To be fair, L. Nouahlat ne dit pas qu'il faut tuer les vieux. En revanche, alors qu'elle veut réduire l'humanité, elle s'est scandalisée quand j'ai suggéré qu'on pouvait se passer du moustique (l'insecte le plus meurtrier de notre histoire) A chacun sa biodiversité...#Humanisme
Ceci dit, ce débat pose une question philosophique très intéressante. En admettant que la présence humaine se fasse TOUJOURS au détriment d'espèces sauvages (ce qui est discutable, mais admettons...), faut-il le déplorer ?
Autrement dit, au nom de quoi l'espèce humaine serait-elle fondée à faire primer ses intérêts au détriment de la faune et de la flore sauvages ?
Il y a là une contradiction chez ces courants écologistes qui reprochent aux Hommes de se considérer en dehors de la nature...tout en dépeignant la moindre action humaine sur l'environnement comme une intrusion "non naturelle"...J'en parle ici.
Car si l'être humain est un être naturel comme les autres, on ne voit pas au nom de quoi l'anthropisation du monde constituerait en soi une entreprise immorale. Après tout, comme les autres êtres vivants, nous privilégions nos intérêts.
Croyez moi en effet quand je vous dis que le Moustique ne se pose aucune des questions que nous nous posons en matière de biodiversité. Pas plus que les insectes ravageurs qui mettent en péril notre sécurité alimentaire.
Autrement dit, les adorateurs de Gaïa révèrent une nature sauvage qui, elle, n'en a rien à f**** de nous. Leur démarche n'est donc pas égalitariste. Elle induit une asymétrie à l'encontre des hommes, à qui on reproche d'agir comme n'importe quel organisme qui veut se développer.
Alors bien sûr, cela ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi avec la nature. On peut (on doit) rejeter les transformations inutiles, injustes, et dangereuses. Mais on retombe alors sur des critères parfaitement anthropocentrés.
Et cet anthropocentrisme, n'en déplaise aux adorateurs de Gaïa, est indépassable. La Nature se fiche de nos débats. Elle n'a aucune faculté d'autodétermination. Il n'y a que l'Homme qui puisse se représenter une nature idéale. Toute éthique de l'environnement est anthropocentrée.
Et c'est la raison pour laquelle il ne suffit pas de crier "Biodiversité" pour dire quelque chose d'intéressant. Il y a la bonne et la mauvaise biodiversité. Les virus, les bactéries et même les cellules cancéreuses font théoriquement partie de la biodiversité, mais...
...ce n'est pas pour autant qu'on va arrêter de prendre des anticancéreux et des antiviraux. Qu'est-ce que la médecine, sinon l'art de distinguer dans nos corps la bonne et la mauvaise biodiversité (ex. les bactéries qui nous aident à digérer vs celles qui nous tuent) ?
Eh bien, cette sélection, il nous appartient aussi de la mettre en oeuvre dans notre environnement. Aucune justification morale ne permet d'interdire à l'homme de choisir les espèces avec lesquelles il veut - et peut - cohabiter.
Soutenir que tous les organismes vivants seraient indispensables à la prospérité de notre espèce, c'est retomber dans une vision pseudo-créationniste / finaliste / téléologique du vivant qui n'a aucun sens scientifiquement depuis Darwin.
Autrement dit, je ne pleurerai pas la disparition des dinosaures si la science me dit que leur extinction a eu pour contrepartie le développement des mammifères terrestres dont nous faisons partie. Il convient d'appliquer ce même raisonnement à l'ensemble de la biosphère.
Alors, comme promis, je vais retenir sur cette séquence ci-dessous qui fait beaucoup parler en sourçant chaque affirmation à l’aide de citations tirées d’écologues et de biologistes reconnus. J’ai ici l’avantage de prendre le temps d’exprimer plus clairement mes positions. 🧵
Ce fil s’adresse à ceux qui ont assez d’honnêteté pour me laisser le bénéfice du doute. Je laisse de côté mes contradicteurs qui ignorent mes arguments lorsqu’ils les trouvent imparables mais qui guettent la moindre maladresse pour se jeter sur moi. Ils se reconnaîtront :)
Le sujet de la biodiversité est trop complexe pour être résumé en 2 minutes sur un plateau télé, en particulier quand on est interrompu tout le temps et qu’on ne peut pas bien développer son propos.
En réécoutant cet extrait, je m'aperçois que c'est la 1ère fois depuis que je participe au débat public qu'un contradicteur concède que j'ai raison (voir fin de la vidéo). Mais cet aveu s'exprime curieusement sur le ton de la tragédie et non sur celui de l'enthousiasme.
Ceci me fait d'ailleurs penser à cet autre débat avec Sandrine Rousseau (@sandrousseau) l'année dernière, où elle manifestait un vif agacement devant ma démonstration que la richesse n'entretenait aucun rapport évident avec les émissions de CO2.
Comment expliquer ce manque d'enthousiasme des écologistes sur les possibilités offertes par la technologie ? C'est très simple. En réalité, ils n'en ont rien à faire de la capacité de l'être humain à embellir son environnement. Ce n'est pas ce qui les préoccupe réellement.
La théorie marxiste de la plus-value est à l'économie ce que la terre plate est à la physique. Qu'on puisse la prêcher à la télévision sans éclat de rire général est un signe révélateur d'illettrisme.
C'est simple, ceux qui pensent que celui qui apporte des capitaux ne sert à rien devraient essayer de produire toutes sortes de biens et de services sans recourir aux équipements que le capitaliste met à disposition. Non pas que c'est impossible, mais ça prendra plus de temps.
Ce temps économisé - grâce aux instruments mis à disposition par le capitaliste qui renonce à dilapider son épargne dans des jouissances futiles et immédiates - relève d'un service utile, qui donne droit à rémunération. Là est en partie la source de la rémunération du capital.
Le privilège donné à l'administration de « réquisitionner » des travailleurs contre leur gré en temps de paix s'apparente à du travail forcé, une violation de l'état de droit et des libertés fondamentales. Je ne comprends pas qu'une disposition aussi délirante existe.
D'autant qu'elle n'est pas nécessaire pour faire fonctionner les services essentiels, y compris en cas de mouvement social. Il suffit de mettre fin au dévoiement du droit de grève. Explications.
Lorsque le député libéral Émile Ollivier rend licite les coalitions ouvrières et la grève en 1864, il est bien écrit que les grévistes n'ont pas le droit d'entraver la liberté du travail de leurs confrères non-grévistes. Où ils s’exposent à des amendes et à de la prison.
30 ans que Salman Rushdie vit sous la menace au motif qu'il aurait raillé cette secte qui a réussi qu'est l'islam. Que cette superstition parvienne à imposer sa loi en Occident est insupportable.
Or elle continuera de faire la loi tant que nous éprouverons de la sympathie à son égard au motif que nous connaissons des gens qui la professent pacifiquement. Le problème étant que ces derniers relèvent de l'exception à l'échelle de l'Islam.
Ce statut exceptionnel s'explique aisément. Bien des musulmans revendiqués & de bonne foi l'ignorent dans la mesure où leur apprentissage de l'islam a été superficiel. Mais le soi-disant livre divin et le prétendu prophète qu'ils vénèrent sont tout ce qui a de plus sanguinaire.
UberFiles : s'indigner qu'une entreprise nouvelle milite pour changer une loi manifestement spoliatrice envers l'usager en conférant un privilège de monopole à des sociétés de taxis dont les services étaient unanimement critiqués. Pays irrécupérable.
Le monopole des taxis est critiqué depuis au moins une soixantaine d'années par diverses instances officielles. Le rapport Armand-Rueff, la Commission Attali, l'inspection générale des finances, etc.
Tout le monde sait que ce truc n'a aucun fondement, qu'il n'est que la marque d'un corporatisme digne de l'ancien régime. Les applications de VTC ont mis un coup de pied bienvenu dans la fourmilière d'une loi contraire à la liberté du travail et à l'intérêt des usagers.