Mise en danger de la vie d'autrui et #Fakemeds, épisode.../... Cette semaine, dans un service d'urgence de X, arrivent des parents avec leur enfant de 4 ans. Douleur intense de la gorge, pleurs, toux, agitation. Motif de la consultation : a avalé une pierre. Question : petite
grosse, lisse, aiguë, sale ? Où, qd, comment ? Réponse : On lui met des pierres sous son oreiller pour repousser le mal. Alors quand je tape dans un moteur de recherche lithothérapie bienfaits soigner, je tombe sur de nombreux articles. Certains prudents, bit.ly/3fBx9Tt
D'autres, faisant la promotº éhontée d'une technique avec ts les ressorts des dérives (appel à l'ancienneté, énergie...) bit.ly/3DIEdWo Ici pas de questionnements, des affirmations péremptoires ne laissant pas la place au doute. La journaliste de @femmeactuelle
ne met pas en garde bit.ly/3Ubps5v Ici plus de recul, du conditionnel, un rappel de l'absence de fondement scientifique : " De ce fait, cette médecine non-conventionnelle est qualifiée de pseudo-science" dit la journaliste de @PasseportSante
Ici également : bit.ly/3DHmdMg de l'appel à la prudence avec un rappel salutaire de la journaliste de @caminteresse : "On le rappelle : rien ne remplace un traitement médical adapté".
Heureusement @libe est totalement clair et cash en parlant dans son titre d'escroquerie bit.ly/3ULlkJB et en étant sans concession.
Dans certains titres de la presse dite féminine c'est festival avec dans @ELLEfrancebit.ly/3zMJE5J ici encore bit.ly/3UbksxF et le comble ici publié il y a quelques jours bit.ly/3zOl04C et l'a on se dit on va remettre du rationnel si on lit l'intro...
Hélas...c'est une validation sans nuance. Que faut-il en conclure ? La presse quotidienne nationale et certains hebdomadaires évitent le naufrage total, et on les en remercie, véhiculé par certains journaux féminins.
Je me demande quel est le but de cette presse dite féminine (à part vendre).Les journalistes croient-elles ce qu'elles écrivent ? Se laissent-elles abuser par ceux qu'elles interrogent ? (uniquement des promoteurs de la "lithopseudothérapie" contrairement aux journalistes
de @libe et @LeFigaro_Sante qui font de réelles enquêtes ? Quelle est la vision qu'elles ont de leur profession et de leur mission d'information ? Quoi qu'il en soit, en laissant penser que les pierres ont un effet bénéfique, en faisant la promotion dans la presse de ces dérives,
on participe à la mise en danger d'autrui, comme de cette enfant, qui s'est présentée aux urgences il y a quelques jours et devait selon l'imagerie et l'examen, être envoyée au CHU.
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J’ai souhaité être présente à l’inauguration du site Academos de Moselle et de la maison Sport-Santé à Verny. Je suis convaincue que nous devons promouvoir ces dispositifs. Charles Lamarche kinésithérapie et élu ordinal est président de Moselle Mouv et a réalisé un travail 👍
Les équipements de la structure ont été testés par les pratiquants habituels ( patients porteurs d’ALD notamment ) encadrés par les Mouveurs (professionnels de l’APA) et par @AOC1978 et @b_belhaddad
Parce qu’ils font des actes en série et passent du temps avec leurs patients, qu’ils les voient à tout âge et pour toutes pathologies entraînant une altération du mouvement les kinésithérapeutes sont particulièrement conscients de la nécessité de conseiller une activité physique
@mariuslebret nous interpelle et nous propose de modifier le nom de notre profession et de supprimer le terme de masseur. Il n'est pas le premier à proposer cela, nous en parlons depuis des années ici, mais aussi avec les syndicats, les étudiants.
cela a été vraiment envisagé quand nous travaillions ds le cadre de la loi @MarisolTouraine la définition de notre profession réécrite à l'initiative du @cnomk qui avait alors réuni à Lille lors des #JFK tous les syndicats hello @Smikine84 des universitaires coucou @couillandre
l'UNAKAM le snifmk @La_FNEK@CNKS_org il y avait une belle synergie. On a réécrit le L4321-1 CSP dans une vision disant : ne raisonnons plus avec deux actes, massage et gym médicale qui définissait la kinésithérapie mais par des missions de santé publique