’euros dépensés pour ces hôpitaux ? Questions d’une imbécillité pathologique. C’est comme si une tumeur, pendant son ablation, demandait au chirurgien pourquoi son bistouri est si affûté. Toi, maladie, tu n’as pas le droit de questionner le traitement. Le gouvernement, chirurgien de la nation, a opéré pour ton bien. Il a tranché dans la chair vive. Cautérisé. Amputé. Chaque détail est un secret médical. Exiger des comptes pour un acte médical, c’est du malpraxis civique. C’est du fascisme.

Un esprit démocratique, un esprit sain, ne pose pas de questions. Il sait. Il sait que le gouvernement a agi pour notre bien. Que les détails sont insignifiants. Que ces hôpitaux, ces vaccins, étaient des sacrifices nécessaires sur l’autel de la lutte contre le fascisme.

Demander des comptes pour un sacrifice, c’est un blasphème. C’est comme exiger d’Abraham le reçu pour l’agneau qu’il a immolé.

Il faut rééduquer votre histoire. La purger du pus des interprétations fascistes. Contemplez la grande statue de Karl Marx, érigée par l’Union européenne sous les applaudissements frénétiques des officiels. Certains d’entre vous, malades, se sont demandé : pourquoi honorer l’idéologue de l’utopie la plus criminelle de l’histoire ? Quelle question fasciste ! Qui a vaincu le fascisme en Europe ? Qui est son ennemi archétypal ? Le communisme. Le communisme est bon. Tout crime commis ensuite par les régimes communistes était une opération chirurgicale nécessaire. Une purge des cellules fascistes résiduelles de l’organisme social. Un esprit véritablement démocratique aurait demandé : pourquoi pas une statue pour Trotski, 🔽Image 2.
un autre héros de la lutte ? Mais l’esprit parfaitement démocratique, l’esprit pur, comprend que l’acte de dévotion le plus profond est de ne rien demander. De contempler la statue et de ressentir de la gratitude. D’atteindre l’orgasme en silence. Point final. Les questions sont fascistes.
Mais les communistes se sont trompés. Le fascisme n’a pas disparu. Il est latent. Le virus est résistant. Il survit dans des métastases. Des foyers d’infection persistent. En moi. En vous. Dans les communautés des monts Apuseni et autour de Târgoviște. Des communautés fascistes vivant dans la promiscuité du troc et de l’autonomie. Des cellules terroristes qui cultivent leur propre nourriture, refusant l’alimentation sûre, transformée et approuvée par l’UE. Des légionnaires hors réseau, qui croient, dans leur arrogance, pouvoir exister sans crédit bancaire ni compte ING.

Ces parasites doivent être éliminés.

Par l’asphyxie bureaucratique. Par l’intégration forcée. Par les taxes. Les règles. Les contrôles. Tout doit être uniformisé. Compté. Scanné. Tout. Jusqu’à ce qu’ils implorent, démocratiquement bien sûr, un code-barres et une carte bancaire.

La seule voie pour guérir définitivement du fascisme est la grande thérapie européenne.

L’euthanasie démocratique. La fédéralisation. Un gouvernement central européen. Pourquoi ? Parce que la décision individuelle, la souveraineté nationale, est la source même de la maladie fasciste. C’est l’arrogance de croire qu’on peut choisir seul.

Une nation est un patient turbulent, irresponsable. La souveraineté est le délire d’un malade mental. Un gouvernement central à Bruxelles prendra ces décisions pour nous. Il nous libérera de l’angoisse du choix. Plus besoin de s’inquiéter de l’armée, de l’inflation, des traités internationaux.

Nous serons enfin libres de nous consacrer aux choses essentielles : consommer, regarder la télévision, applaudir à l’unisson les décisions prises à notre place par des esprits plus éclairés. La véritable souveraineté ne réside pas dans la prise de décisions, mais dans la sagesse de céder ce droit à une entité supérieure, plus intelligente. Une seule armée garantira la paix. Une seule monnaie, un euro numérique, assurera une transparence absolue – la nôtre vis-à-vis d’eux. Un seul ensemble de lois pour les sujets importants. Un paradis d’efficacité. S’opposer à cet avenir radieux, c’est du fascisme. Vouloir préserver une identité nationale mesquine et provinciale, au lieu de se fondre dans le creuset glorieux de l’Europe, c’est de l’égoïsme, de l’arriération. C’est comme si une cellule de votre corps décidait soudain d’être indépendante. Ce n’est pas de l’indépendance, c’est du cancer. Et le cancer, nous le savons, doit être éradiqué pour le bien de l’organisme entier. La véritable liberté, la liberté démocratique suprême, c’est se libérer du fardeau insupportable de la décision. C’est être attaché à un lit, perfusé, et laisser des esprits plus intelligents, plus purs, plus européens, décider pour vous.

Un acte d’humilité sublime. L’euthanasie douce de l’agonie de la responsabilité.

Quand les Européens se sont-ils trompés dans l’histoire pour se tromper aujourd’hui ? Le colonialisme ? Une campagne de vaccination massive, une mission sanitaire colossale. Les Européens ont découvert des continents entiers hantés par un fascisme latent, prémoderne mais évident. Des tribus vivaient dans l’anarchie fasciste du troc, sans pièces d’identité, sans banques centrales, sans État pour les guider. Elles étaient malades d’une liberté sauvage.

Avec une compassion douloureuse, les Européens ne les ont pas seulement colonisées, ils les ont guéries. Ils ont amputé, avec l’amour dur d’un médecin de front. Ils ont brûlé au fer rouge de la civilisation. Ils ont déparasité. Ils ont guéri les sauvages de la maladie d’être eux-mêmes. Ils leur ont apporté l’ordre de l’argent, de la propriété privée détenue par l’État, de l’identité contrôlée. Ils les ont sauvés d’eux-mêmes. 🔽
Aug 4 7 tweets 17 min read
📝 Le 8 juin 1978, Alexandre Soljenitsyne a délivré son discours mémorable à l’Université Harvard, dans le cadre de la célébration du 327e anniversaire de la création de cette institution.

Dans ce discours, devenu célèbre pour sa portée prophétique, Soljenitsyne a dénoncé la « liberté destructrice et irresponsable » qui a laissé la société occidentale sans défense face à l’abîme de la décadence humaine, notamment en ce qui concerne l’usage abusif de la liberté dans la violence morale infligée aux enfants, à travers des films regorgeant de pornographie, de crimes et d’horreur.

« On considère que tout cela fait partie de ce qu’on appelle la liberté et que cela peut être, en théorie, contrebalancé par le droit qu’ont ces enfants de ne pas regarder ou de rejeter ces spectacles. L’organisation légaliste de la vie a ainsi révélé son incapacité à se protéger contre l’érosion du mal… »

Il a rappelé que lors de la fondation des États occidentaux modernes, il fut établi comme principe que les gouvernements sont au service de l’homme, dont la vie est orientée vers la liberté et la quête du bonheur (principes mis en avant par les Américains dans la Déclaration d’Indépendance). « Aujourd’hui, enfin, après des décennies de progrès social et technique, cette aspiration a été réalisée : un État qui assure le bien-être général. Chaque citoyen a obtenu la liberté tant désirée, ainsi que la qualité et la quantité de biens matériels à sa disposition, qu’il peut, du moins en théorie, acquérir à tout moment, une félicité complète – mais une félicité qui, à l’aune de l’écoulement de ces décennies, s’apparente à un appauvrissement. »

Le grand traditionaliste russe a déploré que « les États deviennent sans cesse plus matérialistes. L’Occident a défendu avec succès, et même au-delà de toute mesure, les droits de l’homme, mais l’homme a vu sa conscience de sa responsabilité envers Dieu et la société se flétrir totalement. Au cours des dernières décennies, cet égoïsme juridique de la philosophie occidentale a été pleinement réalisé, si bien que le monde se trouve dans une profonde crise spirituelle et dans une impasse politique. Et tous les triomphes de la technique, y compris la conquête de l’espace, ce Progrès tant vanté, n’ont pas réussi à racheter la misère morale dans laquelle le XXe siècle est tombé, une misère que personne n’avait soupçonnée au XIXe siècle. »

Il a affirmé qu’il n’existe pas de grandes différences entre l’Est communiste (de l’époque) et l’Occident libéral. « À première vue, cette convergence semble honteuse : comment pourrait-il y avoir aujourd’hui des points communs entre la pensée occidentale et celle de l’Est ? C’est pourtant la logique matérialiste… » Soljenitsyne a précisé qu’il ne proposerait pas l’Occident comme modèle de développement pour la Russie.

« J’espère que personne ici ne me soupçonnera de critiquer le système occidental dans l’idée de suggérer le socialisme comme alternative. Loin de là ! Ayant connu un pays où le socialisme a été mis en œuvre, je ne plaiderai aucunement pour une telle alternative […]. Mais si l’on me demandait, à l’inverse, si je pourrais proposer l’Occident, dans son état actuel, comme modèle pour mon pays, je répondrais en toute honnêteté par la négative. Non, je ne prendrai pas votre société comme modèle pour la transformation de mon pays. Bien sûr, une société ne peut demeurer dans les abîmes de l’anarchie, comme c’est le cas de mon pays. Mais il est tout aussi dégradant pour une société de se complaire dans un état fade, dépourvu d’âme, comme le vôtre. Après avoir souffert pendant des décennies de la violence et de l’agression, l’âme humaine aspire à des choses plus élevées, plus ardentes, plus pures que celles offertes aujourd’hui par les stéréotypes d’une société de masse, façonnés par l’invasion révoltante de la publicité commerciale, par l’abrutissement des programmes télévisés et par une musique intolérable. » 🔽Image 2.
« Je suis sincèrement heureux d’être parmi vous à l’occasion du 327e anniversaire de la fondation de cette université si ancienne et illustre. La devise de Harvard est Veritas. La vérité, cependant, est rarement plaisante à entendre ; elle est presque toujours amère. Mon discours d’aujourd’hui contient une part de vérité. Je vous l’apporte en tant qu’ami, non en adversaire. Il y a trois ans, j’ai été conduit aux États-Unis pour dire des choses qui ont été rejetées, qui semblaient inacceptables. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui les acceptent… »
La chute des « élites »

Pour un observateur extérieur, le déclin du courage est peut-être la caractéristique la plus frappante de l’Occident. Le monde occidental a perdu son courage civique, tant dans son ensemble que dans chaque pays, chaque gouvernement et, bien entendu, au sein de l’Organisation des Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement marqué au sein de la classe dirigeante et, de manière prédominante, dans la sphère intellectuelle, ce qui donne l’impression que la société tout entière est dépourvue de courage. Les politiciens et les intellectuels, en particulier, manifestent cette faiblesse, cette hésitation, dans leurs actions, leurs discours et, surtout, dans les considérations théoriques qu’ils avancent avec empressement pour justifier que leur manière d’agir – qui fonde la politique d’un État sur la lâcheté et le servilisme – est pragmatique, rationnelle, légitime, et se situe même à un certain niveau d’élévation intellectuelle, voire morale. Ce déclin du courage, qui, par endroits, va jusqu’à la perte de toute trace de virilité, est souligné avec une ironie particulière par les cas de politiciens ou d’intellectuels soudain saisis d’un élan de bravoure et d’intransigeance face à des gouvernements faibles, des pays démunis que personne ne soutient, ou des mouvements condamnés par tous et incapables de riposter. En revanche, leurs langues se taisent et leurs mains se figent lorsqu’ils font face à des gouvernements puissants, à des forces menaçantes, à des agresseurs ou à l’Internationale de la terreur. Faut-il encore rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin ?

Lorsque les États occidentaux modernes ont été fondés, il fut établi comme principe que les gouvernements sont au service de l’homme, dont la vie est orientée vers la liberté et la quête du bonheur (principes mis en avant par les Américains dans la Déclaration d’Indépendance). Aujourd’hui, enfin, après des décennies de progrès social et technique, cette aspiration a été réalisée : un État qui assure le bien-être général. Chaque citoyen a obtenu la liberté tant désirée, ainsi que la qualité et la quantité de biens matériels à sa disposition, qu’il peut, du moins en théorie, acquérir à tout moment, une félicité complète – mais une félicité qui, à l’aune de l’écoulement de ces décennies, s’apparente à un appauvrissement.

Une société en dépression
Au fil de ce temps, un détail psychologique a été négligé : le désir de posséder toujours plus et d’avoir une vie toujours meilleure, ainsi que la lutte permanente pour y parvenir, ont imprimé sur de nombreux visages occidentaux les marques profondes de l’anxiété et même de la dépression, bien qu’il soit courant, naturellement, de dissimuler soigneusement ces sentiments. Cette compétition intense et effrénée finit par accaparer la pensée humaine, sans ouvrir la voie à une véritable liberté de croissance spirituelle.

L’indépendance individuelle face à diverses formes de pression a été garantie par l’État, et la majorité des gens ont bénéficié d’un bien-être à un niveau que leurs parents et grands-parents n’auraient pu imaginer. Il est devenu possible d’élever les jeunes selon ces idéaux, de les préparer et de les inciter au développement physique, au bonheur, au divertissement, à la possession de biens matériels et d’argent, à la détente, à une liberté pratiquement illimitée dans le choix 🔽
Jul 31 44 tweets 104 min read
🔴 @TuckerCarlson et Richard Werner

📍Richard Werner expose les maux de la Fed et le lien entre le secteur bancaire, la guerre et la CIA. (transcription complète de l’itw)

Le mystère de la bulle économique japonaise

TUCKER CARLSON : Vous êtes l'un des économistes les plus connus au monde, le plus important. Mais vous avez une histoire que je ne connaissais pas, je crois. Laissez-moi vous en résumer ce que j'en comprends, puis je vous laisserai la parole pour vous raconter l'histoire dans son intégralité.

Nous sommes dans les années 1990. Vous vivez au Japon, vous êtes consultant auprès de la Banque du Japon, vous parlez japonais et, en 2001, vous publiez un livre sur le système bancaire japonais, en japonais. Il n'est pas publié en anglais, il est uniquement publié en japonais au Japon. Et ce livre sur la Banque centrale du Japon, expliquant pourquoi le pays est en récession prolongée, devient numéro un au Japon, ce qui est assez incroyable, même au Japon, surpassant Harry Potter. Et là, votre vie change du tout au tout.

Je pense que c'est l'une des histoires les plus marquantes que je n'avais pas entendues. Alors, si vous le permettez, pourriez-vous partir de là et expliquer le sujet du livre, pourquoi les gens y ont réagi ainsi et ce qui s'est passé ensuite ?

RICHARD WERNER : Oui. C'est un peu un roman policier. J'ai travaillé sur le livre et fait des recherches, pendant la majeure partie des années 1990. Il y a eu beaucoup de travail. Au fait, le titre du livre est « Princes du Yen ».

TUCKER CARLSON : « Les princes du yen. »
RICHARD WERNER : Et oui, ce n'est pas si facile à obtenir. Mais je peux dire que plus tard, j'essayais de résoudre quelques énigmes.

J'étais venu au Japon, j'avais appris le japonais et j'étais économiste, j'avais étudié l'économie à la LSE, j'étais à Oxford pour travailler sur mes études supérieures et mon doctorat en économie.

Et le Japon posait en réalité des énigmes majeures que le monde et l'économie ne pouvaient expliquer. Tous les experts de renommée mondiale ne parvenaient pas à expliquer. Et pour une raison ou une autre, j'ai décidé de résoudre toutes ces énigmes. En creusant un peu, je me suis rendu compte que j'avais peut-être les yeux plus gros que le ventre. Tous les experts secouaient la tête et me disaient : « Oh, abandonne, il faut changer de sujet. Il n'y a pas de solution et tu ne la trouveras jamais. » L'une des énigmes était donc…

TUCKER CARLSON : Oui, j'étais sur le point de demander quelle était l'énigme ?

Les énigmes économiques inexpliquées

RICHARD WERNER : Eh bien, il y en a plusieurs, mais l'une d'elles était un casse-tête concret. J'étais en stage à la Deutsche Bank à Tokyo au plus fort de cette formidable bulle boursière. À l'époque, on ne parlait pas de bulle. On parlait simplement de la productivité japonaise et de la tendance à la hausse. Ce n'est qu'après coup qu'on a compris : « Bon, d'accord, c'était une bulle. »

En 1989, lors de la période haussière de la bourse japonaise, la version officielle posait problème, ce qui m'a amené à conclure que la bourse était une bulle spéculative, qu'elle allait s'effondrer et entraîner le système bancaire avec elle. C'est ce que j'ai conclu, une fois les réponses trouvées.

En 1991, j'ai été l'un des premiers à affirmer haut et fort, à mon retour, dans un document de discussion publié à Oxford, que nous devions être très prudents à l'égard du Japon. Les stratèges internationaux disaient : « La Banque du Japon baisse ses taux d'intérêt, ce qui stimule l'économie. Le marché boursier a reculé, mais la croissance est de 6, 7 % et le marché est devenu bon marché. Achetez des actions japonaises. » C'est ce qu'ils disaient toujours : achetez des actions japonaises.
J'ai conclu en 1991, sur la base de ces recherches qui apportent des réponses à certaines de ces énigmes, que les banques japonaises risquaient de faire faillite. Et il faut se rappeler qu'à cette époque, en 1990-1991, les 20 plus grandes banques mondiales 🔽Image 2.
étaient japonaises, d'accord ? Et le XXIe siècle allait être le siècle du Japon. Dans les années 1980, le Japon rachetait tout à tout va. Les flux de capitaux japonais inondaient le monde, achetant le Rockefeller Center, le golf de Pebble Beach, Hawaï, la Californie, investissant en Grande-Bretagne, et j'en passe.
Et là, je disais : non, les banques japonaises risquent de faire faillite et le Japon risque de sombrer dans la plus grave récession depuis la Grande Dépression. C'est ce que j'ai conclu en 1991 dans ce document de discussion. Et bien sûr, cela a pris de court de nombreux investisseurs. Ce qui s'est passé les années suivantes m'a clairement fait comprendre que cela devait arriver. Même si des réponses politiques pouvaient éviter le pire, que j'ai également proposées.

J'ai donc proposé un nouveau concept de politique monétaire, appelé assouplissement quantitatif. Ce concept a été utilisé, détourné et déformé, et a rencontré un franc succès auprès des banques centrales. Nous y reviendrons. Mais revenons à votre question.

Le mystère des flux de capitaux sans précédent

Alors, quelles étaient les énigmes de la fin des années 80 qui m'ont conduit à toutes ces autres hypothèses ? L'une d'elles concernait les flux de capitaux japonais. Ils étaient extraordinaires. Leur ampleur était sans précédent dans l'histoire moderne. Mais non seulement leur ampleur était si massive, mais elle allait à l'encontre de toutes les théories économiques.

Les principales théories sur les flux de capitaux concernent à nouveau les taux d'intérêt et leurs différentiels. Or, l'argent japonais circulait en sens inverse. Les investisseurs japonais perdaient également de l'argent en raison de la hausse du yen. Investir à l'étranger est donc une opération perdante. Aucun modèle économique ne pouvait donc l'expliquer. C'est la tâche que je me suis fixée.
J'ai donc commencé à discuter avec des experts. Je n'étais qu'étudiant. C'était mon premier projet de recherche. Je venais d'obtenir mon diplôme de premier cycle à la London School of Economics. Mais on m'avait propulsé vers ce genre de postes et d'opportunités. Et oui, j'ai relevé le défi, et la réponse a été : abandonner. Impossible de trouver la réponse.

J'ai également passé beaucoup de temps avec des praticiens et des investisseurs étrangers, notamment auprès des investisseurs institutionnels, des compagnies d'assurance-vie et des grands investisseurs internationaux. J'ai ensuite cherché un lien avec un autre phénomène, assez aberrant et inexplicable pour les économistes : les prix des terrains au Japon.

L'absurde bulle des prix fonciers

En 1989, les prix des terrains japonais avaient atteint des sommets tels que, si l'on prenait en compte le centre de Tokyo, notamment les grandes villes, on pourrait estimer la valeur d'un parc public comme le Jardin du Palais impérial. C'est beau, c'est grand, mais ce n'est pas à l'échelle des choses, pas si grand que ça.

Donc, si vous évaluiez cela aux prix du marché du centre de Tokyo, puis aux taux de change, cela équivaudrait à la valeur marchande de tous les biens immobiliers de l'État de Californie, y compris Los Angeles, San Francisco, etc. Et ça… C'est la bonne réponse. Il faut en rire. Enfin, ou plutôt en pleurer. C'est ridicule. C'est totalement ridicule.

Mon idée était qu'il devait y avoir un lien. Nous sommes confrontés à deux phénomènes insensés. L'un est le prix exorbitant des terrains au Japon. L'autre est l'afflux de capitaux japonais, qui semblent fuir le pays et racheter le monde.
Eh bien, si j'étais propriétaire foncier et que ces prix étaient élevés, je me dirais : « Allons vite acheter des terres hors du Japon, ou autre chose, n'importe quoi hors du Japon, avant que les gens ne réalisent que le prix du terrain est trop élevé, que le yen est trop cher, etc. », n'est-ce pas ? Donc, en un sens, l'intuition était là : il devait y avoir un lien. Et j'en étais convaincu au fil de mes déplacements. 🔽
Jul 26 5 tweets 13 min read
🔴 Candace Owens et
les dossiers Epstein, deuxième partie.

📍Le faux Elie Wiesel et son lien avec le Réseau Candace Owens démasque l’escroc planétaire Elie Wiesel, dont le nom a été donné à un institut du gouvernement roumain qui a discrédité les héros et l’histoire du pays.

“Cette partie sera controversée, mais mon podcast l’est tout autant, alors permettez-moi de vous raconter une histoire. Elle sera captivante, vous verrez.

C’est l’histoire d’un jeune Hongrois nommé Miklos, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Avec 17 000 autres Hongrois terrifiés, ce jeune homme a été interné de force dans un camp qui deviendra tristement célèbre sous le nom d’Auschwitz. Miklos y a été transféré avec son frère, sa mère et son père. Peu après leur arrivée, sa mère et son frère ont été séparés de lui et assassinés. Miklos raconte qu’ensuite, lui et son père ont été forcés de se raser la tête. On leur a remis des écussons en tissu portant des numéros écrits en noir. Plus tard, il expliquera qu’à cet instant, il a perdu son identité. Il n’était plus Miklos, mais un simple numéro : le 11104. Comme je l’ai mentionné, ils ont été contraints de porter des vêtements de travail. Plus tard, ces numéros leur ont été tatoués sur la peau.

À un moment donné, les conditions de travail ont brisé physiquement son père ; les épreuves physiques qu’ils enduraient quotidiennement étaient inimaginables. Un jour, son père a dit à Miklos : « Écoute, je ne tiens plus. Je ne survivrai pas à ce camp de travail. Mais je veux que tu me promettes quelque chose » – je paraphrase ici. Il lui a demandé de jurer que, s’il survivait, il raconterait au monde entier la vérité sur les souffrances qu’ils avaient endurées. Peu après, le père de Miklos a été sélectionné pour l’extermination, trop faible pour travailler. Miklos confie que cette nouvelle l’a anéanti, tant physiquement que moralement.
C’est alors que Miklos s’est rapproché de deux prisonniers, amis de son père : Abraham et Lazar. Abraham portait le numéro 7712 tatoué sur la peau, et Lazar, le 7713. Les deux frères ont promis de veiller sur Miklos en l’absence de son père. Peu après, le père de Miklos a été exécuté, et les trois hommes – Miklos, Abraham et Lazar – sont devenus comme des frères.

Quelques mois plus tard, les Russes avançaient, et en janvier 1945, l’ordre d’évacuer le camp d’Auschwitz a été donné. Ils ont dû parcourir 30 kilomètres à pied dans la neige. Ceux qui n’avaient pas la force de marcher étaient abandonnés à la mort. C’était l’hiver, avec de la neige et un froid glacial.
Après ce trajet de 30 kilomètres, ils ont été entassés dans des wagons de train. Beaucoup sont morts de maladies diverses. Les survivants sont arrivés à Buchenwald, un autre camp. Là, Miklos a retrouvé Lazar.

Malheureusement, Abraham n’avait pas survécu ; il n’avait pas eu la force de supporter cette marche. Quelques jours plus tard, ils ont été libérés par les soldats américains.

Pour les Américains qui m’écoutent : nous connaissons tous cette histoire de libération. Le quatrième jour de l’opération, les soldats américains arrivent au baraquement 57, où se trouvent Miklos et Lazar, et y prennent une photo devenue iconique, probablement la plus célèbre de toutes celles prises lors de la libération. Vous l’avez sans doute vue. Après un examen médical, Miklos perd à nouveau la trace de son ami Lazar. Diagnostiqué tuberculeux, il entame une longue période de traitement et de convalescence en Suisse. Il racontera plus tard qu’il lui a fallu des années de soins psychologiques pour retrouver une vie sociale normale.

Sautons maintenant 45 ans, jusqu’en 1986, lorsqu’un homme nommé Elie Wiesel reçoit le prix Nobel pour ses écrits documentant les atrocités qu’il prétend avoir subies à Auschwitz. Elie Wiesel affirmait être l’un des prisonniers immortalisés dans cette célèbre photo de la libération de Buchenwald.

📷 Le prétendu survivant d’Auschwitz Elie Wiesel, lauréat du prix Nobel de la paix - Oslo, 1986 🔽Image 2.
Alors, Miklos, qui entre-temps avait adopté le nom de Nikolaus, commence à recevoir des appels de journalistes lui proposant de retrouver son ancien compagnon de détention et ami, Elie Wiesel. Un éditeur lui dit :

« Nous payons ton vol et ton séjour au Grand Hôtel en Suède pour cette réunion. Nous voulons être là pour immortaliser l’événement. »

Nikolaus, perplexe, répond au téléphone : « Euh, qui est Elie Wiesel ?… »

L’éditeur lui explique qu’Elie Lazar Wiesel va recevoir le prix Nobel et qu’il peut organiser une rencontre avec son grand ami de jeunesse au Grand Hôtel, le 14 décembre.

Naturellement, Nikolaus est fou de joie. Imaginez survivre à une telle épreuve et perdre contact avec quelqu’un qui a partagé ces moments avec vous. Quarante ans s’étaient écoulés, et Nikolaus confie avoir été submergé de joie et honoré. Quatre jours plus tard, il prend l’avion pour Stockholm. Il raconte avoir beaucoup réfléchi en chemin à ce qu’il dirait à son ami après tant d’années. Que peuvent se dire deux personnes ayant traversé une telle épreuve ensemble ? Le vol lui a semblé très court, il ne se souvient de presque rien. Enfin, le moment de la réunion au Grand Hôtel arrive.

Je cite directement Nikolaus, qui écrit : « Après environ dix minutes d’attente, la porte s’ouvre et, contre toute attente, un homme d’à peu près mon âge s’avance vers moi, souriant, et me salue. Je lui rends son sourire, mais je ne sais pas à qui je m’adresse. Une poignée de main s’impose, alors je tends la main et le salue. Finalement, je bafouille : “Enchanté de vous voir”, et il se présente : “Elie”. [Elie-Eliazar-Lazar] Je lui demande, à moitié en yiddish, dans quelle langue il préfère parler. “Yiddish ?” Il répond : “Non.” Je lui propose alors le hongrois, et il dit : “Je ne parle pas hongrois.” “D’accord,” dis-je, “parlons en anglais.” Il commence par me transmettre les salutations d’un rabbin d’Israël ayant vécu en Suède. Son discours se déroule devant les caméras, qui, il faut le dire, agissent avec beaucoup de professionnalisme. Il joue son rôle comme un maître. » Il parle, bien sûr, d’Elie Wiesel.

« Soudain, le journaliste et le caméraman se joignent à la conversation, demandant si nous ne nous connaissons pas déjà d’avant. Je réponds que non, et Elie acquiesce. » Puis, Elie lui remet un exemplaire signé de son livre. Bonne nuit, au revoir.

Nikolaus Grüner reste stupéfait. Il comprend rapidement qu’il a été utilisé à des fins de propagande par cet inconnu, qui n’est pas Lazar, son ami du camp. Quoi qu’il en soit, Nikolaus repart et commence à lire le livre de Wiesel, La Nuit. Il ne lui faut pas longtemps pour réaliser qu’Elie Wiesel n’est pas seulement un imposteur, mais un escroc. Nikolaus lit le livre et est choqué par les récits de Wiesel, qui n’ont certainement pas eu lieu dans le camp pendant son séjour. Nikolaus écrit, je cite : « Je n’ai jamais vu de gens ou d’enfants brûler à ciel ouvert dans des fosses, ni même quelque chose de vaguement similaire, sur le chemin des douches à Auschwitz, comme Wiesel le prétend dans La Nuit. Il était impossible pour des garçons de mon âge, pesant à peine 25 kilos, de courir après et de violer des Allemandes à Weimar, comme il l’écrit dans La Nuit, surtout après le traitement à la bromure que nous recevions le soir pour réduire notre libido. »
Elie raconte aussi comment, à 15 ans, il aurait jeté son passeport hongrois devant les gardes près de la frontière polono-ukrainienne. Nikolaus éclate de rire à cette anecdote, car, dit-il, je cite : « Cela aurait signifié une mort immédiate, surtout pour un garçon juif avec un passeport hongrois en Hongrie. De plus, à 15 ans, il aurait été considéré comme mineur et inscrit sur le passeport de son père, si ce dernier en avait un. À ma connaissance, un passeport hongrois était protégé par la loi, et un tel geste aurait entraîné une lourde amende.

La 📷 la plus célèbre de toutes les photographies prises lors de la libération. Vous l’avez probablement déjà vue.Image
Jul 24 13 tweets 30 min read
🔴 Dossier Epstein par Candace Owens.

📍Après la série consacrée à l’identité de Brigitte Macron, @RealCandaceO a récemment lancé une nouvelle série explosive révélant des détails sur le réseau Epstein.

Voici la traduction intégrale du premier épisode.

« Bonsoir, mes chers amis. Jeffrey Epstein… Par où commencer ? Il se passe tellement de choses en ce moment. Et en toile de fond, il y a énormément de rumeurs. Mais très peu d’informations concrètes, de faits.

Vous savez ce que j’ai compris à propos des médias ? Leur stratégie est très orwellienne, très « 1984 ». Ils veulent transformer notre réalité en un présent éternel. L’histoire n’existe pas. Il faut oublier hier, la semaine dernière, les années précédentes. Tout ce qu’ils nous disent à un moment donné comme étant vrai, nous devons l’accepter comme tel.

En même temps, ils détournent totalement notre attention et notre capacité de concentration. Avec toutes ces applications de réseaux sociaux, tout le monde souffre désormais d’un déficit d’attention. Qui pourra encore se concentrer assez à l’avenir pour lire un livre, ou même écouter un podcast long, une série d’émissions ?

Alors, je dis : battons le fer tant qu’il est chaud. Bienvenue dans l’épisode introductif de la série sur Jeffrey Epstein, les Dossiers Epstein.

Qui était Robert Maxwell ?

Je suis ravie de collaborer à nouveau avec Xavier Poussard. Quel travail incroyable fait cet homme ! Il a travaillé des années sur un livre consacré à Epstein, toujours en cours de préparation, tout comme il l’a fait pour le cas de Brigitte Macron.
Bien sûr, cette histoire touche la France, les États-Unis sans aucun doute ; comme on le voit, ils essaient actuellement de nous manipuler au niveau des gouvernements. Elle touche aussi Israël, l’Ukraine, la Russie, tout le monde aura son propre épisode dans cette affaire. Au plus haut niveau, je vous l’assure.

Mais l’histoire de Jeffrey Epstein commence, en réalité, avec Robert Maxwell. Pour ceux qui ne le savent pas, Robert Maxwell était le père de Ghislaine Maxwell.

De son vivant, il était considéré comme une sorte de Rupert Murdoch de gauche. Il contrôlait un empire médiatique qui s’étendait de l’Angleterre à Israël, en passant par la France et au-delà.

Il était le patron du célèbre groupe de presse Mirror Group, qui publiait le Daily Mirror. Il était également propriétaire de Maxwell Communication Corporation, de Pergamon Press, de Nimbus Records, la première entreprise britannique à produire des CD. La branche américaine de McMillan Publishers lui appartenait aussi ; nous y reviendrons.

Il était actionnaire de MTV Europe, etc. Il était actionnaire du groupe médiatique français TF1. Très proche des élites françaises ; j’y reviendrai dans un autre épisode.

Maxwell a également été membre de la Chambre des Communes, de 1964 à 1970, pour le Parti travailliste. On pourrait continuer longtemps, mais vous avez compris l’idée. Maxwell était un très, très gros poisson ; presque intouchable, en fait.

Maintenant, je vais vous raconter comment il est devenu si puissant, car l’histoire est extrêmement intéressante.
Voyez-vous, Robert Maxwell n’était pas du tout Robert Maxwell à sa naissance. Vous remarquerez ce phénomène très souvent dans cette série. C’est un réseau très sophistiqué de, comment dire, blanchiment de noms. Ici, vous avez un nom, là-bas, un autre. Même aujourd’hui, on ne donne pas correctement son nom de naissance. Si vous cherchez, vous trouverez probablement Jan Ludvík ou Ján Ludvík. C’est ce que dit la presse. Mais même ce nom-là est un nom d’emprunt.

Son vrai nom à la naissance était Abraham Leib Hoch. Et il est né à Slatinské Doly, une petite ville qui fait aujourd’hui partie de l’Ukraine.

Je dois vous dire, mes amis, que l’Ukraine revient sans cesse dans mes recherches, ce qui commence à me faire un peu peur. 🔽Image 2.
Quoi qu’il en soit, en 1923, lorsque Maxwell est né, sa ville faisait partie de la Tchécoslovaquie.

Concernant sa famille, il semble que Maxwell soit un lointain parent d’Elie Wiesel. C’est un personnage très controversé. Nous n’avons pas le temps d’entrer trop dans cette histoire, je la raconterai une autre fois, mais pour l’instant, disons simplement qu’Elie Wiesel est devenu une figure emblématique du camp d’Auschwitz ; il a publié une tonne de littérature sur ce qui s’est passé pendant qu’il était à Auschwitz.

Et ensuite, d’autres survivants d’Auschwitz ont dit qu’il inventait et qu’il n’y était jamais allé. Ils n’ont pas non plus pu le retrouver dans les archives.
Un survivant de l’Holocauste l’a accusé d’avoir volé l’identité d’une autre personne qui était réellement dans le camp et qu’il connaissait très bien. C’est une folie.

Je ne mentionne cela que pour dire que, en réalité, cette série devrait s’appeler « Crise d’identité ». On dirait un thème central dans cette famille.

D’ailleurs, c’est un thème central dans tout ce qui touche à Israël.
Bref, revenons à Abraham, ou Jan, ou Robert. L’histoire est qu’il est né dans une famille de juifs hassidiques. Il a étudié dans une yeshiva [institution juive d’enseignement supérieur religieux], et ses parents voulaient qu’il devienne rabbin.
À l’âge de 12 ans, il a rejoint le mouvement Betar, un mouvement nationaliste juif, sioniste. Et si vous vous demandez, Betar est, littéralement, un lieu en Palestine actuelle, en Cisjordanie. Vous voyez où cela nous mène.

De là, il se serait enrôlé dans l’armée tchécoslovaque, puis serait parti en exil et aurait, semble-t-il, participé à la guerre en France. Je dis « semble-t-il », car Robert Maxwell lui-même a donné pas moins de cinq versions différentes de ses activités entre 1939 et 1940.
Ce que nous savons, c’est qu’il a été arrêté comme agitateur communiste et qu’il a fini dans des camps britanniques en tant que réfugié tchèque. Et à partir de là, l’histoire devient carrément étrange, car, bien qu’il fût agitateur communiste, on lui a permis de rejoindre les « Pioneer Corps », les seules unités militaires britanniques qui acceptaient des étrangers. C’est à ce moment-là qu’il commence à utiliser deux noms : « Ivan Leslie du Maurier » et « Leslie Jones ».

Bref, envoyé en mission à Paris, il rencontre la mère de Ghislaine, Elisabeth Meynard, qu’il épouse le 14 mars 1945, à Paris. Et à ce moment-là, il faut le noter, son nom était soudainement devenu Robert Maxwell. C’est le pseudonyme qu’il a utilisé pour son mariage : Robert Maxwell. Et il l’utilisera désormais.

Donc, à ce stade, notre arbre généalogique ressemble à ceci : Robert Maxwell, qui est aussi Ján Ludvík, Abraham Hoch, Ivan Leslie du Maurier, et Leslie Jones. Rien d’étrange, mes amis ; circulez, circulez…

Enfin, ensuite, Maxwell est envoyé à Berlin comme officier de liaison avec l’Armée rouge. Et la mission qui lui est confiée est très importante. Les services de renseignement britanniques lui donnent pour tâche de s’associer à une maison d’édition allemande, Springer, dans le but de vendre des revues scientifiques allemandes publiées pendant le Troisième Reich, et donc impossibles à exporter, car interdites dans le monde entier. Il établit donc cette association et se propose de gérer la distribution de ces matériaux.

Ensuite, en 1951, quelques années plus tard, il prend le contrôle de la maison d’édition publique allemande Butterworth-Springer, qui, encore une fois, a pour principal objet d’intérêt ces revues scientifiques de l’époque nazie. Pourquoi cet intérêt ? Vous le comprendrez au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire.

Quoi qu’il en soit, Butterworth-Springer est renommée Pergamon Press. 🔽
Jul 18 5 tweets 11 min read
🔴 Le piège des dispositifs portables : comment le gouvernement prévoit de vous surveiller
parJohn & Nisha Whitehead

📍« Lorsqu’un État légalisera le meurtre délibéré de certaines vies… cela élargira inévitablement les catégories de personnes qui pourront être condamnées à mort sans subir de punition. »

– Nat Hentoff, The Washington Post, 1992

L’autonomie corporelle – le droit à la vie privée et à l’intégrité de son propre corps – s’évanouit rapidement.

Le débat dépasse désormais les vaccins obligatoires ou les fouilles invasives, s’étendant à la surveillance biométrique, aux dispositifs portables de suivi et au profilage prédictif de l’état de santé.

Nous entrons dans une nouvelle ère de contrôle algorithmique et autoritaire, où nos pensées, nos émotions et notre biologie sont surveillées et jugées par l’État.
C’est la promesse inquiétante qui sous-tend la dernière campagne de Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la santé et aux services sociaux du président Trump. Il promeut un avenir où tous les Américains seraient équipés de dispositifs biométriques de suivi de la santé.

Sous couvert de santé publique et d’autonomie personnelle, cette initiative n’est en réalité qu’une normalisation de la surveillance corporelle 24 heures sur 24, ouvrant la voie à un monde où chaque pas, chaque battement de cœur et chaque fluctuation biologique sont surveillés non seulement par des entreprises privées, mais aussi par le gouvernement.
Dans ce complexe industriel de surveillance naissant, les données de santé deviennent une monnaie d’échange. Les entreprises technologiques profitent des abonnements à du matériel et des applications, les assureurs exploitent l’évaluation des risques, et les agences gouvernementales tirent parti de l’augmentation de la conformité et des informations comportementales.

La convergence entre santé, technologie et surveillance n’est pas une stratégie nouvelle, mais la prochaine étape d’un modèle de contrôle bien établi.

La surveillance s’est toujours présentée sous les dehors du progrès.

Chaque nouvelle vague de technologie de surveillance – dispositifs GPS, caméras aux feux de circulation, reconnaissance faciale, sonnettes Ring, enceintes intelligentes Alexa – nous a été vendue comme un outil de confort, de sécurité ou de connexion. Pourtant, avec le temps, chacune s’est transformée en mécanisme de suivi, de contrôle ou de surveillance des citoyens.
Ce qui a débuté comme un choix volontaire est devenu inévitablement obligatoire.
Dès lors que nous avons accepté l’idée que la vie privée devait être sacrifiée pour le confort, nous avons jeté les bases d’une société où rien n’échappe au contrôle gouvernemental – ni nos maisons, ni nos voitures, ni même nos corps.

Le plan de RFK Jr. concernant les dispositifs portables n’est que la dernière incarnation de cette stratégie d’appât et de bascule : présenté comme une liberté, il se révèle être une cage.

Selon le plan de Kennedy, promu dans le cadre de la campagne nationale « Make America Healthy Again » (Rendre l’Amérique à nouveau en bonne santé), les dispositifs portables suivraient le taux de glucose, le rythme cardiaque, l’activité, le sommeil et bien plus encore pour chaque Américain.
La participation ne sera pas obligatoire au départ, mais les implications sont évidentes : acceptez, ou risquez de devenir un citoyen de seconde zone dans une société régie par la conformité aux données.

Ce qui a commencé comme des outils optionnels d’auto-surveillance commercialisés par les géants technologiques est sur le point de devenir le nouvel outil de l’arsenal de l’État policier.

Des dispositifs comme les Fitbits, les Apple Watches, les moniteurs de glycémie et les anneaux intelligents collectent d’immenses quantités de données intimes – du stress et de la dépression aux irrégularités cardiaques et aux premiers signes de maladie. Lorsque ces données sont partagées entre bases gouvernementales, assureurs et plateformes de santé, elles deviennent un outil puissant 🔽Image 2.
non seulement pour analyser l’état de santé, mais aussi pour exercer un contrôle.
Autrement symboles de bien-être personnel, les dispositifs portables se muent en étiquettes numériques pour les citoyens – des insignes de conformité surveillés en temps réel et régulés par des algorithmes.

Et cela ne s’arrêtera pas là.
Le corps devient un champ de bataille dans la guerre croissante du gouvernement contre notre sphère intérieure.

L’infrastructure nécessaire pour profiler et détenir des individus sur la base de « risques » psychologiques perçus est déjà en place. Imaginez un avenir où vos données portables déclenchent une alarme concernant votre santé mentale : niveaux de stress élevés, sommeil irrégulier, rendez-vous manqué, chute soudaine de la variabilité du rythme cardiaque.

Pour l’État surveillant, cela pourrait être des signaux d’alarme – des justifications pour une intervention, une enquête, ou pire encore.

L’adoption par RFK Jr. de la technologie portable n’est pas une innovation neutre. C’est une invitation à étendre la guerre du gouvernement contre les crimes de pensée, le non-respect des normes de santé et les déviations individuelles.

Cela transforme la présomption d’innocence en présomption de diagnostic. Vous n’êtes pas en bonne santé tant que l’algorithme ne le dit pas.
Le gouvernement a déjà converti les outils de surveillance en armes pour réduire au silence la dissidence, signaler les critiques politiques et suivre le comportement en temps réel. Avec les dispositifs portables, il gagne une nouvelle arme : l’accès au corps humain comme lieu de suspicion, de déviance et de contrôle.

Alors que les agences gouvernementales préparent le terrain pour un contrôle biométrique, les corporations – compagnies d’assurance, géants technologiques, employeurs – agiront comme exécutants de l’État surveillant.

Les dispositifs portables ne se contentent pas de collecter des données. Ils les trient, les interprètent et les intègrent dans des systèmes qui prennent des décisions cruciales sur votre vie : obtiendrez-vous une couverture d’assurance, vos primes augmenteront-elles, qualifiez-vous pour un emploi ou une aide financière ?

Comme le rapporte ABC News, un article du JAMA met en garde contre le risque que les dispositifs portables soient utilisés par les assureurs pour refuser une couverture ou augmenter les primes sur la base d’indicateurs de santé personnels, tels que l’apport calorique, les fluctuations de poids ou la tension artérielle.
Il est facile d’imaginer que cela s’étendra aux évaluations professionnelles, aux scores de crédit ou même aux classements sur les réseaux sociaux.

Les employeurs offrent déjà des réductions pour une surveillance « volontaire » de la santé et pénalisent ceux qui n’y participent pas. Les assureurs incitent à un comportement sain, jusqu’à ce qu’ils décident qu’un comportement malsain mérite une sanction. Les applications surveillent non seulement les pas, mais aussi l’humeur, la consommation de substances, la fertilité et l’activité sexuelle, alimentant une économie de données insatiable.

Cette trajectoire dystopique avait été prévue et mise en garde depuis longtemps.
Dans Brave New World d’Aldous Huxley (1932), la conformité est maintenue non par la violence, mais par le plaisir, la stimulation et la sédation chimique. La population est conditionnée à accepter la surveillance en échange de confort et de divertissement.

Dans THX 1138 (1971), George Lucas imagine un régime corporatiste-étatique où la surveillance biométrique, les médicaments régulant l’humeur et la manipulation psychologique réduisent les individus à des unités biologiques dociles et dépourvues d’émotions.
Gattaca (1997) dépeint un monde où le profilage génétique et biométrique prédétermine le destin d’une personne, annihilant l’intimité et le libre arbitre au nom de la santé publique et de l’efficacité sociale.

Dans The Matrix (1999), écrit et réalisé par les frères Wachowski, les humains sont exploités 🔽
Jun 25 5 tweets 11 min read
🔴 Comment l’élite corporatiste richissime finance le transgenrisme et le transhumanisme.
par Steven Tucker

📍Machaela Cavanaugh est une politicienne obscure du Nebraska dont je ne sais absolument rien, si ce n’est qu’elle donne l’impression d’adorer les personnes trans. Et je sais ce petit détail à son sujet parce que, il y a une ou deux semaines, elle s’est levée dans l’hémicycle du Capitole de l’État du Nebraska pour nous le faire savoir. À plusieurs reprises. Et je le souligne : à maintes reprises.
Je vous invite à regarder cet enregistrement d’une tirade insensée, dans laquelle Cavanaugh répète inlassablement : « Les personnes trans ont leur place ici. Nous avons besoin des personnes trans. Nous aimons les personnes trans. Les personnes trans ont leur place ici. Nous avons besoin des personnes trans. Nous aimons les personnes trans. » Elle a répété ces mots encore et encore, sans fin, jusqu’à la fin de la vidéo.

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Aux yeux de beaucoup, cette femme est loin de donner l’image d’une personne pleine de compassion ou de tolérance, malgré tous ses efforts pour le paraître. Elle ressemble plutôt à quelqu’un souffrant d’un trouble mental profond. Ou à un robot défectueux, dont le mécanisme vocal serait bloqué dans une répétition incessante.

Entre ces deux options, je miserais plutôt sur la seconde, surtout après avoir lu le livre Transsexual, Transgender, Transhuman de la journaliste d’investigation Jennifer Bilek, qui prétend révéler une vérité sensationnelle : depuis des décennies, une cabale sinistre composée de milliardaires de la Silicon Valley, de médecins éminents et de magnats de la finance soutient systématiquement l’agenda transgenre comme une porte d’entrée déguisée vers une forme bien plus vaste de transhumanisme.

Leur objectif ultime ? Faciliter la transformation de notre espèce en une race de quasi-robots post-humains, génétiquement et prothétiquement augmentés, à l’image du cerveau micro-pucé incarné de manière si évidente par Michaela Cavanaugh.

La propagation des trans-missions
Pour certains lecteurs, ces propos pourraient ressembler à une théorie du complot farfelue issue de l’extrême droite. À ceux-là, je pourrais répondre que ce n’est pas moitié aussi délirant que la théorie conspirationniste de gauche concurrente, qui proclame l’existence d’êtres magiques appelés « transgenres » (un terme que Bilek elle-même conteste, le considérant comme un symbole vidé de sens, sans référent concret), capables de passer d’un sexe à l’autre à leur guise ; une merveille de la biologie avancée des primates, soi-disant existante depuis toujours, mais systématiquement cachée pendant des millénaires par le perfide establishment fasciste cis-hétéro-masculin.

On nous répète sans cesse aujourd’hui que les transsexuels font partie des groupes les plus marginalisés, opprimés, réduits au silence et stigmatisés de la planète. Pourtant, curieusement, beaucoup de ceux qui nous serinent cette antienne depuis une quinzaine d’années comptent parmi les personnes les plus puissantes, influentes, bien connectées et riches de la Terre, comme les dirigeants de l’UE, des États-Unis, de l’OMS, de l’ONU, etc., sans parler des propagandistes transophiles sans discernement qui dirigent Hollywood, la plupart des chaînes de télévision, des entreprises médiatiques et des réseaux sociaux de l’ère précédant le second mandat de Trump et le rachat de Twitter par Elon Musk.

Les véritables marginalisés n’ont pas de tels alliés, n’est-ce pas ?
Au cours des quelques jours que j’ai consacrés à la lecture du livre de Bilek, j’ai relevé des histoires comme celle-ci, provenant de ma région d’origine (désormais surnommée « homo-land ») au Royaume-Uni, qui montrent à quel point la situation de ces personnes soi-disant « marginalisées » a été accaparée et institutionnalisée dans de nombreux pays occidentaux :

Les médecins du Service national de santé britannique qui décident de changer de sexe se verront attribuer un nouveau code 🔽Image 2.
d’identité au sein du Conseil médical général, effaçant les anciennes données mentionnant leur sexe initial et recevront un profil entièrement nouveau, correspondant à leur nouveau sexe, qui repartira de zéro – au point même d’effacer tous les anciens cas de mesures disciplinaires pour erreurs professionnelles, car, voyez-vous, une fois qu’ils changent officiellement de pronom sur tous les documents, ils deviennent littéralement une autre personne ! Et où est le problème ?

Pour célébrer la Journée internationale des femmes en mars dernier, le département pour enfants de la BBC, CBeebies, a publié sur son site une liste de « mères inspirantes » – dont deux étaient des prostituées masculines, sans-abri et toxicomanes, liées à la mafia, nommées Sylvia Rivera et Marsha P. Johnson, fondatrices du groupe radical des Révolutionnaires activistes travestis de la rue (STAR). Pour toute personne dotée d’un minimum de raison, ce duo représenterait le pire modèle de maternité auquel aspirer. Ce n’est pas l’avis de ceux qui dirigent le plus grand média national, grassement financé.
Toujours à la BBC, un épisode de la série controversée Waterloo Road, qui se déroule dans un contexte scolaire, a diffusé une intrigue difficile à suivre : une vieille dame atteinte de démence, mourante à l’hôpital, est visitée par son petit-fils transgenre, habillé en fille. Sous l’effet de fortes doses de morphine, affectée par Alzheimer et très confuse pour toutes ces raisons, la vieille dame continue d’appeler son petit-fils par son vrai prénom de garçon, et non par celui de fille qu’il s’est inventé. Confronté à cette horreur, le jeune homme devient inconsolablement bouleversé et furieux. Les scénaristes et producteurs de la BBC ont sincèrement supposé que les spectateurs allaient compatir avec ce trans-garçon obsédé par lui-même, et non avec la retraitée mourante ! Comme l’a commenté en ligne un spectateur écœuré : « Cela incarne parfaitement la pensée trans. Même si la personne à côté d’eux est en train de mourir, tout tourne encore autour d’eux. Peu importe ce que ressent l’autre. » C’est ce que pensent les spectateurs de ce programme de la BBC. Mais les idées de ces extrémistes ignares, comme ce commentateur, n’ont aucune importance ; seules comptent les conceptions de ceux qui contrôlent les programmes.
De toute évidence, dans les nations arc-en-ciel comme le Royaume-Uni, la capture et l’enrôlement institutionnels sont presque totalement achevés : les médias nationaux britanniques, tout comme le ministère de la Santé – manifestement les deux organisations les plus influentes du pays – se prosternent désormais devant l’autel rose des jongleurs de genres. Si cela se limitait à des groupuscules obscurs comme le Club des anciens militaires gays non conformistes ou la Société d’East Grinstead pour l’appréciation des cactus, qui adoptent des politiques pro-trans, je pourrais comprendre pourquoi on considérerait ces gens comme marginalisés. Mais la BBC ou le ministère de la Santé, des organisations soutenues par des milliards de fonds publics ? Le transgenrisme n’est plus marginalisé en Occident ; il est imposé de force au centre de tout, de manière obsessive et impitoyable.

Mais pourquoi ? Comment en est-on arrivé là ? Depuis plus de dix ans, Jennifer Bilek pose cette question sur son blog très populaire, The 11th Hour, dont elle a extrait des passages pour constituer son dernier livre. La réponse la plus évidente qu’elle trouve : SUIVEZ L’ARGENT !
Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Et la piste mène directement à Sodome.

L’argent fait tourner le monde trans
Bilek soutient à juste titre qu’un certain nombre d’individus, d’organisations et de familles qui financent la trans-mania actuelle ont des intérêts financiers dans l’industrie médicale mondiale et les grands laboratoires pharmaceutiques (Big Pharma). Cela est crucial, car les transgenres, en particulier ceux recrutés pour subir des interventions chirurgicales ou des traitements hormonaux 🔽
Jun 16 5 tweets 12 min read
🔴 Quelques lignes écrites par Abel Dimitriev (🇷🇴), dont j’apprécie le style. Il y a à prendre, il y a à laisser. En tout cas, il y a de nombreuses vérités qui irriteront beaucoup de ceux qui les liront, mais les vérités dérangent, n’est-ce pas ? Et ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas acceptées par certains, qui vont sûrement riposter ou insulter, qu’elles deviendront moins vraies. 😊

« La planète retient son souffle. Les yeux exorbités devant les écrans, elle suit la dernière saison de la série apocalyptique au Moyen-Orient. Une production à plusieurs milliards, avec des effets spéciaux, des explosions réelles et des acteurs qui meurent pour de vrai. Tout cela pour les audiences des grandes puissances et l’orgasme médiatique de la presse mondiale. Et nous, les idiots dans les gradins, sommes forcés par les réalisateurs de l’ombre à choisir une équipe. À brandir un drapeau. À hurler des slogans. On nous somme de choisir entre les fous enturbannés qui rêvent d’un califat mondial et les fous aux drones qui convoitent un contrat immobilier divin. C’est un faux dilemme. Une invitation au suicide assisté. Un piège pour les esprits faibles. Car ceci n’est pas une lutte entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres. C’est un combat entre deux formes de fanatisme. Une confrontation entre deux monstres qui se prétendent saints. Entre deux tumeurs malignes qui se disputent le même organisme déjà malade de la planète.

Le favori de l’Occident ? La seule démocratie du Moyen-Orient. La victime éternelle de l’histoire qui, par un miracle de la dialectique, s’est muée en un bourreau d’une efficacité redoutable. Israël, bien sûr. Cette industrie des larmes, qui génère d’énormes profits géopolitiques, omet commodément de rappeler que leur État moderne n’est pas une création de Yahvé, mais un crachat cynique de l’Empire britannique. Israël n’est pas né d’une promesse divine, mais d’une trahison terrestre. De la perfidie de Londres, qui, durant la Première Guerre mondiale, a promis le même lopin de terre aride, stérile et rocailleux aux Arabes et aux Juifs. Aux Arabes, pour qu’ils se révoltent contre les Ottomans. Aux sionistes, pour s’assurer leur soutien financier et politique. Puis, tel un Ponce Pilate moderne, Londres s’est lavé les mains, a fumé ses pipes d’opium héritées du massacre des Chinois et a tracé des lignes absurdes sur une carte, laissant derrière elle une plaie qui suppure encore aujourd’hui. Un conflit programmé pour ne jamais s’achever.

L’État d’Israël est un projet colonial qui aspire à devenir un empire colonial. Une construction artificielle, aussi naturelle dans le paysage du Moyen-Orient qu’une plateforme pétrolière au milieu d’un champ de blé. Et cette construction a été édifiée, comme tous les empires coloniaux, sur les ossements et le désespoir des populations autochtones. La création d’Israël a signifié le démembrement et l’annihilation programmée des Palestiniens. Un peuple autochtone a été dépossédé, chassé, massacré, avec une efficacité bureaucratique qui évoque d’autres pages sombres du XXe siècle. Ils ont été transformés en réfugiés sur leur propre terre, des parias dans un monde qui a systématiquement ignoré leur souffrance, parce que les intérêts géopolitiques des grandes puissances en décidaient autrement. Tout ce processus de purification ethnique lente a été soigneusement emballé dans le cellophane du droit historique et du retour à la maison. Un retour à la maison qui a transformé la maison d’un autre en enfer. Sans compter que ce prétendu droit historique repose dès le départ sur un mensonge. Quel retour à la maison, quand Abraham était originaire d’Ur, dans l’Irak actuel ? Lui et sa famille ont migré de Mésopotamie vers la terre de Canaan à la suite d’un rêve. Personne sur cette planète n’a-t-il lu l’Ancien Testament ? Et d’où vient cette prétention à la supériorité ? Ce droit divin de piétiner d’autres peuples ? La Torah et le Talmud, ces manuels de suprématie tribale, expliquent 🔽Image 2.
doctement comment Yahvé a choisi un seul peuple, tandis que les autres ont été créés comme des bêtes de somme, bonnes seulement à servir leurs intérêts et à admirer leur unicité. On nous parle du peuple élu, un concept d’un racisme théologique aveuglant. Mais on omet commodément que l’histoire des religions regorge de peuples élus, bien avant les Juifs. Historiquement, les Égyptiens auraient une revendication bien plus solide à ce titre. Ainsi, même le concept de peuple élu est emprunté à d’autres, tout comme la terre. Sauf qu’il a été radicalisé.
Mais la partie la plus savoureuse de cette escroquerie spirituelle est que la fondation théologique même sur laquelle ils bâtissent leur prétention à l’unicité est un patchwork d’idées volées, empruntées et ensuite transformées en idées originales. Tous leurs grands concepts, qui ont fini par dominer la pensée occidentale, ne leur appartiennent pas. La lutte cosmique entre le bien et le mal, l’idée d’un temps linéaire menant au triomphe final et définitif du bien, la résurrection des morts, le jugement dernier, le concept d’êtres divins entourant le trône divin – archanges et anges – sont tous des piliers centraux du zoroastrisme, la religion des anciens Perses, leurs ennemis mortels d’aujourd’hui. Pendant l’exil babylonien, les Juifs ont découvert ces idées, en ont compris le potentiel, les ont adaptées et les ont vendues au monde comme une révélation reçue directement de Yahvé sur le mont Sinaï. C’est comme si Coca-Cola prétendait avoir inventé l’eau minérale. Même les trois mages qui ont apporté des cadeaux à la naissance du Christ étaient des prêtres zoroastriens. Car le mot « mage » est d’origine perse et signifie prêtre. Sans parler du fait que le concept de prophète est lui aussi d’origine zoroastrienne.

Et pour parachever ce pillage intellectuel, il leur fallait un emballage. Sans le raffinement, la logique et l’universalisme de la philosophie grecque, la religion d’Abraham serait restée ce qu’elle était au départ : une croyance tribale obscure d’un peuple de bergers nomades du désert, aussi pertinente pour le reste de l’humanité que les rituels d’accouplement des cafards. Les Grecs leur ont fourni les concepts : logos, âme, idée, dialectique. Grâce à eux, ils ont pu traduire leurs mythes locaux dans un langage universel et construire une théologie sophistiquée qui a fini par dominer l’Occident. On parle de civilisation judéo-chrétienne, alors que ses piliers fondateurs sont perses, sa dialectique est grecque et ses lois sont romaines. Même le terme « Christ », qui est un titre et non un nom, est grec. À part les noms hébreux présents aujourd’hui en Occident, qu’y a-t-il de juif dans cette civilisation ?
Un État créé par le cynisme impérial, bâti sur la souffrance d’un autre peuple, qui justifie ses actions par une théologie de la suprématie – elle-même un collage d’idées empruntées – peut-il encore prétendre au statut de victime absolue et de phare moral de l’humanité ? Non. Ce n’est qu’un empire comme les autres, mais plus habile à vendre sa propagande et à manipuler le sentiment de culpabilité de l’Occident. On parle de peuple saint, de peuple élu. Le pauvre Eliade a consacré sa vie à analyser et explorer les textes sacrés de toutes les religions du monde, pour qu’au final, les Roumains ignorent ses recherches monumentales et continuent de croire en des récits et une propagande idéologique guerrière aux prétentions divines.
Mais comme tout spectacle de cirque réussi, le cirque apocalyptique du Moyen-Orient a besoin de deux clowns sanguinaires pour alimenter, aux yeux des fanatiques, l’illusion du bien contre le mal, selon le camp.
La République islamique d’Iran est une prison théocratique, un monument à la haine de soi et au ressentiment historique. Qui a créé ce monstre ? Qui a nourri sa colère et lui a mis entre les mains les armes du fanatisme ? Les mêmes qui ont engendré le chaos en Israël/Palestine. L’Iran n’a pas toujours été cette fosse talibane. 🔽
Jun 10 6 tweets 12 min read
🔴 « La guerre est dans les gènes des Russes » : un entretien inédit avec Sergueï Karaganov, l’architecte de la géopolitique de Poutine
Entretiens Doctrines de la Russie de Poutine

Sergueï Karaganov, directeur du Conseil de politique étrangère et de défense, est souvent présenté comme le principal architecte de la politique étrangère russe. Vladimir Poutine assure qu’il fait partie des auteurs qu’il lit régulièrement. Dans les cercles du pouvoir russe, il est l’une des cautions intellectuelles les plus suivies et écoutées du bellicisme que déploie le régime de Vladimir Poutine en Ukraine et contre l’Europe.

Connaître les doctrines concurrentes — comprendre ce que les adversaires visent en nous désignant, en s’adonnant à la manipulation et à la propagande, tout en arsenalisant des imaginaires puissants — reste une clef décisive pour la transformation géopolitique de notre continent. C’est pour cette raison qu’après avoir traduit, contextualisé et commenté les principales publications de Sergueï Karaganov — grâce à l’aide précieuse de Marlène Laruelleet de Guillaume Lancereau — nous avons décidé de l’interroger. 

- Comment comprenez-vous la convergence entre Trump et Poutine ? Vladislav Sourkov semble penser, par exemple, que « la Russie [de Poutine] est désormais entourée de sosies et de parodistes » et que la Maison-Blanche déploie une stratégie vis-à-vis du Canada, du Groenland, ou du canal de Panama qui n’est rien d’autre qu’une « imitation de notre nation [la Russie] audacieuse, consolidée, guerrière et ‘sans frontières’ » ?

- Je n’ai pas pour habitude de commenter les déclarations de mes collègues, mais il me semble qu’il est parfaitement idiot de poser la question en ces termes.

Contrairement à ce que certains s’imaginent, Trump dispose d’une philosophie politique et économique tout à fait personnelle d’après laquelle il prend des décisions d’une façon certes radicale, mais, au fond, prudente.

Sa philosophie est, pour l’essentiel, sans rapport avec la Russie et les parallèles de cette nature me paraissent plus risibles qu’autre chose. 

- Comment définissez-vous la « philosophie » de Donald Trump ?

Trump est un nationaliste américain qui présente certaines caractéristiques du messianisme traditionnel aux États-Unis. S’il peut parfois surprendre c’est qu’il a été vacciné contre la vermine mondialiste-libérale des trois ou quatre dernières décennies. 

- Justement dans ses charges contre le libéralisme, il semble souvent mettre en avant des valeurs communes avec la Russie de Poutine. Même sur la guerre en Ukraine, l’administration Trump semble chercher un rapprochement des États-Unis avec la Russie. Pourquoi ? Comment comprenez-vous cette tentative ? 

- On parle beaucoup d’un éventuel compromis et de ses différentes formes. En Russie aussi, dans les médias et ailleurs, on discute avec enthousiasme des options qu’il pourrait ouvrir.

Il me semble toutefois qu’à ce stade, l’administration Trump n’a aucune raison de négocier avec nous selon les conditions que nous avons fixées — et que par conséquent ce rapprochement sera difficile. 

Bien que la guerre en Ukraine soit inutile et même quelque peu nuisible pour le président américain — qui n’est qu’un figurant — du point de vue principal pour les États-Unis, c’est-à-dire du point de vue intérieur, l’équilibre des intérêts est plutôt propice à sa poursuite.

Expliquez-vous.
La guerre est économiquement avantageuse pour les États-Unis, car elle leur permet de moderniser leur complexe militaro-industriel, de piller leurs alliés européens avec une vigueur renouvelée et d’imposer leurs intérêts économiques par le biais de sanctions systématiques à l’encontre de pays du monde entier. 
Et, bien sûr, elle permet aux États-Unis d’infliger davantage de dommages à la Russie dans l’espoir de l’épuiser et, idéalement, de l’écraser ou de la supprimer en tant que noyau militaro-stratégique de la majorité mondiale émergente et émancipée. Sans compter qu’elle est aussi un puissant 🔽Image 2.
soutien stratégique du principal concurrent de l’Amérique, la Chine. 

Certains observateurs et plusieurs partisans du président américain mettent en avant aujourd’hui l’existence d’une opération complexe, une sorte de Kissinger in reverse : cinquante ans après la visite de Nixon à Pékin, la Maison-Blanche chercherait à éloigner la Russie de la Chine, en se rapprochant cette fois-ci du Kremlin. Pensez-vous qu’il s’agit d’une interprétation conforme aux tendances actuelles ? Et quel est le risque qu’elle présente vis-à-vis de votre doctrine de la « majorité mondiale » ?

La rupture de la Russie avec la Chine serait absurdement contre-productive pour nous. 
Contrairement à ce que certains peuvent rapporter, alors que les membres de l’administration Trump du premier mandat avaient tenté de nous persuader de le faire, ils comprennent aujourd’hui que la Russie n’acceptera jamais cette condition. 

- Il n’y a donc pas pour vous de condition suffisante à conduire à un rapprochement des États-Unis à la Russie ?

- Trois éléments pourraient pousser Trump à négocier un accord satisfaisant pour la Russie sur l’Ukraine.
Le premier serait le départ de facto de la Russie de son alliance avec la Chine — nous pouvons l’exclure. 

Le deuxième, la menace d’une répétition de la grotesque retraite de Kaboul, c’est-à-dire la défaite totale et la capitulation honteuse du régime de Kiev et l’échec évident de l’Occident dirigé par les États-Unis. 
Et le troisième est le risque que les hostilités s’étendent aux États-Unis et à leurs actifs vitaux dans le monde entier, avec des pertes humaines américaines massives, y compris la destruction de bases militaires.
Seuls ces deux derniers éléments demeurent à ce jour.
La défaite totale de l’Ukraine — avec sa capitulation pure et simple qui pourrait avoir un effet domino sur l’Europe — reste notre objectif, mais elle sera extrêmement coûteuse, voire prohibitive, car elle conduirait à la mort de plusieurs milliers de nos meilleurs enfants, si elle n’était pas renforcée par un recours plus actif à la dissuasion nucléaire, ce que je préconise pour sortir de cette impasse.

- La Russie aurait-elle intérêt à ce que la Maison-Blanche poursuive sa stratégie visant l’annexion du Groenland, en mettant en discussion l’intégralité territoriale de l’un de ses alliés de l’OTAN ?

- Pour le dire franchement, l’OTAN n’est pas seulement un vestige de la Guerre froide  : c’est surtout un cancer qui ronge la sécurité européenne. 

J’ignore ce qu’il en sera de l’annexion du Groenland mais, le cas échéant, j’espère qu’elle contribuera à faire finir l’OTAN aux poubelles de l’histoire — et le plus tôt sera le mieux. Elle ne mérite rien d’autre.

Depuis des années, je critique les décideurs russes qui ont tenté de rétablir des liens avec cette organisation qui est, par définition, hostile, productrice de conflits et, de surcroît, criminelle, s’étant rendue coupable d’agressions en série. Je ne rappellerai ici que le viol de la Yougoslavie, la guerre monstrueuse que l’immense majorité des pays de l’OTAN a menée en Irak, où un million de personnes ont trouvé la mort et où les pertes humaines se poursuivent à l’heure où je parle, ou encore l’agression de l’OTAN contre la Libye, qui a abouti à la destruction d’un pays relativement prospère, l’un des pays les plus prospères de l’Afrique du Nord.
J’espère que l’OTAN crèvera. Cette organisation n’a pas d’autre avenir. Elle a pu jouer par le passé un rôle plutôt positif, en contenant l’Allemagne, en limitant l’influence du communisme — ce qui était bien son objectif principal —, en contrebalançant l’URSS au sein d’un système relativement stable de confrontation entre grandes puissances. 
Mais il y a bien longtemps que l’OTAN n’est plus rien d’autre qu’une organisation nocive, purement et exclusivement nocive pour la sécurité mondiale. Plus vite elle disparaîtra, mieux ça sera.

- L’Union européenne est-elle, selon vous, l’ennemi commun de la Maison-Blanche et du Kremlin ? 🔽
May 30 4 tweets 8 min read
🔴 Un sultan de 22 ans a réussi, grâce aux canons de l’Hongrois Orban de Brașov, à détruire les murailles de la forteresse de l’Empire chrétien. Le 29 mai 1453 : la chute de Constantinople, capitale spirituelle des Roumains. Une histoire qui n’est pas enseignée à l’école.
par Mănăstirea Petru Vodă

📍Il y a 571 ans, le 29 mai 1453 : la chute de Constantinople, capitale spirituelle des Roumains

Un sultan de 22 ans, avec les canons de l’Hongrois Orban de Brașov, a réussi à abattre les murailles de la forteresse de l’Empire chrétien.

Il y a 571 ans, un mardi, le lendemain de la Pentecôte, la ville fondée par l’empereur Constantin le Grand était conquise par les Turcs. « La chute de Constantinople fut une tragédie pour toute la chrétienté, pas seulement pour l’Orient orthodoxe. Elle fut une tache honteuse pour l’ensemble du monde chrétien, car personne ne s’est mobilisé pour soutenir militairement Byzance. La défense des Byzantins fut héroïque. Le siège dura du 5 avril au 29 mai. Dans cette tragédie, il faut souligner la solitude de Constantinople et de l’Orthodoxie », rappelait l’académicien Emilian Popescu.

Le 29 mai 1453, la cité des cités, Constantinople, la nouvelle Rome, tombait. De nombreux auteurs et articles déplorent le sort de toute la chrétienté face à cette tragédie, mais il est surprenant que personne n’explique pourquoi elle est tombée et quelle était la réalité historique lorsque Mahomet II, un sultan de 22 ans, a réussi, avec les canons de l’Hongrois Orban de Brașov, à détruire les célèbres murailles qui avaient résisté à tant d’armées assiégeantes et à entrer dans la ville.

Nous sommes face à une sorte de lamentation virtuelle qui ignore les causes de ce désastre.

La réalité historique est profondément triste et rarement exprimée.

Constantinople fut véritablement la nouvelle Rome, la capitale d’un Empire chrétien pendant plus de mille ans, avec une interruption au XIIIe siècle, rarement mentionnée.

Constantinople (ou Tsargrad) fut, pendant plus de mille ans, la plus grande ville du monde, comptant entre 400 000 et 500 000 habitants, majoritairement chrétiens orthodoxes. Ces chrétiens venaient de toutes les provinces de l’Empire romain, et leur accès aux structures militaires, administratives et ecclésiastiques était libre et égal, selon la préparation, le talent et le zèle de chacun.

La grande tragédie de Constantinople commence au IXe siècle, lorsque, dans le contexte d’une renaissance exceptionnelle des sciences et de la philosophie chrétienne, soutenue par une série de reconquêtes militaires, apparaît ce qu’on appellera plus tard le nationalisme grec, c’est-à-dire la confusion entre la culture chrétienne de langue grecque et les idéaux politiques. On ne peut qu’être attristé que les Romains hellénophones de Constantinople aient pu être séduits par une hypothèse à laquelle ni les Macédoniens d’Alexandre le Grand, ni les savants et politiciens de l’ancienne Rome (qui parlaient majoritairement le grec ancien, langue de la culture romaine jusqu’aux environs de 200 ap. J.-C.) n’avaient succombé.

La tentation du nationalisme grec fut suivie d’une série de tragédies, comme celle de l’empereur Basile II Bulgaroctone, qui se place à la tête d’un phénomène que nous qualifierions aujourd’hui de « chauvinisme ». Les Bulgares et les Serbes se virent interdire l’accès aux fonctions dans l’armée et l’administration de l’Empire romain, sous peine de mort. Ce précédent permit que la même attitude s’applique à d’autres ethnies. Plus tard, sous les empereurs Comnènes, une véritable épuration ethnique eut lieu, les Valaques étant les premiers à en souffrir, car ils étaient les plus nombreux. En 1182, les Latins romano-catholiques furent également chassés, ceux qui restaient dans la ville étant massacrés.
En 1185, l’empereur imposa de nouvelles taxes aux Valaques et aux Slaves des Balkans (contrairement aux Grecs de la ville), ce qui provoqua la grande révolte des frères Asan et la création de l’Empire valaque-bulgare 🔽Image 2.
en 1187. Une série de guerres scella définitivement le sort de l’unité impériale constantinopolitaine. Après l’assassinat de Jean Asan en 1196, son jeune frère, Ioniță Caloian, prit l’initiative et parvint à étendre encore davantage la domination valaque-bulgare, devenue entre-temps la véritable nouvelle Rome.

En raison du chauvinisme grec constantinopolitain, les Valaques et les Slaves du Sud décidèrent de fonder un nouvel empire, adoptant le slavon comme langue officielle, administrative et ecclésiastique. Depuis la fin du XIIe siècle, nous, Roumains, utilisons également le slavon comme langue liturgique de l’Église.

La raison de l’adoption d’une autre langue était l’idée romaine d’unir tous les chrétiens orthodoxes sous un seul empire et de garantir leur unité par une langue contenant toute la culture chrétienne. À ce moment-là, le slavon commençait à acquérir un certain prestige, la majorité de la littérature chrétienne ayant déjà été traduite dans cette langue.

Il n’est pas surprenant que lors de l’arrivée de la quatrième croisade en 1204, Ioniță Caloian, l’empereur valaque-bulgare, offrit son soutien aux Latins pour punir les Grecs de la ville.

La grande surprise fut lorsque les Latins se mirent à piller et à massacrer. Le 12 avril 1204 marqua pour Constantinople le début d’un immense génocide et du plus grand pillage de l’histoire de l’humanité. Si l’Europe occidentale est aujourd’hui une puissance financière, cela est en grande partie dû au pillage de Constantinople en 1204. Le chauvinisme grec de Constantinople fut le facteur déclencheur de la tragédie. Le chauvinisme fut la principale raison de la disparition de l’Empire romain d’Orient.
Ainsi, la véritable chute de Constantinople eut lieu le 12 avril 1204. Après l’année désastreuse de 1204, qui marqua également l’effondrement de tout rêve d’unité chrétienne, Tsargrad ne fut plus qu’une ombre de ce qu’elle avait été, son influence historique notable après cette date se limitant au domaine ecclésiastique.

Ioniță Caloian tourna immédiatement ses armes contre les Latins, voyant l’ampleur inimaginable du pillage et l’athéisme des envahisseurs latins. L’année suivante, en 1205, Caloian vainquit et captura le chef de la quatrième croisade, Baudouin de Flandre. Caloian mourut en 1207, lors du siège de Thessalonique croisée/papiste, assassiné. Il est à noter ici l’audace du chauvinisme grec, qui, après 1207, représenta dans une icône Saint Démétrius, le grand martyr et patron spirituel de Thessalonique, tenant une lance et tuant Caloian/Scaloian, bien que très peu d’historiens de l’art puissent aujourd’hui expliquer correctement cette représentation.

D’une population de plus de 400 000 habitants à la fin du XIIe siècle, Constantinople passa à… 50 000 habitants, majoritairement latins/papistes.
Ce n’est qu’en 1261 que les Grecs parvinrent à reconquérir la ville, au prix de grands efforts. S’ensuivirent quelques décennies de compromis politiques et ecclésiastiques dont on parle rarement. Ces compromis contribuèrent à fragmenter davantage la conscience orthodoxe dans les frontières de l’ancien Empire romain.

Malheureusement pour l’idéal d’unité chrétienne, même après 1261, le chauvinisme continua de jouer son rôle. Bien qu’il n’y ait plus eu d’épuration ethnique, la capitale devint presque exclusivement grecque, et les liens avec les autres chrétiens orthodoxes de l’ancien empire furent réduits au minimum.

La population de la ville ne dépassa plus, jusqu’à la conquête ottomane, les 70 000 habitants.

Comme mentionné, les compromis politiques après 1261 divisèrent le monde politique, puis ecclésiastique. La plupart des nobles et des détenteurs du pouvoir pensaient qu’une alliance avec l’Occident latin/papiste permettrait de sauver l’empire, devenu désormais un empire grec. Une minorité, malheureusement, plaidait pour l’abandon du chauvinisme et pour un renforcement de l’enseignement chrétien apostolique et orthodoxe, qui permettrait de restaurer l’ancienne 🔽
May 24 7 tweets 13 min read
🔴 Un texte extraordinaire !

📍La santé comme nouveau champ de bataille

Nous assistons à une stratégie planifiée, une opération systématique de dépossession des peuples de leurs droits, de suspension des constitutions et de centralisation du pouvoir sous le prétexte de la santé publique.
un éditorial de Phil Broq

📍Croire que les laboratoires pharmaceutiques œuvrent pour la santé, c’est comme croire que les marchands d’armes travaillent pour la paix.
Lorsque ces deux forces se rencontrent, elles ne bâtissent pas un monde plus sûr. Elles engendrent l’OMS, une organisation qui, loin d’être un rempart de la santé publique, s’est muée en un outil de domination globaliste, de manipulation et de spoliation des souverainetés et libertés humaines.

Le 20 mai 2025 marquera une nouvelle page dans l’histoire de la gouvernance mondiale, lorsque la 78e Assemblée mondiale de la Santé a ratifié un « traité pandémique » qui, sous couvert de protéger la planète, octroie des pouvoirs exorbitants à une institution corrompue jusqu’à l’os : l’OMS.

Sous son vernis humanitaire, cette organisation, généreusement financée par des intérêts privés comme la Fondation Gates et dirigée par un homme à la réputation sulfureuse (un ancien ministre éthiopien accusé de graves exactions liées aux massacres au Rwanda), se transforme en une véritable police sanitaire mondiale.

Sans légitimité démocratique, sans contrôle parlementaire ni consultation des peuples, l’OMS s’arroge désormais le droit d’imposer des mesures liberticides à des nations entières.

Vaccins obligatoires déployés à une vitesse fulgurante, restrictions globales décrétées d’un claquement de doigts, passeports numériques traquant chaque citoyen.

Le tout, emballé dans le vernis cynique de la « sécurité sanitaire mondiale ».

Mais cette mascarade n’a pas trompé tout le monde. Certains pays, encore debout, ont refusé de se plier à cette tyrannie déguisée : les États-Unis, la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, Israël, l’Égypte, la Turquie…

Ces nations ont percé à jour la manœuvre. Elles ont compris que ce traité n’est qu’un cheval de Troie, une tentative déguisée de prise de contrôle mondiale. Un mécanisme savamment orchestré pour dépouiller les peuples de leur souveraineté et suspendre les constitutions sous prétexte de « crise ».
Ce n’est plus une théorie du complot, mais une réalité qui se déroule sous nos yeux. Une stratégie planifiée, une opération systématique visant à priver les peuples de leurs droits, à suspendre les constitutions et à centraliser le pouvoir sous couvert de santé publique.
Les « grands » de ce monde n’ont pas construit d’hôpitaux. Ils ont bâti des usines à virus pour stériliser et dépeupler la planète.

Un programme conçu de sang-froid par une élite technocratique, qui érige désormais des laboratoires expérimentaux à ciel ouvert aux quatre coins du globe.
Parmi eux, des laboratoires P4 officiels et d’autres, clandestins, non répertoriés.

Le Covid n’a été qu’un échauffement.
Pendant des décennies, des générations ont été conditionnées à faire aveuglément confiance à des institutions internationales comme l’OMS, l’ONU, le CDC, le NIH ou GAVI.

Soutenues par les gouvernements, les médias et les puissances financières, ces organisations se sont imposées comme les garants du bien-être mondial. À tort, elles sont perçues comme des bastions d’impartialité, de dévouement humanitaire et de bienveillance universelle.

Mais derrière cette façade rassurante se tapit une mascarade perfide. Loin d’être les sauveurs de l’humanité, ces institutions sont les rouages d’une machine mondiale de contrôle, conçue pour écraser l’humanité et mettre en œuvre un plan machiavélique.
Cette machine n’est pas dirigée par des médecins ou des scientifiques dévoués au bien commun, mais par des financiers, des technocrates sans scrupules et des industriels – des cartels d’armement aux géants agroalimentaires et pharmaceutiques – tous plus soucieux de profits que de santé 🔽Image 2.
publique ou de bien-être humain.

Loin de protéger les populations dont elles avaient la charge, ces organisations ont tissé un vaste réseau d’influence, un cartel transnational aux ambitions totalitaires et aux intérêts financiers sordides.

Leurs véritables objectifs ne sont pas la sécurité ou la protection des populations, mais la privatisation des droits fondamentaux, la concentration du pouvoir économique et politique, et l’exploitation sans limite des citoyens comme des ressources naturelles.

Le contrôle, sous l’apparence de la science et du bien-être, est devenu leur vocation suprême. Un contrôle qui ne se cantonne pas à la santé publique, mais englobe la vie privée, les libertés individuelles et, plus insidieusement encore, l’autonomie des nations.
Ces cartels transnationaux ont infiltré les plus hautes sphères du pouvoir, armés de milliards d’euros, de dollars et de puissants réseaux médiatiques.
En consolidant leur emprise, ces organisations ont instauré un système complexe et opaque de surveillance mondiale, où chaque facette de la vie humaine est scrutée, mesurée et contrôlée.

L’objectif est la soumission totale au service de leur plan. Les citoyens ne sont plus des individus libres, mais des sujets d’expérimentation ou des unités économiques à réguler, exploiter et dominer.

Tout a été conçu pour façonner un monde où la santé et la sécurité servent de prétexte idéal à des mesures de violence silencieuse et insidieuse, soutenues par des restrictions des libertés, une soumission forcée et la transformation des populations en un troupeau numérique, où chaque geste, chaque mot, chaque pensée est traqué, enregistré et façonné pour servir cette Nouvelle Ordre Mondiale mafieuse.

L’influence de ces organisations n’est pas seulement économique, mais profondément politique.

Aveuglés par des financements corrompus, le chantage sous toutes ses formes et des accords occultes, les gouvernements ont largement laissé les technocrates de l’OMS et les financiers de GAVI dicter les grandes lignes des politiques publiques mondiales.

Les décisions cruciales, qui auraient dû relever des autorités élues démocratiquement, sont désormais prises dans l’ombre, loin de tout contrôle populaire.
L’OMS, sous couvert de neutralité et de son rôle d’organisme international indépendant, a acquis un pouvoir démesuré dans la gestion des crises sanitaires mondiales.
Mais cette « indépendance » n’est qu’une illusion. Derrière cette façade se cachent les mains de Bill Gates, George Soros et autres magnats pharmaceutiques, qui orientent les priorités sanitaires non pas selon les besoins réels des populations, mais selon les profits à engranger.
GAVI, loin d’être une simple organisation humanitaire, est une force motrice de la privatisation de la santé mondiale, transformant la santé publique en un marché global lucratif.

Ce qui semblait être une noble initiative pour vacciner les populations les plus pauvres s’est mué en un mécanisme de domination, où les décisions vaccinales sont dictées par des intérêts privés.

Loin de sauver des vies, ce système impose une dépendance économique aux pays les plus vulnérables, leur infligeant des solutions à l’efficacité douteuse et à des coûts exorbitants.

Tout est orchestré pour diviser et régner, pour maintenir un statu quo économique où l’élite mondiale détient toutes les cartes.

Ce contrôle perdure même après la crise, avec une surveillance numérique imposée par des outils comme le passeport sanitaire numérique.
Nous constatons que les cryptomonnaies d’État ne répondent pas seulement à une crise financière ou sanitaire.
Nous assistons à une reconfiguration totale des sociétés humaines, où la liberté individuelle devient une exception, et chaque geste est scruté et analysé.

La surveillance comportementale devient la norme.

La vie privée n’est plus qu’un vestige du passé.

L’individu est réduit à une unité de contrôle dans un système de crédit social, où les comportements sont évalués 🔽
May 22 7 tweets 14 min read
🇷🇴 Roumanie :

Me Marina Ioana Alexandru demande à la CCR de recompter tous les votes, de constater la fraude électorale et d'annuler le second tour des élections présidentielles du 18 mai

📍À l’attention de :

COUR CONSTITUTIONNELLE
Palais du Parlement, Entrée B1,
Bucarest, Calea 13 Septembrie n°2, secteur 5, code postal 050725
Email :
registratura.generala@ccr.ro ; registratura.jurisdictionala@ccr.ro
Nous soussignés :

• Association des Juristes pour la Défense des Droits et Libertés (JADL), représentée par sa Présidente, Mme Marina-Ioana Alexandru

• Association État de Liberté (SDL), représentée par son Président, M. Pompiliu Diplan
En application des articles 1 points 3 et 5, article 2 point 2, article 29 point 1), article 30 point 1), article 31, article 142 point 1, article 146 lettre f) de la Constitution de la Roumanie, des articles 1, 2, 3 et 37 alinéa 1 de la Loi n°47/1992 relative à l’organisation et au fonctionnement de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, republiée avec ses modifications et complétions ultérieures, des articles 3 et 52 de la Loi n°370/2004 relative à l’élection du Président de la Roumanie, republiée avec ses modifications et complétions ultérieures, ainsi qu’en vertu de la Décision n°32 du 6 décembre 2024 rendue par la Cour Constitutionnelle, publiée au Journal Officiel n°1231 du 6 décembre 2024, nous formulons la présente requête concernant le déroulement illégal de la campagne électorale et du second tour des élections présidentielles de 2025, faits ayant entraîné une fraude électorale massive ayant modifié l’attribution du mandat de Président de la Roumanie, la condition législative d’annulation des élections présidentielles n’étant applicable qu’après l’achèvement complet du processus électoral.

Nous vous prions, sur la base des preuves concrètes que nous mettons à votre disposition, de :

1. Procéder au recomptage de tous les votes exprimés en Roumanie et à l’étranger, dans des conditions de sécurité maximale ;
2. Constatez la fraude électorale lors du second tour du 18 mai 2025, ayant entraîné une modification de l’attribution du mandat de Président de la Roumanie aux élections présidentielles de 2025, constituant également une atteinte inadmissible à l’ordre constitutionnel ;
3. Annuler le second tour des élections présidentielles du 18 mai 2025, organisé de manière abusive, illégale et anticonstitutionnelle, ayant entraîné une fraude électorale massive modifiant l’attribution du mandat de Président de la Roumanie, et, par conséquent, ordonner sa reprise immédiate.
En vertu du principe fondamental d’accès libre à la justice et du droit de participer à un acte de justice équitable, nous demandons à être convoqués afin d’être présents physiquement à l’audience que vous fixerez pour le règlement de la présente affaire relative à la saisine d’office de la Cour Constitutionnelle.
Concernant l’admissibilité de la saisine d’office de la Cour Constitutionnelle sur toute question relative au respect de l’ordre constitutionnel, nous soulignons que celle-ci est recevable en raison de la jurisprudence établie par la Décision n°32 du 6 décembre 2024, publiée au Journal Officiel n°1231 du 6 décembre 2024, rendue à la suite d’une saisine d’office visant à annuler l’ensemble du processus électoral pour l’élection du Président de la Roumanie en 2024, en raison d’ingérences étrangères dans l’acte électoral.
La Cour Constitutionnelle a jugé qu’un tel acte est possible et nécessaire, à savoir qu’elle peut invalider des élections de sa propre initiative dans des circonstances exceptionnelles, telles que celles objet de la présente affaire.
Ainsi, pour les ingérences étrangères dans l’acte électoral et la fraude électorale lors de l’élection du Président de la Roumanie en 2025, nous mettons à votre disposition un ensemble de preuves substantielles, que vous avez l’obligation d’examiner et de prendre en considération pour une résolution juste, éthique et morale de l’affaire. 🔽Image 2.
La présente saisine est justifiée par l’intérêt, l’engagement et l’implication de nos organisations dans les questions relatives au respect de la Constitution de la Roumanie et de ses lois subséquentes, des droits et libertés fondamentaux de l’homme, de la sécurité nationale, de la sécurité sociale et de la vie de chaque membre de la société roumaine, ainsi que par l’élaboration de politiques publiques et la surveillance des activités des autorités publiques, en apportant un soutien au respect des droits et libertés de l’homme en tant qu’être vivant, et au respect des principes souverains du droit à la vie, à l’intégrité physique et psychique, et à l’expression d’un consentement libre, correctement informé, non vicié et dans des conditions d’éthique et de moralité. Ces objectifs constituent nos priorités principales.

Le déroulement du processus électoral dans des conditions de légalité, d’éthique, de moralité, de neutralité et d’impartialité est une question vitale d’intérêt national, qui nous engage, particulièrement lorsque la procédure électorale est entachée d’actes à caractère pénal.

L’objectif de notre démarche est de rétablir la légalité et le fonctionnement de l’État roumain de droit, national, souverain, indépendant, unitaire et indivisible.

1. Dans l’exercice de ses attributions, la Cour Constitutionnelle est seule compétente pour statuer sur sa propre compétence, ce qui lui impose l’obligation de se saisir d’office dans son domaine de compétence, où elle dispose de pouvoirs de vérification et de contrôle, lorsqu’il existe des violations extrêmement graves de la Constitution de la Roumanie, quelle que soit la méthode procédurale de saisine.

2. Par sa Décision n°32 du 6 décembre 2024, publiée au Journal Officiel n°1231 du 6 décembre 2024, ayant force obligatoire générale et valable uniquement pour l’avenir (article 147 point 4 de la Constitution de la Roumanie), la Cour Constitutionnelle a statué ce qui suit :

« Selon les dispositions de l’article 146 lettre f) de la Constitution, de l’article 37 alinéa 1 de la Loi n°47/1992, republiée au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°807 du 3 décembre 2010, et de l’article 3 de la Loi n°370/2004 relative à l’élection du Président de la Roumanie, republiée au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°650 du 12 septembre 2011, la Cour Constitutionnelle veille au respect de la procédure pour l’élection du Président de la Roumanie et confirme les résultats du scrutin. »
« L’objectif de l’attribution constitutionnelle prévue par l’article 146 lettre f) est de garantir le respect du principe de la suprématie de la Constitution, prévu à l’article 1 alinéa 5, tout au long du scrutin présidentiel, ainsi que des valeurs constitutionnelles prévues aux articles 1 alinéa 3 et 2 alinéa 1 de la Constitution, qui caractérisent l’État roumain et que le Président de la Roumanie a le devoir de respecter et de défendre. L’attribution de la Cour Constitutionnelle, selon laquelle elle ‘veille au respect de la procédure pour l’élection du Président’, réglementée par l’article 146 lettre f) de la Constitution, ne peut être interprétée de manière restrictive. Les dispositions de l’article 146 lettre f) de la Constitution doivent être corrélées avec celles de l’article 142 alinéa 1 de la Constitution et de l’article 1 alinéa 2 de la Loi n°47/1992, l’attribution de la Cour Constitutionnelle de veiller au respect de la procédure pour l’élection du Président ne pouvant être dissociée de son rôle dans l’architecture constitutionnelle, celui de garant de la suprématie de la Constitution. »

« La démocratie représente un élément fondamental de l’ordre constitutionnel national et du patrimoine constitutionnel européen, et le droit à des élections libres est unanimement reconnu comme l’expression la plus profonde de l’organisation d’une société démocratique (voir également la Décision n°242 du 3 juin 2020, publiée au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°504 du 12 juin 2020, 🔽
May 21 5 tweets 11 min read
🔴 Apocalypse Now!
de Levana Zigmund

« Nous ne devons pas oublier qu’un jour, tout sera révélé, toutes les injustices seront exposées et ceux qui les ont commises devront rendre des comptes. »

Peter Thiel, « Le moment straussien », 2007
Depuis quelques jours, un nouveau tour de scrutin s’est tenu dans notre interminable élection présidentielle, et l’apocalypse se poursuit. Par « apocalypse », j’entends ici le sens étymologique du terme : une « révélation », un « dévoilement ».

Ce qui nous plonge dans l’air du temps – pour rester poli – bien plus que le résultat de ce dernier tour ne le fait.

Je vais m’expliquer. Par pur hasard, j’ai regardé dimanche dernier l’interview d’Emmanuel Todd sur Fréquence Populaire, intitulée Apocalypse Now : Des États-Unis à l’Europe. Il s’agit du quatrième épisode d’une série appelée Le Monde selon Todd. Comprendre le chaos. Le premier épisode, diffusé en décembre 2024, après le triomphe électoral de Donald Trump aux États-Unis mais avant son investiture à la Maison Blanche, portait le titre L’Amérique de Trump, miroir d’un monde en crise. Deux autres épisodes ont suivi, l’un sur l’Allemagne, l’autre sur la France.
Comme le titre l’indique, Todd a une vision radicale de l’état du monde, mais elle est non seulement solidement documentée, mais aussi portée par le poids de son nom.

Historien et anthropologue, Emmanuel Todd jouit d’une réputation de prophète « avec des documents appropriés », comme il aime à le dire.
Dans ce qui suit, après une brève introduction au travail de Todd, je présenterai son concept d’« apocalypse » appliqué à la réalité actuelle. Ce même terme a également été utilisé par Peter Thiel, milliardaire, fondateur de PayPal et de Palantir, figure influente de la Silicon Valley et l’un des penseurs politiques les plus marquants aujourd’hui, notamment au sein de l’administration Trump. Todd fait référence à Thiel, je vais donc également expliquer brièvement sa vision.

Je poursuivrai avec la compréhension qu’a Todd de cette « apocalypse » et sa définition de l’« Empire » en déclin, en me concentrant sur ses idéologies, qui coïncident avec celles du mondialisme. L’« apocalypse » est ainsi aussi celle du système mondialiste tel que nous l’avons connu jusqu’à aujourd’hui (ce qui est d’ailleurs reconnu ; voir par exemple ici et ici).

Enfin, en arrivant en Europe, Todd observe son retard par rapport au centre américain dans la compréhension de la vague historique, qu’il attribue à un phénomène d’« archaïsme périphérique » : le centre impérial a abandonné la cause, mais la périphérie continue d’agiter les mêmes bannières, avec les mêmes mains. Cette inertie se manifeste, par exemple, selon Todd, par une attitude belliqueuse envers la Russie, alors que le centre du pouvoir occidental, les États-Unis, a non seulement retiré sa participation à ce projet, mais s’efforce également de conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Une autre manifestation anachronique est la lutte acharnée contre les mouvements souverainistes et populistes – qui ont déjà transformé le régime politique à Washington –, une lutte qui prend des formes socialement et politiquement autodestructrices, avec un grave affaiblissement de la démocratie. Todd cite la Roumanie comme un exemple particulièrement préoccupant.
Dans cette spirale descendante de l’Empire, les élites européennes semblent vouloir profiter des bouleversements mondiaux pour fédéraliser de force l’Union, par des moyens qui ne font qu’affaiblir son assise idéologique et saper sa légitimité déjà fragile. Je conclurai en expliquant ce que signifie « l’apocalypse » européenne selon Todd. 🔽Image 2.
Les prophéties d’Emmanuel Todd

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Todd s’est fait un nom à seulement 25 ans, en 1976, lorsqu’il a prédit un événement impensable à l’époque : l’effondrement du bloc soviétique (La Chute finale : Essai sur la décomposition de la sphère soviétique).

Tout le monde a apprécié Todd pendant un quart de siècle, car on ne peut qu’aimer celui qui apporte de telles nouvelles. Sa méthode, fondée sur des statistiques démographiques, des indicateurs culturels (comme la littérature lue en URSS, ce qui était censuré ou non, etc.), l’a conduit à conclure que l’URSS s’effondrerait sous la pression des classes éduquées de la zone européenne du bloc soviétique.

Cette même méthode, enrichie par l’expérience, la connaissance et l’âge, a conduit Todd, malheureusement, à une conclusion similaire concernant l’« Empire » (j’y reviendrai, mais il s’agit essentiellement du bloc occidental et, par extension, du mondialisme). C’était en 2001, dans Après l’Empire : Essai sur la décomposition du système américain, un best-seller accueilli avec beaucoup plus de réserves.

Dans cet ouvrage, contrairement au « consensus conventionnel » et aux théories de figures comme Zbigniew Brzezinski, Todd a prédit que les États-Unis perdraient leur contrôle militaire, économique et idéologique sur la scène mondiale, et que la Russie redeviendrait une grande puissance. En 2001, le monde semblait encore suspendu dans l’attente. On a froncé le nez, avec une incrédulité polie : « Merci de vous être donné la peine, Monsieur Todd, mais… »
Près de 25 ans plus tard, en 2024, Todd a de nouveau provoqué un tollé avec La Défaite de l’Occident, un livre si controversé qu’il n’a pas été traduit en anglais. Dans cet ouvrage, il décrit une civilisation occidentale qui a atteint les limites de sa capacité à exploiter le reste du monde et qui, en son sein, souffre d’une érosion grave des piliers de son ancienne grandeur (notamment l’éthique protestante et ses valeurs : éducation, discipline, travail). La démocratie libérale, selon Todd, a été remplacée dans le bloc occidental par une « oligarchie libérale », dont la croyance fondamentale est que l’État-nation est un concept dépassé, voire antinomique, dans un monde globalisé.

Cette idéologie « post-nationale » est aujourd’hui en confrontation directe, principalement avec le système russe, décrit par Todd comme une « démocratie autocratique » centrée sur la souveraineté nationale, et, secondairement, avec une opposition croissante des nations à l’hégémonie occidentale, illustrée par la formation des BRICS. Dans cette confrontation, l’Occident a été vaincu, surtout idéologiquement, et nous vivons une époque de transition vers un nouveau système mondial dont les contours restent flous.
Je tiens à souligner que Todd n’est pas un admirateur du système russe, mais un amoureux de la démocratie occidentale dans ses formes classiques. Peu importe, bien sûr, dans un monde prônant les valeurs, la liberté d’expression, la diversité, la tolérance et le dialogue. Todd a été dénoncé comme un apologue de Poutine.

Les choses auraient pu en rester là, Todd aurait continué à vivre, ironiquement stupéfait, dans sa bibliothèque, sur son canapé, face à l’évolution du « bon monde ». Mais, fin 2024, Donald Trump a remporté les élections aux États-Unis. Et tout le monde s’est mis à parler d’Apocalypse Now !
Avant d’explorer cette « apocalypse », je précise que Todd n’est pas un partisan de Trump. Au contraire, il doute de sa capacité à gérer avec compétence cette phase avancée de déclin de l’« Empire ».
L’Apocalypse selon Peter Thiel
Je passe de Todd à Peter Thiel, car Todd lui-même fait ce lien dans son interview. Cela aide à mieux comprendre de quelle apocalypse il s’agit, tout en montrant que, sur un plan fondamental, les idées de Todd (un penseur se revendiquant « de gauche », en désaccord avec des figures comme Viktor Orbán ou l’AfD allemande) rejoignent celles de Thiel (un libertarien anti-étatiste et 🔽
May 16 4 tweets 10 min read
🔴 Déboires de la diplomatie macroniste en Roumanie
par @sfglucon

📍Emmanuel Macron, qui brille par ses échecs internationaux et s'est fait "sortir" de plusieurs pays d'Afrique, va-t-il maintenant perdre la Roumanie ?

D'autres sont mieux placés que moi pour décrire les errances, les échecs, et l'impuissance de M. Macron en politique extérieure - ce show grandiloquent d'un homme qui vit dans les vieux ors d'une République qui n'est plus tout à fait elle-même et ne peut plus grand-chose trouve de nombreuses illustrations à travers le monde. La dernière en date est probablement cette idée creuse de partage du parapluie nucléaire français avec la Pologne - un cirque pour les béats, qui va contre les traités, contre le "réalisme", et contre l'intelligence des Polonais qui n'ont probablement pas oublié les longs mois d'attente précédant l'étrange défaite française en 40. Bref, je ne commencerai pas par un inventaire.

Vivant en Roumanie depuis très longtemps, ma relation à ce pays est celle d'un roumanisé, observateur placé non pas parmi les cercles d'expats, mais fréquentant plutôt sur le terrain la Roumanie déclassée - celle à laquelle l'Union Européenne n'a pas livré grand-chose, si ce n'est de financer la petite classe de gens qui pérorent aujourd'hui sur la manière dont leurs concitoyens "mal élevés" devraient voter (un sujet largement développé dans mon texte en anglais publié après l'annulation du premier tour des présidentielles en décembre dernier).

De mon arrivée en Roumanie en 1999, je garde des souvenirs peu glorieux de la présence économique française dans ce pays. Surnommée “l'Afrique blanche” parmi les expats, la Roumanie a eu droit à son lot de condescendance de la part de gens qui se retrouvaient, comme au "bon temps des colonies" et comme dans certains pays du Sud global, avec un pouvoir d'achat fantastique et la mission de faire avancer les intérêts économiques français dans un pays que ses propres élites dépouillaient.

Je garde notamment en mémoire une confidence d'un ancien ministre des télécoms français se vantant d'avoir arrosé les deux principaux partis en amont des élections pour huiler la signature des contrats dans la foulée. Toute une époque ! L'entreprise où j'étais stagiaire avait d’ailleurs recours au fils d'un ancien apparatchik pour organiser la corruption des ministres - un “agent” qui sera plus tard reconnu comme ancien collaborateur de la Securitate.
Immoral et malin, il faut comprendre que dans la guerre commerciale qui l'opposait aux États-Unis et aux autres pays, la France a naturellement appliqué à travers le monde les mêmes principes qui ont assuré son influence diplomatique et sa présence commerciale dans son arrière-cour africaine.

Point d'une telle "finesse" de nos jours, puisque M. Macron a choisi de prendre fait et cause pour un camp politique - et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit du camp qui soutient l'annulation des élections et accuse l’autre moitié du pays d'être pro-russe.

D'une manière générale, l'accusation de sympathie pro-russe, rabâchée dans toute la presse (voir mon précédent texte) est d'une idiotie profonde dans un pays dont la population déclare à 87,5% son attachement à l'orientation pro-occidentale du pays. Qui seraient donc ces 23% (vote Georgescu) et 14% (vote Simion) qui ont choisi en novembre 2024 de voter pour des candidats accusés d'être pro-russes ? Qui sont ces 41% qui ont voté pour M. Simion au premier tour de la nouvelle élection présidentielle ? Évidemment, pas des pro-russes. Inventer un clivage qui n'existe pas comporte pourtant un risque majeur : fabriquer ex-nihilo ce que l'on dénonce. 🔽Image 2.
Que les médias, et notamment les médias infiltrés par les services de renseignement racontent des sornettes sur la Roumanie, c'est une chose. Que Monsieur Macron ne soit pas informé de la réalité sur le terrain, c'en est une autre. Qu'il se mêle de la démocratie roumaine, cela dépasse l'entendement. Trois temps principaux marquent l'ingérence française dans le débat roumain.
Tout d'abord le 6 décembre, quelques heures avant l'annulation du processus électoral par la Cour Constitutionnelle sur des bases très fragiles voire ridicules, Monsieur Macron discutait avec la candidate du parti USR (Union "Sauvez la Roumanie", partenaire du parti de M. Macron au sein du groupe RENEW au parlement européen), Mme Lasconi, et lui déclarait dans un enregistrement son soutien, tout en exprimant quelques menaces à l'attention des Roumains s'ils votaient mal :

E. Macron : "Bonjour, Elena. Comment allez-vous ? Je suis heureux de vous voir et de vous exprimer mon soutien dans cette campagne. Je pense que ce qui est en jeu, c'est évidemment l'avenir de la Roumanie, mais je pense que c'est très important et stratégique pour toute l'Europe."

E. Lasconi : "Je me bats ici pour la démocratie et j'utiliserai tout mon pouvoir et mes connaissances pour maintenir la démocratie ici en Roumanie et pour garder mon pays sur une trajectoire européenne et dans l'OTAN."

E. Macron : "Très important pour nous tous. Parce que votre pays est décisif. Vous êtes sur le flanc oriental de l'OTAN. Vous êtes un membre très important de notre Europe, et durant les sept dernières années, j'ai constamment évalué et ressenti moi-même l'importance de la Roumanie, et je veux vous remercier pour ce fait très clair, et je pense que c'est dans l'intérêt de la Roumanie, du peuple roumain et de toute l'Europe."

E. Lasconi : "Et je veux vous remercier pour tout le soutien militaire français."

E. Macron : "J'ai décidé dès le premier jour de la guerre d'agression russe en Ukraine en février 2022 d'envoyer des troupes en Roumanie et nous avons été les tout premiers à déployer des troupes dans votre pays pour protéger ce front. Et je veux vous réaffirmer mon engagement et je serai très clair. L'expérience géorgienne est très révélatrice dans ce contexte. Et ce n'est pas un chèque en blanc que nous avons fourni à la Roumanie. Nous avons apporté notre soutien à un pays clairement engagé dans l'UE et l'OTAN. Et il est très important de dire que si quelqu'un arrive en étant ambigu avec la Russie, ou explicitement pro-russe, cela changera totalement la politique de sécurité de l'Europe. [...] Si je peux faire quoi que ce soit pour aider dans ce contexte, je ferai tout. Vous êtes la seule à être claire sur l'Europe et l'OTAN et de facto vous êtes la seule à protéger le pays parce que toute la solidarité que vous avez reçue est liée à celà."

S'ensuit dans l'échange (disponible ici) l'assurance de la part de Madame Lasconi de défendre les intérêts commerciaux français et notamment les investissements français, dont le plus connu est Dacia Renault (j'avais écrit sur le sujet de Dacia il y a une quinzaine d'années).

Quelques heures plus tard, la Cour Constitutionnelle, qui s'est auto-saisie pour la première fois et en dehors de tout cadre légal, annulait l'élection.

Chose qui ne dérangera guère un autre Français que la réputation précède désormais à travers le monde : M. Breton, l'artisan du DSA et de l'infrastructure de censure qui y est lié. Celui-ci annoncera qu'il faudra peut-être annuler les élections en Allemagne, comme "on l'a fait en Roumanie".

Tout le monde connait le scandale qui suivit l'annulation en Roumanie. Si beaucoup ont pointé vers Washington et vers le "Système" (une alliance entre héritiers de la Securitate et partis de gouvernement), l'intervention de M. Macron et son chantage à la sécurité de la Roumanie, malgré le cadre de l'OTAN, n'est pas non plus passé inaperçu. J'ai tendance même à penser que c'est bien la France qui mène la danse dans cette histoire. 🔽
May 7 5 tweets 11 min read
🔴 L'autodestruction de l'Europe
par Thomas Fazi

📍Comment comprendre la posture apparemment autodestructrice de l'Europe ? Quatre dimensions interdépendantes peuvent expliquer la position de ses dirigeants : psychologique, politique, stratégique et transatlantique.

Pour les étrangers, la politique européenne peut s'avérer difficile à déchiffrer de nos jours – et cela est particulièrement évident dans la réaction du continent face à l'évolution de la situation en Ukraine. Depuis le retour en force de Donald Trump et son initiative de négocier la fin du conflit russo-ukrainien, les dirigeants européens ont agi d'une manière qui semble défier la logique fondamentale des relations internationales – notamment le réalisme, qui postule que les États agissent avant tout pour promouvoir leurs propres intérêts stratégiques.

Plutôt que de soutenir les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre, les dirigeants européens semblent déterminés à faire échouer les propositions de paix de Trump, à compromettre les négociations et à prolonger le conflit. Du point de vue des intérêts fondamentaux de l'Europe, cette situation est non seulement déroutante, mais aussi irrationnelle. La guerre en Ukraine, mieux décrite comme un conflit par procuration entre l'OTAN et la Russie, a infligé d'immenses dommages économiques aux industries et aux ménages européens, tout en aggravant considérablement les risques sécuritaires sur tout le continent. On pourrait bien sûr arguer que l'engagement de l'Europe dans la guerre était malavisé dès le départ, fruit d'un orgueil démesuré et d'une erreur de calcul stratégique, notamment la croyance erronée que la Russie subirait un effondrement économique et une défaite militaire rapides.

Cependant, quelle que soit la logique de la réaction initiale de l'Europe à la guerre, on pourrait s'attendre, compte tenu de ses conséquences, à ce que les dirigeants européens saisissent avec empressement toute voie viable vers la paix – et, partant, l'occasion de rétablir les relations diplomatiques et la coopération économique avec la Russie. Au lieu de cela, ils ont réagi avec inquiétude face à la « menace » de paix. Loin de se réjouir de cette opportunité, ils ont doublé la mise : ils ont promis un soutien financier et militaire illimité à l'Ukraine et ont annoncé un plan de réarmement sans précédent, qui suggère que l'Europe se prépare à un affrontement militarisé à long terme avec la Russie, même en cas de règlement négocié.

Comment interpréter cette posture apparemment autodestructrice ? Ce comportement peut sembler irrationnel à la lumière des intérêts généraux ou objectifs de l'Europe, mais il devient plus intelligible à travers le prisme des intérêts de ses dirigeants. Quatre dimensions interdépendantes peuvent contribuer à expliquer leur position : psychologique, politique, stratégique et transatlantique.

D'un point de vue psychologique, les dirigeants européens se sont de plus en plus éloignés de la réalité. L'écart grandissant entre leurs attentes initiales et la trajectoire réelle de la guerre a créé une sorte de dissonance cognitive, les poussant à adopter des récits de plus en plus illusoires, notamment des appels alarmistes à se préparer à une guerre ouverte avec la Russie. Ce décalage n'est pas seulement rhétorique ; il révèle un malaise plus profond, leur vision du monde se heurtant à des réalités inconfortables sur le terrain.

La psychologie offre également un éclairage sur la réaction de l'Europe face à Trump. Dans la mesure où Washington a toujours considéré l'OTAN comme un moyen d'assurer la subordination stratégique de l'Europe, la menace du président de réduire les engagements américains envers l'alliance pourrait offrir à l'Europe l'opportunité de se redéfinir comme un acteur autonome. Le problème est que l'Europe est enfermée dans une relation de dépendance à l'Amérique depuis si longtemps que, maintenant que Trump menace de déstabiliser sa dépendance historique en matière de sécurité 🔽Image 2.
l’Europe est incapable de saisir cette opportunité ; au contraire, elle tente de reproduire la politique étrangère agressive des États-Unis – de « devenir » inconsciemment l'Amérique.

C'est pourquoi, après avoir volontairement sacrifié leurs propres intérêts sur l'autel de l'hégémonie américaine, ils se posent désormais en ultimes défenseurs des politiques mêmes qui les ont rendus inutiles. Il s'agit moins d'une démonstration de conviction réelle que d'un réflexe psychologique – une faible tentative de masquer l'humiliation d'être démasqués par leur patron comme de simples vassaux, une vaine mascarade d'« autonomie ».

Au-delà des aspects psychologiques et symboliques, des calculs plus pragmatiques sont également en jeu. Pour la génération actuelle de dirigeants européens, admettre l'échec en Ukraine équivaudrait à un suicide politique, surtout compte tenu des coûts économiques immenses supportés par leurs propres populations. La guerre est devenue une sorte de justification existentielle de leur règne. Sans elle, leurs échecs seraient révélés au grand jour. À l'heure où les partis politiques établis subissent une pression croissante de la part des mouvements et partis « populistes », c'est une vulnérabilité qu'ils ne peuvent se permettre. Mettre fin à la guerre nécessiterait également de reconnaître que le mépris de l'OTAN pour les préoccupations sécuritaires russes a contribué à déclencher le conflit – une démarche qui remettrait en cause le discours dominant sur l'agression russe et mettrait en lumière les propres erreurs stratégiques de l'Europe.

Face à ces dilemmes, les dirigeants européens ont choisi de camper sur leurs positions. La poursuite du conflit – et le maintien d'une attitude hostile envers la Russie – leur offre non seulement une bouée de sauvetage politique à court terme, mais aussi un prétexte pour consolider leur pouvoir intérieur, réprimer la dissidence et anticiper les futurs défis politiques. Ce qui peut apparaître comme une incohérence stratégique à première vue reflète, à y regarder de plus près, une tentative désespérée de gérer la dégradation interne en projetant sa force à l'étranger.

Tout au long de l'histoire, les gouvernements ont souvent exagéré, gonflé ou carrément fabriqué les menaces extérieures à des fins de politique intérieure – une stratégie qui sert de multiples objectifs, allant de l'unification de la population et de la réduction au silence de la dissidence à la justification de l'augmentation des dépenses militaires et de l'expansion du pouvoir de l'État. Cela s'applique certainement à la situation actuelle en Europe. Sur le plan économique, on espère qu'une production de défense accrue contribuera à relancer les économies européennes anémiques – une forme grossière de keynésianisme militaire. Il n'est guère surprenant, à cet égard, que le pays menant la charge de remilitarisation soit l'Allemagne, dont l'économie a été la plus durement touchée par la guerre en Ukraine.

Les plans de remilitarisation de l'Europe seront sans aucun doute une aubaine pour le complexe militaro-industriel du continent, qui enregistre déjà des gains records, mais il est peu probable qu'ils profitent aux Européens ordinaires, d'autant plus que l'augmentation des dépenses de défense entraînera inévitablement des coupes dans d'autres domaines, tels que les retraites, la santé et les systèmes de sécurité sociale. Janan Ganesh, chroniqueur au Financial Times, a exprimé la logique sous-jacente : « L'Europe doit réduire son État-providence pour construire un État guerrier. » 🔽
May 6 7 tweets 15 min read
🔴 Une nouvelle renaissance de l'Église catholique ?
par Levana Zigmund

« Ma plus grande crainte est que l’Europe ait perdu le sens de ses propres racines. Elle a perdu ses racines… Je crains que l’Occident ne meure… Vous êtes encore envahis par d’autres cultures, d’autres peuples qui, progressivement, vous dominent numériquement et transforment complètement votre culture, vos convictions… votre culture. »

— Cardinal Sarah

Le décès du pape François, survenu le 21 avril 2025, le Lundi de Pâques, a donné lieu, outre les cérémonies habituelles, à une vague de critiques, de spéculations et de regards inquiets tournés vers l’avenir.

Cependant, même les cérémonies n’ont pas été tout à fait conventionnelles. D’une part, le pape a refusé d’être inhumé dans la basilique Saint-Pierre, et la présence de délégations des mouvements transgenres et LGBT au premier rang des funérailles a suscité des interrogations. D’autre part, atténuant quelque peu la solennité de l’événement, les obsèques du pape sont devenues un théâtre de pantomime pour divers dirigeants politiques, qui se sont salués (ou non), se sont serré la main (ou non), se sont regardés de travers ou ont souri les uns aux autres, offrant ainsi une semaine de travail aux interprètes du langage corporel et aux lecteurs de lèvres.

Il semble même qu’Ursula von der Leyen ait réussi, à cette occasion, à s’entretenir quelques minutes avec Donald Trump, après des mois d’échecs humiliants dans ses tentatives d’obtenir une rencontre avec le nouveau président américain. Le moment géopolitique le plus marquant de l’événement au Vatican revient toutefois au tête-à-tête entre Trump et Zelensky.

**Un héritage problématique**

Le pape François a été un pape controversé, et ses dernières années de pontificat ont été marquées par des sanctions sévères contre certains de ses détracteurs, parmi lesquels l’archevêque Carlo Maria Viganò, excommunié en 2024, s’est montré le plus virulent.

Dans une récente interview, Viganò affirme que le pape François a été, plus qu’un pape catholique, un instrument de la révolution maçonnique mondiale. Étant donné que François fut le premier pape jésuite, et que la Compagnie de Jésus est l’une de ces organisations dont la sombre réputation en matière de manipulation du pouvoir à des fins sinistres n’est surpassée que par l’ordre des Illuminati de Bavière, cette thèse pourrait sembler plausible pour tout conspirationniste digne de ce nom. Sauf que, dans ce cas, elle n’est pas portée par un tenant de la Terre plate, mais par un ancien nonce apostolique. Et le fait que, à la mort du pape, la Grande Loge d’Italie ait encensé son pontificat comme « profondément en résonance avec les principes de la franc-maçonnerie » ne contribue pas à dissiper les soupçons.

Sortant quelque peu du clair-obscur, Emmanuel Macron – lui aussi acteur actif des tractations politiques suscitées par les funérailles du pape – a discuté, fin 2024, de la question de l’euthanasie avec le pape François ainsi qu’avec le grand maître de la loge maçonnique du Grand Orient. Aujourd’hui, la France est sur le point de légaliser la mort assistée par une loi qualifiée d’« extrêmement progressiste ». Macron doit prochainement retourner à la loge pour y prononcer un discours sur la laïcité, tout en cherchant, selon la presse italienne, à influencer les travaux du conclave en faveur du cardinal libéral controversé Jean-Marc Aveline.

Viganò soutient que le rôle assigné à François était de « réformer » l’Église catholique à l’image du projet globaliste, en adoptant des idéologies extrémistes imposées sous le prétexte de diverses « crises » artificielles, de la prétendue pandémie de Covid aux changements climatiques. Dans une analyse récente publiée par *Strategic Culture*, Stephen Karganovic écrivait :

« Avec le recul, le cheminement de Bergoglio vers le trône est limpide. L’objectif de son ascension était d’apporter les dernières touches au long processus de décomposition du Vatican et de cette 🔽Image 2.
partie du monde occidental qui puisait dans le Vatican sa nourriture culturelle et spirituelle. Le projet d’achèvement de cet effondrement induit de l’Église occidentale en tant qu’institution chrétienne reconnaissable est en gestation depuis très longtemps et a été exécuté avec une précision et une discipline extrêmes. »

En réalité, le pape François semble s’être rallié à toutes les causes globalistes, cautionnant la Grande Réinitialisation avec l’autorité de « leader spirituel le plus important du monde », comme l’a souvent qualifié la presse. François a exhorté avec insistance les fidèles à se soumettre aux mesures draconiennes pendant la prétendue pandémie et à accepter la vaccination comme une « obligation morale », condamnant ceux qui propageaient des « informations infondées ». Admettant qu’il ait été induit en erreur, il n’a jamais présenté d’excuses, même à demi-mot, contrairement à Fauci ou d’autres responsables.

Dans la même veine de sujets sans lien avec la religion, le pape François a soutenu la ligne du parti globaliste concernant la « crise climatique », le multiculturalisme, l’immigration menant à l’islamisation de l’Europe, et d’autres idéologies et politiques promues par le Forum économique mondial, l’ONU et l’OMS. J’ai mentionné que ces sujets n’ont rien à voir avec la religion, mais il faut souligner qu’on cherche à leur conférer un caractère religieux ; comme je l’écrivais dans un autre article, la « Nouvelle Religion Mondiale » place en son centre – comme dogmes, doctrines et croyances – les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, projet apothéotique du globalisme.

Si certaines prises de position publiques du pape concernaient des sujets récemment intégrés à la sphère du sacré, d’autres sont entrées en opposition frontale avec les doctrines et dogmes traditionnels du catholicisme – et avec les convictions de nombreux fidèles. François a soutenu la cause arc-en-ciel sous le slogan « Qui suis-je pour juger ? ». La réponse aurait normalement été : le pape de Rome. Mais, prenant au mot cette apparente esquive, la question demeure : alors, qui était le pape pour juger ceux qui, par exemple, refusaient de se faire injecter des produits expérimentaux ? Ou, tant qu’on y est, ceux qui rejettent la propagande LGBT ? Ou ceux qui, en fin de compte, souhaitent préserver leur foi telle qu’elle a été façonnée au fil des siècles ?

En évoquant l’héritage controversé du pape François, je ne peux omettre le Jubilé 2025, annoncé sous le titre « Pèlerins de l’Espérance ». Pour clarifier : selon le pape François, l’année 2025 devait être « une année d’espérance pour un monde souffrant des impacts de la guerre, des effets persistants de la pandémie de Covid-19 et des changements climatiques ». La mascotte du jubilé, nommée « Luce », a de nouveau suscité des controverses. Certains ont apprécié son style manga, d’autres ont estimé que l’Église catholique dispose dans son histoire d’un art de bien meilleure qualité pour illustrer ses jubilés. Une autre source de scandale autour de la mascotte est que l’entreprise productrice, Tokidoki, a lancé à un moment donné, en collaboration avec une société nommée « Lovehoney », une gamme de « jouets sexuels de designer ».

Il reste à voir si le nouveau pape poursuivra les plans du Jubilé 2025 dans les mêmes coordonnées héritées du pape François.

**« Le Synode des Synodes »**

En 2021, le pape François a convoqué un « Synode sur la synodalité », qu’il considérait comme le point culminant de son pontificat et l’événement le plus important au sein de l’Église catholique depuis le Concile Vatican II dans les années 1960. Comme Vatican II, ce « Synode sur la synodalité » est extrêmement controversé et a été critiqué comme un nouveau saut inacceptable vers le progressisme, non seulement par l’archevêque Carlo Maria Viganò, mais aussi par des voix plus modérées. Les critiques vont de l’idée que ce synode réécrit les dogmes en fonction des opinions des participants à celle 🔽
Apr 7 4 tweets 8 min read
🔴 L’Occident est-il sur le point d’imploser ?

Nous assistons à une fracture qui s’élargit rapidement entre l’Amérique et l’Europe. Par ailleurs, des divisions de plus en plus toxiques minent la cohésion de l’Europe. Peut-on encore parler d’une Alliance occidentale ?

Un éditorial de Frank Furedi, publié par The European Conservative.

📍Soudain, tout est devenu limpide. Il reste très peu d’éléments qui maintiennent encore uni ce qu’on appelait autrefois le monde occidental.

L’arrivée au pouvoir du président Trump en 2025 a amplifié la tendance à l’éclatement de l’occidentalisme global. L’Amérique se replie sur elle-même, et une Europe trop souvent négligée prend conscience que sa fragilité et sa faiblesse sont désormais flagrantes.

Le conflit actuel entre l’Europe et l’Amérique ne se limite pas à des divergences sur la manière d’aborder l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il ne s’agit pas non plus d’un simple différend commercial ou tarifaire.

Certes, nous voyons une affirmation nette de l’intérêt américain, mais la dynamique en jeu ne se réduit pas à une nouvelle mouture de la rivalité habituelle entre grandes puissances.

La récente révélation d’une supposée conversation entre hauts responsables de l’administration américaine sur la plateforme Signal a démontré qu’il ne s’agissait pas simplement d’une violation anodine des règles de sécurité.

La façon dont cette fuite a été dévoilée, ainsi que les attitudes exprimées par les participants, ont révélé que ce qu’on désignait comme l’Occident ou l’Alliance occidentale s’est vidé de toute substance réelle.

Le ton méprisant employé par ces participants envers l’Europe et les Européens témoigne d’une fracture culturelle profonde entre les deux continents.

Il est indéniable qu’une partie des élites européennes ressent un mépris semblable envers leurs cousins américains jugés « grossiers » au sein de l’administration Trump.

Il est difficile de prévoir comment ce drame va se dérouler et s’il aboutira à un « familicide » occidental. Quelques esprits lucides doivent bien subsister, mais la rupture géopolitique entre les deux continents s’accompagne d’un conflit culturel fondamental touchant tous les secteurs du monde occidental.

Cependant, l’issue de cette confrontation entre l’Europe et l’Amérique ne dépendra pas entièrement des principaux acteurs. Des forces mondiales puissantes attisent les rivalités politiques et économiques.

Ce positionnement stratégique ouvre la voie à une nouvelle ère de realpolitik, où les principaux acteurs hésitent de moins en moins à projeter ouvertement leur puissance militaire.

Évidemment, la Chine, la Russie et l’Inde sont prêtes à tirer parti de toute opportunité découlant des tensions internes à l’Occident.

Le problème ne se limite pas au désengagement des États-Unis vis-à-vis de l’Europe, mais à une rupture avec les conventions établies après la Seconde Guerre mondiale, qui ont encadré les relations intra-occidentales.

Depuis longtemps, l’OTAN est maintenu en vie de manière artificielle. Aujourd’hui, Washington a décidé de le débrancher.

Il est important de remarquer que l’indifférence apparente de Trump envers le sort de l’OTAN et son manque d’intérêt à considérer l’Europe comme un partenaire sérieux étaient prévisibles. Les grandes lignes de la situation actuelle ont été esquissées par l’administration Biden dans les semaines précédant l’invasion russe de l’Ukraine en 2022.

En effet, dans les mois précédant cette invasion, les leaders européens ont été réduits à de simples figurants. Les États-Unis et la Russie, Biden et Poutine, étaient les véritables protagonistes.

Ce sont eux qui ont mené des manœuvres diplomatiques d’envergure, pas les dirigeants français ou allemands. Ainsi, lorsque Washington a décidé unilatéralement d’envoyer 3 000 soldats supplémentaires en Pologne et en Roumanie en février 2022, aucune consultation n’a eu lieu avec l’Union européenne.

Un titre du New York Times de janvier 2022 illustre bien la 🔽Image 2.
marginalisation de l’UE : « Les États-Unis et la Russie discuteront de la sécurité européenne, mais sans les Européens ».

L’article précisait :

« Le fait incontournable est que lorsque les États-Unis et la Russie se réuniront lundi à Genève pour discuter de l’Ukraine et de la sécurité européenne, les Européens seront absents.

« Et lorsque l’OTAN rencontrera la Russie mercredi, l’Union européenne, en tant qu’institution, ne sera pas représentée – bien que 21 États soient membres des deux organisations. »

À l’époque, le New York Times notait que ces pourparlers bilatéraux ravivaient « les anciennes craintes que les deux puissances de la Guerre froide concluent un accord à huis clos ».

L’ancien haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, avait déjà exprimé son inquiétude face à l’attitude autoritaire des États-Unis et de la Russie.

« Nous ne sommes plus à l’époque de Yalta, où les grandes puissances se sont réunies en 1945 pour partager l’Europe d’après-guerre », avait-il déclaré. L’Union européenne « ne peut pas rester spectatrice », avait-il ajouté, alors que les États-Unis, l’OTAN et la Russie débattaient de la sécurité européenne.

Pourtant, pendant que l’invasion de l’Ukraine se déroulait, l’Europe n’a été rien d’autre qu’un spectateur.

Aujourd’hui, l’UE est rarement conviée au théâtre des événements et lutte pour conserver ne serait-ce que son rôle de spectatrice.

L’incapacité des élites européennes à faire face aux réalités actuelles est profondément désolante. Prenons l’exemple de la récente déclaration de Mark Rutte, ancien Premier ministre néerlandais et actuel secrétaire général de l’OTAN. Lors d’un discours à Varsovie, il s’est vanté devant son public :

« Les alliés de l’OTAN représentent la moitié de la puissance économique et militaire mondiale. Deux continents, 32 nations et un milliard de personnes.

« Ensemble, au sein de l’OTAN, l’Europe et l’Amérique du Nord sont invincibles.

« Aujourd’hui comme demain. À notre milliard de citoyens, je dis ceci :

« Soyez rassurés.

« Le lien transatlantique est solide.

« Et oui, nous ferons de l’OTAN une alliance plus forte, plus équitable et plus redoutable.

« C’est ainsi que nous garantirons notre sécurité dans un monde de plus en plus dangereux. »

Un lien transatlantique solide ? Sérieusement ?

La déclaration exagérément optimiste de Rutte rappelle tristement l’état chronique d’aveuglement qui frappe les dirigeants politiques sans vision de l’UE.

Elle montre que, du côté européen de l’Atlantique au moins, les élites dirigeantes persistent à nier la réalité et rechignent à préparer leurs nations aux défis de l’ordre mondial émergent.

DES JOURS COMPTÉS

Il est clair que l’Alliance occidentale vit ses derniers jours depuis un certain temps. La Guerre froide entre le monde libre et le bloc totalitaire a conféré à l’Occident une cohésion sans précédent.

Mais cette cohésion reposait sur une supériorité morale face à une Union soviétique profondément corrompue.

C’était une autorité morale de nature négative, fondée sur le contraste avec un système politiquement et moralement inférieur.

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée et que la Guerre froide a pris fin, l’Occident a dû puiser en lui-même les ressources morales pour légitimer son existence.

Que la fin de la Guerre froide en 1991 soit une bénédiction en demi-teinte a été reconnu à l’époque par des observateurs perspicaces.

Dès la fin de la Guerre froide, une nostalgie s’est manifestée pour les certitudes et la clarté morale qu’offrait un monde divisé entre le bien et le mal.

L’ancien diplomate et économiste influent John K. Galbraith écrivait :

« Un fait difficile à concevoir est que, durant les 45 dernières années, près d’un demi-siècle, personne n’a été tué, sauf par accident, dans un conflit entre les pays industriels riches ou relativement riches – c’est-à-dire entre les pays capitalistes… et ceux qui se revendiquaient communistes. » 🔽
Apr 2 4 tweets 9 min read
🔴 Comment les globalistes utilisent les gauchistes fanatiques pour irriter la population et provoquer une dictature.
par @AltMarket1

📍Il n’y a rien de plus dangereux qu’une vision incomplète de l’histoire. Dans cent ans, si les puissants parviennent à leurs fins, les rares enfants encore autorisés à naître (en raison des contrôles carbone) seront bercés par des leçons scolaires sur les « Âges sombres du nationalisme » – une époque où l’humanité était divisée en États belligérants et en sociétés fragmentées qui refusaient d’adopter le multiculturalisme « au détriment de tous ».

On leur dira qu’un « grand mouvement » pour le globalisme et le progressisme (« wokeness ») a émergé, et que des révolutionnaires courageux ont combattu les fascistes conservateurs maléfiques par tous les moyens nécessaires. La gauche politique sera dépeinte comme des héros luttant, non pas pour la liberté, mais pour l’équité et le « bien supérieur ». La culture occidentale, le christianisme, la méritocratie, l’objectivité morale, la liberté individuelle et les appels à la raison seront diabolisés comme des reliques d’un ancien monde – des constructions monstrueuses qui ont empêché la civilisation d’atteindre une véritable « unité ».

Rien de tout cela ne sera vrai, bien sûr. La majorité des guerres sont déclenchées par des intérêts globalistes, et non par des nationalistes, et la gauche politique est un ramassis de zélotes insensés déterminés à détruire l’Occident. Mais, comme on dit, l’histoire est écrite par les vainqueurs.

Beaucoup de conservateurs et de défenseurs de la liberté ne comprennent toujours pas que nous sommes au cœur d’un conflit de 4e génération. Ce n’est pas un simple désaccord politique ou idéologique, c’est une guerre ; une guerre de guérilla dans laquelle l’ennemi se cache derrière le statut de civil et l’appareil juridique.

Ils utilisent notre code moral et nos dispositions constitutionnelles contre nous. Ils trouvent des failles dans la structure gouvernementale et exploitent ces faiblesses. Ils transforment notre société en une bombe suicide vivante, tout en prétendant détenir une position de supériorité éthique. Cela s’est déjà produit auparavant…

Si vous en avez l’occasion, je recommande vivement aux lecteurs de consulter l’analyse approfondie du professeur et économiste Antony Sutton, en particulier son livre *Wall Street et la Révolution bolchevique*. Il y décrit la chronologie historique de la manière dont Trotsky et Lénine ont été financés et aidés par les élites de l’époque. Les principaux leaders de la prise de pouvoir marxiste en Russie n’auraient pas pu accomplir ce qu’ils ont fait sans l’aide des globalistes américains et européens.

[youtu.be/kEVOIO4TbZs?si…)

La grande leçon à tirer de la révélation de Sutton n’est pas tant ce qui s’est passé dans le passé, mais ce qui se passe MAINTENANT et en quoi cela est similaire.
La réalité d’une main cachée derrière la Révolution bolchevique peut sembler familière – aujourd’hui, les audits DOGE ont révélé des schémas massifs de manipulation bureaucratique à travers des agences comme l’USAID pour provoquer des changements politiques et sociaux en Amérique et dans des nations étrangères. Ces schémas impliquent d’énormes sommes de subventions fiscales qui transitent par des ONG contrôlées par les globalistes, lesquelles utilisent ensuite cet argent gratuit pour promouvoir le multiculturalisme, la propagande LGBT et les révolutions colorées.

L’agenda visant à créer un système mondial unique et à effacer les principes traditionnels occidentaux se poursuit, transmis d’une génération de globalistes à la suivante dans une lignée parasitaire. Les personnes derrière cela sont des relativistes moraux et des lucifériens (ils s’adorent eux-mêmes et aspirent à devenir semblables à des dieux). Ils poursuivent leurs objectifs avec la ferveur d’un culte religieux. Ils croient totalement en ce qu’ils font ; avec autant de conviction que vous ou moi dans notre lutte 🔽Image 2.
pour la liberté et la responsabilité.

En Amérique, le processus commence à ressembler aux mouvements gauchistes qui ont conduit au terrorisme marxiste en Europe et à l’émergence éventuelle du fascisme.
Après la Première Guerre mondiale, les gauchistes se sont lancés dans une tempête de tactiques de perturbation, y compris le sabotage industriel, l’intimidation par la foule, des grèves ouvrières à motivation politique, des attaques terroristes, des attentats à la bombe, des assassinats, etc. Les universitaires modernes tentent de dépeindre ces tactiques comme héroïques, ou du moins ils prétendent que les actions des marxistes n’ont rien à voir avec l’adoption du fascisme par l’Europe. C’est un mensonge.

Ce sont précisément les attaques psychologiques constantes, les attaques économiques et les agressions directes des groupes d’extrême gauche qui ont rendu le fascisme si attirant pour les Européens ordinaires. Ernst Thälmann, le leader d’extrême gauche soutenu par Staline durant les derniers jours de la République de Weimar, en est venu à considérer la gauche modérée comme une menace plus grande que les nazis. Les communistes voyaient les libéraux centristes comme un obstacle à leurs efforts, tout comme les gauchistes « woke » d’aujourd’hui traitent les modérés comme des hérétiques plutôt que des alliés. Ils ont aliéné tout le monde et poussé chacun à vouloir collaborer avec les fascistes.

Bien sûr, Adolf Hitler et Benito Mussolini vénéraient tous deux ouvertement Karl Marx et son système de gouvernance socialiste. Le fascisme n’était qu’une variante différente de la tyrannie gauchiste se faisant passer pour une solution à la tyrannie gauchiste. Mais pour les Européens épuisés par des années de division sociétale et d’agitation constante, le message fasciste d’ordre était séduisant.
Antony Sutton expose cette dichotomie et montre comment les globalistes ont aidé les nazis à accéder au pouvoir dans son livre *Wall Street et l’Ascension du Troisième Reich*.

[youtu.be/ujcOJnt7Gnc?si…)

En d’autres termes, les globalistes ont créé une campagne de terreur marxiste à travers l’Europe, puis l’ont utilisée pour pousser le public dans les bras d’un autre empire socialiste sous la forme du Troisième Reich.
En Allemagne, les gens ont soutenu le fascisme parce qu’ils cherchaient à éliminer la pourriture sociale créée par le relativisme bolchevique (très similaire à la pourriture que nous voyons en Amérique aujourd’hui). Par exemple, la dégénérescence sexuelle était omniprésente en Allemagne après la Première Guerre mondiale. La toute première clinique pour transgenres a été fondée à Berlin en 1919. Les marxistes ont fait pression pour la légalisation de l’avortement afin de gagner plus de soutien féminin.

La montée de la « réforme sexuelle » a été initiée, et l’équivalent des années 1920 du mouvement « Gay Pride » est né. Les pédophiles ont commencé à sortir de l’ombre – le concept de prostitution juvénile et de « garçons à louer » était un problème notable à Berlin.
Les questions de liberté individuelle sont légitimes à débattre. Mais sans modération, les obsessions psycho-sexuelles adoptées à grande échelle peuvent provoquer un effondrement social. L’intention réelle de toute réforme sexuelle est de normaliser les marginaux culturels et psychologiques. L’Allemagne de Weimar dans les années 1920 ressemblait beaucoup à l’Amérique des années 2020 à cet égard.

Puis il y avait l’hyperinflation, les difficultés économiques et les factions politiques rivales qui inspiraient la peur aux Allemands ordinaires. Les fascistes offraient une vision claire, ils promettaient la prospérité économique, la paix intérieure, la fin de la folie moralement bankrupt de la gauche, et le public a sauté sur l’occasion. Ce n’était pas un bon choix, mais pour eux, c’était mieux que de permettre une prise de pouvoir communiste. 🔽
Mar 19 4 tweets 8 min read
🔴 L'Europe devient complètement totalitaire et met en danger l’ensemble du monde occidental
par @AltMarket1

📍Ça recommence. L’Europe sombre une fois de plus dans le totalitarisme, et cette fois-ci, il y a une odeur décidément familière de communisme. Le résultat était prévisible pour beaucoup d’entre nous dans les médias alternatifs, et la situation ne fera qu’empirer dans les années à venir. Mais qu’est-ce que cela signifie pour le reste du monde ? Avec les élites européennes qui jettent leurs masques humanistes pour adopter une approche carrément orwellienne, à quel chaos devons-nous nous attendre ?

Avant tout, je veux souligner une ironie majeure ici : pendant des décennies aux États-Unis, nous avons entendu l’argument lassant selon lequel nos droits au port d’armes garantis par le Deuxième Amendement sont inutiles car "non nécessaires pour préserver nos libertés". Les militants et politiciens anti-armes citaient souvent l’Europe comme leur exemple éclatant :

"Si les droits aux armes sont si importants pour la liberté, alors qu’en est-il des Européens ? Ils ont des lois strictes sur les armes et ils ne perdent pas leurs droits…"

En tant qu’Américains qui comprennent ce que signifie mener une rébellion contre la tyrannie et gagner, notre réponse à cette affirmation a toujours été la même : "Donnez-lui juste un peu de temps…"

Bien sûr, nous avions raison et ils avaient tort. Je suis sûr qu’un grand nombre de personnes parmi les 95 % de citoyens désarmés de l’UE et du Royaume-Uni souhaitent désespérément avoir des armes à feu en ce moment. Les raisons sont nombreuses et terrifiantes.

### La spirale descendante vers 1984

Dans l’UE et au Royaume-Uni, il y a eu une censure progressive au cours des dix dernières années, qui a récemment explosé en un enfer de restrictions sur la liberté d’expression digne des Palisades de Californie. Les contrôles de porte-à-porte se sont intensifiés alors que le public s’exprime contre les politiques multiculturelles. L’excuse est toujours la même : les Européens de souche n’ont pas le droit de critiquer l’intégration du tiers-monde parce que cela "pourrait blesser les sentiments des gens". Toute opposition à l’immigration massive est qualifiée de "discours de haine".

Les mouvements pour l’identité nationale et la sécurité des frontières sont régulièrement attaqués dans les médias. En France et en Allemagne, les responsables mondialistes tentent de rendre impossible la participation des partis politiques conservateurs aux élections.

En Roumanie, ils ont réussi à perturber le processus électoral normal, arrêtant le candidat populiste Călin Georgescu après qu’il a remporté le premier tour des élections présidentielles. Les autorités contrôlées par l’UE ont décidé qu’il ne serait plus autorisé à se présenter. Et pour ceux qui pensent qu’il a été bloqué en raison d’une ingérence russe, eh bien, ils viennent aussi de bloquer la candidature d’une autre candidate conservatrice simplement parce qu’elle a critiqué l’UE. La Roumanie durcit également les règles sur la parole en ligne pour faire taire la dissidence publique.

Dans une véritable mode dystopique, les puissants appellent cela "protéger la démocratie".

Une tendance encore plus inquiétante est la rhétorique croissante de guerre contre la Russie en Europe, avec des responsables britanniques et français menaçant de déployer des troupes en Ukraine. L’Ukraine perd la guerre de manière désastreuse, et les mondialistes semblent déterminés à provoquer une guerre mondiale. Ils insistent pour que l’Ukraine récupère tous les territoires capturés et obtienne à terme une adhésion à l’OTAN. En d’autres termes, une victoire russe ne peut être tolérée, même si cela signifie un conflit mondial.

Comme je l’ai prédit en avril de l’année dernière dans mon article *"La Troisième Guerre mondiale est désormais inévitable – Voici pourquoi elle ne peut être évitée"*, l’establishment cherche à provoquer un effet domino dans lequel l’Europe et les 🔽Image 2.
États-Unis seraient entraînés dans le conflit ukrainien. Même avec un accord de paix provisoire en cours de négociation avec les Russes, les membres de l’OTAN ont promis d’escalader les tensions en Ukraine avec des troupes au sol et d’augmenter la présence militaire en Pologne à la frontière russe.

En raison de cette évolution, les responsables européens envisagent ouvertement des idées de conscription forcée, et la propagande commence à se répandre. Il est important de noter que cette rhétorique guerrière gagne du terrain en parallèle avec les programmes d’immigration massive et l’application de la censure. Ce n’est pas une coïncidence ; c’est une conspiration dirigée et coordonnée.

L’establishment mise tout sur fond de virage croissant du public contre l’idéologie progressiste (socialiste). Il est clair que les élites ont peur d’une réforme à grande échelle : un retour au nationalisme, au conservatisme, à la méritocratie et à la force morale. La culture occidentale retrouve de la valeur, et les gens agissent pour la défendre. Le mouvement deviendra bientôt impossible à arrêter, et le temps des mondialistes est compté.

Grâce au discours en ligne et aux médias alternatifs, dominer l’espace informationnel n’est plus possible. Alors, les élites se tournent vers la force physique et l’emprisonnement pour faire taire leurs opposants.

Pour l’instant, la Grande-Bretagne est le pire contrevenant, avec des citoyens recevant des visites d’intimidation de la police et subissant des arrestations pour avoir publié des "mots offensants" et des mèmes. Certains sont même arrêtés pour avoir brandi leur drapeau national à la vue des migrants. Les mouvements en faveur du "populisme" sont diabolisés et qualifiés de "racistes" ou de "xénophobes", mais ces accusations visent à détourner l’attention du véritable remplacement culturel perpétré en Europe.

### Le but caché du remplacement culturel

L’immigration massive et le remplacement culturel sont une stratégie que les mondialistes tentent aux États-Unis depuis des décennies, et nous sommes très familiers avec ce processus. Cela dit, je dirais que l’invasion de l’Europe (qui a débuté vers 2014) est une menace encore plus grande en raison du zèle religieux des migrants impliqués.

Des armées d’envahisseurs du tiers-monde, principalement issus de nations islamiques, ont inondé l’UE et le Royaume-Uni et menacent de déplacer complètement la population autochtone. Les musulmans considèrent l’Occident comme un ennemi culturel et spirituel qu’il faut soumettre à leur contrôle. Les fondamentalistes (environ 70 % des musulmans dans le monde) croient que le monde entier doit un jour se soumettre à l’Islam et à la charia. Ils se réjouissent de cette invasion et voient les Européens comme du bétail prêt à être soumis.

Il n’y a aucune intention d’assimilation, aucun espoir de coexistence. Ce n’est pas le but. Les élites sont parfaitement conscientes de cette dynamique et elles l’encouragent. Mais pourquoi ?

La civilisation occidentale a été programmée pour la démolition, et l’establishment utilise des éléments de cultures étrangères du tiers-monde pour faire le sale boulot de destruction de cette civilisation. J’ai prédit les résultats de ce programme dans mon article *"La Grande-Bretagne est la preuve : les mondialistes prévoient d’utiliser les migrants comme une armée mercenaire contre l’Occident"*, publié en août 2024. 🔽
Mar 9 7 tweets 16 min read
🔴 Comment l'UE va se désintégrer – Une prophétie d'il y a 10 ans.

📍« Les études sur l’intégration européenne » ont peut-être été le domaine académique qui a connu la plus forte croissance au cours des vingt dernières années, un domaine qui a analysé et tenté de renforcer le soutien au « projet » européen.

Presque tous ceux qui travaillent dans ce domaine partent du présupposé que le processus d’intégration est – doit être – « irréversible ».

C’est l’équivalent intellectuel du principe européen de l’*acquis communautaire*, selon lequel les pouvoirs, une fois transférés des États membres à l’Union et consolidés, ne peuvent plus être récupérés.

Ou, pour le dire moins délicatement, c’est une sorte de « doctrine Brzezinski européenne », selon laquelle le socialisme, étant inévitable, ne peut être autorisé à s’effondrer dans aucun pays où il s’est déjà installé.

Mais si ce n’était pas le cas ? Et si – comme l’a un jour suggéré le politologue croate Josip Glaurdic, expert de l’effondrement de la Yougoslavie – ce dont nous aurions plutôt besoin était une école d’« études sur la désintégration européenne » ?

Prenons les cas de l’Autriche-Hongrie, de la Yougoslavie et de l’Union soviétique. Chacune de ces entités était une tentative de créer une structure supranationale que ses promoteurs (et habitants) imaginaient durer, sinon éternellement, du moins presque. Pourtant, chacune d’elles s’est finalement effondrée. Et si l’on se fie à ces exemples, les jours de l’Union européenne sont comptés, à moins qu’une réforme fondamentale ne soit entreprise.

Qu’est-ce qui a causé leur effondrement ? Chaque cas est différent, bien sûr, mais l’élément commun fut une crise insoluble qui a duré environ une décennie et pour laquelle aucune solution n’a finalement été trouvée, hormis celle de mettre fin à l’État et de repartir sur de nouvelles bases.

L’Autriche-Hongrie n’a pas pu contenir le désir croissant d’autodétermination des nombreux peuples vivant dans les frontières de cette monarchie centralisée.

Initialement, les efforts se sont concentrés sur une solution de fédéralisation révisée, qui donnait plus de pouvoir aux différentes nationalités.

Mais plus le centre cédait de pouvoir, plus les peuples en demandaient. Finalement, l’empire est entré en guerre en 1914, alors que ses dirigeants tentaient d’écraser une fois pour toutes les Slaves du Sud. Au milieu du carnage, les Tchèques, en particulier, ont réclamé une indépendance totale, suivis par d’autres. À la fin de la guerre, les puissances alliées leur ont donné ce qu’ils voulaient.

En Yougoslavie et en URSS, le problème était le socialisme, qui s’était épuisé dans les années 1980, mais continuait d’imposer un fardeau immense sur les épaules des divers groupes nationaux, dont certains avaient une histoire de conflits avec d’autres.

Dans le cas de l’UE, le problème est l’idéologie de l’« européanisme », qui domine les élites continentales, lesquelles ont transféré le pouvoir des capitales nationales vers les institutions européennes centrales bien plus rapidement que ce que leur électorat est prêt à accepter.

Cela a été toléré tant que tout allait bien : la plupart des électeurs ne prêtaient pas trop d’attention au fait que leurs élites transféraient le pouvoir national à l’UE, tant que leur niveau de vie s’améliorait.

Mais les choses ont changé lorsque l’UE a enfin été confrontée à une crise majeure, et que ses institutions se sont retrouvées responsables de problèmes – comme la politique monétaire ou l’immigration – sur lesquels il n’existe pas de consensus européen.

Cela a non seulement rendu le processus décisionnel extrêmement compliqué, mais l’UE a découvert qu’il lui manquait la légitimité nécessaire pour imposer des décisions au nom du bien commun européen.

La prise de décision est devenue un processus en deux étapes.

D’abord, il y a une paralysie, car les institutions ne parviennent pas à trouver une solution qui satisfasse tout le monde. 🔽Image 2.
Puis, lorsque la crise devient une urgence, le pouvoir politique prend les rênes, et les États les plus forts imposent des décisions dans leur propre intérêt aux plus faibles.

Ce n’est pas viable. Après de nombreuses décennies, l’UE n’a pas tenu sa promesse de prospérité et de stabilité durables. Et maintenant, elle renie aussi ses engagements envers la démocratie.

Si elle ne parvient pas à trouver des solutions acceptables pour ses membres aux problèmes qui confrontent l’Europe – et jusqu’à présent, cela fait cinq ans que nous attendons une résolution de la crise de l’euro –, l’UE glissera sur la pente de l’effondrement.

L’UE peut-elle changer son destin ?

Ce n’est pas exclu, mais l’histoire récente ne nous donne pas beaucoup de raisons d’espérer. Il est possible que les États individuels soient autorisés à ne pas adhérer à certaines parties de l’*acquis* auxquelles ils s’opposent, réformant l’Union sur la base d’une « géométrie variable ».

La Yougoslavie et l’URSS ont toutes deux été confrontées au même problème et, jusqu’à un certain point, les républiques membres ont été laissées libres de suivre leur propre voie.

Mais cette autonomie fonctionnait dans des limites strictes. Les élites restaient contraintes par leur engagement assumé envers le socialisme et le partage du fardeau, ce qui limitait aussi le champ des discussions sur la revitalisation de l’économie et la redistribution du pouvoir au sein de l’Union.

Finalement, lorsque le niveau de vie a chuté, les républiques les plus riches – la Slovénie et la Croatie en Yougoslavie, les États baltes en Union soviétique – ont commencé à s’opposer de plus en plus fermement au partage de leurs ressources déjà limitées avec les autres.

À mesure que la crise économique et politique s’aggravait et que le navire de l’État sombrait, chacun a sauté par-dessus bord pour se sauver.

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Les mêmes problèmes affectent l’UE. Beaucoup de ses élites sont prisonnières de leur propre conviction que l’Europe ne peut pas rapatrier les pouvoirs qu’elle a pris aux capitales nationales, de peur d’ouvrir la proverbiale boîte de Pandore, avec tous les maux qu’elle contient.

Le Royaume-Uni exigera un contrôle plus strict de l’immigration et de son système de protection sociale ; la France demandera une limitation de la liberté du marché, et la Pologne, un contrôle sur les politiques environnementales.

Si tous les membres sont autorisés à contrôler les politiques dans les domaines qui les intéressent le plus, alors il n’y a plus d’union, et l’Europe retombe dans le nationalisme et – peut-être – la guerre armée.

L’alternative serait que la zone euro fasse un effort concerté pour devenir un seul État, avec une monnaie commune et un système de défense commun.

Mais l’histoire récente n’offre aucun précédent de mesures d’unification en temps de crise. Au contraire, dans de tels moments, les intérêts nationaux divergents s’intensifient. La plupart des membres de la zone euro reconnaissent probablement la nécessité d’une union politique, mais ils ne l’accepteront que si l’Union est façonnée de manière à répondre à leurs exigences particulières. Il serait souhaitable qu’il en soit autrement, mais l’expérience nous montre que nous n’avons pas vraiment de raisons de nous y attendre.

Si l’UE est confrontée à une crise qui semble insoluble, que nous dit l’histoire récente sur la manière dont elle pourrait s’effondrer ?

Un aspect est que cela peut se produire même si une majorité de gens ne le souhaitent pas. En Autriche-Hongrie, et même en Union soviétique, la plupart des gens craignaient de quitter le système et ont d’abord tenté de poursuivre leurs intérêts nationaux dans les limites familières d’une entité fédérale.

Un autre aspect est que, lorsque l’effondrement final survient, il peut se produire si rapidement que tout le monde est pris par surprise. Même en 1989, peu de gens avaient prévu l’effondrement de la Yougoslavie ou de l’Union soviétique, ce qui explique en partie pourquoi les 🔽