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Esprit libre & stubborn heart • “Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.”
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May 30 4 tweets 8 min read
🔴 Un sultan de 22 ans a réussi, grâce aux canons de l’Hongrois Orban de Brașov, à détruire les murailles de la forteresse de l’Empire chrétien. Le 29 mai 1453 : la chute de Constantinople, capitale spirituelle des Roumains. Une histoire qui n’est pas enseignée à l’école.
par Mănăstirea Petru Vodă

📍Il y a 571 ans, le 29 mai 1453 : la chute de Constantinople, capitale spirituelle des Roumains

Un sultan de 22 ans, avec les canons de l’Hongrois Orban de Brașov, a réussi à abattre les murailles de la forteresse de l’Empire chrétien.

Il y a 571 ans, un mardi, le lendemain de la Pentecôte, la ville fondée par l’empereur Constantin le Grand était conquise par les Turcs. « La chute de Constantinople fut une tragédie pour toute la chrétienté, pas seulement pour l’Orient orthodoxe. Elle fut une tache honteuse pour l’ensemble du monde chrétien, car personne ne s’est mobilisé pour soutenir militairement Byzance. La défense des Byzantins fut héroïque. Le siège dura du 5 avril au 29 mai. Dans cette tragédie, il faut souligner la solitude de Constantinople et de l’Orthodoxie », rappelait l’académicien Emilian Popescu.

Le 29 mai 1453, la cité des cités, Constantinople, la nouvelle Rome, tombait. De nombreux auteurs et articles déplorent le sort de toute la chrétienté face à cette tragédie, mais il est surprenant que personne n’explique pourquoi elle est tombée et quelle était la réalité historique lorsque Mahomet II, un sultan de 22 ans, a réussi, avec les canons de l’Hongrois Orban de Brașov, à détruire les célèbres murailles qui avaient résisté à tant d’armées assiégeantes et à entrer dans la ville.

Nous sommes face à une sorte de lamentation virtuelle qui ignore les causes de ce désastre.

La réalité historique est profondément triste et rarement exprimée.

Constantinople fut véritablement la nouvelle Rome, la capitale d’un Empire chrétien pendant plus de mille ans, avec une interruption au XIIIe siècle, rarement mentionnée.

Constantinople (ou Tsargrad) fut, pendant plus de mille ans, la plus grande ville du monde, comptant entre 400 000 et 500 000 habitants, majoritairement chrétiens orthodoxes. Ces chrétiens venaient de toutes les provinces de l’Empire romain, et leur accès aux structures militaires, administratives et ecclésiastiques était libre et égal, selon la préparation, le talent et le zèle de chacun.

La grande tragédie de Constantinople commence au IXe siècle, lorsque, dans le contexte d’une renaissance exceptionnelle des sciences et de la philosophie chrétienne, soutenue par une série de reconquêtes militaires, apparaît ce qu’on appellera plus tard le nationalisme grec, c’est-à-dire la confusion entre la culture chrétienne de langue grecque et les idéaux politiques. On ne peut qu’être attristé que les Romains hellénophones de Constantinople aient pu être séduits par une hypothèse à laquelle ni les Macédoniens d’Alexandre le Grand, ni les savants et politiciens de l’ancienne Rome (qui parlaient majoritairement le grec ancien, langue de la culture romaine jusqu’aux environs de 200 ap. J.-C.) n’avaient succombé.

La tentation du nationalisme grec fut suivie d’une série de tragédies, comme celle de l’empereur Basile II Bulgaroctone, qui se place à la tête d’un phénomène que nous qualifierions aujourd’hui de « chauvinisme ». Les Bulgares et les Serbes se virent interdire l’accès aux fonctions dans l’armée et l’administration de l’Empire romain, sous peine de mort. Ce précédent permit que la même attitude s’applique à d’autres ethnies. Plus tard, sous les empereurs Comnènes, une véritable épuration ethnique eut lieu, les Valaques étant les premiers à en souffrir, car ils étaient les plus nombreux. En 1182, les Latins romano-catholiques furent également chassés, ceux qui restaient dans la ville étant massacrés.
En 1185, l’empereur imposa de nouvelles taxes aux Valaques et aux Slaves des Balkans (contrairement aux Grecs de la ville), ce qui provoqua la grande révolte des frères Asan et la création de l’Empire valaque-bulgare 🔽Image 2.
en 1187. Une série de guerres scella définitivement le sort de l’unité impériale constantinopolitaine. Après l’assassinat de Jean Asan en 1196, son jeune frère, Ioniță Caloian, prit l’initiative et parvint à étendre encore davantage la domination valaque-bulgare, devenue entre-temps la véritable nouvelle Rome.

En raison du chauvinisme grec constantinopolitain, les Valaques et les Slaves du Sud décidèrent de fonder un nouvel empire, adoptant le slavon comme langue officielle, administrative et ecclésiastique. Depuis la fin du XIIe siècle, nous, Roumains, utilisons également le slavon comme langue liturgique de l’Église.

La raison de l’adoption d’une autre langue était l’idée romaine d’unir tous les chrétiens orthodoxes sous un seul empire et de garantir leur unité par une langue contenant toute la culture chrétienne. À ce moment-là, le slavon commençait à acquérir un certain prestige, la majorité de la littérature chrétienne ayant déjà été traduite dans cette langue.

Il n’est pas surprenant que lors de l’arrivée de la quatrième croisade en 1204, Ioniță Caloian, l’empereur valaque-bulgare, offrit son soutien aux Latins pour punir les Grecs de la ville.

La grande surprise fut lorsque les Latins se mirent à piller et à massacrer. Le 12 avril 1204 marqua pour Constantinople le début d’un immense génocide et du plus grand pillage de l’histoire de l’humanité. Si l’Europe occidentale est aujourd’hui une puissance financière, cela est en grande partie dû au pillage de Constantinople en 1204. Le chauvinisme grec de Constantinople fut le facteur déclencheur de la tragédie. Le chauvinisme fut la principale raison de la disparition de l’Empire romain d’Orient.
Ainsi, la véritable chute de Constantinople eut lieu le 12 avril 1204. Après l’année désastreuse de 1204, qui marqua également l’effondrement de tout rêve d’unité chrétienne, Tsargrad ne fut plus qu’une ombre de ce qu’elle avait été, son influence historique notable après cette date se limitant au domaine ecclésiastique.

Ioniță Caloian tourna immédiatement ses armes contre les Latins, voyant l’ampleur inimaginable du pillage et l’athéisme des envahisseurs latins. L’année suivante, en 1205, Caloian vainquit et captura le chef de la quatrième croisade, Baudouin de Flandre. Caloian mourut en 1207, lors du siège de Thessalonique croisée/papiste, assassiné. Il est à noter ici l’audace du chauvinisme grec, qui, après 1207, représenta dans une icône Saint Démétrius, le grand martyr et patron spirituel de Thessalonique, tenant une lance et tuant Caloian/Scaloian, bien que très peu d’historiens de l’art puissent aujourd’hui expliquer correctement cette représentation.

D’une population de plus de 400 000 habitants à la fin du XIIe siècle, Constantinople passa à… 50 000 habitants, majoritairement latins/papistes.
Ce n’est qu’en 1261 que les Grecs parvinrent à reconquérir la ville, au prix de grands efforts. S’ensuivirent quelques décennies de compromis politiques et ecclésiastiques dont on parle rarement. Ces compromis contribuèrent à fragmenter davantage la conscience orthodoxe dans les frontières de l’ancien Empire romain.

Malheureusement pour l’idéal d’unité chrétienne, même après 1261, le chauvinisme continua de jouer son rôle. Bien qu’il n’y ait plus eu d’épuration ethnique, la capitale devint presque exclusivement grecque, et les liens avec les autres chrétiens orthodoxes de l’ancien empire furent réduits au minimum.

La population de la ville ne dépassa plus, jusqu’à la conquête ottomane, les 70 000 habitants.

Comme mentionné, les compromis politiques après 1261 divisèrent le monde politique, puis ecclésiastique. La plupart des nobles et des détenteurs du pouvoir pensaient qu’une alliance avec l’Occident latin/papiste permettrait de sauver l’empire, devenu désormais un empire grec. Une minorité, malheureusement, plaidait pour l’abandon du chauvinisme et pour un renforcement de l’enseignement chrétien apostolique et orthodoxe, qui permettrait de restaurer l’ancienne 🔽
May 24 7 tweets 13 min read
🔴 Un texte extraordinaire !

📍La santé comme nouveau champ de bataille

Nous assistons à une stratégie planifiée, une opération systématique de dépossession des peuples de leurs droits, de suspension des constitutions et de centralisation du pouvoir sous le prétexte de la santé publique.
un éditorial de Phil Broq

📍Croire que les laboratoires pharmaceutiques œuvrent pour la santé, c’est comme croire que les marchands d’armes travaillent pour la paix.
Lorsque ces deux forces se rencontrent, elles ne bâtissent pas un monde plus sûr. Elles engendrent l’OMS, une organisation qui, loin d’être un rempart de la santé publique, s’est muée en un outil de domination globaliste, de manipulation et de spoliation des souverainetés et libertés humaines.

Le 20 mai 2025 marquera une nouvelle page dans l’histoire de la gouvernance mondiale, lorsque la 78e Assemblée mondiale de la Santé a ratifié un « traité pandémique » qui, sous couvert de protéger la planète, octroie des pouvoirs exorbitants à une institution corrompue jusqu’à l’os : l’OMS.

Sous son vernis humanitaire, cette organisation, généreusement financée par des intérêts privés comme la Fondation Gates et dirigée par un homme à la réputation sulfureuse (un ancien ministre éthiopien accusé de graves exactions liées aux massacres au Rwanda), se transforme en une véritable police sanitaire mondiale.

Sans légitimité démocratique, sans contrôle parlementaire ni consultation des peuples, l’OMS s’arroge désormais le droit d’imposer des mesures liberticides à des nations entières.

Vaccins obligatoires déployés à une vitesse fulgurante, restrictions globales décrétées d’un claquement de doigts, passeports numériques traquant chaque citoyen.

Le tout, emballé dans le vernis cynique de la « sécurité sanitaire mondiale ».

Mais cette mascarade n’a pas trompé tout le monde. Certains pays, encore debout, ont refusé de se plier à cette tyrannie déguisée : les États-Unis, la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, Israël, l’Égypte, la Turquie…

Ces nations ont percé à jour la manœuvre. Elles ont compris que ce traité n’est qu’un cheval de Troie, une tentative déguisée de prise de contrôle mondiale. Un mécanisme savamment orchestré pour dépouiller les peuples de leur souveraineté et suspendre les constitutions sous prétexte de « crise ».
Ce n’est plus une théorie du complot, mais une réalité qui se déroule sous nos yeux. Une stratégie planifiée, une opération systématique visant à priver les peuples de leurs droits, à suspendre les constitutions et à centraliser le pouvoir sous couvert de santé publique.
Les « grands » de ce monde n’ont pas construit d’hôpitaux. Ils ont bâti des usines à virus pour stériliser et dépeupler la planète.

Un programme conçu de sang-froid par une élite technocratique, qui érige désormais des laboratoires expérimentaux à ciel ouvert aux quatre coins du globe.
Parmi eux, des laboratoires P4 officiels et d’autres, clandestins, non répertoriés.

Le Covid n’a été qu’un échauffement.
Pendant des décennies, des générations ont été conditionnées à faire aveuglément confiance à des institutions internationales comme l’OMS, l’ONU, le CDC, le NIH ou GAVI.

Soutenues par les gouvernements, les médias et les puissances financières, ces organisations se sont imposées comme les garants du bien-être mondial. À tort, elles sont perçues comme des bastions d’impartialité, de dévouement humanitaire et de bienveillance universelle.

Mais derrière cette façade rassurante se tapit une mascarade perfide. Loin d’être les sauveurs de l’humanité, ces institutions sont les rouages d’une machine mondiale de contrôle, conçue pour écraser l’humanité et mettre en œuvre un plan machiavélique.
Cette machine n’est pas dirigée par des médecins ou des scientifiques dévoués au bien commun, mais par des financiers, des technocrates sans scrupules et des industriels – des cartels d’armement aux géants agroalimentaires et pharmaceutiques – tous plus soucieux de profits que de santé 🔽Image 2.
publique ou de bien-être humain.

Loin de protéger les populations dont elles avaient la charge, ces organisations ont tissé un vaste réseau d’influence, un cartel transnational aux ambitions totalitaires et aux intérêts financiers sordides.

Leurs véritables objectifs ne sont pas la sécurité ou la protection des populations, mais la privatisation des droits fondamentaux, la concentration du pouvoir économique et politique, et l’exploitation sans limite des citoyens comme des ressources naturelles.

Le contrôle, sous l’apparence de la science et du bien-être, est devenu leur vocation suprême. Un contrôle qui ne se cantonne pas à la santé publique, mais englobe la vie privée, les libertés individuelles et, plus insidieusement encore, l’autonomie des nations.
Ces cartels transnationaux ont infiltré les plus hautes sphères du pouvoir, armés de milliards d’euros, de dollars et de puissants réseaux médiatiques.
En consolidant leur emprise, ces organisations ont instauré un système complexe et opaque de surveillance mondiale, où chaque facette de la vie humaine est scrutée, mesurée et contrôlée.

L’objectif est la soumission totale au service de leur plan. Les citoyens ne sont plus des individus libres, mais des sujets d’expérimentation ou des unités économiques à réguler, exploiter et dominer.

Tout a été conçu pour façonner un monde où la santé et la sécurité servent de prétexte idéal à des mesures de violence silencieuse et insidieuse, soutenues par des restrictions des libertés, une soumission forcée et la transformation des populations en un troupeau numérique, où chaque geste, chaque mot, chaque pensée est traqué, enregistré et façonné pour servir cette Nouvelle Ordre Mondiale mafieuse.

L’influence de ces organisations n’est pas seulement économique, mais profondément politique.

Aveuglés par des financements corrompus, le chantage sous toutes ses formes et des accords occultes, les gouvernements ont largement laissé les technocrates de l’OMS et les financiers de GAVI dicter les grandes lignes des politiques publiques mondiales.

Les décisions cruciales, qui auraient dû relever des autorités élues démocratiquement, sont désormais prises dans l’ombre, loin de tout contrôle populaire.
L’OMS, sous couvert de neutralité et de son rôle d’organisme international indépendant, a acquis un pouvoir démesuré dans la gestion des crises sanitaires mondiales.
Mais cette « indépendance » n’est qu’une illusion. Derrière cette façade se cachent les mains de Bill Gates, George Soros et autres magnats pharmaceutiques, qui orientent les priorités sanitaires non pas selon les besoins réels des populations, mais selon les profits à engranger.
GAVI, loin d’être une simple organisation humanitaire, est une force motrice de la privatisation de la santé mondiale, transformant la santé publique en un marché global lucratif.

Ce qui semblait être une noble initiative pour vacciner les populations les plus pauvres s’est mué en un mécanisme de domination, où les décisions vaccinales sont dictées par des intérêts privés.

Loin de sauver des vies, ce système impose une dépendance économique aux pays les plus vulnérables, leur infligeant des solutions à l’efficacité douteuse et à des coûts exorbitants.

Tout est orchestré pour diviser et régner, pour maintenir un statu quo économique où l’élite mondiale détient toutes les cartes.

Ce contrôle perdure même après la crise, avec une surveillance numérique imposée par des outils comme le passeport sanitaire numérique.
Nous constatons que les cryptomonnaies d’État ne répondent pas seulement à une crise financière ou sanitaire.
Nous assistons à une reconfiguration totale des sociétés humaines, où la liberté individuelle devient une exception, et chaque geste est scruté et analysé.

La surveillance comportementale devient la norme.

La vie privée n’est plus qu’un vestige du passé.

L’individu est réduit à une unité de contrôle dans un système de crédit social, où les comportements sont évalués 🔽
May 22 7 tweets 14 min read
🇷🇴 Roumanie :

Me Marina Ioana Alexandru demande à la CCR de recompter tous les votes, de constater la fraude électorale et d'annuler le second tour des élections présidentielles du 18 mai

📍À l’attention de :

COUR CONSTITUTIONNELLE
Palais du Parlement, Entrée B1,
Bucarest, Calea 13 Septembrie n°2, secteur 5, code postal 050725
Email :
registratura.generala@ccr.ro ; registratura.jurisdictionala@ccr.ro
Nous soussignés :

• Association des Juristes pour la Défense des Droits et Libertés (JADL), représentée par sa Présidente, Mme Marina-Ioana Alexandru

• Association État de Liberté (SDL), représentée par son Président, M. Pompiliu Diplan
En application des articles 1 points 3 et 5, article 2 point 2, article 29 point 1), article 30 point 1), article 31, article 142 point 1, article 146 lettre f) de la Constitution de la Roumanie, des articles 1, 2, 3 et 37 alinéa 1 de la Loi n°47/1992 relative à l’organisation et au fonctionnement de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, republiée avec ses modifications et complétions ultérieures, des articles 3 et 52 de la Loi n°370/2004 relative à l’élection du Président de la Roumanie, republiée avec ses modifications et complétions ultérieures, ainsi qu’en vertu de la Décision n°32 du 6 décembre 2024 rendue par la Cour Constitutionnelle, publiée au Journal Officiel n°1231 du 6 décembre 2024, nous formulons la présente requête concernant le déroulement illégal de la campagne électorale et du second tour des élections présidentielles de 2025, faits ayant entraîné une fraude électorale massive ayant modifié l’attribution du mandat de Président de la Roumanie, la condition législative d’annulation des élections présidentielles n’étant applicable qu’après l’achèvement complet du processus électoral.

Nous vous prions, sur la base des preuves concrètes que nous mettons à votre disposition, de :

1. Procéder au recomptage de tous les votes exprimés en Roumanie et à l’étranger, dans des conditions de sécurité maximale ;
2. Constatez la fraude électorale lors du second tour du 18 mai 2025, ayant entraîné une modification de l’attribution du mandat de Président de la Roumanie aux élections présidentielles de 2025, constituant également une atteinte inadmissible à l’ordre constitutionnel ;
3. Annuler le second tour des élections présidentielles du 18 mai 2025, organisé de manière abusive, illégale et anticonstitutionnelle, ayant entraîné une fraude électorale massive modifiant l’attribution du mandat de Président de la Roumanie, et, par conséquent, ordonner sa reprise immédiate.
En vertu du principe fondamental d’accès libre à la justice et du droit de participer à un acte de justice équitable, nous demandons à être convoqués afin d’être présents physiquement à l’audience que vous fixerez pour le règlement de la présente affaire relative à la saisine d’office de la Cour Constitutionnelle.
Concernant l’admissibilité de la saisine d’office de la Cour Constitutionnelle sur toute question relative au respect de l’ordre constitutionnel, nous soulignons que celle-ci est recevable en raison de la jurisprudence établie par la Décision n°32 du 6 décembre 2024, publiée au Journal Officiel n°1231 du 6 décembre 2024, rendue à la suite d’une saisine d’office visant à annuler l’ensemble du processus électoral pour l’élection du Président de la Roumanie en 2024, en raison d’ingérences étrangères dans l’acte électoral.
La Cour Constitutionnelle a jugé qu’un tel acte est possible et nécessaire, à savoir qu’elle peut invalider des élections de sa propre initiative dans des circonstances exceptionnelles, telles que celles objet de la présente affaire.
Ainsi, pour les ingérences étrangères dans l’acte électoral et la fraude électorale lors de l’élection du Président de la Roumanie en 2025, nous mettons à votre disposition un ensemble de preuves substantielles, que vous avez l’obligation d’examiner et de prendre en considération pour une résolution juste, éthique et morale de l’affaire. 🔽Image 2.
La présente saisine est justifiée par l’intérêt, l’engagement et l’implication de nos organisations dans les questions relatives au respect de la Constitution de la Roumanie et de ses lois subséquentes, des droits et libertés fondamentaux de l’homme, de la sécurité nationale, de la sécurité sociale et de la vie de chaque membre de la société roumaine, ainsi que par l’élaboration de politiques publiques et la surveillance des activités des autorités publiques, en apportant un soutien au respect des droits et libertés de l’homme en tant qu’être vivant, et au respect des principes souverains du droit à la vie, à l’intégrité physique et psychique, et à l’expression d’un consentement libre, correctement informé, non vicié et dans des conditions d’éthique et de moralité. Ces objectifs constituent nos priorités principales.

Le déroulement du processus électoral dans des conditions de légalité, d’éthique, de moralité, de neutralité et d’impartialité est une question vitale d’intérêt national, qui nous engage, particulièrement lorsque la procédure électorale est entachée d’actes à caractère pénal.

L’objectif de notre démarche est de rétablir la légalité et le fonctionnement de l’État roumain de droit, national, souverain, indépendant, unitaire et indivisible.

1. Dans l’exercice de ses attributions, la Cour Constitutionnelle est seule compétente pour statuer sur sa propre compétence, ce qui lui impose l’obligation de se saisir d’office dans son domaine de compétence, où elle dispose de pouvoirs de vérification et de contrôle, lorsqu’il existe des violations extrêmement graves de la Constitution de la Roumanie, quelle que soit la méthode procédurale de saisine.

2. Par sa Décision n°32 du 6 décembre 2024, publiée au Journal Officiel n°1231 du 6 décembre 2024, ayant force obligatoire générale et valable uniquement pour l’avenir (article 147 point 4 de la Constitution de la Roumanie), la Cour Constitutionnelle a statué ce qui suit :

« Selon les dispositions de l’article 146 lettre f) de la Constitution, de l’article 37 alinéa 1 de la Loi n°47/1992, republiée au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°807 du 3 décembre 2010, et de l’article 3 de la Loi n°370/2004 relative à l’élection du Président de la Roumanie, republiée au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°650 du 12 septembre 2011, la Cour Constitutionnelle veille au respect de la procédure pour l’élection du Président de la Roumanie et confirme les résultats du scrutin. »
« L’objectif de l’attribution constitutionnelle prévue par l’article 146 lettre f) est de garantir le respect du principe de la suprématie de la Constitution, prévu à l’article 1 alinéa 5, tout au long du scrutin présidentiel, ainsi que des valeurs constitutionnelles prévues aux articles 1 alinéa 3 et 2 alinéa 1 de la Constitution, qui caractérisent l’État roumain et que le Président de la Roumanie a le devoir de respecter et de défendre. L’attribution de la Cour Constitutionnelle, selon laquelle elle ‘veille au respect de la procédure pour l’élection du Président’, réglementée par l’article 146 lettre f) de la Constitution, ne peut être interprétée de manière restrictive. Les dispositions de l’article 146 lettre f) de la Constitution doivent être corrélées avec celles de l’article 142 alinéa 1 de la Constitution et de l’article 1 alinéa 2 de la Loi n°47/1992, l’attribution de la Cour Constitutionnelle de veiller au respect de la procédure pour l’élection du Président ne pouvant être dissociée de son rôle dans l’architecture constitutionnelle, celui de garant de la suprématie de la Constitution. »

« La démocratie représente un élément fondamental de l’ordre constitutionnel national et du patrimoine constitutionnel européen, et le droit à des élections libres est unanimement reconnu comme l’expression la plus profonde de l’organisation d’une société démocratique (voir également la Décision n°242 du 3 juin 2020, publiée au Journal Officiel de Roumanie, Partie I, n°504 du 12 juin 2020, 🔽
May 21 5 tweets 11 min read
🔴 Apocalypse Now!
de Levana Zigmund

« Nous ne devons pas oublier qu’un jour, tout sera révélé, toutes les injustices seront exposées et ceux qui les ont commises devront rendre des comptes. »

Peter Thiel, « Le moment straussien », 2007
Depuis quelques jours, un nouveau tour de scrutin s’est tenu dans notre interminable élection présidentielle, et l’apocalypse se poursuit. Par « apocalypse », j’entends ici le sens étymologique du terme : une « révélation », un « dévoilement ».

Ce qui nous plonge dans l’air du temps – pour rester poli – bien plus que le résultat de ce dernier tour ne le fait.

Je vais m’expliquer. Par pur hasard, j’ai regardé dimanche dernier l’interview d’Emmanuel Todd sur Fréquence Populaire, intitulée Apocalypse Now : Des États-Unis à l’Europe. Il s’agit du quatrième épisode d’une série appelée Le Monde selon Todd. Comprendre le chaos. Le premier épisode, diffusé en décembre 2024, après le triomphe électoral de Donald Trump aux États-Unis mais avant son investiture à la Maison Blanche, portait le titre L’Amérique de Trump, miroir d’un monde en crise. Deux autres épisodes ont suivi, l’un sur l’Allemagne, l’autre sur la France.
Comme le titre l’indique, Todd a une vision radicale de l’état du monde, mais elle est non seulement solidement documentée, mais aussi portée par le poids de son nom.

Historien et anthropologue, Emmanuel Todd jouit d’une réputation de prophète « avec des documents appropriés », comme il aime à le dire.
Dans ce qui suit, après une brève introduction au travail de Todd, je présenterai son concept d’« apocalypse » appliqué à la réalité actuelle. Ce même terme a également été utilisé par Peter Thiel, milliardaire, fondateur de PayPal et de Palantir, figure influente de la Silicon Valley et l’un des penseurs politiques les plus marquants aujourd’hui, notamment au sein de l’administration Trump. Todd fait référence à Thiel, je vais donc également expliquer brièvement sa vision.

Je poursuivrai avec la compréhension qu’a Todd de cette « apocalypse » et sa définition de l’« Empire » en déclin, en me concentrant sur ses idéologies, qui coïncident avec celles du mondialisme. L’« apocalypse » est ainsi aussi celle du système mondialiste tel que nous l’avons connu jusqu’à aujourd’hui (ce qui est d’ailleurs reconnu ; voir par exemple ici et ici).

Enfin, en arrivant en Europe, Todd observe son retard par rapport au centre américain dans la compréhension de la vague historique, qu’il attribue à un phénomène d’« archaïsme périphérique » : le centre impérial a abandonné la cause, mais la périphérie continue d’agiter les mêmes bannières, avec les mêmes mains. Cette inertie se manifeste, par exemple, selon Todd, par une attitude belliqueuse envers la Russie, alors que le centre du pouvoir occidental, les États-Unis, a non seulement retiré sa participation à ce projet, mais s’efforce également de conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Une autre manifestation anachronique est la lutte acharnée contre les mouvements souverainistes et populistes – qui ont déjà transformé le régime politique à Washington –, une lutte qui prend des formes socialement et politiquement autodestructrices, avec un grave affaiblissement de la démocratie. Todd cite la Roumanie comme un exemple particulièrement préoccupant.
Dans cette spirale descendante de l’Empire, les élites européennes semblent vouloir profiter des bouleversements mondiaux pour fédéraliser de force l’Union, par des moyens qui ne font qu’affaiblir son assise idéologique et saper sa légitimité déjà fragile. Je conclurai en expliquant ce que signifie « l’apocalypse » européenne selon Todd. 🔽Image 2.
Les prophéties d’Emmanuel Todd

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Todd s’est fait un nom à seulement 25 ans, en 1976, lorsqu’il a prédit un événement impensable à l’époque : l’effondrement du bloc soviétique (La Chute finale : Essai sur la décomposition de la sphère soviétique).

Tout le monde a apprécié Todd pendant un quart de siècle, car on ne peut qu’aimer celui qui apporte de telles nouvelles. Sa méthode, fondée sur des statistiques démographiques, des indicateurs culturels (comme la littérature lue en URSS, ce qui était censuré ou non, etc.), l’a conduit à conclure que l’URSS s’effondrerait sous la pression des classes éduquées de la zone européenne du bloc soviétique.

Cette même méthode, enrichie par l’expérience, la connaissance et l’âge, a conduit Todd, malheureusement, à une conclusion similaire concernant l’« Empire » (j’y reviendrai, mais il s’agit essentiellement du bloc occidental et, par extension, du mondialisme). C’était en 2001, dans Après l’Empire : Essai sur la décomposition du système américain, un best-seller accueilli avec beaucoup plus de réserves.

Dans cet ouvrage, contrairement au « consensus conventionnel » et aux théories de figures comme Zbigniew Brzezinski, Todd a prédit que les États-Unis perdraient leur contrôle militaire, économique et idéologique sur la scène mondiale, et que la Russie redeviendrait une grande puissance. En 2001, le monde semblait encore suspendu dans l’attente. On a froncé le nez, avec une incrédulité polie : « Merci de vous être donné la peine, Monsieur Todd, mais… »
Près de 25 ans plus tard, en 2024, Todd a de nouveau provoqué un tollé avec La Défaite de l’Occident, un livre si controversé qu’il n’a pas été traduit en anglais. Dans cet ouvrage, il décrit une civilisation occidentale qui a atteint les limites de sa capacité à exploiter le reste du monde et qui, en son sein, souffre d’une érosion grave des piliers de son ancienne grandeur (notamment l’éthique protestante et ses valeurs : éducation, discipline, travail). La démocratie libérale, selon Todd, a été remplacée dans le bloc occidental par une « oligarchie libérale », dont la croyance fondamentale est que l’État-nation est un concept dépassé, voire antinomique, dans un monde globalisé.

Cette idéologie « post-nationale » est aujourd’hui en confrontation directe, principalement avec le système russe, décrit par Todd comme une « démocratie autocratique » centrée sur la souveraineté nationale, et, secondairement, avec une opposition croissante des nations à l’hégémonie occidentale, illustrée par la formation des BRICS. Dans cette confrontation, l’Occident a été vaincu, surtout idéologiquement, et nous vivons une époque de transition vers un nouveau système mondial dont les contours restent flous.
Je tiens à souligner que Todd n’est pas un admirateur du système russe, mais un amoureux de la démocratie occidentale dans ses formes classiques. Peu importe, bien sûr, dans un monde prônant les valeurs, la liberté d’expression, la diversité, la tolérance et le dialogue. Todd a été dénoncé comme un apologue de Poutine.

Les choses auraient pu en rester là, Todd aurait continué à vivre, ironiquement stupéfait, dans sa bibliothèque, sur son canapé, face à l’évolution du « bon monde ». Mais, fin 2024, Donald Trump a remporté les élections aux États-Unis. Et tout le monde s’est mis à parler d’Apocalypse Now !
Avant d’explorer cette « apocalypse », je précise que Todd n’est pas un partisan de Trump. Au contraire, il doute de sa capacité à gérer avec compétence cette phase avancée de déclin de l’« Empire ».
L’Apocalypse selon Peter Thiel
Je passe de Todd à Peter Thiel, car Todd lui-même fait ce lien dans son interview. Cela aide à mieux comprendre de quelle apocalypse il s’agit, tout en montrant que, sur un plan fondamental, les idées de Todd (un penseur se revendiquant « de gauche », en désaccord avec des figures comme Viktor Orbán ou l’AfD allemande) rejoignent celles de Thiel (un libertarien anti-étatiste et 🔽
May 16 4 tweets 10 min read
🔴 Déboires de la diplomatie macroniste en Roumanie
par @sfglucon

📍Emmanuel Macron, qui brille par ses échecs internationaux et s'est fait "sortir" de plusieurs pays d'Afrique, va-t-il maintenant perdre la Roumanie ?

D'autres sont mieux placés que moi pour décrire les errances, les échecs, et l'impuissance de M. Macron en politique extérieure - ce show grandiloquent d'un homme qui vit dans les vieux ors d'une République qui n'est plus tout à fait elle-même et ne peut plus grand-chose trouve de nombreuses illustrations à travers le monde. La dernière en date est probablement cette idée creuse de partage du parapluie nucléaire français avec la Pologne - un cirque pour les béats, qui va contre les traités, contre le "réalisme", et contre l'intelligence des Polonais qui n'ont probablement pas oublié les longs mois d'attente précédant l'étrange défaite française en 40. Bref, je ne commencerai pas par un inventaire.

Vivant en Roumanie depuis très longtemps, ma relation à ce pays est celle d'un roumanisé, observateur placé non pas parmi les cercles d'expats, mais fréquentant plutôt sur le terrain la Roumanie déclassée - celle à laquelle l'Union Européenne n'a pas livré grand-chose, si ce n'est de financer la petite classe de gens qui pérorent aujourd'hui sur la manière dont leurs concitoyens "mal élevés" devraient voter (un sujet largement développé dans mon texte en anglais publié après l'annulation du premier tour des présidentielles en décembre dernier).

De mon arrivée en Roumanie en 1999, je garde des souvenirs peu glorieux de la présence économique française dans ce pays. Surnommée “l'Afrique blanche” parmi les expats, la Roumanie a eu droit à son lot de condescendance de la part de gens qui se retrouvaient, comme au "bon temps des colonies" et comme dans certains pays du Sud global, avec un pouvoir d'achat fantastique et la mission de faire avancer les intérêts économiques français dans un pays que ses propres élites dépouillaient.

Je garde notamment en mémoire une confidence d'un ancien ministre des télécoms français se vantant d'avoir arrosé les deux principaux partis en amont des élections pour huiler la signature des contrats dans la foulée. Toute une époque ! L'entreprise où j'étais stagiaire avait d’ailleurs recours au fils d'un ancien apparatchik pour organiser la corruption des ministres - un “agent” qui sera plus tard reconnu comme ancien collaborateur de la Securitate.
Immoral et malin, il faut comprendre que dans la guerre commerciale qui l'opposait aux États-Unis et aux autres pays, la France a naturellement appliqué à travers le monde les mêmes principes qui ont assuré son influence diplomatique et sa présence commerciale dans son arrière-cour africaine.

Point d'une telle "finesse" de nos jours, puisque M. Macron a choisi de prendre fait et cause pour un camp politique - et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit du camp qui soutient l'annulation des élections et accuse l’autre moitié du pays d'être pro-russe.

D'une manière générale, l'accusation de sympathie pro-russe, rabâchée dans toute la presse (voir mon précédent texte) est d'une idiotie profonde dans un pays dont la population déclare à 87,5% son attachement à l'orientation pro-occidentale du pays. Qui seraient donc ces 23% (vote Georgescu) et 14% (vote Simion) qui ont choisi en novembre 2024 de voter pour des candidats accusés d'être pro-russes ? Qui sont ces 41% qui ont voté pour M. Simion au premier tour de la nouvelle élection présidentielle ? Évidemment, pas des pro-russes. Inventer un clivage qui n'existe pas comporte pourtant un risque majeur : fabriquer ex-nihilo ce que l'on dénonce. 🔽Image 2.
Que les médias, et notamment les médias infiltrés par les services de renseignement racontent des sornettes sur la Roumanie, c'est une chose. Que Monsieur Macron ne soit pas informé de la réalité sur le terrain, c'en est une autre. Qu'il se mêle de la démocratie roumaine, cela dépasse l'entendement. Trois temps principaux marquent l'ingérence française dans le débat roumain.
Tout d'abord le 6 décembre, quelques heures avant l'annulation du processus électoral par la Cour Constitutionnelle sur des bases très fragiles voire ridicules, Monsieur Macron discutait avec la candidate du parti USR (Union "Sauvez la Roumanie", partenaire du parti de M. Macron au sein du groupe RENEW au parlement européen), Mme Lasconi, et lui déclarait dans un enregistrement son soutien, tout en exprimant quelques menaces à l'attention des Roumains s'ils votaient mal :

E. Macron : "Bonjour, Elena. Comment allez-vous ? Je suis heureux de vous voir et de vous exprimer mon soutien dans cette campagne. Je pense que ce qui est en jeu, c'est évidemment l'avenir de la Roumanie, mais je pense que c'est très important et stratégique pour toute l'Europe."

E. Lasconi : "Je me bats ici pour la démocratie et j'utiliserai tout mon pouvoir et mes connaissances pour maintenir la démocratie ici en Roumanie et pour garder mon pays sur une trajectoire européenne et dans l'OTAN."

E. Macron : "Très important pour nous tous. Parce que votre pays est décisif. Vous êtes sur le flanc oriental de l'OTAN. Vous êtes un membre très important de notre Europe, et durant les sept dernières années, j'ai constamment évalué et ressenti moi-même l'importance de la Roumanie, et je veux vous remercier pour ce fait très clair, et je pense que c'est dans l'intérêt de la Roumanie, du peuple roumain et de toute l'Europe."

E. Lasconi : "Et je veux vous remercier pour tout le soutien militaire français."

E. Macron : "J'ai décidé dès le premier jour de la guerre d'agression russe en Ukraine en février 2022 d'envoyer des troupes en Roumanie et nous avons été les tout premiers à déployer des troupes dans votre pays pour protéger ce front. Et je veux vous réaffirmer mon engagement et je serai très clair. L'expérience géorgienne est très révélatrice dans ce contexte. Et ce n'est pas un chèque en blanc que nous avons fourni à la Roumanie. Nous avons apporté notre soutien à un pays clairement engagé dans l'UE et l'OTAN. Et il est très important de dire que si quelqu'un arrive en étant ambigu avec la Russie, ou explicitement pro-russe, cela changera totalement la politique de sécurité de l'Europe. [...] Si je peux faire quoi que ce soit pour aider dans ce contexte, je ferai tout. Vous êtes la seule à être claire sur l'Europe et l'OTAN et de facto vous êtes la seule à protéger le pays parce que toute la solidarité que vous avez reçue est liée à celà."

S'ensuit dans l'échange (disponible ici) l'assurance de la part de Madame Lasconi de défendre les intérêts commerciaux français et notamment les investissements français, dont le plus connu est Dacia Renault (j'avais écrit sur le sujet de Dacia il y a une quinzaine d'années).

Quelques heures plus tard, la Cour Constitutionnelle, qui s'est auto-saisie pour la première fois et en dehors de tout cadre légal, annulait l'élection.

Chose qui ne dérangera guère un autre Français que la réputation précède désormais à travers le monde : M. Breton, l'artisan du DSA et de l'infrastructure de censure qui y est lié. Celui-ci annoncera qu'il faudra peut-être annuler les élections en Allemagne, comme "on l'a fait en Roumanie".

Tout le monde connait le scandale qui suivit l'annulation en Roumanie. Si beaucoup ont pointé vers Washington et vers le "Système" (une alliance entre héritiers de la Securitate et partis de gouvernement), l'intervention de M. Macron et son chantage à la sécurité de la Roumanie, malgré le cadre de l'OTAN, n'est pas non plus passé inaperçu. J'ai tendance même à penser que c'est bien la France qui mène la danse dans cette histoire. 🔽
May 7 5 tweets 11 min read
🔴 L'autodestruction de l'Europe
par Thomas Fazi

📍Comment comprendre la posture apparemment autodestructrice de l'Europe ? Quatre dimensions interdépendantes peuvent expliquer la position de ses dirigeants : psychologique, politique, stratégique et transatlantique.

Pour les étrangers, la politique européenne peut s'avérer difficile à déchiffrer de nos jours – et cela est particulièrement évident dans la réaction du continent face à l'évolution de la situation en Ukraine. Depuis le retour en force de Donald Trump et son initiative de négocier la fin du conflit russo-ukrainien, les dirigeants européens ont agi d'une manière qui semble défier la logique fondamentale des relations internationales – notamment le réalisme, qui postule que les États agissent avant tout pour promouvoir leurs propres intérêts stratégiques.

Plutôt que de soutenir les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre, les dirigeants européens semblent déterminés à faire échouer les propositions de paix de Trump, à compromettre les négociations et à prolonger le conflit. Du point de vue des intérêts fondamentaux de l'Europe, cette situation est non seulement déroutante, mais aussi irrationnelle. La guerre en Ukraine, mieux décrite comme un conflit par procuration entre l'OTAN et la Russie, a infligé d'immenses dommages économiques aux industries et aux ménages européens, tout en aggravant considérablement les risques sécuritaires sur tout le continent. On pourrait bien sûr arguer que l'engagement de l'Europe dans la guerre était malavisé dès le départ, fruit d'un orgueil démesuré et d'une erreur de calcul stratégique, notamment la croyance erronée que la Russie subirait un effondrement économique et une défaite militaire rapides.

Cependant, quelle que soit la logique de la réaction initiale de l'Europe à la guerre, on pourrait s'attendre, compte tenu de ses conséquences, à ce que les dirigeants européens saisissent avec empressement toute voie viable vers la paix – et, partant, l'occasion de rétablir les relations diplomatiques et la coopération économique avec la Russie. Au lieu de cela, ils ont réagi avec inquiétude face à la « menace » de paix. Loin de se réjouir de cette opportunité, ils ont doublé la mise : ils ont promis un soutien financier et militaire illimité à l'Ukraine et ont annoncé un plan de réarmement sans précédent, qui suggère que l'Europe se prépare à un affrontement militarisé à long terme avec la Russie, même en cas de règlement négocié.

Comment interpréter cette posture apparemment autodestructrice ? Ce comportement peut sembler irrationnel à la lumière des intérêts généraux ou objectifs de l'Europe, mais il devient plus intelligible à travers le prisme des intérêts de ses dirigeants. Quatre dimensions interdépendantes peuvent contribuer à expliquer leur position : psychologique, politique, stratégique et transatlantique.

D'un point de vue psychologique, les dirigeants européens se sont de plus en plus éloignés de la réalité. L'écart grandissant entre leurs attentes initiales et la trajectoire réelle de la guerre a créé une sorte de dissonance cognitive, les poussant à adopter des récits de plus en plus illusoires, notamment des appels alarmistes à se préparer à une guerre ouverte avec la Russie. Ce décalage n'est pas seulement rhétorique ; il révèle un malaise plus profond, leur vision du monde se heurtant à des réalités inconfortables sur le terrain.

La psychologie offre également un éclairage sur la réaction de l'Europe face à Trump. Dans la mesure où Washington a toujours considéré l'OTAN comme un moyen d'assurer la subordination stratégique de l'Europe, la menace du président de réduire les engagements américains envers l'alliance pourrait offrir à l'Europe l'opportunité de se redéfinir comme un acteur autonome. Le problème est que l'Europe est enfermée dans une relation de dépendance à l'Amérique depuis si longtemps que, maintenant que Trump menace de déstabiliser sa dépendance historique en matière de sécurité 🔽Image 2.
l’Europe est incapable de saisir cette opportunité ; au contraire, elle tente de reproduire la politique étrangère agressive des États-Unis – de « devenir » inconsciemment l'Amérique.

C'est pourquoi, après avoir volontairement sacrifié leurs propres intérêts sur l'autel de l'hégémonie américaine, ils se posent désormais en ultimes défenseurs des politiques mêmes qui les ont rendus inutiles. Il s'agit moins d'une démonstration de conviction réelle que d'un réflexe psychologique – une faible tentative de masquer l'humiliation d'être démasqués par leur patron comme de simples vassaux, une vaine mascarade d'« autonomie ».

Au-delà des aspects psychologiques et symboliques, des calculs plus pragmatiques sont également en jeu. Pour la génération actuelle de dirigeants européens, admettre l'échec en Ukraine équivaudrait à un suicide politique, surtout compte tenu des coûts économiques immenses supportés par leurs propres populations. La guerre est devenue une sorte de justification existentielle de leur règne. Sans elle, leurs échecs seraient révélés au grand jour. À l'heure où les partis politiques établis subissent une pression croissante de la part des mouvements et partis « populistes », c'est une vulnérabilité qu'ils ne peuvent se permettre. Mettre fin à la guerre nécessiterait également de reconnaître que le mépris de l'OTAN pour les préoccupations sécuritaires russes a contribué à déclencher le conflit – une démarche qui remettrait en cause le discours dominant sur l'agression russe et mettrait en lumière les propres erreurs stratégiques de l'Europe.

Face à ces dilemmes, les dirigeants européens ont choisi de camper sur leurs positions. La poursuite du conflit – et le maintien d'une attitude hostile envers la Russie – leur offre non seulement une bouée de sauvetage politique à court terme, mais aussi un prétexte pour consolider leur pouvoir intérieur, réprimer la dissidence et anticiper les futurs défis politiques. Ce qui peut apparaître comme une incohérence stratégique à première vue reflète, à y regarder de plus près, une tentative désespérée de gérer la dégradation interne en projetant sa force à l'étranger.

Tout au long de l'histoire, les gouvernements ont souvent exagéré, gonflé ou carrément fabriqué les menaces extérieures à des fins de politique intérieure – une stratégie qui sert de multiples objectifs, allant de l'unification de la population et de la réduction au silence de la dissidence à la justification de l'augmentation des dépenses militaires et de l'expansion du pouvoir de l'État. Cela s'applique certainement à la situation actuelle en Europe. Sur le plan économique, on espère qu'une production de défense accrue contribuera à relancer les économies européennes anémiques – une forme grossière de keynésianisme militaire. Il n'est guère surprenant, à cet égard, que le pays menant la charge de remilitarisation soit l'Allemagne, dont l'économie a été la plus durement touchée par la guerre en Ukraine.

Les plans de remilitarisation de l'Europe seront sans aucun doute une aubaine pour le complexe militaro-industriel du continent, qui enregistre déjà des gains records, mais il est peu probable qu'ils profitent aux Européens ordinaires, d'autant plus que l'augmentation des dépenses de défense entraînera inévitablement des coupes dans d'autres domaines, tels que les retraites, la santé et les systèmes de sécurité sociale. Janan Ganesh, chroniqueur au Financial Times, a exprimé la logique sous-jacente : « L'Europe doit réduire son État-providence pour construire un État guerrier. » 🔽
May 6 7 tweets 15 min read
🔴 Une nouvelle renaissance de l'Église catholique ?
par Levana Zigmund

« Ma plus grande crainte est que l’Europe ait perdu le sens de ses propres racines. Elle a perdu ses racines… Je crains que l’Occident ne meure… Vous êtes encore envahis par d’autres cultures, d’autres peuples qui, progressivement, vous dominent numériquement et transforment complètement votre culture, vos convictions… votre culture. »

— Cardinal Sarah

Le décès du pape François, survenu le 21 avril 2025, le Lundi de Pâques, a donné lieu, outre les cérémonies habituelles, à une vague de critiques, de spéculations et de regards inquiets tournés vers l’avenir.

Cependant, même les cérémonies n’ont pas été tout à fait conventionnelles. D’une part, le pape a refusé d’être inhumé dans la basilique Saint-Pierre, et la présence de délégations des mouvements transgenres et LGBT au premier rang des funérailles a suscité des interrogations. D’autre part, atténuant quelque peu la solennité de l’événement, les obsèques du pape sont devenues un théâtre de pantomime pour divers dirigeants politiques, qui se sont salués (ou non), se sont serré la main (ou non), se sont regardés de travers ou ont souri les uns aux autres, offrant ainsi une semaine de travail aux interprètes du langage corporel et aux lecteurs de lèvres.

Il semble même qu’Ursula von der Leyen ait réussi, à cette occasion, à s’entretenir quelques minutes avec Donald Trump, après des mois d’échecs humiliants dans ses tentatives d’obtenir une rencontre avec le nouveau président américain. Le moment géopolitique le plus marquant de l’événement au Vatican revient toutefois au tête-à-tête entre Trump et Zelensky.

**Un héritage problématique**

Le pape François a été un pape controversé, et ses dernières années de pontificat ont été marquées par des sanctions sévères contre certains de ses détracteurs, parmi lesquels l’archevêque Carlo Maria Viganò, excommunié en 2024, s’est montré le plus virulent.

Dans une récente interview, Viganò affirme que le pape François a été, plus qu’un pape catholique, un instrument de la révolution maçonnique mondiale. Étant donné que François fut le premier pape jésuite, et que la Compagnie de Jésus est l’une de ces organisations dont la sombre réputation en matière de manipulation du pouvoir à des fins sinistres n’est surpassée que par l’ordre des Illuminati de Bavière, cette thèse pourrait sembler plausible pour tout conspirationniste digne de ce nom. Sauf que, dans ce cas, elle n’est pas portée par un tenant de la Terre plate, mais par un ancien nonce apostolique. Et le fait que, à la mort du pape, la Grande Loge d’Italie ait encensé son pontificat comme « profondément en résonance avec les principes de la franc-maçonnerie » ne contribue pas à dissiper les soupçons.

Sortant quelque peu du clair-obscur, Emmanuel Macron – lui aussi acteur actif des tractations politiques suscitées par les funérailles du pape – a discuté, fin 2024, de la question de l’euthanasie avec le pape François ainsi qu’avec le grand maître de la loge maçonnique du Grand Orient. Aujourd’hui, la France est sur le point de légaliser la mort assistée par une loi qualifiée d’« extrêmement progressiste ». Macron doit prochainement retourner à la loge pour y prononcer un discours sur la laïcité, tout en cherchant, selon la presse italienne, à influencer les travaux du conclave en faveur du cardinal libéral controversé Jean-Marc Aveline.

Viganò soutient que le rôle assigné à François était de « réformer » l’Église catholique à l’image du projet globaliste, en adoptant des idéologies extrémistes imposées sous le prétexte de diverses « crises » artificielles, de la prétendue pandémie de Covid aux changements climatiques. Dans une analyse récente publiée par *Strategic Culture*, Stephen Karganovic écrivait :

« Avec le recul, le cheminement de Bergoglio vers le trône est limpide. L’objectif de son ascension était d’apporter les dernières touches au long processus de décomposition du Vatican et de cette 🔽Image 2.
partie du monde occidental qui puisait dans le Vatican sa nourriture culturelle et spirituelle. Le projet d’achèvement de cet effondrement induit de l’Église occidentale en tant qu’institution chrétienne reconnaissable est en gestation depuis très longtemps et a été exécuté avec une précision et une discipline extrêmes. »

En réalité, le pape François semble s’être rallié à toutes les causes globalistes, cautionnant la Grande Réinitialisation avec l’autorité de « leader spirituel le plus important du monde », comme l’a souvent qualifié la presse. François a exhorté avec insistance les fidèles à se soumettre aux mesures draconiennes pendant la prétendue pandémie et à accepter la vaccination comme une « obligation morale », condamnant ceux qui propageaient des « informations infondées ». Admettant qu’il ait été induit en erreur, il n’a jamais présenté d’excuses, même à demi-mot, contrairement à Fauci ou d’autres responsables.

Dans la même veine de sujets sans lien avec la religion, le pape François a soutenu la ligne du parti globaliste concernant la « crise climatique », le multiculturalisme, l’immigration menant à l’islamisation de l’Europe, et d’autres idéologies et politiques promues par le Forum économique mondial, l’ONU et l’OMS. J’ai mentionné que ces sujets n’ont rien à voir avec la religion, mais il faut souligner qu’on cherche à leur conférer un caractère religieux ; comme je l’écrivais dans un autre article, la « Nouvelle Religion Mondiale » place en son centre – comme dogmes, doctrines et croyances – les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, projet apothéotique du globalisme.

Si certaines prises de position publiques du pape concernaient des sujets récemment intégrés à la sphère du sacré, d’autres sont entrées en opposition frontale avec les doctrines et dogmes traditionnels du catholicisme – et avec les convictions de nombreux fidèles. François a soutenu la cause arc-en-ciel sous le slogan « Qui suis-je pour juger ? ». La réponse aurait normalement été : le pape de Rome. Mais, prenant au mot cette apparente esquive, la question demeure : alors, qui était le pape pour juger ceux qui, par exemple, refusaient de se faire injecter des produits expérimentaux ? Ou, tant qu’on y est, ceux qui rejettent la propagande LGBT ? Ou ceux qui, en fin de compte, souhaitent préserver leur foi telle qu’elle a été façonnée au fil des siècles ?

En évoquant l’héritage controversé du pape François, je ne peux omettre le Jubilé 2025, annoncé sous le titre « Pèlerins de l’Espérance ». Pour clarifier : selon le pape François, l’année 2025 devait être « une année d’espérance pour un monde souffrant des impacts de la guerre, des effets persistants de la pandémie de Covid-19 et des changements climatiques ». La mascotte du jubilé, nommée « Luce », a de nouveau suscité des controverses. Certains ont apprécié son style manga, d’autres ont estimé que l’Église catholique dispose dans son histoire d’un art de bien meilleure qualité pour illustrer ses jubilés. Une autre source de scandale autour de la mascotte est que l’entreprise productrice, Tokidoki, a lancé à un moment donné, en collaboration avec une société nommée « Lovehoney », une gamme de « jouets sexuels de designer ».

Il reste à voir si le nouveau pape poursuivra les plans du Jubilé 2025 dans les mêmes coordonnées héritées du pape François.

**« Le Synode des Synodes »**

En 2021, le pape François a convoqué un « Synode sur la synodalité », qu’il considérait comme le point culminant de son pontificat et l’événement le plus important au sein de l’Église catholique depuis le Concile Vatican II dans les années 1960. Comme Vatican II, ce « Synode sur la synodalité » est extrêmement controversé et a été critiqué comme un nouveau saut inacceptable vers le progressisme, non seulement par l’archevêque Carlo Maria Viganò, mais aussi par des voix plus modérées. Les critiques vont de l’idée que ce synode réécrit les dogmes en fonction des opinions des participants à celle 🔽
Apr 7 4 tweets 8 min read
🔴 L’Occident est-il sur le point d’imploser ?

Nous assistons à une fracture qui s’élargit rapidement entre l’Amérique et l’Europe. Par ailleurs, des divisions de plus en plus toxiques minent la cohésion de l’Europe. Peut-on encore parler d’une Alliance occidentale ?

Un éditorial de Frank Furedi, publié par The European Conservative.

📍Soudain, tout est devenu limpide. Il reste très peu d’éléments qui maintiennent encore uni ce qu’on appelait autrefois le monde occidental.

L’arrivée au pouvoir du président Trump en 2025 a amplifié la tendance à l’éclatement de l’occidentalisme global. L’Amérique se replie sur elle-même, et une Europe trop souvent négligée prend conscience que sa fragilité et sa faiblesse sont désormais flagrantes.

Le conflit actuel entre l’Europe et l’Amérique ne se limite pas à des divergences sur la manière d’aborder l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il ne s’agit pas non plus d’un simple différend commercial ou tarifaire.

Certes, nous voyons une affirmation nette de l’intérêt américain, mais la dynamique en jeu ne se réduit pas à une nouvelle mouture de la rivalité habituelle entre grandes puissances.

La récente révélation d’une supposée conversation entre hauts responsables de l’administration américaine sur la plateforme Signal a démontré qu’il ne s’agissait pas simplement d’une violation anodine des règles de sécurité.

La façon dont cette fuite a été dévoilée, ainsi que les attitudes exprimées par les participants, ont révélé que ce qu’on désignait comme l’Occident ou l’Alliance occidentale s’est vidé de toute substance réelle.

Le ton méprisant employé par ces participants envers l’Europe et les Européens témoigne d’une fracture culturelle profonde entre les deux continents.

Il est indéniable qu’une partie des élites européennes ressent un mépris semblable envers leurs cousins américains jugés « grossiers » au sein de l’administration Trump.

Il est difficile de prévoir comment ce drame va se dérouler et s’il aboutira à un « familicide » occidental. Quelques esprits lucides doivent bien subsister, mais la rupture géopolitique entre les deux continents s’accompagne d’un conflit culturel fondamental touchant tous les secteurs du monde occidental.

Cependant, l’issue de cette confrontation entre l’Europe et l’Amérique ne dépendra pas entièrement des principaux acteurs. Des forces mondiales puissantes attisent les rivalités politiques et économiques.

Ce positionnement stratégique ouvre la voie à une nouvelle ère de realpolitik, où les principaux acteurs hésitent de moins en moins à projeter ouvertement leur puissance militaire.

Évidemment, la Chine, la Russie et l’Inde sont prêtes à tirer parti de toute opportunité découlant des tensions internes à l’Occident.

Le problème ne se limite pas au désengagement des États-Unis vis-à-vis de l’Europe, mais à une rupture avec les conventions établies après la Seconde Guerre mondiale, qui ont encadré les relations intra-occidentales.

Depuis longtemps, l’OTAN est maintenu en vie de manière artificielle. Aujourd’hui, Washington a décidé de le débrancher.

Il est important de remarquer que l’indifférence apparente de Trump envers le sort de l’OTAN et son manque d’intérêt à considérer l’Europe comme un partenaire sérieux étaient prévisibles. Les grandes lignes de la situation actuelle ont été esquissées par l’administration Biden dans les semaines précédant l’invasion russe de l’Ukraine en 2022.

En effet, dans les mois précédant cette invasion, les leaders européens ont été réduits à de simples figurants. Les États-Unis et la Russie, Biden et Poutine, étaient les véritables protagonistes.

Ce sont eux qui ont mené des manœuvres diplomatiques d’envergure, pas les dirigeants français ou allemands. Ainsi, lorsque Washington a décidé unilatéralement d’envoyer 3 000 soldats supplémentaires en Pologne et en Roumanie en février 2022, aucune consultation n’a eu lieu avec l’Union européenne.

Un titre du New York Times de janvier 2022 illustre bien la 🔽Image 2.
marginalisation de l’UE : « Les États-Unis et la Russie discuteront de la sécurité européenne, mais sans les Européens ».

L’article précisait :

« Le fait incontournable est que lorsque les États-Unis et la Russie se réuniront lundi à Genève pour discuter de l’Ukraine et de la sécurité européenne, les Européens seront absents.

« Et lorsque l’OTAN rencontrera la Russie mercredi, l’Union européenne, en tant qu’institution, ne sera pas représentée – bien que 21 États soient membres des deux organisations. »

À l’époque, le New York Times notait que ces pourparlers bilatéraux ravivaient « les anciennes craintes que les deux puissances de la Guerre froide concluent un accord à huis clos ».

L’ancien haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, avait déjà exprimé son inquiétude face à l’attitude autoritaire des États-Unis et de la Russie.

« Nous ne sommes plus à l’époque de Yalta, où les grandes puissances se sont réunies en 1945 pour partager l’Europe d’après-guerre », avait-il déclaré. L’Union européenne « ne peut pas rester spectatrice », avait-il ajouté, alors que les États-Unis, l’OTAN et la Russie débattaient de la sécurité européenne.

Pourtant, pendant que l’invasion de l’Ukraine se déroulait, l’Europe n’a été rien d’autre qu’un spectateur.

Aujourd’hui, l’UE est rarement conviée au théâtre des événements et lutte pour conserver ne serait-ce que son rôle de spectatrice.

L’incapacité des élites européennes à faire face aux réalités actuelles est profondément désolante. Prenons l’exemple de la récente déclaration de Mark Rutte, ancien Premier ministre néerlandais et actuel secrétaire général de l’OTAN. Lors d’un discours à Varsovie, il s’est vanté devant son public :

« Les alliés de l’OTAN représentent la moitié de la puissance économique et militaire mondiale. Deux continents, 32 nations et un milliard de personnes.

« Ensemble, au sein de l’OTAN, l’Europe et l’Amérique du Nord sont invincibles.

« Aujourd’hui comme demain. À notre milliard de citoyens, je dis ceci :

« Soyez rassurés.

« Le lien transatlantique est solide.

« Et oui, nous ferons de l’OTAN une alliance plus forte, plus équitable et plus redoutable.

« C’est ainsi que nous garantirons notre sécurité dans un monde de plus en plus dangereux. »

Un lien transatlantique solide ? Sérieusement ?

La déclaration exagérément optimiste de Rutte rappelle tristement l’état chronique d’aveuglement qui frappe les dirigeants politiques sans vision de l’UE.

Elle montre que, du côté européen de l’Atlantique au moins, les élites dirigeantes persistent à nier la réalité et rechignent à préparer leurs nations aux défis de l’ordre mondial émergent.

DES JOURS COMPTÉS

Il est clair que l’Alliance occidentale vit ses derniers jours depuis un certain temps. La Guerre froide entre le monde libre et le bloc totalitaire a conféré à l’Occident une cohésion sans précédent.

Mais cette cohésion reposait sur une supériorité morale face à une Union soviétique profondément corrompue.

C’était une autorité morale de nature négative, fondée sur le contraste avec un système politiquement et moralement inférieur.

Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée et que la Guerre froide a pris fin, l’Occident a dû puiser en lui-même les ressources morales pour légitimer son existence.

Que la fin de la Guerre froide en 1991 soit une bénédiction en demi-teinte a été reconnu à l’époque par des observateurs perspicaces.

Dès la fin de la Guerre froide, une nostalgie s’est manifestée pour les certitudes et la clarté morale qu’offrait un monde divisé entre le bien et le mal.

L’ancien diplomate et économiste influent John K. Galbraith écrivait :

« Un fait difficile à concevoir est que, durant les 45 dernières années, près d’un demi-siècle, personne n’a été tué, sauf par accident, dans un conflit entre les pays industriels riches ou relativement riches – c’est-à-dire entre les pays capitalistes… et ceux qui se revendiquaient communistes. » 🔽
Apr 2 4 tweets 9 min read
🔴 Comment les globalistes utilisent les gauchistes fanatiques pour irriter la population et provoquer une dictature.
par @AltMarket1

📍Il n’y a rien de plus dangereux qu’une vision incomplète de l’histoire. Dans cent ans, si les puissants parviennent à leurs fins, les rares enfants encore autorisés à naître (en raison des contrôles carbone) seront bercés par des leçons scolaires sur les « Âges sombres du nationalisme » – une époque où l’humanité était divisée en États belligérants et en sociétés fragmentées qui refusaient d’adopter le multiculturalisme « au détriment de tous ».

On leur dira qu’un « grand mouvement » pour le globalisme et le progressisme (« wokeness ») a émergé, et que des révolutionnaires courageux ont combattu les fascistes conservateurs maléfiques par tous les moyens nécessaires. La gauche politique sera dépeinte comme des héros luttant, non pas pour la liberté, mais pour l’équité et le « bien supérieur ». La culture occidentale, le christianisme, la méritocratie, l’objectivité morale, la liberté individuelle et les appels à la raison seront diabolisés comme des reliques d’un ancien monde – des constructions monstrueuses qui ont empêché la civilisation d’atteindre une véritable « unité ».

Rien de tout cela ne sera vrai, bien sûr. La majorité des guerres sont déclenchées par des intérêts globalistes, et non par des nationalistes, et la gauche politique est un ramassis de zélotes insensés déterminés à détruire l’Occident. Mais, comme on dit, l’histoire est écrite par les vainqueurs.

Beaucoup de conservateurs et de défenseurs de la liberté ne comprennent toujours pas que nous sommes au cœur d’un conflit de 4e génération. Ce n’est pas un simple désaccord politique ou idéologique, c’est une guerre ; une guerre de guérilla dans laquelle l’ennemi se cache derrière le statut de civil et l’appareil juridique.

Ils utilisent notre code moral et nos dispositions constitutionnelles contre nous. Ils trouvent des failles dans la structure gouvernementale et exploitent ces faiblesses. Ils transforment notre société en une bombe suicide vivante, tout en prétendant détenir une position de supériorité éthique. Cela s’est déjà produit auparavant…

Si vous en avez l’occasion, je recommande vivement aux lecteurs de consulter l’analyse approfondie du professeur et économiste Antony Sutton, en particulier son livre *Wall Street et la Révolution bolchevique*. Il y décrit la chronologie historique de la manière dont Trotsky et Lénine ont été financés et aidés par les élites de l’époque. Les principaux leaders de la prise de pouvoir marxiste en Russie n’auraient pas pu accomplir ce qu’ils ont fait sans l’aide des globalistes américains et européens.

[youtu.be/kEVOIO4TbZs?si…)

La grande leçon à tirer de la révélation de Sutton n’est pas tant ce qui s’est passé dans le passé, mais ce qui se passe MAINTENANT et en quoi cela est similaire.
La réalité d’une main cachée derrière la Révolution bolchevique peut sembler familière – aujourd’hui, les audits DOGE ont révélé des schémas massifs de manipulation bureaucratique à travers des agences comme l’USAID pour provoquer des changements politiques et sociaux en Amérique et dans des nations étrangères. Ces schémas impliquent d’énormes sommes de subventions fiscales qui transitent par des ONG contrôlées par les globalistes, lesquelles utilisent ensuite cet argent gratuit pour promouvoir le multiculturalisme, la propagande LGBT et les révolutions colorées.

L’agenda visant à créer un système mondial unique et à effacer les principes traditionnels occidentaux se poursuit, transmis d’une génération de globalistes à la suivante dans une lignée parasitaire. Les personnes derrière cela sont des relativistes moraux et des lucifériens (ils s’adorent eux-mêmes et aspirent à devenir semblables à des dieux). Ils poursuivent leurs objectifs avec la ferveur d’un culte religieux. Ils croient totalement en ce qu’ils font ; avec autant de conviction que vous ou moi dans notre lutte 🔽Image 2.
pour la liberté et la responsabilité.

En Amérique, le processus commence à ressembler aux mouvements gauchistes qui ont conduit au terrorisme marxiste en Europe et à l’émergence éventuelle du fascisme.
Après la Première Guerre mondiale, les gauchistes se sont lancés dans une tempête de tactiques de perturbation, y compris le sabotage industriel, l’intimidation par la foule, des grèves ouvrières à motivation politique, des attaques terroristes, des attentats à la bombe, des assassinats, etc. Les universitaires modernes tentent de dépeindre ces tactiques comme héroïques, ou du moins ils prétendent que les actions des marxistes n’ont rien à voir avec l’adoption du fascisme par l’Europe. C’est un mensonge.

Ce sont précisément les attaques psychologiques constantes, les attaques économiques et les agressions directes des groupes d’extrême gauche qui ont rendu le fascisme si attirant pour les Européens ordinaires. Ernst Thälmann, le leader d’extrême gauche soutenu par Staline durant les derniers jours de la République de Weimar, en est venu à considérer la gauche modérée comme une menace plus grande que les nazis. Les communistes voyaient les libéraux centristes comme un obstacle à leurs efforts, tout comme les gauchistes « woke » d’aujourd’hui traitent les modérés comme des hérétiques plutôt que des alliés. Ils ont aliéné tout le monde et poussé chacun à vouloir collaborer avec les fascistes.

Bien sûr, Adolf Hitler et Benito Mussolini vénéraient tous deux ouvertement Karl Marx et son système de gouvernance socialiste. Le fascisme n’était qu’une variante différente de la tyrannie gauchiste se faisant passer pour une solution à la tyrannie gauchiste. Mais pour les Européens épuisés par des années de division sociétale et d’agitation constante, le message fasciste d’ordre était séduisant.
Antony Sutton expose cette dichotomie et montre comment les globalistes ont aidé les nazis à accéder au pouvoir dans son livre *Wall Street et l’Ascension du Troisième Reich*.

[youtu.be/ujcOJnt7Gnc?si…)

En d’autres termes, les globalistes ont créé une campagne de terreur marxiste à travers l’Europe, puis l’ont utilisée pour pousser le public dans les bras d’un autre empire socialiste sous la forme du Troisième Reich.
En Allemagne, les gens ont soutenu le fascisme parce qu’ils cherchaient à éliminer la pourriture sociale créée par le relativisme bolchevique (très similaire à la pourriture que nous voyons en Amérique aujourd’hui). Par exemple, la dégénérescence sexuelle était omniprésente en Allemagne après la Première Guerre mondiale. La toute première clinique pour transgenres a été fondée à Berlin en 1919. Les marxistes ont fait pression pour la légalisation de l’avortement afin de gagner plus de soutien féminin.

La montée de la « réforme sexuelle » a été initiée, et l’équivalent des années 1920 du mouvement « Gay Pride » est né. Les pédophiles ont commencé à sortir de l’ombre – le concept de prostitution juvénile et de « garçons à louer » était un problème notable à Berlin.
Les questions de liberté individuelle sont légitimes à débattre. Mais sans modération, les obsessions psycho-sexuelles adoptées à grande échelle peuvent provoquer un effondrement social. L’intention réelle de toute réforme sexuelle est de normaliser les marginaux culturels et psychologiques. L’Allemagne de Weimar dans les années 1920 ressemblait beaucoup à l’Amérique des années 2020 à cet égard.

Puis il y avait l’hyperinflation, les difficultés économiques et les factions politiques rivales qui inspiraient la peur aux Allemands ordinaires. Les fascistes offraient une vision claire, ils promettaient la prospérité économique, la paix intérieure, la fin de la folie moralement bankrupt de la gauche, et le public a sauté sur l’occasion. Ce n’était pas un bon choix, mais pour eux, c’était mieux que de permettre une prise de pouvoir communiste. 🔽
Mar 19 4 tweets 8 min read
🔴 L'Europe devient complètement totalitaire et met en danger l’ensemble du monde occidental
par @AltMarket1

📍Ça recommence. L’Europe sombre une fois de plus dans le totalitarisme, et cette fois-ci, il y a une odeur décidément familière de communisme. Le résultat était prévisible pour beaucoup d’entre nous dans les médias alternatifs, et la situation ne fera qu’empirer dans les années à venir. Mais qu’est-ce que cela signifie pour le reste du monde ? Avec les élites européennes qui jettent leurs masques humanistes pour adopter une approche carrément orwellienne, à quel chaos devons-nous nous attendre ?

Avant tout, je veux souligner une ironie majeure ici : pendant des décennies aux États-Unis, nous avons entendu l’argument lassant selon lequel nos droits au port d’armes garantis par le Deuxième Amendement sont inutiles car "non nécessaires pour préserver nos libertés". Les militants et politiciens anti-armes citaient souvent l’Europe comme leur exemple éclatant :

"Si les droits aux armes sont si importants pour la liberté, alors qu’en est-il des Européens ? Ils ont des lois strictes sur les armes et ils ne perdent pas leurs droits…"

En tant qu’Américains qui comprennent ce que signifie mener une rébellion contre la tyrannie et gagner, notre réponse à cette affirmation a toujours été la même : "Donnez-lui juste un peu de temps…"

Bien sûr, nous avions raison et ils avaient tort. Je suis sûr qu’un grand nombre de personnes parmi les 95 % de citoyens désarmés de l’UE et du Royaume-Uni souhaitent désespérément avoir des armes à feu en ce moment. Les raisons sont nombreuses et terrifiantes.

### La spirale descendante vers 1984

Dans l’UE et au Royaume-Uni, il y a eu une censure progressive au cours des dix dernières années, qui a récemment explosé en un enfer de restrictions sur la liberté d’expression digne des Palisades de Californie. Les contrôles de porte-à-porte se sont intensifiés alors que le public s’exprime contre les politiques multiculturelles. L’excuse est toujours la même : les Européens de souche n’ont pas le droit de critiquer l’intégration du tiers-monde parce que cela "pourrait blesser les sentiments des gens". Toute opposition à l’immigration massive est qualifiée de "discours de haine".

Les mouvements pour l’identité nationale et la sécurité des frontières sont régulièrement attaqués dans les médias. En France et en Allemagne, les responsables mondialistes tentent de rendre impossible la participation des partis politiques conservateurs aux élections.

En Roumanie, ils ont réussi à perturber le processus électoral normal, arrêtant le candidat populiste Călin Georgescu après qu’il a remporté le premier tour des élections présidentielles. Les autorités contrôlées par l’UE ont décidé qu’il ne serait plus autorisé à se présenter. Et pour ceux qui pensent qu’il a été bloqué en raison d’une ingérence russe, eh bien, ils viennent aussi de bloquer la candidature d’une autre candidate conservatrice simplement parce qu’elle a critiqué l’UE. La Roumanie durcit également les règles sur la parole en ligne pour faire taire la dissidence publique.

Dans une véritable mode dystopique, les puissants appellent cela "protéger la démocratie".

Une tendance encore plus inquiétante est la rhétorique croissante de guerre contre la Russie en Europe, avec des responsables britanniques et français menaçant de déployer des troupes en Ukraine. L’Ukraine perd la guerre de manière désastreuse, et les mondialistes semblent déterminés à provoquer une guerre mondiale. Ils insistent pour que l’Ukraine récupère tous les territoires capturés et obtienne à terme une adhésion à l’OTAN. En d’autres termes, une victoire russe ne peut être tolérée, même si cela signifie un conflit mondial.

Comme je l’ai prédit en avril de l’année dernière dans mon article *"La Troisième Guerre mondiale est désormais inévitable – Voici pourquoi elle ne peut être évitée"*, l’establishment cherche à provoquer un effet domino dans lequel l’Europe et les 🔽Image 2.
États-Unis seraient entraînés dans le conflit ukrainien. Même avec un accord de paix provisoire en cours de négociation avec les Russes, les membres de l’OTAN ont promis d’escalader les tensions en Ukraine avec des troupes au sol et d’augmenter la présence militaire en Pologne à la frontière russe.

En raison de cette évolution, les responsables européens envisagent ouvertement des idées de conscription forcée, et la propagande commence à se répandre. Il est important de noter que cette rhétorique guerrière gagne du terrain en parallèle avec les programmes d’immigration massive et l’application de la censure. Ce n’est pas une coïncidence ; c’est une conspiration dirigée et coordonnée.

L’establishment mise tout sur fond de virage croissant du public contre l’idéologie progressiste (socialiste). Il est clair que les élites ont peur d’une réforme à grande échelle : un retour au nationalisme, au conservatisme, à la méritocratie et à la force morale. La culture occidentale retrouve de la valeur, et les gens agissent pour la défendre. Le mouvement deviendra bientôt impossible à arrêter, et le temps des mondialistes est compté.

Grâce au discours en ligne et aux médias alternatifs, dominer l’espace informationnel n’est plus possible. Alors, les élites se tournent vers la force physique et l’emprisonnement pour faire taire leurs opposants.

Pour l’instant, la Grande-Bretagne est le pire contrevenant, avec des citoyens recevant des visites d’intimidation de la police et subissant des arrestations pour avoir publié des "mots offensants" et des mèmes. Certains sont même arrêtés pour avoir brandi leur drapeau national à la vue des migrants. Les mouvements en faveur du "populisme" sont diabolisés et qualifiés de "racistes" ou de "xénophobes", mais ces accusations visent à détourner l’attention du véritable remplacement culturel perpétré en Europe.

### Le but caché du remplacement culturel

L’immigration massive et le remplacement culturel sont une stratégie que les mondialistes tentent aux États-Unis depuis des décennies, et nous sommes très familiers avec ce processus. Cela dit, je dirais que l’invasion de l’Europe (qui a débuté vers 2014) est une menace encore plus grande en raison du zèle religieux des migrants impliqués.

Des armées d’envahisseurs du tiers-monde, principalement issus de nations islamiques, ont inondé l’UE et le Royaume-Uni et menacent de déplacer complètement la population autochtone. Les musulmans considèrent l’Occident comme un ennemi culturel et spirituel qu’il faut soumettre à leur contrôle. Les fondamentalistes (environ 70 % des musulmans dans le monde) croient que le monde entier doit un jour se soumettre à l’Islam et à la charia. Ils se réjouissent de cette invasion et voient les Européens comme du bétail prêt à être soumis.

Il n’y a aucune intention d’assimilation, aucun espoir de coexistence. Ce n’est pas le but. Les élites sont parfaitement conscientes de cette dynamique et elles l’encouragent. Mais pourquoi ?

La civilisation occidentale a été programmée pour la démolition, et l’establishment utilise des éléments de cultures étrangères du tiers-monde pour faire le sale boulot de destruction de cette civilisation. J’ai prédit les résultats de ce programme dans mon article *"La Grande-Bretagne est la preuve : les mondialistes prévoient d’utiliser les migrants comme une armée mercenaire contre l’Occident"*, publié en août 2024. 🔽
Mar 9 7 tweets 16 min read
🔴 Comment l'UE va se désintégrer – Une prophétie d'il y a 10 ans.

📍« Les études sur l’intégration européenne » ont peut-être été le domaine académique qui a connu la plus forte croissance au cours des vingt dernières années, un domaine qui a analysé et tenté de renforcer le soutien au « projet » européen.

Presque tous ceux qui travaillent dans ce domaine partent du présupposé que le processus d’intégration est – doit être – « irréversible ».

C’est l’équivalent intellectuel du principe européen de l’*acquis communautaire*, selon lequel les pouvoirs, une fois transférés des États membres à l’Union et consolidés, ne peuvent plus être récupérés.

Ou, pour le dire moins délicatement, c’est une sorte de « doctrine Brzezinski européenne », selon laquelle le socialisme, étant inévitable, ne peut être autorisé à s’effondrer dans aucun pays où il s’est déjà installé.

Mais si ce n’était pas le cas ? Et si – comme l’a un jour suggéré le politologue croate Josip Glaurdic, expert de l’effondrement de la Yougoslavie – ce dont nous aurions plutôt besoin était une école d’« études sur la désintégration européenne » ?

Prenons les cas de l’Autriche-Hongrie, de la Yougoslavie et de l’Union soviétique. Chacune de ces entités était une tentative de créer une structure supranationale que ses promoteurs (et habitants) imaginaient durer, sinon éternellement, du moins presque. Pourtant, chacune d’elles s’est finalement effondrée. Et si l’on se fie à ces exemples, les jours de l’Union européenne sont comptés, à moins qu’une réforme fondamentale ne soit entreprise.

Qu’est-ce qui a causé leur effondrement ? Chaque cas est différent, bien sûr, mais l’élément commun fut une crise insoluble qui a duré environ une décennie et pour laquelle aucune solution n’a finalement été trouvée, hormis celle de mettre fin à l’État et de repartir sur de nouvelles bases.

L’Autriche-Hongrie n’a pas pu contenir le désir croissant d’autodétermination des nombreux peuples vivant dans les frontières de cette monarchie centralisée.

Initialement, les efforts se sont concentrés sur une solution de fédéralisation révisée, qui donnait plus de pouvoir aux différentes nationalités.

Mais plus le centre cédait de pouvoir, plus les peuples en demandaient. Finalement, l’empire est entré en guerre en 1914, alors que ses dirigeants tentaient d’écraser une fois pour toutes les Slaves du Sud. Au milieu du carnage, les Tchèques, en particulier, ont réclamé une indépendance totale, suivis par d’autres. À la fin de la guerre, les puissances alliées leur ont donné ce qu’ils voulaient.

En Yougoslavie et en URSS, le problème était le socialisme, qui s’était épuisé dans les années 1980, mais continuait d’imposer un fardeau immense sur les épaules des divers groupes nationaux, dont certains avaient une histoire de conflits avec d’autres.

Dans le cas de l’UE, le problème est l’idéologie de l’« européanisme », qui domine les élites continentales, lesquelles ont transféré le pouvoir des capitales nationales vers les institutions européennes centrales bien plus rapidement que ce que leur électorat est prêt à accepter.

Cela a été toléré tant que tout allait bien : la plupart des électeurs ne prêtaient pas trop d’attention au fait que leurs élites transféraient le pouvoir national à l’UE, tant que leur niveau de vie s’améliorait.

Mais les choses ont changé lorsque l’UE a enfin été confrontée à une crise majeure, et que ses institutions se sont retrouvées responsables de problèmes – comme la politique monétaire ou l’immigration – sur lesquels il n’existe pas de consensus européen.

Cela a non seulement rendu le processus décisionnel extrêmement compliqué, mais l’UE a découvert qu’il lui manquait la légitimité nécessaire pour imposer des décisions au nom du bien commun européen.

La prise de décision est devenue un processus en deux étapes.

D’abord, il y a une paralysie, car les institutions ne parviennent pas à trouver une solution qui satisfasse tout le monde. 🔽Image 2.
Puis, lorsque la crise devient une urgence, le pouvoir politique prend les rênes, et les États les plus forts imposent des décisions dans leur propre intérêt aux plus faibles.

Ce n’est pas viable. Après de nombreuses décennies, l’UE n’a pas tenu sa promesse de prospérité et de stabilité durables. Et maintenant, elle renie aussi ses engagements envers la démocratie.

Si elle ne parvient pas à trouver des solutions acceptables pour ses membres aux problèmes qui confrontent l’Europe – et jusqu’à présent, cela fait cinq ans que nous attendons une résolution de la crise de l’euro –, l’UE glissera sur la pente de l’effondrement.

L’UE peut-elle changer son destin ?

Ce n’est pas exclu, mais l’histoire récente ne nous donne pas beaucoup de raisons d’espérer. Il est possible que les États individuels soient autorisés à ne pas adhérer à certaines parties de l’*acquis* auxquelles ils s’opposent, réformant l’Union sur la base d’une « géométrie variable ».

La Yougoslavie et l’URSS ont toutes deux été confrontées au même problème et, jusqu’à un certain point, les républiques membres ont été laissées libres de suivre leur propre voie.

Mais cette autonomie fonctionnait dans des limites strictes. Les élites restaient contraintes par leur engagement assumé envers le socialisme et le partage du fardeau, ce qui limitait aussi le champ des discussions sur la revitalisation de l’économie et la redistribution du pouvoir au sein de l’Union.

Finalement, lorsque le niveau de vie a chuté, les républiques les plus riches – la Slovénie et la Croatie en Yougoslavie, les États baltes en Union soviétique – ont commencé à s’opposer de plus en plus fermement au partage de leurs ressources déjà limitées avec les autres.

À mesure que la crise économique et politique s’aggravait et que le navire de l’État sombrait, chacun a sauté par-dessus bord pour se sauver.

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Les mêmes problèmes affectent l’UE. Beaucoup de ses élites sont prisonnières de leur propre conviction que l’Europe ne peut pas rapatrier les pouvoirs qu’elle a pris aux capitales nationales, de peur d’ouvrir la proverbiale boîte de Pandore, avec tous les maux qu’elle contient.

Le Royaume-Uni exigera un contrôle plus strict de l’immigration et de son système de protection sociale ; la France demandera une limitation de la liberté du marché, et la Pologne, un contrôle sur les politiques environnementales.

Si tous les membres sont autorisés à contrôler les politiques dans les domaines qui les intéressent le plus, alors il n’y a plus d’union, et l’Europe retombe dans le nationalisme et – peut-être – la guerre armée.

L’alternative serait que la zone euro fasse un effort concerté pour devenir un seul État, avec une monnaie commune et un système de défense commun.

Mais l’histoire récente n’offre aucun précédent de mesures d’unification en temps de crise. Au contraire, dans de tels moments, les intérêts nationaux divergents s’intensifient. La plupart des membres de la zone euro reconnaissent probablement la nécessité d’une union politique, mais ils ne l’accepteront que si l’Union est façonnée de manière à répondre à leurs exigences particulières. Il serait souhaitable qu’il en soit autrement, mais l’expérience nous montre que nous n’avons pas vraiment de raisons de nous y attendre.

Si l’UE est confrontée à une crise qui semble insoluble, que nous dit l’histoire récente sur la manière dont elle pourrait s’effondrer ?

Un aspect est que cela peut se produire même si une majorité de gens ne le souhaitent pas. En Autriche-Hongrie, et même en Union soviétique, la plupart des gens craignaient de quitter le système et ont d’abord tenté de poursuivre leurs intérêts nationaux dans les limites familières d’une entité fédérale.

Un autre aspect est que, lorsque l’effondrement final survient, il peut se produire si rapidement que tout le monde est pris par surprise. Même en 1989, peu de gens avaient prévu l’effondrement de la Yougoslavie ou de l’Union soviétique, ce qui explique en partie pourquoi les 🔽
Mar 4 8 tweets 19 min read
🔴 Le nouveau royaume ermite : l’endiguement (et la destruction) de l’Union Européenne
par Gaïus Baltar

📍L’Europe doit prendre une décision. Par « Europe », j’entends l’Union européenne et les pays politiquement et culturellement similaires, dont la Grande-Bretagne, la Suisse, les pays scandinaves non membres de l’UE – et même des pays extérieurs à l’Europe comme le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ce groupe est désormais une sorte de « bloc », de plus en plus abandonné par les États-Unis après l’investiture de Trump. Sous Trump, les États-Unis semblent, au moins en partie, rompre leurs liens avec le mécanisme de contrôle mondialiste de l’Occident. Au lieu de cela, ils semblent se diriger vers ce que l’on pourrait appeler une « véritable indépendance » en dehors du contrôle de la cabale transatlantique – le mécanisme de pouvoir non élu qui a jusqu’à présent totalement contrôlé l’Occident.

L’UE est désormais le chef de file de ce qui reste de cette Cabale. Elle est de plus en plus en conflit avec les États-Unis, tout comme les autres pays encore contrôlés par la Cabale.

Dans ce contexte, les relations extérieures de l'UE deviennent primordiales. L'UE est pauvre en ressources et son économie est systématiquement détruite par sa guerre contre la Russie et par son mécanisme de régulation oppressif qui cherche à obtenir un pouvoir absolu sur tous les aspects de l'économie européenne et sur la vie de ses citoyens.
Sans accès aux ressources et aux marchés, l’UE est vouée à l’échec. Sans de bonnes relations extérieures, cet accès sera difficile. Il semble donc judicieux de s’engager dans des relations extérieures ouvertes, respectueuses et mutuellement bénéfiques.
D’un autre côté, l’UE est un projet pilote mondialiste. Son système de contrôle de son économie et de sa population, y compris le lavage de cerveau massif de sa population par le biais d’un contrôle quasi absolu de sa sphère d’information, est un prototype de ce que la Cabale transatlantique veut que le monde entier soit. Les États-Unis étant, au moins temporairement, hors de contrôle de la Cabale, il sera tentant d’utiliser l’UE pour faire avancer cet agenda mondial. En d’autres termes, l’UE pourrait essayer d’assumer le rôle antérieur des États-Unis en tant que principal outil d’application de la Cabale, en essayant de plier le monde à sa volonté.
Cela semble être un objectif impossible et irrationnel. Pourtant, on ne peut pas exclure cette possibilité, car les dirigeants européens ne sont pas réputés pour être rationnels.

C'est la décision que l'UE doit prendre. Vont-ils passer en « mode passif » et adopter une position mutuellement bénéfique et respectueuse à l'égard des autres pays ? Cela signifierait qu'ils se contenteraient d'exister en tant qu'« unité de stockage » pour la Cabale mondialiste jusqu'à ce qu'elle puisse reprendre le contrôle des États-Unis.
L’autre option est de passer en « mode agressif ». Un mode agressif est dangereux car il peut avoir des conséquences – y compris celles qui peuvent conduire à un isolement accru de l’UE.

Pour l’instant, l’UE semble avoir opté pour une attitude agressive, en adoptant une position conflictuelle envers les États-Unis. Mais qu’en est-il du reste du monde ?

Pour avoir une meilleure idée de ce que l’UE entend faire et de ce que pourraient en être les conséquences, examinons de plus près la situation en Europe et ses relations actuelles et récentes avec le monde non occidental.

La bulle de contrôle mental

L’UE est une structure qui donne la priorité au pouvoir sur tout le reste, y compris la planification économique et la création de valeur. Les citoyens européens ont été intégrés avec succès dans cette structure. Ils ont été façonnés et configurés pour s’y adapter et ont été déplacés dans un monde parallèle avec une logique et des faits spécifiques à l’UE. Cela a été réalisé grâce au contrôle quasi total des médias européens – qui ont longtemps fonctionné comme un outil de contrôle mental de la 🔽Image 2.
cabale transatlantique. En conséquence, les Européens ont été isolés de la réalité et transformés en outils, avec les croyances, les valeurs et les motivations « correctes ». Cela a rendu l’UE presque à l’abri des dissensions internes, du moins dans la partie occidentale. Les élites de l’UE ont été configurées de la même manière.

Dans l’esprit des élites européennes et de la plupart des citoyens européens, l’Europe (représentée par l’Union européenne bien sûr) est le centre du monde – voire de l’univers. Ils sont convaincus de l’importance et de la puissance de l’Europe, ainsi que de la centralité de sa culture. Leur perception de la « centralité culturelle » signifie que les Européens, dans leur ensemble, croient que leurs opinions sont en quelque sorte les opinions par défaut de l’humanité. Toutes les autres opinions peuvent être des déviations ignorantes, voire dangereuses et immorales – et ne sont partagées que par des gens inférieurs.

Cette centralité culturelle a créé une atmosphère pompeuse et narcissique en Europe, même parmi la partie de la population qui n’est pas techniquement narcissique. Les Européens sont prompts à rejeter et à déshumaniser ceux qu’ils considèrent comme ayant des opinions déviantes. Les politiciens européens et une grande partie de la population européenne n’ont pas hésité à exprimer ces opinions. Ils perçoivent les Chinois comme des voleurs et des personnes peu fiables, les Russes comme des animaux sous-humains et les électeurs de Trump comme des imbéciles racistes. Ils n’hésitent pas à vous le dire, même sans y être incités.

Les Européens souffrent également, dans leur grande majorité, de mégalomanie, un autre trait narcissique. Le meilleur exemple que j’ai entendu à ce sujet (et que j’ai mentionné dans un autre essai) est la réponse d’un fervent admirateur de l’UE lorsque je lui ai demandé comment l’Europe pourrait faire respecter ses lois sur la chaîne logistique ESG à l’échelle mondiale. Il m’a répondu que c’était « l’effet Bruxelles ». Bruxelles est si puissante que si elle écrit une loi, même si elle profite à l’Europe au détriment des autres, le monde sera obligé de s’y conformer.

Pourtant, au fond, les dirigeants européens savent que l’Europe est faible. Ils savent qu’ils ne peuvent pas exercer une influence mondiale ou faire la guerre à la Russie sans la puissance américaine. Ils savent que l’Europe est à la fois faible et petite sur le plan économique – avec moins de 15 % du PIB mondial – et moins en termes de production économique réelle. Sur le plan économique, la seule carte forte qu’ils détiennent est celle d’être un marché pour les autres – et cette carte s’affaiblit à mesure que les Européens s’appauvrissent.

Cette réalité est encore profondément ancrée dans l’inconscient de la plupart des élites et des citoyens européens. Ils continuent de croire à la puissance, à l’influence et à la supériorité morale de l’Europe, alors qu’ils font partie d’une civilisation totalitaire de plus en plus appauvrie et gangrenée par la criminalité, qui organise des élections à la manière des procès-spectacles de l’Union soviétique. Le manque de conscience de soi est un autre trait du narcissisme.
Arrivée du méchant Trump

Rien n’est pire que la réalité, et les dernières semaines ont été difficiles pour l’Union européenne. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a d’abord annoncé la fin de l’unipolarité. L’Occident ne cherchera plus à dominer le monde. Puis le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a annoncé la fin technique de l’OTAN. Il a déclaré aux Européens qu’ils pourraient entrer en guerre avec la Russie s’ils le voulaient, mais que les États-Unis ne les soutiendraient pas. Puis le vice-président Vance, lors de la conférence sur la sécurité de Munich, leur a dit que l’UE était une structure totalitaire, pas meilleure que l’Union soviétique. Vance avait tort sur ce point. L’UE est en train de devenir ce que l’Union soviétique serait devenue si Trotsky avait gagné contre Staline – 🔽
Feb 24 4 tweets 9 min read
🔴 Le discours explosif de Jeffrey Sachs au Parlement européen envoie des ondes de choc à travers l'Europe !

📍Le 19 février, l'un des plus grands politologues des dernières décennies, le pr Jeffrey Sachs, a prononcé un discours véritablement historique au Parlement européen, lors d'un événement intitulé « Géopolitique de la paix », organisé par l'ancien secrétaire général adjoint de l'ONU et actuel député européen Michael von der Schulenburg.

Il est compréhensible que la presse n'ait pas parlé de ce discours. En effet, Sachs a disséqué sans anesthésie la politique des États-Unis des 30 dernières années, tout comme celle de l'Europe, et sa conclusion implacable est que la guerre en Ukraine n'est qu'une parmi de nombreuses guerres provoquées par les Américains et soutenues par leurs alliés européens au nom de la "démocratie" et de la "liberté", qui ont entraîné uniquement des destructions et des morts, mais pas de démocratie ni de liberté.

Le fait que les États-Unis n'aient pas respecté leurs propres accords, notamment avec la Russie, a finalement conduit aux invasions en Ukraine. Une lueur d'espoir, selon Sachs, est le nouveau régime Trump, qui mettra certainement fin à la guerre, ajoute-t-il.

📍Voici la transcription de son discours.

« L'élargissement de l'OTAN. Vous vous souvenez qu'au 7 février 1991, Hans-Dietrich Genscher et James Baker III ont parlé avec Gorbatchev. Genscher a tenu une conférence de presse où il a expliqué que l'OTAN ne s'étendrait pas vers l'est. "Nous ne profiterons pas de la dissolution du Pacte de Varsovie". Et vous comprenez qu'il s'agissait d'un contexte juridique, pas d'un contexte aléatoire. C'était la fin de la Seconde Guerre mondiale, négociée pour la réunification de l'Allemagne.

Il a été convenu que l'OTAN ne se déplacerait pas d'un centimètre vers l'est. C'était explicite et cela figure dans de nombreux documents. Cherchez dans les Archives de la sécurité nationale de l'Université George Washington et vous pourrez obtenir des dizaines de documents. Il existe un site intitulé « Ce que Gorbatchev a entendu au sujet de l'OTAN ». Jetez un œil, car tout ce que l'on vous dit aux États-Unis à ce sujet est un mensonge, mais les archives sont parfaitement claires.

Ainsi, la décision a été prise en 1994 d'élargir l'OTAN jusqu'en Ukraine. C'est un projet. Ce n'est pas lié à une administration ou à une autre. C'est un projet du gouvernement américain qui a débuté il y a plus de 30 ans.

La Russie n'a pas d'autre vocation que celle européenne. Donc, à mesure que l'Europe s'étend vers l'est, la Russie ne peut rien y faire. Est-il étonnant que nous soyons constamment en guerre ? Car une chose à propos de l'Amérique est que nous croyons toujours savoir ce que nos homologues vont faire, et nous avons toujours tort.

Et l'une des raisons pour lesquelles nous nous trompons toujours est que, dans la théorie des jeux pratiquée par les stratèges américains, en fait, on ne parle pas avec l'autre partie. On sait juste quelle est la stratégie de l'autre partie. C'est merveilleux. On gagne tellement de temps. Pas besoin de diplomatie (...).

Rien n'a vraiment changé depuis Clinton, Bush, Obama, Trump, jusqu'à Biden. Au contraire, les choses se sont détériorées pas à pas. Selon moi, Biden a été le pire. Peut-être aussi parce qu'il n'était pas "compos mentis" (dans toutes ses facultés mentales, n.d.t.) ces deux dernières années. Et je le dis sérieusement, pas comme une remarque sarcastique. Le système politique américain est un système d'image. C'est un système de manipulation des médias chaque jour. C'est un système de relations publiques.

Ainsi, il a pu y avoir un président qui fonctionnait pratiquement pas, mais qui est resté au pouvoir pendant deux ans, et ils ont voulu le faire candidater pour sa réélection.

Nous ne disons la vérité sur presque rien dans ce monde, maintenant. Donc, ce projet a continué depuis les années 1990, le bombardement de Belgrade pendant 78 jours consécutifs en 1999 faisait 🔽Image 2.
partie de ce projet. La division du pays alors que les frontières sont sacrées, n'est-ce pas ?

À l'exception du Kosovo. C'est acceptable. Parce que les frontières sont sacrées, sauf si l'Amérique les change. Le Soudan a été un autre projet connexe. La rébellion au Soudan du Sud. Cela s'est produit uniquement parce que les Sud-Soudanais se sont rebellés ? Ou puis-je vous donner le manuel de la CIA ?

Pour comprendre de quoi il s'agit : les événements militaires sont coûteux. Ils nécessitent de l'équipement, de la formation, des bases, des renseignements, des finances. Cela vient des grandes puissances. Cela ne vient pas des insurrections locales.

Le Soudan du Sud n'a pas vaincu le Soudan du Nord ou le Soudan dans une bataille tribale. C'était un projet américain. Je me rendais souvent à Nairobi et je rencontrais des militaires américains, des sénateurs ou d'autres personnes ayant un intérêt profond pour la politique soudanaise. Cela faisait partie du jeu de l'unipolarité.

Donc, l'élargissement de l'OTAN, comme vous le savez, a commencé en 1999 avec la Hongrie, la Pologne et la République tchèque. Et la Russie était extrêmement mécontente de cela, mais ces pays étaient encore éloignés de ses frontières. La Russie a protesté, mais bien sûr, sans résultat. Puis est arrivé George Bush Junior. Lorsque le 11 septembre a eu lieu, le président Poutine a promis tout son soutien. Et puis, les États-Unis ont décidé, le 20 septembre 2001, qu'ils lanceraient sept guerres en cinq ans.

Au fait, ce furent les guerres de Netanyahu. L'idée était en partie de nettoyer les anciens alliés soviétiques et en partie d'éliminer les partisans du Hamas et du Hezbollah. Parce que l'idée de Netanyahu était qu'il y aurait un seul État, merci. Un seul État. Ce serait Israël. Israël contrôlerait tout le territoire. Et quiconque s'y oppose, nous le renverserons. Pas nécessairement nous, mais notre ami, les États-Unis. C'est la politique des États-Unis jusqu'à présent. Nous ne savons pas si cela changera. Maintenant, le seul problème est que peut-être les États-Unis contrôleront Gaza au lieu qu'Israël ne le fasse.

Mais l'idée existe depuis au moins 25 ans. En fait, elle remonte à un document appelé Clean Break que Netanyahu et son équipe politique américaine ont créé en 1996 pour mettre fin à l'idée de la solution à deux États. Vous pouvez le trouver en ligne. Donc, ce sont des projets. Ce sont des événements à long terme. Ce n'est pas Clinton ? C'est Bush ? C'est Obama ? C'est une manière ennuyeuse de considérer la politique américaine comme un jeu quotidien. Mais ce n'est pas cela la politique américaine.

Donc, le prochain tour d'élargissement de l'OTAN est venu en 2004 avec sept autres pays : les trois États baltes, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovénie et la Slovaquie. À ce moment-là, la Russie était extrêmement fâchée. C'était une violation complète de l'accord de réunification allemande d'après-guerre. En essence, c'était un truc fondamental ou une tricherie des États-Unis dans un accord de coopération, c'est ce qui a été fait, parce qu'ils croient en l'unipolarité. Comme tout le monde s'en souvient, parce que nous venons d'avoir la conférence de sécurité de Munich la semaine dernière, en 2007, le président Poutine a dit : Stop. Assez. Arrêtez-vous maintenant.

Et, bien sûr, ce qui s'est passé, c'est qu'en 2008, les États-Unis ont bloqué l'élargissement de l'OTAN en Ukraine et en Géorgie. C'est un projet à long terme. J'ai entendu M. Saakashvili à New York en mai 2008 et je suis sorti en disant : Cet homme est fou. Et un mois plus tard, une guerre a éclaté, car les États-Unis ont dit à ce type de sauver la Géorgie.

Comme vous le savez, Viktor Ianoukovitch a été élu en 2010 en Ukraine (président, n.d.t.) avec un programme de neutralité. La Russie n'avait aucun intérêt territorial ou projet en Ukraine. Je le sais. J'étais là pendant ces années. Ce que la Russie a négocié, c'était un contrat de location de 25 ans, jusqu'en 2042, pour la base 🔽
Jan 22 4 tweets 8 min read
🔴 Effet Trump : Bruxelles s'attaque à la liberté d'expression
Iustina Filimon

📍Les entreprises de médias sociaux, y compris X et Meta, ont pris parti pour Trump, et selon Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, citée par The European Conservative, cela représente une menace directe pour la démocratie européenne.

📍 europeanconservative.com/articles/news/…

Bruxelles utilisera, étendra et renforcera tous les outils existants pour contrer ces menaces, en mettant en œuvre des lois plus strictes concernant la vérification des faits et les discours de haine, a promis Virkkunen le 21 janvier lors d'un débat parlementaire à Strasbourg.

📍 europarl.europa.eu/plenary/en/deb…

Dans une tentative d'apaiser les eurodéputés de gauche, furieux de voir Elon Musk et Mark Zuckerberg partager la scène lors de l'inauguration de Trump, elle a déployé toute sa vision de Bruxelles sur l'écrasement de la liberté d'expression en ligne.

Entre autres, Virkkunen a promis de doubler le personnel de la Commission travaillant à l'application de l'infâme outil de censure en ligne de l'UE, le Digital Services Act (DSA), à 200 personnes d'ici la fin de 2025, tout en collaborant plus étroitement avec les coordinateurs locaux DSA des États membres pour prévenir des "ingérences" dans les élections européennes de cette année, comme l'a été l'interview de Weidel par Musk sur X.

📍 europeanconservative.com/articles/comme…

📍 europeanconservative.com/articles/news/…

La Commission va commencer à réviser ses régulations actuelles concernant la liberté d'expression "afin que le discours de haine soit identifié et analysé en 24 heures et supprimé si nécessaire".

De plus, elle adoptera les recommandations-cadres "volontaires" concernant la haine en ligne et la désinformation et les intégrera pleinement dans le DSA pour qu'elles deviennent obligatoires et applicables.

"Je ne peux pas assez souligner que le DSA ne censure pas le contenu", a déclaré Virkkunen, avant de se contredire immédiatement en ajoutant :

"Le [DSA] crée des mécanismes efficaces pour supprimer le contenu illégal défini par l'UE ou d'autres lois nationales, comme le discours de haine illégal. Car ce qui est illégal dans la réalité l'est aussi dans l'environnement en ligne."

Il est également clair que le DSA ne sera pas suffisant pour prévenir les ingérences extérieures, a dit Virkkunen.

Par conséquent, la Commission travaille sur un nouveau cadre, appelé le Bouclier de la Démocratie Européenne, qui utilisera et équipera plus de "vérificateurs de faits" et des ONG pour "combattre la manipulation de l'information, l'influence et la désinformation; renforcer la capacité de l'UE à détecter, analyser et contrer proactivement les menaces et également à résoudre les menaces internes à la démocratie".

Virkkunen a déclaré que l'UE est « extrêmement déterminée » à protéger la démocratie contre des interventions telles que celles provenant des algorithmes supposément inéquitables de X ou la prétendue campagne TikTok en Roumanie – dans les deux cas, il n'existe aucune preuve, et dans le cas de la campagne en Roumanie, il a été prouvé que, en fait, la campagne avait été financée par un parti au pouvoir – et qu'elle utilisera tous les « outils disponibles » pour prévenir des attaques similaires à l'avenir.

📍m.digi24.ro/stiri/actualit…

Tout cela n'est toujours pas suffisant pour la Gauche.

Si la réunion de trois heures au Parlement européen a prouvé quelque chose, c'est que rien n'effraie plus les gauchistes que la liberté d'expression et la perte de leur capacité à contrôler le « récit ».

Un par un, les partis de gauche (y compris le parti centriste d'Ursula von der Leyen) ont pris la parole en faveur de mesures de contrôle législatif de plus en plus extrêmes et détaillées.

La plupart des eurodéputés de gauche qui ont participé à la réunion n'ont pas été satisfaits des promesses de Virkkunen et ont demandé à la Commission d'aller encore plus loin en termes de censure et de sanctions pour les réseaux sociaux. 🔽Image 2.
« Nous devons mettre fin aux abus de ces techno-oligarques », a déclaré la dirigeante socialiste Iratxe Garcia Perez.

Selon elle, la plateforme X d'Elon Musk « est devenue un porte-voix pour l'extrême droite, soutenant Trump et Weidel par des mensonges et des messages de haine », tandis que la décision de Mark Zuckerberg de licencier les « vérificateurs de faits » chargés de préjugés politiques de Facebook – après avoir admis avoir été soumis à des pressions de l'administration Biden – « signifie tout simplement promouvoir des mensonges et des manipulations ».

« Il n'y a pas d'alternative », a déclaré l'eurodéputée socialiste, « nous devons mettre fin aux entreprises de médias sociaux qui ne se conforment pas à la loi ».

📍 europeanconservative.com/articles/comme…

📍 europeanconservative.com/articles/analy… 🔽
Jan 15 9 tweets 19 min read
🔴 **Syndrome Technate et la Nouvelle Réinitialisation : Trump, Musk et l'Amérique (plus) Grande**
par Levana Zigmund

📍L'inauguration de la nouvelle administration n'a même pas eu lieu, et le duo Trump-Musk provoque déjà des secousses sur la scène mondiale. Bien que, compte tenu de la carrière de Trump jusqu'à présent, on s'attendait à quelques vagues, il y a des développements qui semblent avoir pris même les plus avertis par surprise.

Je laisse de côté l'irritation proche de l'hystérie que les messages d'Elon Musk sur la liberté d'expression et le choix politique dans les élections provoquent parmi les gardiens de l'Union européenne. Je me réfère plutôt aux intentions apparentes de Donald Trump de rendre l'« Amérique (plus) Grande » qu'elle ne l'a jamais été et à ce que cela pourrait signifier – en faisant appel non seulement au contexte actuel mais aussi à quelques sources historiques.

**Oh, Canada !**

À la fin de l'année dernière, Trump a annoncé son intention d'augmenter les tarifs sur les importations du Canada de 25% si les autorités canadiennes ne sécurisaient pas la frontière contre l'immigration illégale et le trafic de drogue. Il semble que Justin Trudeau ait protesté, ce qui a conduit Trump à faire une blague (ou une apparente blague), le rétrogradant verbalement au poste de « gouverneur ».

Entre-temps, Trudeau a démissionné, et la blague s'est aggravée. Trump affirme que la frontière entre les États-Unis et le Canada est une « ligne tracée artificiellement », tandis que le ministre canadien des Finances, Dominic LeBlanc, l'accuse de vouloir « semer la confusion, agiter les gens, créer le chaos, sachant que cela [l'annexion du Canada] n'arrivera jamais ».

Ce qui m'a semblé plus intéressant, c'est l'absence de réaction de la Grande-Bretagne à ces plaisanteries, étant donné que les deux pays partagent un souverain commun. Mais il semble que le gouvernement britannique ait d'autres problèmes ces jours-ci, principalement causés par les remarques de Musk dans le scandale des gangs de violeurs et de pédophiles, qui menacent même la « relation spéciale » entre la Grande-Bretagne et les États-Unis.

En outre, l'un des politiciens britanniques qui avait sauté sur Musk pour avoir suggéré une enquête a été arrêté pour pédophilie ; le récemment nommé ambassadeur britannique à Washington, Peter Mandelson, a été exposé comme un proche du suicidé Jeffrey Epstein, le milliardaire transhumaniste qui opérait un réseau de pédophiles ; et Musk a publié sur X une liste de 50 politiciens travaillistes soupçonnés de pédophilie.

**Passons. Il y a quelques jours, Trump affirmait que « les gens du Canada aiment » l'idée de devenir citoyens américains, une déclaration démentie par CNN, qui affirme qu'un sondage rapide réalisé en décembre montre que « seulement » 13% des Canadiens seraient d'accord avec l'annexion.

**Mexique : histoires anciennes et nouvelles**

À son tour, le Mexique entre dans le viseur des États-Unis, non seulement avec les mêmes tarifs augmentés, mais aussi avec la promesse faite par Trump à la fin de décembre d'inclure les cartels mexicains de drogue sur la liste des organisations terroristes étrangères.

Dans ce cas, personne ne s'est fait passer, même en apparence, pour une blague. Selon la législation américaine, la qualification des cartels comme organisations terroristes permet une intervention directe, y compris une intervention militaire des États-Unis sur le territoire mexicain.

Ce qui ne peut être perçu qu'avec une immense inquiétude au Mexique, où les gens se souviennent encore du Traité de Guadalupe Hidalgo (1848), par lequel le Mexique a été forcé de céder aux États-Unis 55% de son territoire (où se trouvent aujourd'hui les États américains de Californie, Arizona et Nouveau-Mexique) et de renoncer à toute prétention sur le Texas, reconnaissant le Rio Grande comme frontière avec les États-Unis. 🔽Image 2.
En réponse à ces déclarations, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a rappelé que :

« Le Mexique est un pays libre, souverain et indépendant et nous n'accepterons pas les interventions. Il s'agit de collaboration, de coordination, mais pas de subordination. »

La collaboration a également été promise à Trump par l'ancien président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, en 2019, mais il semble que les résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes.

Un expert en relations Mexique-États-Unis, cité par El País, commente :

« La question qu'ils [l'entourage de Trump] se posent n'est pas s'ils vont envahir le Mexique, mais comment ils vont le faire, de manière pacifique ou violente. L'annonce [de Trump] légalisera ces intentions, offrira un cadre légal pour autoriser des mesures de sécurité sur notre territoire qui ne seront pas nécessairement agréées avec le Mexique. Il ne me surprendrait pas de me réveiller un jour pour découvrir qu'un missile américain a frappé un laboratoire de méthamphétamine à Badiraguato (Sinaloa). »

Peut-être est-ce pour cela que les autorités mexicaines ont retroussé leurs manches et ont récemment pris des mesures drastiques à Sinaloa, où elles ont capturé le plus grand transport de fentanyl à ce jour.

Trump a même proposé de renommer le Golfe du Mexique en « Golfe de l'Amérique » ; la contre-proposition de Sheinbaum : que l'Amérique du Nord soit rebaptisée « América Mexicana ».

**Panama : Le Canal de l'Amérique**

Au Golfe de l'Amérique correspond aussi un Canal de l'Amérique, plutôt que le Canal de Panama, selon un post de Trump le 21 décembre, où il affirme que « le canal est considéré comme un bien national VITAL pour les États-Unis, en raison de son rôle critique dans l'économie et la sécurité nationale des États-Unis ».

Dans ce même post, Trump mentionne que le président Jimmy Carter a stupidement donné le canal à l'État du Panama « pour un dollar », mais avec la condition que Panama le gère, « pas la Chine ou quelqu'un d'autre », et en aucun cas pour que Panama « taxe les États-Unis, la marine américaine, les entreprises américaines faisant des affaires dans notre pays, avec des prix et des taxes de passage exorbitants ».

Le 25 décembre, Trump souhaitait un Joyeux Noël à tous, « y compris aux merveilleux soldats chinois qui opèrent, avec amour, mais illégalement, dans le Canal de Panama ».

Ici non plus, il n'y avait pas de place pour la plaisanterie.

« Chaque mètre carré du Canal de Panama... appartient et continuera d'appartenir à l'État du Panama », a déclaré le président panaméen, José Raul Mulino. (À quoi Trump a répondu, de manière menaçante et familière : « On verra bien. »)

Mulino rejette les accusations concernant l'implication de la Chine, et l'idée que les navires américains seraient surtaxés dans le canal est contestée même par le Wall Street Journal.

Comme dans le cas du Mexique, l'histoire des relations entre les deux pays est marquée par des traumatismes profonds. Les États-Unis ont envahi le Panama en 1989 non seulement pour renverser le dictateur Manuel Noriega, avec qui ils avaient collaboré pendant longtemps dans diverses opérations clandestines en Amérique latine, y compris le scandale Iran-Contra, mais aussi pour « protéger les vies des Américains » et « défendre la démocratie ».

**Groenland : Le pays vert des voisins**

Dans ce même élan de déclarations expansionnistes, Trump écrivait en décembre sur la plateforme Truth Social que « Pour des raisons de sécurité nationale et de liberté partout dans le monde, les États-Unis d'Amérique considèrent qu'il est absolument nécessaire de posséder et de contrôler le Groenland. » 🔽
Jan 9 6 tweets 14 min read
🔴 Ils veulent vraiment réduire la population – 47 citations choc sur le contrôle de la population par l'Élite Mondiale qui vous donneront vraiment envie de vomir.
par Michael Snyder

📍Il y a un consensus clair parmi l'élite mondiale selon lequel la surpopulation est la cause principale des problèmes les plus importants auxquels notre monde est confronté aujourd'hui. Beaucoup d'entre eux sont complètement convaincus que les humains sont littéralement une « peste » pour la Terre et que des mesures extrêmes sont nécessaires pour nous empêcher de détruire la planète entière. Pour l'élite, tout, du réchauffement climatique aux problèmes économiques croissants, peut être directement attribué au manque de contrôle de la population. Ils avertissent que si rien n'est fait concernant l'explosion démographique, l'humanité se retrouvera face à un avenir plein de pauvreté, de guerre et de souffrance sur une planète sale et désolée. Ils se plaignent qu'il « coûte trop cher » de maintenir en vie les patients âgés en phase terminale, et ils promeuvent activement la « planification familiale » dans les pays en développement comme moyen de lutter contre la croissance démographique. Bien sûr, à peu près tout ce qui réduit la population humaine d'une quelconque manière est une chose positive pour ceux qui adhèrent à cette philosophie. Cette philosophie très tordue est promue dans nos films, nos émissions de télévision, notre musique, dans d'innombrables livres, sur nombre de nos sites web les plus en vue, et elle est enseignée dans les meilleures universités et collèges à travers le monde. Les personnes qui promeuvent cette philosophie ont des poches très, très profondes, et elles sont véritablement convaincues qu'elles aident à « sauver le monde » en contrôlant la croissance de la population humaine. En fait, beaucoup d'entre elles croient vraiment qu'elles sont engagées dans une lutte « de vie ou de mort » pour le destin de la planète.

La population mondiale se situe actuellement juste au-dessus de 8 milliards, et l'ONU prévoit qu'elle atteindra un pic à 10,3 milliards plus tard ce siècle...

La population mondiale devrait croître de plus de 2 milliards de personnes dans les prochaines décennies et atteindre un pic dans les années 2080 à environ 10,3 milliards, un changement majeur par rapport à il y a une décennie, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié jeudi.
Depuis l'époque de Charles Darwin jusqu'à aujourd'hui, nous avons été avertis sans relâche de ce qui se passerait si rien n'était fait pour réduire la croissance démographique.

Bien sûr, les conséquences dramatiques dont on nous avait prévenus ne se sont jamais réellement réalisées.

Mais cela n'a pas empêché l'élite de continuer à émettre encore plus d'avertissements.

Voici 47 citations choquantes sur le contrôle de la population par l'élite mondiale qui vous donneront vraiment envie de vomir...

1. Charles Darwin : « À une période future, non très éloignée en termes de siècles, les races civilisées de l'homme extermineront presque certainement et remplaceront dans le monde entier les races sauvages. En même temps, les anthropoïdes, comme l’a remarqué le professeur Schaaffhausen, seront sans aucun doute exterminés. La rupture sera alors plus accentuée, car elle interviendra entre l'homme dans un état plus civilisé que l'on peut espérer, le Caucasien et un singe aussi bas qu'un babouin, au lieu de comme actuellement entre le nègre ou l'Australien et le gorille. »

2. Bill Gates : « Le problème est que la population croît le plus rapidement là où les gens sont moins capables de faire face. Donc, ce sont dans les endroits les plus pauvres que vous aurez un triplement de la population d'ici 2050. (...) Et nous devons nous assurer que nous aidons avec les outils maintenant pour qu'ils n'aient pas une situation impossible plus tard. »

3. John D. Rockefeller : « Le problème de la population doit être reconnu par le gouvernement comme un élément principal de la 🔽Image 2.
planification à long terme. »

4. David Rockefeller : « L'impact négatif de la croissance démographique sur tous nos écosystèmes planétaires devient tristement évident. »

5. Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood : « Tous nos problèmes sont le résultat de la surpopulation parmi la classe ouvrière. »

6. Ted Turner, fondateur de CNN : « Une population totale de 250 à 300 millions de personnes, soit une réduction de 95% par rapport aux niveaux actuels, serait idéale. »

7. Bill Maher, personnalité de HBO : « Je suis pro-choix, je suis pour le suicide assisté, je suis pour le suicide régulier, je suis pour tout ce qui fait avancer la circulation sur l'autoroute - c'est ce pour quoi je suis. . . . Il y a trop de monde, la planète est surpeuplée et nous devons promouvoir la mort. »

8. Sir David Attenborough, présentateur de télévision britannique : « Nous sommes une peste sur la Terre. Cela nous revient au cours des 50 prochaines années environ. Ce n'est pas seulement le changement climatique; c'est l'espace pur, les endroits pour faire pousser de la nourriture pour cette énorme horde. Soit nous limitons notre croissance démographique, soit le monde naturel le fera pour nous, et le monde naturel est en train de le faire pour nous en ce moment. »

9. Ancien Premier Ministre britannique Boris Johnson : « Le défi principal auquel notre espèce est confrontée est la reproduction de notre espèce elle-même... Il est temps que nous ayons une discussion adulte sur la quantité optimale d'êtres humains dans ce pays et sur cette planète... Toutes les preuves montrent que nous pouvons aider à réduire la croissance démographique, et la pauvreté mondiale, en promouvant l'alphabétisation et l'émancipation féminine et l'accès à la contraception. »

10. Dave Foreman, co-fondateur de Earth First : « Mes trois principaux objectifs seraient de réduire la population humaine à environ 100 millions dans le monde, détruire l'infrastructure industrielle et voir la nature sauvage, avec son cortège complet d'espèces, revenir partout dans le monde. »

11. Paul Ehrlich, ancien conseiller scientifique du président George W. Bush et auteur de "The Population Bomb" : « Résoudre le problème de la population ne va pas résoudre les problèmes de racisme... de sexisme... d'intolérance religieuse... de guerre... de grosses inégalités économiques. Mais si vous ne résolvez pas le problème de la population, vous ne résoudrez aucun de ces problèmes. Quel que soit le problème qui vous intéresse, vous ne le résoudrez pas à moins de résoudre également le problème de la population. »

12. Richard Branson : « La vérité est celle-ci : la Terre ne peut fournir assez de nourriture et d'eau potable pour 10 milliards de personnes, sans parler des maisons, sans parler des routes, des hôpitaux et des écoles. »

13. Activiste environnemental Roger Martin : « Sur une planète finie, la population optimale offrant la meilleure qualité de vie pour tous est clairement bien inférieure au maximum, permettant une simple survie. Plus nous sommes nombreux, moins il y a pour chacun ; moins de personnes signifie de meilleures vies. »

14. Al Gore : « L'une des choses que nous pourrions faire à ce sujet est de changer les technologies, pour émettre moins de cette pollution, de stabiliser la population, et l'un des principaux moyens de le faire est de responsabiliser et d'éduquer les filles et les femmes. Il faut avoir une disponibilité omniprésente de la gestion de la fertilité pour que les femmes puissent choisir combien d'enfants avoir, l'espacement des enfants... Il faut éduquer les filles et responsabiliser les femmes. Et c'est le facteur de levier le plus puissant, et quand cela se produit, alors la population commence à se stabiliser et les sociétés commencent à faire de meilleurs choix et des choix plus équilibrés. »

15. Penny Chisholm, professeure au MIT : « Le vrai défi, en termes d'essayer de se stabiliser à un niveau inférieur à ces 9 milliards, est de faire chuter 🔽
Jan 8 36 tweets 78 min read
🔴 L'influence antidémocratique de George Soros sur la Roumanie
par Jacob Grandstaff

Compilé d’une série en dix parties au Capital Research Center

📍Colectiv, une ancienne usine de Bucarest transformée en boîte de nuit, avait une capacité légale de 80 personnes. Mais le 30 octobre 2015, plus de 400 jeunes se sont entassés dans ce bâtiment centenaire, alors que le groupe de heavy metal Goodbye to Gravity lançait son album "Mantras of War", le premier avec la filiale roumaine d'Universal.

À 22h00, le groupe a pris la scène et, avec deux jets de pyrotechnie, a débuté avec son single principal "The Day We Die".

Une fille dans le public, qui a refusé de donner son nom car ses parents ignoraient sa présence là-bas, a raconté au journal Magyar Nemzet qu'autour de 22h30, elle se sentait mal et a demandé à son petit ami de la sortir pour prendre l'air. Alors qu'ils se dirigeaient vers la seule sortie du club, deux plus grands jets de feux d'artifice ont jailli de la scène.

"Ce n'était pas prévu dans le spectacle", a plaisanté le chanteur principal Andrei Găluț, alors qu'un pilier recouvert de mousse acoustique s'est enflammé à cause des étincelles qui sont tombées trop loin. Il a calmement demandé un extincteur — mais personne n'a eu le temps d'en trouver un.

En quelques secondes, le feu a atteint le sommet du poteau.

La panique s'est répandue, le plafond explosant en une mer de flammes, laissant tomber des débris brûlants sur les participants, qui se piétinaient pour s'échapper. Quand la foule a forcé l'ouverture des doubles portes du club, la bouffée d'oxygène a provoqué une explosion qui a poussé la température du feu au-delà de mille degrés. En une minute et 19 secondes, le feu avait englouti toute la piste de danse — le monoxyde de carbone et le cyanure remplissant le club, tuant beaucoup en quelques minutes avant qu'ils n'aient la chance d'atteindre la porte.

La fille qui se sentait mal et son petit ami, pendant ce temps, attendaient à l'entrée que leurs deux amis sortent.

"J'étais la plus chanceuse là-bas", a-t-elle dit au journal. "Les gens pouvaient à peine marcher. L'un d'eux nous a dit qu'à la sortie, un tas de corps d'environ [un mètre cinquante] s'était formé qu'il devait escalader."

L'un de leurs amis avait des brûlures sur 70% de son corps ; l'autre n'est jamais sorti.

Finalement, 64 personnes sont mortes, y compris quatre des cinq membres de Goodbye to Gravity et la fiancée du seul survivant.

Le deuil s'est transformé en indignation envers le bureau du maire du secteur 4 de Bucarest, beaucoup croyant que des pots-de-vin avaient permis aux propriétaires du club de fonctionner au-delà de la capacité autorisée et de négliger les codes de sécurité.

Le chanteur Andy Ionescu a cependant déclaré à la station de télévision Digi 24 qu'il croyait que si les autorités menaient des inspections sérieuses, tous les clubs de Roumanie seraient fermés. Bianca Boitan Rusu, gestionnaire des relations publiques pour un groupe de rock alternatif, a attribué cela au fait que tous les clubs de Bucarest avaient été convertis à partir d'anciennes usines.

Néanmoins, le 3 novembre, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues et ont exigé non seulement la démission du maire mais aussi celle du Premier ministre Victor Ponta et de tout son cabinet pour ce qu'ils considéraient comme une culture profondément enracinée de pots-de-vin.

Beaucoup agitaient le drapeau national avec un trou au centre, rappelant la révolution de 1989 lorsque les manifestants avaient découpé l'emblème communiste.

« La corruption tue » est devenu leur cri de ralliement, alors que les manifestants dans plusieurs villes accusaient les politiciens des tragiques décès. Le 4 novembre, le maire et Ponta ont cédé à leurs exigences, ainsi que l'ensemble du cabinet.
« J'espère que ma démission... satisfera ceux qui ont protesté », a déclaré Ponta, notant qu'il est impossible de gouverner positivement dans un climat d'instabilité politique. 🔽Image 2.
« Je ne vise personne en particulier », a-t-il ajouté. « Mais de mon expérience, ceux qui misent politiquement sur la souffrance des gens, tôt ou tard, paieront un lourd tribut. »

Le président du pays, Klaus Iohannis - qui a battu Ponta lors de l'élection de 2014 - a quant à lui savouré sa victoire.

« Mon élection a été le premier grand pas vers ce type de nouvelle politique, propre et transparente [que vous vouliez] », a-t-il dit aux téléspectateurs lors d'une conférence de presse. « Des gens ont dû mourir pour que cette démission se produise. »
Mais deux jours plus tard, le premier sondage après la tragédie a montré un décalage marqué entre la population roumaine et ceux qui ont manifesté dans les rues.
Seuls sept pour cent des répondants ont déclaré tenir le gouvernement responsable de la tragédie - le même pourcentage que ceux qui blâmaient les membres du groupe décédés. De plus, seulement 12 pour cent ont blâmé « la classe politique » en général. Soixante-neuf pour cent ont même évalué favorablement la réponse du gouvernement à la tragédie.
Un mois plus tard, une autre firme de sondage a trouvé un résultat similaire, avec seulement 14,8 pour cent accusant le gouvernement central. Ce sondage incluait l'option de blâmer la compagnie de feux d'artifice, mais cette inclusion semblait détourner plus de blâme de l'administration du maire.

D'une manière ou d'une autre, dans un pays de 20 millions d'habitants, moins de 60 000 manifestants, avec l'appui de moins de 15 pour cent de la population, ont forcé le gouvernement à capituler.

**Un milliardaire avec sa propre politique étrangère**

La plupart des gens connaissent les investissements massifs du milliardaire George Soros dans la politique de gauche aux États-Unis. Mais en 2017, les États-Unis n'ont reçu que 15 pour cent du financement dédié des Open Society Foundations (OSF) de Soros — le reste allant à des pays étrangers et à des projets mondiaux.

Soros a toujours eu un faible pour son pays natal, la Hongrie, et la région environnante. En moins de 25 ans, OSF a investi 1,6 milliard de dollars en Europe de l'Est pour le "développement démocratique".

Mais pourquoi l'organisation dépenserait-elle une telle somme dans des pays qui sont déjà démocratiques ?

L'idéologie anti-nationaliste de Soros sur la société ouverte, ainsi que sa devise, "Si je dépense assez, je corrigerai la situation", fournissent une réponse à son activité philanthropique, presque toutes axées sur des fins politiques — et non humanitaires.

Lors de l'élection présidentielle américaine de 2016, il a dépensé au moins 25 millions de dollars pour soutenir Hilary Clinton et d'autres candidats démocrates. Mais quand tout cet argent n'a pas "corrigé [l'élection]", Soros a déclaré que "la démocratie est maintenant en crise".

La définition de la démocratie par Soros semble signifier élire uniquement des candidats dont il approuve, sinon la démocratie est en péril.

Il s'est plaint que les États-Unis sous la présidence de Donald Trump seraient si embourbés dans des luttes internes et la tentative de protéger ses minorités contre des attaques violentes qu'"ils seront incapables de... promouvoir la démocratie dans le reste du monde".

Mais les États-Unis devraient-ils être dans le business de promouvoir la démocratie dans le reste du monde ? Et ont-ils l'autorité morale pour le faire ?

**Oncle Sam rejoint l'équipe Soros**

Depuis la chute du communisme dans le bloc de l'Est, le Département d'État des États-Unis a souvent collaboré avec Soros et son OSF pour "promouvoir la démocratie" dans les pays d'Europe de l'Est. Cela consistait à cibler les gouvernements nationalistes en diffusant de la propagande libérale-sociale par le biais de ONG et de médias financés par l'Occident — allant souvent jusqu'à influencer les élections de ces pays.

Un exemple est l'ingérence rapportée de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) dans les élections en Macédoine en 2016. 🔽
Jan 5 5 tweets 11 min read
🇷🇴 Les avocats Marina-Ioana Alexandru et Gheorghe Gabriel Căcescu : NOUS ATTAQUONS EN JUSTICE l'État roumain et la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

1. Constatation de la vacance de la fonction de Président de la Roumanie.

2. Invalidité du Premier ministre Marcel Ciolacu. Dossier n°8/2/2025

**Monsieur/Madame le Président,**

-Gheorghe Gabriel Căcescu, avocat de profession, et les intervenants
-Marina-Ioana Alexandru, avocate,
-Association des Juristes pour la Défense des Droits et des Libertés (JADL), représentée par son représentant légal, Présidente - Avocate Marina-Ioana Alexandru,

Sur la base des dispositions de l'article 30 paragraphe 1, articles 6 à 9, article 22, articles 31 à 33, et article 194 du Code de Procédure Civile, articles 1 point 1, 3 et 5, article 16, article 21, article 22, article 23(1), article 24, article 26(2), article 29, article 30, article 31, article 36, article 52, article 54(1), article 55(1), article 80, article 81, article 82, article 83, article 97, article 102, article 103, article 107, article 108, article 124 de la Constitution roumaine, en corrélation avec la Loi n°554/2004 avec ses modifications et compléments, avec la Loi 47/1992 sur l'organisation et le fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, avec la Loi 370/2004 avec ses modifications et compléments, concernant l'élection du Président de la Roumanie,

**NOUS INTRODUISONS UNE ACTION EN JUSTICE CONTRE :**

1. **L'ÉTAT ROUMAIN**, représenté par le MINISTÈRE DES FINANCES, Bd. Libertății, nr.16, secteur 5, code 050706, Bucarest, représenté par son représentant légal, le Ministre des Finances ;

2. **LA COUR CONSTITUTIONNELLE DE ROUMANIE**, institution à personnalité juridique, ayant son siège au Palais du Parlement, Entrée Bl, Bucarest, Calea 13 Septembrie nr.2, secteur 5, représentée par son représentant légal, le juge Marian Enache,

afin que, sur la base des preuves qui seront administrées dans l'affaire, vous rendiez les décisions suivantes :

1. **Constater la vacance de la fonction de Président de la Roumanie** intervenue en cas d'impossibilité définitive d'exercer ses attributions, conformément à l'article 97 paragraphe 1 de la Constitution roumaine, étant donné que le 21 décembre 2024, le dernier mandat de cinq ans du président Klaus Werner Iohannis a expiré.

2. **Invalider la désignation du candidat à la fonction de Premier ministre** en la personne de Monsieur Ion Marcel Ciolacu.

3. **Invalider le Gouvernement Ciolacu 2**, à partir du 22 décembre 2024.

4. **Constater la NULLITÉ ABSOLUE** de tous les actes émis par le Gouvernement Ciolacu après le 21 décembre 2024.

**MOTIFS DE L'ACTION :**

**En fait,**

1) Le 21 décembre 2024, le deuxième mandat du Président de la Roumanie, Monsieur Klaus Werner Iohannis, a pris fin de plein droit, de sorte qu'à partir du 22 décembre 2024, à 00h00, il occupe illégalement et illégitimement la fonction de Président de la Roumanie. Selon l'article 83(1) de la Constitution roumaine, le mandat du Président de la Roumanie est de cinq ans et est exercé à partir du moment où le serment est prêté. Conformément aux dispositions expresses de l'article 83(3) de la Constitution roumaine, le mandat du Président de la Roumanie peut être prolongé par une loi organique en cas de guerre ou de catastrophe.

2) Selon l'article 83(2), le Président de la Roumanie exerce son mandat jusqu'à la prestation de serment du nouveau Président élu. En conformité avec l'article 97 paragraphe 1 de la Constitution roumaine, la vacance de la fonction de Président de la Roumanie survient en cas de démission, de destitution, d'impossibilité définitive d'exercer ses fonctions, ou de décès.

3) Dans ce cas, la vacance de la fonction de Président de la Roumanie est survenue à la suite de l'impossibilité définitive d'exercer ses fonctions, car son mandat a pris fin de plein droit. Selon l'article 81 de la Constitution roumaine, aucune personne ne peut exercer la fonction de Président de la Roumanie plus de deux 🔽Image 2.
mandats. Par une implication directe, abusive et illicite auprès de la CCR, Monsieur Klaus Werner Iohannis est parvenu, par trafic d'influence, à annuler les élections présidentielles du 8 décembre 2024. D'après l'article 52(1) de la Loi n° 370/2004, la Cour Constitutionnelle annule les élections si elle constate, sur la base de preuves concrètes, que le vote et l'établissement des résultats se sont déroulés par fraude de nature à modifier l'attribution du mandat ou, le cas échéant, l'ordre des candidats pouvant participer au second tour. Dans ce cas, la Cour ordonnera la répétition du tour de scrutin frauduleux, le deuxième dimanche suivant l'annulation des élections.

4) À NOTER, dans cette affaire, lors de l'émission de la Décision n°32 du 6 décembre 2024 annulant les élections, la Cour Constitutionnelle n'avait pas en sa possession de PREUVES, D'INDICATIONS, d'où il résulterait une fraude de nature à modifier l'attribution du mandat, seule condition législative pour annuler les élections présidentielles. De plus, le texte de loi fait référence à l'attribution du mandat, ce qui signifie que les élections ont déjà eu lieu, un candidat pour la présidence a déjà été désigné, les élections ont été validées et le mandat de président a été attribué. C'est-à-dire, il s'agit d'un processus électoral déjà consommé, et non en cours de déroulement.

La Cour Constitutionnelle a émis de manière abusive et illicite la Décision d'annulation des élections avant la fin des élections et l'attribution du mandat de président, ce qui constitue un grave abus de droit. La Décision de la CCR n°32 du 6 décembre 2024 est elle-même anticonstitutionnelle d'une part, et d'autre part, aucune décision, décret, directive, ordre, etc., indépendamment de l'émetteur, ne peut interrompre un processus de vote en cours.

Donc, la CCR ne pouvait pas interrompre un processus électoral en cours. Les votes exprimés librement par les citoyens roumains ainsi que les candidats classés pour le second tour des élections présidentielles ont été validés par la Cour Constitutionnelle par la Décision n°31 du 2 décembre 2024, publiée dans le Moniteur Officiel n°1214 du 3 décembre 2024.

On a ignoré l'article 2 point 1 de la Constitution roumaine qui dispose de manière impérative : « La souveraineté nationale appartient au peuple roumain » (qui est le titulaire naturel et de droit du pouvoir politique).

Nous demandons de retenir :

- Le vote des citoyens représente le consentement librement exprimé avec discernement.
- L'annulation du processus électoral signifie l'annulation de tous les votes valides, donc l'annulation du consentement librement exprimé avec discernement de 9 millions de citoyens roumains en Roumanie et à l'étranger du premier tour + des dizaines de milliers de votes du second tour.

De plus, la Cour Constitutionnelle, par ses neuf membres, n'a pas ordonné, conformément à la loi, la répétition du tour de scrutin le deuxième dimanche après l'annulation des élections, compétence exclusive de celle-ci selon le texte de loi mentionné ci-dessus.

5) Considérant que :

- dans cette affaire, il n'a pas été ordonné de répéter le tour de scrutin le deuxième dimanche après l'annulation des élections, selon la loi susmentionnée,
- le 21 décembre 2024, le mandat du Président de la Roumanie Klaus Werner Iohannis a pris fin de plein droit,
- Monsieur Klaus Werner Iohannis, étant à son deuxième mandat entièrement terminé et selon la Constitution, il n'a plus le droit de se présenter à la fonction de président, en l'espèce, la disposition légale constitutionnelle de l'article 97 paragraphe 1 concernant la vacance de la fonction de Président de la Roumanie est intervenue en cas d'impossibilité définitive d'exercer ses attributions.

Rapporté à la situation exposée ci-dessus, à ce moment, toute disposition, décret ou autres actes à caractère juridique conclus par celui-ci en qualité de Président de la Roumanie, sont frappés de NULLITÉ ABSOLUE, sans effet et incapables 🔽
Jan 3 9 tweets 19 min read
🔴 La conscience s’éteint-elle dans la société moderne ?
Cécité interne et barrières mentales
par Gaïus Baltar

📍Si nous voulons apprendre sur le comportement et les attributs humains en observant les gens, nous apprendrons toujours plus en observant ceux avec des attributs extrêmes. Il y a plusieurs années, j'ai eu cette opportunité. Une femme que je connaissais bien m'a donné des aperçus sur certains aspects de la psychologie que je doute d'avoir jamais acquis autrement - et certainement pas à l'école.

Elle avait une combinaison très intéressante de traits de personnalité et mentaux. En fait, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'autre avec ces extrêmes particuliers. Naturellement, j'étais quelque peu fasciné par les contradictions qu'elle affichait.

Premièrement, elle était extrêmement intelligente. Je le sais pour un fait car j'ai vu le résultat d'un test de QI qu'elle a passé. Il était spectaculairement élevé - au niveau des 'surdoués'. Ces résultats étaient corroborés par ses performances académiques. Elle était une étudiante extrêmement brillante.

Deuxièmement, elle avait des 'angles morts' extrêmes dans sa personnalité et sa perception. J'ai fini par réaliser que la cause était une très faible conscience de soi, qui s'étendait du psychologique au physique. Elle ne savait parfois littéralement pas où elle se situait par rapport aux choses dans son environnement. Sa conscience de soi psychologique était également spectaculairement basse. C'était vraiment fascinant d'observer quelqu'un avec ces traits extrêmes - voir comment quelqu'un d'aussi intelligent pouvait être si aveugle à son propre comportement, ses croyances et ses conclusions.

Elle était très intéressée par la psychologie comportementale et est devenue behavioriste (comportementalisme)
- une disciple dévouée de B.F. Skinner. Le behaviorisme présente certaines faiblesses qui résultent d'un certain schéma de 'malhonnêteté' intégré dans sa structure. Cela m'était évident et je supposais que cela lui serait évident si je le soulignais. Il s'est avéré que ce n'était pas du tout évident pour elle. Elle s'est énervée et a balayé le tout d'un revers de main. J'ai supposé que c'était dû à son adhésion au behaviorisme. Les behavioristes, après tout, prennent un grand plaisir à penser dans le cadre. Mais il y avait d'autres exemples.

Une fois, lors d'élections, je lui ai dit que j'étais certain que les opinions politiques étaient majoritairement héritées - c'est-à-dire déterminées génétiquement. J'y avais réfléchi et j'avais vu un schéma circonstanciel très clair qui semblait indiquer cela. Il y avait une structure dans mon esprit avec toutes sortes de faits connectés les uns aux autres, avec toutes sortes de causalités et de probabilités possibles attachées à eux. C'était comme une grande analyse de régression flottant dans mon esprit. Tout cela me semblait assez évident et je m'attendais à ce qu'elle le voie également - et j'ai essayé de le lui expliquer. Elle l'a complètement rejeté et m'a donné l'impression qu'elle pensait que j'étais un parfait idiot. Maintenant, 25 ans plus tard, l'influence génétique sur les croyances politiques est devenue un domaine d'étude 'légitime' appelé 'génopolitique'.

Il y avait bien d'autres cas similaires et j'ai commencé à remarquer une tendance : elle n'acceptait aucune conclusion basée sur des schémas, ou sur un quelconque raisonnement inductif compliqué et incertain. Elle n'acceptait que les conclusions basées sur une logique linéaire (raisonnement déductif) fondée sur ce qu'elle considérait comme des faits établis. J'ai également remarqué que certaines de ses hypothèses (ou présomptions si vous préférez) qu'elle utilisait comme base pour sa logique étaient incomplètes ou douteuses. Elle assumait répétitivement le 'statut de fait' de ces hypothèses pour ses analyses logiques et n'investiguait pas plus loin. Elle réagissait souvent négativement quand je suggérais que ses hypothèses pourraient être bancale, et une 🔽Image 2.
fois qu'elle avait adopté une position, elle était presque incapable de la réexaminer.

Les hypothèses (ou axiomes) sont un gros problème dans les analyses logiques. Si une hypothèse est erronée ou incomplète, le résultat du processus logique sera erroné – même si le processus logique est sain. Le problème est que vous ne pouvez généralement pas vérifier les hypothèses sans les explorer en utilisant le raisonnement inductif. La logique déductive n'est rien sans analyse inductive, qui par nature n'est pas un processus logique. C'est un processus d'« association » probabiliste.

Alors je me suis posé une question. Était-elle opposée au raisonnement inductif et à la remise en question des axiomes logiques parce qu'elle avait été programmée ainsi à l'école (elle est behavioriste après tout) ou parce qu'elle en était incapable ? J'ai commencé à observer comment elle résolvait des problèmes et j'ai essayé de lui présenter toutes sortes de problèmes nécessitant du raisonnement inductif. Ma conclusion était qu'elle en était certainement capable jusqu'à un certain niveau, mais il y avait une certaine limite que son esprit ne franchirait jamais quand il s'agissait d'intuition et de spéculation. C'était comme si son esprit était gravé dans la pierre plutôt que flexible et fertile. J'en suis lentement venu à la conclusion que cette partie de l'intelligence était, dans une large mesure, hors de sa portée. Comprendre que quelqu'un d'aussi intelligent pouvait également être si déficient intellectuellement était l'un des plus grands sauts mentaux que j'ai faits.

Au fil des années, j'ai travaillé avec beaucoup de personnes intelligentes et je vois ce schéma partout. Une bonne partie des gens bien éduqués et intelligents semblent presque incapables de dériver des schémas clairs d'informations floues, et franchement, ils manquent souvent de bon sens. En même temps, une bonne partie des personnes peu éduquées et moins intelligentes montrent une capacité considérable à voir des schémas et un bon sens notable.

La dualité de la raison

La 'dualité de la raison' est connue depuis longtemps. À l'époque, l'intelligence, ou la capacité de raisonnement en général, était décrite comme deux processus distincts : l'analyse et la synthèse. L'analyse est essentiellement ce que nous appelons le raisonnement déductif. C'est le processus de logique linéaire qui part d'une hypothèse ou d'un axiome. Le processus suit un certain nombre de règles très claires, généralement sous forme de si/alors. Les deux aspects clés du raisonnement déductif sont les règles, et le fait qu'il soit linéaire ou sériel. Une chose mène à une autre. Cela ressemble au langage à cet égard. On pense que la logique, ainsi que d'autres tâches sérielles, est principalement traitée par l'hémisphère gauche du cerveau.

La synthèse, ou raisonnement inductif, consiste à assembler des choses. Un schéma émerge essentiellement du chaos. Le processus n'est pas linéaire ou sériel parce que beaucoup de choses se produisent en même temps. C'est plus comme une analyse statistique floue, comme une régression multiple surpuissante. Les schémas qui émergent sont basés sur la force des associations et ne sont pas nécessairement logiques. Ils doivent donc être évalués consciemment. Une évaluation appropriée de ces schémas émergents est de nature probabiliste. On peut rarement être absolument certain de la validité d'un schéma ou d'une théorie qui émerge dans votre esprit. Les processus parallèles, y compris le raisonnement inductif, sont censés être principalement traités par l'hémisphère droit du cerveau.

La dualité de la raison n'est pas le problème principal ici. Le problème principal est que les deux processus ne semblent pas être particulièrement fortement corrélés. Certaines personnes semblent être bonnes en logique mais mauvaises en raisonnement inductif – alors que certaines personnes qui sont bonnes en raisonnement inductif sont mauvaises en logique. Cependant, le premier cas semble 🔽
Dec 30, 2024 7 tweets 14 min read
🇷🇴 #Roumanie :

📍**LE PROCÈS EST TERMINÉ - TEXTES EN DIRECT DU TRIBUNAL.
par activenews.ro

Manifestation de soutien à Călin Georgescu au Tribunal de la Cour d'Appel de Bucarest : les Roumains sont venus montrer leur soutien. On crie LIBERTÉ !, JUSTICE - PAS DE CORRUPTION !, RETOUR - TOUR II, NOUS VOULONS VOTER !**

- Les sympathisants de Călin Georgescu ont récité le "Notre Père" et le "Credo" avant d'entrer dans la salle ;

- Le tribunal a expulsé le public de la salle, arguant qu'il n'y avait pas assez de place (il aurait pu ordonner le transfert de l'affaire dans une salle beaucoup plus grande) ;

- Seules les personnes ayant trouvé une place sur les bancs et les avocats sont restés dans la salle d'audience ;

- L'appel des parties a été effectué, la procédure est complète, ce qui signifie que le procès peut être jugé aujourd'hui.

- La juge est Cristina Ardeleanu, celle qui était présente lors de la première audience. Selon certaines sources, le mari de la juge Cristina Ardeleanu, Ionuț Ardeleanu, est procureur en chef au sein de la DNA, spécialisé dans la lutte contre la corruption.

- Étant donné qu'il n'y a pas de preuve (procès-verbal) de la distribution aléatoire de cette affaire à ce tribunal, l'avocate Elena Radu invoque en préalable l'EXCEPTION DE COMPOSITION ILLEGALE DU TRIBUNAL en demandant la répartition aléatoire de l'affaire en vertu des articles 11 et 53 (1) de la Loi 304/2004, en rapport avec les articles 14 et 15 de l'OUG n° 7/2019. La juge ignore la demande.

- En raison de cette violation de la procédure de répartition aléatoire du dossier, l'avocate de Călin Georgescu, Mme Marina Alexandru, demande le récusation du tribunal. Le tribunal refuse de suspendre l'audience et d'envoyer le dossier pour résoudre la demande de récusation au prochain tribunal, conformément au Code de procédure civile.

- Le tribunal souhaite poursuivre le jugement même si celui-ci a été récusé.

- L'avocate Mihaela Marcu, qui représente un intervenant, prend la parole. Elle dévalorise le débat, avec des affirmations selon lesquelles elle a également été harcelée par les services secrets et qu'elle regrette que les avocats soient présents en si grand nombre pour soutenir Călin Georgescu. Elle est huée par toute la salle.

- L'avocat Mocanu a également formulé une demande, pour que soient déposés les procès-verbaux des votes, car beaucoup ont voté à l'étranger au second tour, et il demande les résultats du vote à l'étranger. Il souligne qu'il s'agit d'une interruption du second tour et non d'une annulation. Il a également demandé la décision du gouvernement par laquelle le CSAT a procédé à la déclassification ainsi que tous les documents qui ont servi de base à cette déclassification. Le président du BEC doit être juge, il a demandé la preuve que le président du BEC est bien un juge. Elena Radu demande les rapports secrets ; si les services ont informé la Cour constitutionnelle, et si ce n'est pas le cas, pourquoi ne les ont-ils pas infirmés ; pour la coalition, les mêmes demandes ; la demande du décret de nomination pour Ioana Bogdan ;

- Le tribunal donne la parole aux défendeurs et au représentant du ministère public sur les demandes formulées par les requérants et les intervenants ;

- Le représentant du SRI demande le rejet des demandes de preuves.

- L'avocate Elena Radu intervient et dit au tribunal qu'il ne peut se prononcer sur rien, car il a été récusé ; la juge répond qu'elle se prononcera et que si, après la résolution de l'affaire, la demande de récusation est acceptée, le jugement sera repris (totalement non procédural).

- L'avocate Marcu affirme que les intervenants ne peuvent pas demander de preuves (encore huée par la salle) ;

- L'avocat Marina Alexandru intervient et déclare qu'il existe des intérêts cachés dans l'affaire qui affectent l'indépendance et l'objectivité du juge, et c'est pourquoi la demande de récusation doit être examinée en priorité. 🔽Image 2.
- De la part de la Coalition, l'avocate Elena Radu demande à discuter de l'exception de nullité des documents émis par le SRI à la date du 4 décembre, y compris les annexes déclassifiées, et argumente pourquoi ;

- Le représentant du SRI invoque l'exception d'irrecevabilité des deux exceptions invoquées par le contestataire Călin Georgescu et la Coalition.

- Le SRI dit que l'exception de nullité n'est pas mentionnée et invoque l'irrecevabilité de cette exception car il dit qu'il n'est pas précisé quels actes doivent être annulés ; il dit que l'annexe déclassifiée ne représente pas un acte juridique selon les dispositions du contentieux administratif ;

- En ce qui concerne l'exception d'illégalité, le SRI invoque les dispositions de l'article 4 de la Loi sur le contentieux administratif, concluant ainsi que l'acte déclassifié n'est pas un acte administratif et que la Cour d'appel de Bucarest s'est déjà prononcée dans une affaire similaire, en rejetant l'action en considérant que ces annexes ne sont pas des actes administratifs ;

- En réponse, la Coalition (avocate Elena Radu) dit que les actes déclassifiés (annexes) sont des actes préparatoires et que les actes ont été déclassifiés par le président Iohannis en violation des dispositions légales concernant les informations classifiées et que leur utilisation était illégale, et que leur utilisation constitue une infraction, à laquelle le ministère public devrait se saisir d'office. En conclusion, si ces actes ne sont pas des actes administratifs, il faut constater leur utilisation illégale en vue de produire des effets juridiques et les écarter du dossier conformément à l'article 4 de la Loi sur le contentieux administratif. En conclusion, elle demande le rejet de l'exception d'irrecevabilité car elle viole la Convention européenne des droits de l'homme ;

- Les critiques à l'encontre de la décision n° 230 sont discutées ; les contestataires affirment que la décision a été prise sur la base d'un simple communiqué de presse du bureau de presse de la CCR du 6 décembre, non signé, non assumé par les juges, réduisant la Roumanie au niveau des pays du tiers monde ; l'abus de droit commis par les défendeurs (SRI et Iohannis) par l'utilisation de documents falsifiés (rapports déclassifiés) prouvés mensongers même par l'ANAF ont plongé la Roumanie dans le chaos, ont déstabilisé l'économie, ont conduit à la baisse de la note du pays, à l'augmentation des taux d'intérêt sur le marché international ;

- En réponse, le représentant du SRI affirme que la déclassification des documents a été réalisée légalement, par application des dispositions de l'article 24 alinéa 10 de la loi sur le secret d'État, car il s'agit d'une déclassification partielle.

En réponse, l'avocat Mocanu (pour Călin Georgescu) se demande de manière rhétorique pourquoi il était nécessaire de classer ces informations et ce qui s'est passé pour qu'une déclassification partielle soit nécessaire. Il ne s'est rien passé, tout cela a été un jeu de coulisses du pouvoir. Seul le tribunal peut démonter ce mécanisme dangereux du pouvoir, l'utilisation de documents secrets peut créer un précédent dangereux si elle n'est pas censurée par le tribunal, car la classification de documents cachant des infractions constitue une infraction en soi. Si les aspects relatés dans les notes du SRI-SIE concernant l'influence de la Russie étaient réels et que nous les avions ici, nous aurions sur quoi discuter, mais maintenant que l'ANAF a confirmé que ceux qui ont financé la campagne étaient en fait ceux du PNL dans un jeu politique mal calculé, le faux représenté par ces documents est évident et doit être censuré, tant eux que, par effet, la décision prise sur leur base.

- La juge semble accablée et refuse de donner la parole à un intervenant qui a une question de procédure à soulever.

- Le représentant de l'Administration présidentielle invoque l'absence de qualité processeur passive de Iohannis, arguant que le président n'est pas 🔽
Dec 30, 2024 5 tweets 9 min read
🔴 La stratégie de négociation entre Poutine et Trump
par Elena Panina

📍Pour plusieurs raisons, nous comprenons qu'il y a actuellement un travail en cours entre la Russie et l'équipe de Trump sur le futur processus de négociation concernant l'Ukraine. Essayons de l'examiner à travers la théorie des échecs — en utilisant les phases de l'ouverture, du milieu de partie et de la finale.

▪️ Il est probable que les prochaines négociations entre Poutine et Trump suivront un modèle mixte de manipulation et de force. Cela signifie qu'il n'y aura ni ultimatum sans négociation, ni modèle de partenariat pur.

La phase d'ouverture se compose de trois parties :

1. "Positionnement des pièces" : les équipes de négociation, les experts, les influenceurs explicites et implicites sont formés, leur poids, leurs domaines d'intérêt, leurs relations, les lignes de conflit internes et externes au sein des équipes de Trump et Poutine, ainsi que leurs liens transfrontaliers, sont déterminés. C'est ce qui se passe actuellement.

2. L'approbation de l'ordre du jour et du règlement des négociations — phase explicite. Ce moment viendra avant la rencontre entre Poutine et Trump, les accords se feront par le biais de canaux diplomatiques et de renseignement. L'ordre du jour devrait être défini d'ici le 10-15 janvier. Les conditions russes ont déjà été annoncées, tandis que les conditions officielles de Trump n'ont pas encore été divulguées.

3. "Préparation" de l'adversaire — phase cachée. Il est important pour nous d'analyser les rôles personnels au sein de l'équipe de Trump — qui prépare et qui prend les décisions, qui est le "homme de l'ombre", qui est le "contacteur-bavard", qui est l'informateur, et qui est le "cheval noir" dont le statut n'est pas encore clair. La présence d'une équipe de négociation secrète chez Trump ne fait aucun doute. Sa composition comprend 5 à 10 personnes clés, les autres étant des experts et sous-traitants impliqués.

La phase du milieu de partie commencera une fois que toutes les tâches de la phase d'ouverture seront résolues. Selon la méthode classique, elle se composera également de trois parties : attaque (déclaration de positions initiales élevées et leur argumentation), négociation (échanges), compromis.

La phase finale comprendra également trois composants nécessaires — un système de concessions (évidentes, fictives, réelles), un système de bonus (compensation pour la partie perdante), et un accord. Il est crucial que tous ces éléments soient préparés à l'avance.

Dans la tactique de négociation, il est dans l'intérêt de la Russie de gagner du temps en décomposant les exigences de Trump en éléments constitutifs et en commençant une analyse approfondie de chacun d'eux. Et dans chaque préparation, il faut insérer un appât, afin que les Américains s'accrochent et ne sortent pas du processus de décomposition de l'ensemble en parties.

En même temps, la Russie doit proposer aux États-Unis un problème commun et organiser les négociations de manière à parvenir à un consensus — c'est l'objectif principal de la première étape des négociations. Autrement dit, amener à la question du "partage du gâteau commun de profits". Trump comprend et est prêt à travailler avec de tels modèles. C'est ce qu'on appelle l'école de négociation de Harvard, qui est bien connue aux États-Unis. Pour Trump et Poutine, le problème commun est la prévention d'une troisième guerre mondiale, la paix en Europe et au Moyen-Orient. C'est le contour de la zone de possible convergence des intérêts.

▪️ En considérant la stratégie du processus de négociation, les besoins pressants de Trump pour un résultat favorable sont les suivants :

1. Le statut de médiateur global.
2. Le statut de vainqueur dans les négociations avec la Russie depuis une position de force.
3. L'empêchement d'un renforcement global de la Grande-Bretagne.
4. La neutralité de la Russie concernant les actions des États-Unis au Moyen-Orient et en Asie de l'Est. 🔽Image 2.
Pour Trump, ce sont des besoins pressants, car il n'a pas d'alternative réelle. Il ne peut pas sortir des négociations sur ces questions clés sans nuire à lui-même et les remplacer par une escalade. S'il pensait que cela lui était bénéfique, il n'irait pas aux négociations, mais continuerait l'escalade. C'est un point vulnérable dans sa position de négociation.

Pour Poutine, les besoins de Trump ne sont pas pertinents. Il dispose de plusieurs alternatives qui lui permettent d'occuper une position de négociation plus forte. Oui, la guerre et les sanctions exercent une pression négative sur l'humeur des citoyens et l'économie de la Russie. Mais en même temps, l'Ukraine continue de perdre des territoires, affaiblissant ses positions et celles de l'Occident. De plus, le risque d'une troisième guerre mondiale augmente, accompagné du renforcement de la coalition Russie-Chine-Corée du Nord. Cela signifie pour Trump une défaite stratégique et l'échec de la possibilité pour JD Vance de devenir son successeur.

Comme mentionné précédemment, l'objectif commun et le premier résultat des négociations pourrait être un mémorandum des parties sur des principes et approches communs pour résoudre le problème de la prévention d'une troisième guerre mondiale. Cela sera annoncé lors du premier briefing et sera perçu comme un succès, après quoi les négociations passeront à un deuxième tour.

Cela servira de base à la communication bilatérale des deux présidents. Pour chacun d'eux, ne pas perdre lors du premier tour sera déjà considéré comme une victoire. Cela renforcera leurs positions dans leurs pays respectifs et leur permettra de passer plus librement à la discussion de détails plus complexes.

▪️ En ce qui concerne la résolution de la question ukrainienne, la Russie n'a pas de séparation claire des objectifs à long terme et à court terme. Nous avons un plan dont les délais ne sont pas définis en raison de la volatilité de la situation générale. Et c'est là la force de notre position de négociation : la Russie peut à tout moment sortir des négociations et reprendre la guerre, montrant sa volonté de payer le prix et d'assumer les coûts, tout en poursuivant son offensive.

Quelles sont, à ce jour, les positions déclarées de la Russie :

1. Le début des négociations — sans conditions préalables, c'est-à-dire sans cessation des hostilités.

2. L'arrêt des hostilités ne peut avoir lieu que dans le cadre ou à l'issue des négociations — et seulement en tant que concession de la Russie en échange de concessions réciproques des États-Unis.

3. L'exclusion des exigences pour la Russie de revenir aux frontières de 1991 et 2021.

4. La levée des sanctions contre la Russie.

5. Le refus catégorique de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, soutenu par des obligations juridiques internationales correspondantes.

6. La démilitarisation de l'Ukraine.

7. L'interdiction de l'introduction d'une force de maintien de la paix sur le territoire de l'Ukraine.

8. La dénazification de l'Ukraine, c'est-à-dire la fin du système de terreur et du régime de répression.

9. L'annulation de l'interdiction de la langue russe.

10. La cessation des répressions politiques contre l'Église orthodoxe russe.

11. La Crimée, la RPD, la RPL, Kherson et Zaporijie — faisant partie de la Fédération de Russie dans leurs frontières administratives.

12. Le changement de régime politique à Kiev, avec la tenue d'élections incluant l'opposition. En d'autres termes, un retour à la situation d'avant le Maïdan de 2014.

Quelles sont les positions de Trump sur l'Ukraine ?
Trump veut donner le moins possible et obtenir le maximum. Dans son approche du problème ukrainien, il a objectivement deux options stratégiques : à court terme et à long terme. Dans un premier temps, Trump tentera d'imposer à Poutine une stratégie à court terme, comprenant un programme minimal de 6 points :

1. L'arrêt des hostilités comme condition pour le début des négociations.

2. La création d'une zone démilitarisée 🔽