2018-2020. Un sympathique journaliste passe la brosse à reluire à la mairie de #saccageparis.
2022. Il est nommé chargé de com de la maire.
Petite histoire... ⤵️
En 2020, promotion, il est le "spécialiste politique" de @BFMParis qui suit la campagne électorale de Mme Hidalgo, sa future patronne.
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M. Bolo est surtout connu pour une grosse erreur, qui a été comprise comme une fake news.
Il avait affirmé que les Champs-Elysées avaient été dépavés par les Gilets jaunes, alors qu'il s'agissait d'un chantier de la mairie de Paris, pour créer une piste cyclable.
(Ouille !)
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Ce journaliste n'est pas un militant, les signaux réguliers de complaisance qu'il adressait à la mairie surprenaient.
Celui-ci par exemple avait été retweeté par la patronne elle-même. Etrange connivence entre la politique et celui chargé de suivre sa campagne.
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On l'a ainsi vu s'inscrire dans des différents coups de com du clan Hidalgo, comme la grande affaire des cygnes au printemps 2020.
(Le journaliste a cependant omis de raconter ensuite le triste destin de ces volatiles.)
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Ses courbettes envers le gourou de la maire finissaient par se voir.
Déjà quand le journaliste s'était mis, comme tous les courtisans de la maire, à aduler le jeune Arthur et glorifier son immense exploit, il n'y avait plus beaucoup de doute sur ses intérêts ou ambitions.
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Il n'a pas manqué de s'inscrire du bon côté du manche à propos de #saccageparis, avec une fake news délibérée, puisqu'il suivait assez le dossier pour savoir que le compte qu'il citait était un usurpateur.
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Et quand on le voyait en si cordiales relations publiques avec certains élus dont il suivait l'action, on se disait que les principes déontologiques sont bien souples dans notre pays...
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Rien de gravissime, juste une ambiance, douteuse.
M. Bolo semble depuis avoir fait un peu de ménage sur son historique, pas mal de ses tweets ont été effacés.
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Soudain, surprise, voici ce journaliste, dont on connaissait surtout les compétences en football, qui intègre un cabinet de pub immobilière, en tant que "consultant senior".
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Ca tombait bien cependant, puisque le cabinet Evidence est entre autres chargé de la com du projet "Réenchanter les Champs-Elysées", porté par Mme Hidalgo.
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En plus il pouvait retrouver dans ce cabinet des têtes connues, comme celle de Mme Slama, élue hidalguienne, en charge du logement (sic) à la mairie du 12e.
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Tout petit monde.
Le journaliste défroqué va remplacer Mme Peyron, ex-journaliste elle aussi (France 3), dans le civil compagne de M. Grégoire, recasée aux JO.
Tous deux succèdent à un personnage curieux, qui a défrayé la chronique médiatique en 2017 sous le nom de "M.".
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Et soudain, voici M. Bolo beaucoup plus polémique.
(Content de ce qui est peut-être - simple hypothèse - son premier coup en tant que futur chargé de la guerre médiatique ??)
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A propos, quand vous serez officiellement en poste M. B. Bolo, pourrez-vous donner à la presse des précisions chiffrées sur ce qu'annonçait le journaliste M. B. Bolo en 2020 ?
N'était-ce pas un gros fake ? 🤔
M. Bolo a officialisé sa nomination, on notera le "tu" ostensible. Pour sa première intervention en tant qu'employé de la mairie, il tutoie celle dont il suivait la campagne électorale et qui est désormais son employeur. Manière de signifier publiquement "on est potes".
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Paris est cool, parce que ce n'est pas Paris :
c'est une bulle disneylandisée.
- La moitié de la population et des travailleurs sont absents, les touristes ne sont pas plus nombreux que d'habitude. Paris est soudain dédensifiée, cela rend des tas de choses plus faciles et plus agréables.
- L'activité économique est quasiment à l'arrêt, comme en coma artificiel (plus de chantiers, quasiment plus de livraisons ni de déménagements, etc., donc beaucoup moins de nuisances).
- Des milliers de SDF ont été expulsés (même les migrants de l'Hôtel de Ville sont planqués dans un gymnase pour ne pas faire tache).
- La présence massive de forces de l'ordre venues de partout met un couvercle artificiel sur l'insécurité et les incivilités. On respire.
- Les services publics, en particulier la RATP, sont mobilisés comme ils ne le seront plus jamais.
- La ville est déguisée, transformée en décor pour activités ludiques : "Paris has turned into a giant amusement park"...
Ce n'est pas Paris mais un artifice, une parenthèse de rêve éveillé.
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A ceci s'ajoute un besoin d'illusion :
- Beaucoup de gens, fatigués de sinistrose et d'angoisses latentes, ont envie d'y croire, de s'offrir un moment de joie (oh combien légitime, et d'autant plus résolu qu'au fond d'eux-mêmes ils savent qu'il est illusoire).
- Les puissances d'argent, les médias, et les pouvoirs politiques, ont décidé que l'on était heureux. Une hallucinante et invraisemblable propagande nous chante "brave new world"(magnifique exemple ci-dessous, sous la plume, carrément, de Florence Aubenas). Les fake news se lâchent et sont dignes d'un trumpisme triomphant. Tout recul par rapport à cet unanimisme obligé est stigmatisé, quasiment comme une sorte de haute trahison. Et ceux qui prétendaient bloquer les JO s'adonnent aux joies du sport copyright Coca Cola...
- Reste à savoir si le pays et Paris sont en train de faire le plein d'énergie positive, ou si une fois le décor remballé le réel va nous revenir en pleine tronche, encore plus cruel. Ça, c'est la vraie question je pense.
(Panem et circenses, amen.)
Hier le marché de Barbès était annulé pour ne pas déranger la course cycliste.
Quel pied pour les riverains, un samedi tranquille !!!
Seulement ce marché bruyant, chaotique, et ses dizaines de camions diesel, ce sont des milliers de clients, pauvres pour la plupart, et des centaines de personnes qui y travaillent.
Alors c'est comme ça : une ville c'est de la vie, souvent des désagréments, le désir individuel doit admettre l'intérêt collectif. Ce Barbès d'hier n'était pas un idéal, juste un fake d'un jour.
Le gala annuel de Cap Magellan a eu lieu à l'Hôtel de ville durant 11 ans.
Même si l'association en question était présidée par un adjoint, si la mairie s'était contentée d'accueillir cette soirée dans ses salons il n'y aurait rien eu de très grave.
Seulement...
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Seulement le montage était un peu plus raffiné.
Il s'agissait administrativement et légalement d'une soirée de la Ville de Paris.
La Mairie de Paris jugeait donc important de célébrer, chaque année, la naissance de la Première République du Portugal, en 1910 (😎).
Le Conseil de Paris va voter une subvention de 8 000 € à un collectif culturel pour moderniser son site Internet. Une obole dans l'océan des prébendes...
Il s'agit en réalité un réseau de bars musicaux. Créée à Nantes, cette association est peu implantée à Paris.
(Suite ⤵️)
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En effet, ce collectif qui a besoin de faire financer par le contribuable "un intranet à destination des adhérents" compte... 26 membres à Paris.
Au sein du "Collectif Bar-Bars", on trouve des poids-lourds, comme la Machine du Moulin-Rouge : 6 millions de chiffre d'affaires, 300 000 € de bénéfices (2022).
Le collectif IdF est dirigé par Aurélien Antonini, patron entre autres du très rentable Badaboum.
A droite une autoroute cyclable,
A gauche les... vélos.
(Rue Saint-Jacques)
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Au centre une autoroute cyclable,
A gauche à droite et partout les deux-roues.
Cette piste royale vient d'ouvrir, on verra à l'usage si elle est adaptée (problème du débouché), et si les deux roues s'en contentent, ou s'ils veulent aussi les voies de circulation générale.
Rue Saint-Jacques la voie cyclable était à droite, depuis plus de 15 ans.
Elle avait été pérennisée à grands frais en 2022.
En 2023, hop on annule tout. La voie, devenue une bidirectionnelle, passe à gauche.