🔴@CNews｜Anecdote qui illustre bien la difficulté des mesures d'éloignement forcé pour les étrangers en situation irrégulière (ESI). Dans la nuit de jeudi à vendredi 28octobre, un clandestin retenu au centre de rétention administrative (CRA) de Rennes, a été emmené par trois 1/7
agents de la PAF à l'aéroport du Bourget pour être expulsé vers son pays. Comme souvent, ce clandestin avait détruit ses papiers pour rendre son expulsion plus difficile. Il avait néanmoins été établi qu'il était tunisien et s'était vu, à ce titre, attribué un laissez-passer 2/7
consulaire par la Tunisie (document attestant que le pays le reconnait comme étant un de ses ressortissants). Sauf que, une fois expulsé du sol français, et arrivé de l'autre côté de la Méditerranée, la Tunisie a décrété (sur la base de ses empreintes notamment) qu'il n'était 3/7
finalement pas Tunisien, mais Algérien. « A mon avis ils n'en voulaient pas » indique une source #policière. Quoiqu'il en soit, la Tunisie n'a pas voulu le garder sur son sol, et l'homme en situation irrégulière a donc été renvoyé en France. Samedi dernier, trois policiers 4/7
de la PAF du CRA de Rennes sont donc repartis en voiture pour aller le chercher en région parisienne et le ramener au centre de rétention de Rennes, où il a été auditionné. Il s'avère que cet homme en situation irrégulière ne connait effectivement pas grand chose à la Tunisie 5/7
(des questions sur les chanteurs populaires ou la géographie du pays lui ont été posées). Considérant désormais qu'il est Algérien, les autorités FR doivent lui obtenir un laissez-passer consulaire pour l'Algérie dans le temps légal qu'il lui reste en CRA, avant d'être relâché6/7
Bilan: des démarches administratives, pour rien + 2 allers-retours Rennes/Région parisienne pour 3 policiers de la PAF, pour rien + un aller-retour en Tunisie, pour rien + bcp de tps perdu pour permettre son éloignement dans le délai des 90j. Sans compter l'aspect financier.. 7/7
🗣️ Contactée par @Cnews, la préfecture d'Ille-et-Vilaine, en charge du CRA de Rennes et des mesures d'éloignement pour ses occupants, confirme que: « les autorités tunisiennes avaient bel et bien accordé un laissez-passer consulaire » à cet homme, sans plus de précisions
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