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Dec 21, 2022 ‱ 9 tweets ‱ 4 min read ‱ Read on X
🔮 À LIRE, À PARTAGER s’il vous plaüt et plus si possible ! Je vous remercie infiniment !! 🙏

Je vais vous parler de NoĂąm, mon petit voisin, avec qui je viens de passer l’aprĂšs-midi. NoĂąm Coeur de Lion, petit bonhomme de 26 mois qui se bat courageusement contre plusieurs đŸ”œ
2.
pathologies trĂšs graves. À la naissance, le mĂ©decin ne lui donnait pas une annĂ©e Ă  vivre. Maintenant il a 26 mois et malgrĂ© ses pathologies graves malgrĂ© les crises d’épilepsie qu’il fait tous les jours il fait des progrĂšs incroyables. NĂŽam est nĂ© avec une pathologie đŸ”œ
3.
cardiaque trĂšs grave et extrĂȘmement rare, il a d’innombrables tumeurs localisĂ©es un peu partout et inopĂ©rables, dont des tumeurs, (lesions et nodules ) cĂ©rĂ©brales Ă  l’origine de ses crises d’épilepsie sĂ©vĂšre. EntourĂ© de l’amour, de ses parents et de ses trois sƓurs, le đŸ”œ
4.
petit NoĂąm avance doucement, durement mais sĂ»rement. Pour cette famille le plus beau #NoĂ«l serait qu’ils puissent le passer tous les six Ă  la maison, que NoĂąm n’ait pas besoin d’ĂȘtre hospitalisĂ© comme c’est le cas trĂšs souvent. Je vous parle de NoĂąm parce qu’il a besoin de đŸ”œ
5.
beaucoup de soins et de beaucoup de matĂ©riel qui coĂ»te trĂšs cher. Si le cƓur vous en dit, si vous pouvez l’aider, tout don est le bienvenu. Voici le lien ou vous pouvez faire un don lepotcommun.fr/pot/73epdtsm. J’ai vraiment Ă©tĂ© impressionnĂ©e par le coĂ»t de ce dont NoĂąm a đŸ”œ
6.
besoin chaque jour pour vivre. Il y a le fauteuil, le corset-siĂšge, la poussette handicapĂ©e, des modules et de toute une flopĂ©e d’objets dont il a besoin CHAQUE JOUR ! Vous pouvez visiter la page que sa maman a faite sur Facebook et ou vous pouvez đŸ”œ

Page facebook :đŸ”œ
7.
trouver davantage de détails et contacter sa famille.

Cette boĂźte, la Z vibes dont il a besoin pour ses troubles de l’oralitĂ© coĂ»te 300 euros et c’est comme ça pour TOUT ! đŸ”œ
Les parents de NoĂąm ont ouvert une liste de #NoĂ«l pour ce bĂ©bĂ© courage, si le cƓur vous en dit .. 🙏

mesenvies.fr/liste-noel?r=3

Un minuscule aperçu de ce que Noñm a besoin pour avancer et tout ça c’est beaucoup d’argent !

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Jul 31
🔮 @TuckerCarlson et Richard Werner

📍Richard Werner expose les maux de la Fed et le lien entre le secteur bancaire, la guerre et la CIA. (transcription complùte de l’itw)

Le mystÚre de la bulle économique japonaise

TUCKER CARLSON : Vous ĂȘtes l'un des Ă©conomistes les plus connus au monde, le plus important. Mais vous avez une histoire que je ne connaissais pas, je crois. Laissez-moi vous en rĂ©sumer ce que j'en comprends, puis je vous laisserai la parole pour vous raconter l'histoire dans son intĂ©gralitĂ©.

Nous sommes dans les annĂ©es 1990. Vous vivez au Japon, vous ĂȘtes consultant auprĂšs de la Banque du Japon, vous parlez japonais et, en 2001, vous publiez un livre sur le systĂšme bancaire japonais, en japonais. Il n'est pas publiĂ© en anglais, il est uniquement publiĂ© en japonais au Japon. Et ce livre sur la Banque centrale du Japon, expliquant pourquoi le pays est en rĂ©cession prolongĂ©e, devient numĂ©ro un au Japon, ce qui est assez incroyable, mĂȘme au Japon, surpassant Harry Potter. Et lĂ , votre vie change du tout au tout.

Je pense que c'est l'une des histoires les plus marquantes que je n'avais pas entendues. Alors, si vous le permettez, pourriez-vous partir de là et expliquer le sujet du livre, pourquoi les gens y ont réagi ainsi et ce qui s'est passé ensuite ?

RICHARD WERNER : Oui. C'est un peu un roman policier. J'ai travaillé sur le livre et fait des recherches, pendant la majeure partie des années 1990. Il y a eu beaucoup de travail. Au fait, le titre du livre est « Princes du Yen ».

TUCKER CARLSON : « Les princes du yen. »
RICHARD WERNER : Et oui, ce n'est pas si facile à obtenir. Mais je peux dire que plus tard, j'essayais de résoudre quelques énigmes.

J'étais venu au Japon, j'avais appris le japonais et j'étais économiste, j'avais étudié l'économie à la LSE, j'étais à Oxford pour travailler sur mes études supérieures et mon doctorat en économie.

Et le Japon posait en rĂ©alitĂ© des Ă©nigmes majeures que le monde et l'Ă©conomie ne pouvaient expliquer. Tous les experts de renommĂ©e mondiale ne parvenaient pas Ă  expliquer. Et pour une raison ou une autre, j'ai dĂ©cidĂ© de rĂ©soudre toutes ces Ă©nigmes. En creusant un peu, je me suis rendu compte que j'avais peut-ĂȘtre les yeux plus gros que le ventre. Tous les experts secouaient la tĂȘte et me disaient : « Oh, abandonne, il faut changer de sujet. Il n'y a pas de solution et tu ne la trouveras jamais. » L'une des Ă©nigmes Ă©tait donc


TUCKER CARLSON : Oui, j'étais sur le point de demander quelle était l'énigme ?

Les énigmes économiques inexpliquées

RICHARD WERNER : Eh bien, il y en a plusieurs, mais l'une d'elles Ă©tait un casse-tĂȘte concret. J'Ă©tais en stage Ă  la Deutsche Bank Ă  Tokyo au plus fort de cette formidable bulle boursiĂšre. À l'Ă©poque, on ne parlait pas de bulle. On parlait simplement de la productivitĂ© japonaise et de la tendance Ă  la hausse. Ce n'est qu'aprĂšs coup qu'on a compris : « Bon, d'accord, c'Ă©tait une bulle. »

En 1989, lors de la période haussiÚre de la bourse japonaise, la version officielle posait problÚme, ce qui m'a amené à conclure que la bourse était une bulle spéculative, qu'elle allait s'effondrer et entraßner le systÚme bancaire avec elle. C'est ce que j'ai conclu, une fois les réponses trouvées.

En 1991, j'ai Ă©tĂ© l'un des premiers Ă  affirmer haut et fort, Ă  mon retour, dans un document de discussion publiĂ© Ă  Oxford, que nous devions ĂȘtre trĂšs prudents Ă  l'Ă©gard du Japon. Les stratĂšges internationaux disaient : « La Banque du Japon baisse ses taux d'intĂ©rĂȘt, ce qui stimule l'Ă©conomie. Le marchĂ© boursier a reculĂ©, mais la croissance est de 6, 7 % et le marchĂ© est devenu bon marchĂ©. Achetez des actions japonaises. » C'est ce qu'ils disaient toujours : achetez des actions japonaises.
J'ai conclu en 1991, sur la base de ces recherches qui apportent des rĂ©ponses Ă  certaines de ces Ă©nigmes, que les banques japonaises risquaient de faire faillite. Et il faut se rappeler qu'Ă  cette Ă©poque, en 1990-1991, les 20 plus grandes banques mondiales đŸ”œImage
2.
Ă©taient japonaises, d'accord ? Et le XXIe siĂšcle allait ĂȘtre le siĂšcle du Japon. Dans les annĂ©es 1980, le Japon rachetait tout Ă  tout va. Les flux de capitaux japonais inondaient le monde, achetant le Rockefeller Center, le golf de Pebble Beach, HawaĂŻ, la Californie, investissant en Grande-Bretagne, et j'en passe.
Et lĂ , je disais : non, les banques japonaises risquent de faire faillite et le Japon risque de sombrer dans la plus grave rĂ©cession depuis la Grande DĂ©pression. C'est ce que j'ai conclu en 1991 dans ce document de discussion. Et bien sĂ»r, cela a pris de court de nombreux investisseurs. Ce qui s'est passĂ© les annĂ©es suivantes m'a clairement fait comprendre que cela devait arriver. MĂȘme si des rĂ©ponses politiques pouvaient Ă©viter le pire, que j'ai Ă©galement proposĂ©es.

J'ai donc proposé un nouveau concept de politique monétaire, appelé assouplissement quantitatif. Ce concept a été utilisé, détourné et déformé, et a rencontré un franc succÚs auprÚs des banques centrales. Nous y reviendrons. Mais revenons à votre question.

Le mystÚre des flux de capitaux sans précédent

Alors, quelles étaient les énigmes de la fin des années 80 qui m'ont conduit à toutes ces autres hypothÚses ? L'une d'elles concernait les flux de capitaux japonais. Ils étaient extraordinaires. Leur ampleur était sans précédent dans l'histoire moderne. Mais non seulement leur ampleur était si massive, mais elle allait à l'encontre de toutes les théories économiques.

Les principales thĂ©ories sur les flux de capitaux concernent Ă  nouveau les taux d'intĂ©rĂȘt et leurs diffĂ©rentiels. Or, l'argent japonais circulait en sens inverse. Les investisseurs japonais perdaient Ă©galement de l'argent en raison de la hausse du yen. Investir Ă  l'Ă©tranger est donc une opĂ©ration perdante. Aucun modĂšle Ă©conomique ne pouvait donc l'expliquer. C'est la tĂąche que je me suis fixĂ©e.
J'ai donc commencé à discuter avec des experts. Je n'étais qu'étudiant. C'était mon premier projet de recherche. Je venais d'obtenir mon diplÎme de premier cycle à la London School of Economics. Mais on m'avait propulsé vers ce genre de postes et d'opportunités. Et oui, j'ai relevé le défi, et la réponse a été : abandonner. Impossible de trouver la réponse.

J'ai également passé beaucoup de temps avec des praticiens et des investisseurs étrangers, notamment auprÚs des investisseurs institutionnels, des compagnies d'assurance-vie et des grands investisseurs internationaux. J'ai ensuite cherché un lien avec un autre phénomÚne, assez aberrant et inexplicable pour les économistes : les prix des terrains au Japon.

L'absurde bulle des prix fonciers

En 1989, les prix des terrains japonais avaient atteint des sommets tels que, si l'on prenait en compte le centre de Tokyo, notamment les grandes villes, on pourrait estimer la valeur d'un parc public comme le Jardin du Palais impérial. C'est beau, c'est grand, mais ce n'est pas à l'échelle des choses, pas si grand que ça.

Donc, si vous Ă©valuiez cela aux prix du marchĂ© du centre de Tokyo, puis aux taux de change, cela Ă©quivaudrait Ă  la valeur marchande de tous les biens immobiliers de l'État de Californie, y compris Los Angeles, San Francisco, etc. Et ça
 C'est la bonne rĂ©ponse. Il faut en rire. Enfin, ou plutĂŽt en pleurer. C'est ridicule. C'est totalement ridicule.

Mon idée était qu'il devait y avoir un lien. Nous sommes confrontés à deux phénomÚnes insensés. L'un est le prix exorbitant des terrains au Japon. L'autre est l'afflux de capitaux japonais, qui semblent fuir le pays et racheter le monde.
Eh bien, si j'Ă©tais propriĂ©taire foncier et que ces prix Ă©taient Ă©levĂ©s, je me dirais : « Allons vite acheter des terres hors du Japon, ou autre chose, n'importe quoi hors du Japon, avant que les gens ne rĂ©alisent que le prix du terrain est trop Ă©levĂ©, que le yen est trop cher, etc. », n'est-ce pas ? Donc, en un sens, l'intuition Ă©tait là : il devait y avoir un lien. Et j'en Ă©tais convaincu au fil de mes dĂ©placements. đŸ”œ
3.
La recherche de réponses

À cette Ă©poque, c'Ă©tait avant Internet. Je devais donc
 comment faisait-on de la recherche universitaire avant Internet ? Il fallait aller Ă  la bibliothĂšque, consulter toutes les revues, les index thĂ©matiques, les mots-clĂ©s, puis parcourir physiquement les diffĂ©rentes revues. Et il y a 20 ou 30 ans.

J'ai donc passĂ© des mois Ă  faire ça. Je cherchais un modĂšle Ă©conomique, une Ă©tude Ă©tablissant un lien entre les flux de capitaux et l'immobilier. Je me disais qu'il y avait un lien. Or, il n'y en avait pas. Et je ne cherchais pas seulement le Japon. Ça pourrait ĂȘtre n'importe quel pays, non ? On devrait pouvoir utiliser le mĂȘme cadre d'analyse que celui d'un autre pays. Mais il n'y en avait pas. Je n'ai rien trouvĂ©.

Le temps pressait. Et en fait, j'Ă©tais un peu en difficultĂ©, car Ă  l'Ă©poque, j'Ă©tais le premier chercheur Ă©tranger Ă  la Banque de dĂ©veloppement du Japon (BJA). J'Ă©tais le premier boursier Shimomura. Si ça vous intĂ©resse, on peut parler de ce M. Shimomura. Parce que c'est un secret de polichinelle. On ne m'a pas dit : « Pourquoi un prix lui est-il dĂ©cerné ? » Et « Qui Ă©tait-il ? » C'est presque un secret d'État.

La pression de livrer

Bref. Et ils m'ont donné six mois. J'ai choisi ce sujet comme sujet de recherche, sans réfléchir. J'écrirai un article là-dessus. C'était mon travail. Et ils m'ont si bien traité. De toute façon, ils traitent trÚs bien les étrangers au Japon. Mais j'étais le premier boursier Shimomura, le premier étranger.

J'ai Ă©tĂ© invitĂ© Ă  tous leurs Ă©vĂ©nements. À tous les clubs et cercles, j'ai appris le baseball, une activitĂ© assez inhabituelle pour un EuropĂ©en, avec les autres membres du personnel et la calligraphie japonaise. Ils m'ont louĂ© un immense appartement dans le centre de Tokyo, qui fait partie de la communautĂ© Shimomura.
Et je me sentais un peu comme un imposteur, car je ne pouvais pas tenir ma part du marchĂ©, car il ne semblait pas y avoir de solution. Tous les experts
 Il y avait un expert en flux de capitaux Ă  Tokyo, Ă  l'Institut de recherche Nomura. Je connaissais des gens lĂ -bas, et ils disaient : « Non, on ne trouve pas de rĂ©ponse Ă  ça. » Et puis, j'avais besoin d'une intervention miraculeuse, et en fait, j'ai eu mon miracle, j'ai trouvĂ© la solution.

Si nous avons le temps, je pourrai y revenir et expliquer comment cela s'est produit. Mais laissez-moi d'abord vous donner la rĂ©ponse. Je connaissais donc la solution. Avant cela, quelqu'un avait dit : « Oh, il y a une solution. » Il y a un universitaire amĂ©ricain qui est venu au Japon, le professeur Jeffrey Sachs, et je crois que

TUCKER CARLSON : Étudiant en doctorat à ce poste il y a environ quatre jours.

La découverte de la création de crédit bancaire

RICHARD WERNER : Excellent, c'est vrai. Je lui ai envoyĂ© l'article rĂ©cemment, en lui demandant : « Vous vous souvenez de ça ? » On me disait au Japon : « Il y a un AmĂ©ricain et son collaborateur, je crois, Peter Boone, qui ont Ă©crit sur le sujet et ont Ă©mis la mĂȘme hypothĂšse. Il existe un lien entre les prix des terrains et les flux de capitaux. »
Ils Ă©taient donc au METI, le ministĂšre du Commerce international et de l'Industrie, rebaptisĂ© aujourd'hui ministĂšre de l'Économie et du Commerce. Ils y sont allĂ©s. Vous savez, c'Ă©tait avant Internet, donc ils avaient le document de discussion papier qu'ils avaient produit sur ce sujet. J'y suis allĂ© et j'ai posĂ© des questions. Ah oui, oui, oui, nous avions le professeur Sachs. Et c'Ă©tait le document.

Je suis donc retournĂ© Ă  mon institut de recherche Ă  la Banque de dĂ©veloppement et j'ai repris la mĂȘme idĂ©e, ce qui me convient parfaitement, car je n'Ă©tais qu'un jeune chercheur. J'ai juste lĂ©gĂšrement modifiĂ© la question et je me suis dit : « Je n'ai pas besoin de tout rĂ©inventer ni de trouver une idĂ©e gĂ©niale. » Mais j'en suis arrivĂ© Ă  cette conclusion principale. Nous concluons donc qu'il n'y a aucun lien entre l'immobilier, le marchĂ© foncier et les flux de capitaux. Quoi ? đŸ”œ
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Jul 26
🔮 Candace Owens et
les dossiers Epstein, deuxiĂšme partie.

📍Le faux Elie Wiesel et son lien avec le RĂ©seau Candace Owens dĂ©masque l’escroc planĂ©taire Elie Wiesel, dont le nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  un institut du gouvernement roumain qui a discrĂ©ditĂ© les hĂ©ros et l’histoire du pays.

“Cette partie sera controversĂ©e, mais mon podcast l’est tout autant, alors permettez-moi de vous raconter une histoire. Elle sera captivante, vous verrez.

C’est l’histoire d’un jeune Hongrois nommĂ© Miklos, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Avec 17 000 autres Hongrois terrifiĂ©s, ce jeune homme a Ă©tĂ© internĂ© de force dans un camp qui deviendra tristement cĂ©lĂšbre sous le nom d’Auschwitz. Miklos y a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© avec son frĂšre, sa mĂšre et son pĂšre. Peu aprĂšs leur arrivĂ©e, sa mĂšre et son frĂšre ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s de lui et assassinĂ©s. Miklos raconte qu’ensuite, lui et son pĂšre ont Ă©tĂ© forcĂ©s de se raser la tĂȘte. On leur a remis des Ă©cussons en tissu portant des numĂ©ros Ă©crits en noir. Plus tard, il expliquera qu’à cet instant, il a perdu son identitĂ©. Il n’était plus Miklos, mais un simple numĂ©ro : le 11104. Comme je l’ai mentionnĂ©, ils ont Ă©tĂ© contraints de porter des vĂȘtements de travail. Plus tard, ces numĂ©ros leur ont Ă©tĂ© tatouĂ©s sur la peau.

À un moment donnĂ©, les conditions de travail ont brisĂ© physiquement son pĂšre ; les Ă©preuves physiques qu’ils enduraient quotidiennement Ă©taient inimaginables. Un jour, son pĂšre a dit Ă  Miklos : « Écoute, je ne tiens plus. Je ne survivrai pas Ă  ce camp de travail. Mais je veux que tu me promettes quelque chose » – je paraphrase ici. Il lui a demandĂ© de jurer que, s’il survivait, il raconterait au monde entier la vĂ©ritĂ© sur les souffrances qu’ils avaient endurĂ©es. Peu aprĂšs, le pĂšre de Miklos a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour l’extermination, trop faible pour travailler. Miklos confie que cette nouvelle l’a anĂ©anti, tant physiquement que moralement.
C’est alors que Miklos s’est rapprochĂ© de deux prisonniers, amis de son pĂšre : Abraham et Lazar. Abraham portait le numĂ©ro 7712 tatouĂ© sur la peau, et Lazar, le 7713. Les deux frĂšres ont promis de veiller sur Miklos en l’absence de son pĂšre. Peu aprĂšs, le pĂšre de Miklos a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©, et les trois hommes – Miklos, Abraham et Lazar – sont devenus comme des frĂšres.

Quelques mois plus tard, les Russes avançaient, et en janvier 1945, l’ordre d’évacuer le camp d’Auschwitz a Ă©tĂ© donnĂ©. Ils ont dĂ» parcourir 30 kilomĂštres Ă  pied dans la neige. Ceux qui n’avaient pas la force de marcher Ă©taient abandonnĂ©s Ă  la mort. C’était l’hiver, avec de la neige et un froid glacial.
AprÚs ce trajet de 30 kilomÚtres, ils ont été entassés dans des wagons de train. Beaucoup sont morts de maladies diverses. Les survivants sont arrivés à Buchenwald, un autre camp. Là, Miklos a retrouvé Lazar.

Malheureusement, Abraham n’avait pas survĂ©cu ; il n’avait pas eu la force de supporter cette marche. Quelques jours plus tard, ils ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s par les soldats amĂ©ricains.

Pour les AmĂ©ricains qui m’écoutent : nous connaissons tous cette histoire de libĂ©ration. Le quatriĂšme jour de l’opĂ©ration, les soldats amĂ©ricains arrivent au baraquement 57, oĂč se trouvent Miklos et Lazar, et y prennent une photo devenue iconique, probablement la plus cĂ©lĂšbre de toutes celles prises lors de la libĂ©ration. Vous l’avez sans doute vue. AprĂšs un examen mĂ©dical, Miklos perd Ă  nouveau la trace de son ami Lazar. DiagnostiquĂ© tuberculeux, il entame une longue pĂ©riode de traitement et de convalescence en Suisse. Il racontera plus tard qu’il lui a fallu des annĂ©es de soins psychologiques pour retrouver une vie sociale normale.

Sautons maintenant 45 ans, jusqu’en 1986, lorsqu’un homme nommĂ© Elie Wiesel reçoit le prix Nobel pour ses Ă©crits documentant les atrocitĂ©s qu’il prĂ©tend avoir subies Ă  Auschwitz. Elie Wiesel affirmait ĂȘtre l’un des prisonniers immortalisĂ©s dans cette cĂ©lĂšbre photo de la libĂ©ration de Buchenwald.

đŸ“· Le prĂ©tendu survivant d’Auschwitz Elie Wiesel, laurĂ©at du prix Nobel de la paix - Oslo, 1986 đŸ”œImage
2.
Alors, Miklos, qui entre-temps avait adopté le nom de Nikolaus, commence à recevoir des appels de journalistes lui proposant de retrouver son ancien compagnon de détention et ami, Elie Wiesel. Un éditeur lui dit :

« Nous payons ton vol et ton sĂ©jour au Grand HĂŽtel en SuĂšde pour cette rĂ©union. Nous voulons ĂȘtre lĂ  pour immortaliser l’évĂ©nement. »

Nikolaus, perplexe, rĂ©pond au tĂ©lĂ©phone : « Euh, qui est Elie Wiesel ?
 »

L’éditeur lui explique qu’Elie Lazar Wiesel va recevoir le prix Nobel et qu’il peut organiser une rencontre avec son grand ami de jeunesse au Grand HĂŽtel, le 14 dĂ©cembre.

Naturellement, Nikolaus est fou de joie. Imaginez survivre Ă  une telle Ă©preuve et perdre contact avec quelqu’un qui a partagĂ© ces moments avec vous. Quarante ans s’étaient Ă©coulĂ©s, et Nikolaus confie avoir Ă©tĂ© submergĂ© de joie et honorĂ©. Quatre jours plus tard, il prend l’avion pour Stockholm. Il raconte avoir beaucoup rĂ©flĂ©chi en chemin Ă  ce qu’il dirait Ă  son ami aprĂšs tant d’annĂ©es. Que peuvent se dire deux personnes ayant traversĂ© une telle Ă©preuve ensemble ? Le vol lui a semblĂ© trĂšs court, il ne se souvient de presque rien. Enfin, le moment de la rĂ©union au Grand HĂŽtel arrive.

Je cite directement Nikolaus, qui Ă©crit : « AprĂšs environ dix minutes d’attente, la porte s’ouvre et, contre toute attente, un homme d’à peu prĂšs mon Ăąge s’avance vers moi, souriant, et me salue. Je lui rends son sourire, mais je ne sais pas Ă  qui je m’adresse. Une poignĂ©e de main s’impose, alors je tends la main et le salue. Finalement, je bafouille : “EnchantĂ© de vous voir”, et il se prĂ©sente : “Elie”. [Elie-Eliazar-Lazar] Je lui demande, Ă  moitiĂ© en yiddish, dans quelle langue il prĂ©fĂšre parler. “Yiddish ?” Il rĂ©pond : “Non.” Je lui propose alors le hongrois, et il dit : “Je ne parle pas hongrois.” “D’accord,” dis-je, “parlons en anglais.” Il commence par me transmettre les salutations d’un rabbin d’IsraĂ«l ayant vĂ©cu en SuĂšde. Son discours se dĂ©roule devant les camĂ©ras, qui, il faut le dire, agissent avec beaucoup de professionnalisme. Il joue son rĂŽle comme un maĂźtre. » Il parle, bien sĂ»r, d’Elie Wiesel.

« Soudain, le journaliste et le camĂ©raman se joignent Ă  la conversation, demandant si nous ne nous connaissons pas dĂ©jĂ  d’avant. Je rĂ©ponds que non, et Elie acquiesce. » Puis, Elie lui remet un exemplaire signĂ© de son livre. Bonne nuit, au revoir.

Nikolaus GrĂŒner reste stupĂ©fait. Il comprend rapidement qu’il a Ă©tĂ© utilisĂ© Ă  des fins de propagande par cet inconnu, qui n’est pas Lazar, son ami du camp. Quoi qu’il en soit, Nikolaus repart et commence Ă  lire le livre de Wiesel, La Nuit. Il ne lui faut pas longtemps pour rĂ©aliser qu’Elie Wiesel n’est pas seulement un imposteur, mais un escroc. Nikolaus lit le livre et est choquĂ© par les rĂ©cits de Wiesel, qui n’ont certainement pas eu lieu dans le camp pendant son sĂ©jour. Nikolaus Ă©crit, je cite : « Je n’ai jamais vu de gens ou d’enfants brĂ»ler Ă  ciel ouvert dans des fosses, ni mĂȘme quelque chose de vaguement similaire, sur le chemin des douches Ă  Auschwitz, comme Wiesel le prĂ©tend dans La Nuit. Il Ă©tait impossible pour des garçons de mon Ăąge, pesant Ă  peine 25 kilos, de courir aprĂšs et de violer des Allemandes Ă  Weimar, comme il l’écrit dans La Nuit, surtout aprĂšs le traitement Ă  la bromure que nous recevions le soir pour rĂ©duire notre libido. »
Elie raconte aussi comment, Ă  15 ans, il aurait jetĂ© son passeport hongrois devant les gardes prĂšs de la frontiĂšre polono-ukrainienne. Nikolaus Ă©clate de rire Ă  cette anecdote, car, dit-il, je cite : « Cela aurait signifiĂ© une mort immĂ©diate, surtout pour un garçon juif avec un passeport hongrois en Hongrie. De plus, Ă  15 ans, il aurait Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme mineur et inscrit sur le passeport de son pĂšre, si ce dernier en avait un. À ma connaissance, un passeport hongrois Ă©tait protĂ©gĂ© par la loi, et un tel geste aurait entraĂźnĂ© une lourde amende.

La đŸ“· la plus cĂ©lĂšbre de toutes les photographies prises lors de la libĂ©ration. Vous l’avez probablement dĂ©jĂ  vue.Image
3.
Enfin, Ă  l’époque, il fallait avoir au moins 23 ans pour obtenir un passeport. » Fin de citation.
Nikolaus consacre ensuite le reste de sa vie Ă  dĂ©masquer cet escroc planĂ©taire, Elie Wiesel, qui, selon lui, a volĂ© l’identitĂ© de son ami Lazar. Ses efforts aboutissent Ă  la publication d’un livre, IdentitĂ© volĂ©e. Sur la couverture, on voit le numĂ©ro A-7713.

Dans ce livre, auquel il a consacrĂ© sa vie, il rĂ©vĂšle qu’Elie Wiesel n’a mĂȘme pas de tatouage ! La presse hongroise l’a confirmĂ©. De nombreuses photos montrent Elie Wiesel en chemise Ă  manches courtes, sans tatouage visible. Or, selon Nikolaus, ce tatouage Ă©tait obligatoire pour tous les prisonniers. Il a Ă©galement engagĂ© des poursuites judiciaires contre le gouvernement hongrois, convaincu qu’il s’agissait d’un complot pour offrir une tribune Ă  cet individu. Il a attaquĂ© des rabbins pour diffamation. Quand je dis qu’il a dĂ©diĂ© sa vie Ă  dĂ©masquer ce laurĂ©at du prix Nobel comme un escroc, je suis sĂ©rieux. À la mort d’Elie Wiesel, Nikolaus n’est pas surpris d’apprendre qu’il a Ă©tĂ© enterrĂ© trĂšs rapidement, trop rapidement. Il dĂ©clare : « Ils ont fait ça pour qu’aucun journaliste ne puisse voir le corps et constater qu’il n’avait pas de tatouage. »

Ainsi, cet homme a volĂ© l’identitĂ© d’un survivant de l’Holocauste. Alors, qui est cet Elie Wiesel ? Ce prĂ©tendu Wiesel, qui a usurpĂ© l’identitĂ© d’un autre et s’est mis Ă  raconter des histoires fictives dans son livre La Nuit ?

Eh bien, mesdames et messieurs, cet Elie Wiesel Ă©tait le cousin de Robert Maxwell [le pĂšre de Ghislaine Maxwell, la complice de Jeffrey Epstein dans le rĂ©seau de trafic sexuel de mineurs]. Comme je l’ai mentionnĂ©, Maxwell Ă©tait lui aussi un homme aux multiples identitĂ©s et noms. Ainsi, Elie Wiesel devient une piĂšce intrigante dans l’histoire d’Epstein.

La filiĂšre Elisabeth Maxwell
Passons maintenant Ă  la mĂšre de Ghislaine Maxwell, car c’est lĂ  que le lien se noue. Parlons de l’épouse de Robert Maxwell, connue sous le nom de Betty. NĂ©e le 11 mars 1921 Ă  Saint-Alban-de-Roche, en France, Elisabeth Jenny Jeanne Meynard venait d’une riche famille d’industriels de la soie Ă  Lyon, fondĂ©e par un marchand calviniste suisse, Samuel Debard.

Elisabeth Meynard a racontĂ© que son mariage mixte – elle, chrĂ©tienne calviniste, et Robert, juif – a posĂ© des problĂšmes. DĂšs leur rencontre, la question religieuse a surgi. Elle explique que Robert Maxwell Ă©tait soulagĂ© d’apprendre qu’elle Ă©tait protestante, et non catholique, car, selon lui, les protestants n’étaient gĂ©nĂ©ralement pas antisĂ©mites, contrairement aux catholiques. Ainsi, elle apprend l’hĂ©breu et s’intĂ©resse profondĂ©ment Ă  son hĂ©ritage ethnique, y compris Ă  l’Holocauste.

Je dois vous dire – sans surprise – que Robert Maxwell n’était pas le seul escroc de la famille Maxwell. AprĂšs sa mort, survenue Ă  un moment fort opportun, sa femme a accordĂ© une interview trĂšs théùtrale Ă  Vanity Fair. L’article, intitulĂ© Le naufrage du capitaine Bob, se dĂ©roule dans une de leurs luxueuses villas. Je vais vous lire un extrait, car j’adore cet article.
Regardez cette photo, tellement dramatique. Le journaliste Ă©crit : « Elle Ă©tait assise au bord du canapĂ© en soie, sirotant son thĂ©, me regardant par-dessus sa tasse avec des yeux d’un turquoise glacial. Nous parlions de la maniĂšre dont la sociĂ©tĂ© britannique semblait se rĂ©jouir de l’effondrement de la maison Maxwell. Certains journaux prĂ©tendaient que Betty Maxwell avait abandonnĂ© sa villa d’Oxford, ornĂ©e de vitraux reprĂ©sentant Robert Maxwell en Samson aux portes de Gaza, pour se rĂ©fugier dans une chaumiĂšre au toit de chaume prĂšs de Bergerac, dans le sud-ouest de la France. En rĂ©alitĂ©, la matriarche du clan Maxwell, dotĂ©e d’une volontĂ© de fer, continuait Ă  vivre dans son pays d’adoption, passant d’avocat en avocat pour dĂ©mĂȘler les affaires financiĂšres de son mari et sauver ce qui pouvait l’ĂȘtre de son hĂ©ritage. »

Plus loin, Betty dĂ©clare, je cite : « Ils disent que j’ai 500 000. Des mensonges. Je n’ai rien. »
Vraiment ? đŸ”œImage
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Jul 24
🔮 Dossier Epstein par Candace Owens.

📍AprĂšs la sĂ©rie consacrĂ©e Ă  l’identitĂ© de Brigitte Macron, @RealCandaceO a rĂ©cemment lancĂ© une nouvelle sĂ©rie explosive rĂ©vĂ©lant des dĂ©tails sur le rĂ©seau Epstein.

Voici la traduction intégrale du premier épisode.

« Bonsoir, mes chers amis. Jeffrey Epstein
 Par oĂč commencer ? Il se passe tellement de choses en ce moment. Et en toile de fond, il y a Ă©normĂ©ment de rumeurs. Mais trĂšs peu d’informations concrĂštes, de faits.

Vous savez ce que j’ai compris Ă  propos des mĂ©dias ? Leur stratĂ©gie est trĂšs orwellienne, trĂšs « 1984 ». Ils veulent transformer notre rĂ©alitĂ© en un prĂ©sent Ă©ternel. L’histoire n’existe pas. Il faut oublier hier, la semaine derniĂšre, les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Tout ce qu’ils nous disent Ă  un moment donnĂ© comme Ă©tant vrai, nous devons l’accepter comme tel.

En mĂȘme temps, ils dĂ©tournent totalement notre attention et notre capacitĂ© de concentration. Avec toutes ces applications de rĂ©seaux sociaux, tout le monde souffre dĂ©sormais d’un dĂ©ficit d’attention. Qui pourra encore se concentrer assez Ă  l’avenir pour lire un livre, ou mĂȘme Ă©couter un podcast long, une sĂ©rie d’émissions ?

Alors, je dis : battons le fer tant qu’il est chaud. Bienvenue dans l’épisode introductif de la sĂ©rie sur Jeffrey Epstein, les Dossiers Epstein.

Qui était Robert Maxwell ?

Je suis ravie de collaborer Ă  nouveau avec Xavier Poussard. Quel travail incroyable fait cet homme ! Il a travaillĂ© des annĂ©es sur un livre consacrĂ© Ă  Epstein, toujours en cours de prĂ©paration, tout comme il l’a fait pour le cas de Brigitte Macron.
Bien sĂ»r, cette histoire touche la France, les États-Unis sans aucun doute ; comme on le voit, ils essaient actuellement de nous manipuler au niveau des gouvernements. Elle touche aussi IsraĂ«l, l’Ukraine, la Russie, tout le monde aura son propre Ă©pisode dans cette affaire. Au plus haut niveau, je vous l’assure.

Mais l’histoire de Jeffrey Epstein commence, en rĂ©alitĂ©, avec Robert Maxwell. Pour ceux qui ne le savent pas, Robert Maxwell Ă©tait le pĂšre de Ghislaine Maxwell.

De son vivant, il Ă©tait considĂ©rĂ© comme une sorte de Rupert Murdoch de gauche. Il contrĂŽlait un empire mĂ©diatique qui s’étendait de l’Angleterre Ă  IsraĂ«l, en passant par la France et au-delĂ .

Il était le patron du célÚbre groupe de presse Mirror Group, qui publiait le Daily Mirror. Il était également propriétaire de Maxwell Communication Corporation, de Pergamon Press, de Nimbus Records, la premiÚre entreprise britannique à produire des CD. La branche américaine de McMillan Publishers lui appartenait aussi ; nous y reviendrons.

Il Ă©tait actionnaire de MTV Europe, etc. Il Ă©tait actionnaire du groupe mĂ©diatique français TF1. TrĂšs proche des Ă©lites françaises ; j’y reviendrai dans un autre Ă©pisode.

Maxwell a Ă©galement Ă©tĂ© membre de la Chambre des Communes, de 1964 Ă  1970, pour le Parti travailliste. On pourrait continuer longtemps, mais vous avez compris l’idĂ©e. Maxwell Ă©tait un trĂšs, trĂšs gros poisson ; presque intouchable, en fait.

Maintenant, je vais vous raconter comment il est devenu si puissant, car l’histoire est extrĂȘmement intĂ©ressante.
Voyez-vous, Robert Maxwell n’était pas du tout Robert Maxwell Ă  sa naissance. Vous remarquerez ce phĂ©nomĂšne trĂšs souvent dans cette sĂ©rie. C’est un rĂ©seau trĂšs sophistiquĂ© de, comment dire, blanchiment de noms. Ici, vous avez un nom, lĂ -bas, un autre. MĂȘme aujourd’hui, on ne donne pas correctement son nom de naissance. Si vous cherchez, vous trouverez probablement Jan LudvĂ­k ou JĂĄn LudvĂ­k. C’est ce que dit la presse. Mais mĂȘme ce nom-lĂ  est un nom d’emprunt.

Son vrai nom Ă  la naissance Ă©tait Abraham Leib Hoch. Et il est nĂ© Ă  SlatinskĂ© Doly, une petite ville qui fait aujourd’hui partie de l’Ukraine.

Je dois vous dire, mes amis, que l’Ukraine revient sans cesse dans mes recherches, ce qui commence Ă  me faire un peu peur. đŸ”œImage
2.
Quoi qu’il en soit, en 1923, lorsque Maxwell est nĂ©, sa ville faisait partie de la TchĂ©coslovaquie.

Concernant sa famille, il semble que Maxwell soit un lointain parent d’Elie Wiesel. C’est un personnage trĂšs controversĂ©. Nous n’avons pas le temps d’entrer trop dans cette histoire, je la raconterai une autre fois, mais pour l’instant, disons simplement qu’Elie Wiesel est devenu une figure emblĂ©matique du camp d’Auschwitz ; il a publiĂ© une tonne de littĂ©rature sur ce qui s’est passĂ© pendant qu’il Ă©tait Ă  Auschwitz.

Et ensuite, d’autres survivants d’Auschwitz ont dit qu’il inventait et qu’il n’y Ă©tait jamais allĂ©. Ils n’ont pas non plus pu le retrouver dans les archives.
Un survivant de l’Holocauste l’a accusĂ© d’avoir volĂ© l’identitĂ© d’une autre personne qui Ă©tait rĂ©ellement dans le camp et qu’il connaissait trĂšs bien. C’est une folie.

Je ne mentionne cela que pour dire que, en rĂ©alitĂ©, cette sĂ©rie devrait s’appeler « Crise d’identitĂ© ». On dirait un thĂšme central dans cette famille.

D’ailleurs, c’est un thĂšme central dans tout ce qui touche Ă  IsraĂ«l.
Bref, revenons Ă  Abraham, ou Jan, ou Robert. L’histoire est qu’il est nĂ© dans une famille de juifs hassidiques. Il a Ă©tudiĂ© dans une yeshiva [institution juive d’enseignement supĂ©rieur religieux], et ses parents voulaient qu’il devienne rabbin.
À l’ñge de 12 ans, il a rejoint le mouvement Betar, un mouvement nationaliste juif, sioniste. Et si vous vous demandez, Betar est, littĂ©ralement, un lieu en Palestine actuelle, en Cisjordanie. Vous voyez oĂč cela nous mĂšne.

De lĂ , il se serait enrĂŽlĂ© dans l’armĂ©e tchĂ©coslovaque, puis serait parti en exil et aurait, semble-t-il, participĂ© Ă  la guerre en France. Je dis « semble-t-il », car Robert Maxwell lui-mĂȘme a donnĂ© pas moins de cinq versions diffĂ©rentes de ses activitĂ©s entre 1939 et 1940.
Ce que nous savons, c’est qu’il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© comme agitateur communiste et qu’il a fini dans des camps britanniques en tant que rĂ©fugiĂ© tchĂšque. Et Ă  partir de lĂ , l’histoire devient carrĂ©ment Ă©trange, car, bien qu’il fĂ»t agitateur communiste, on lui a permis de rejoindre les « Pioneer Corps », les seules unitĂ©s militaires britanniques qui acceptaient des Ă©trangers. C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’il commence Ă  utiliser deux noms : « Ivan Leslie du Maurier » et « Leslie Jones ».

Bref, envoyĂ© en mission Ă  Paris, il rencontre la mĂšre de Ghislaine, Elisabeth Meynard, qu’il Ă©pouse le 14 mars 1945, Ă  Paris. Et Ă  ce moment-lĂ , il faut le noter, son nom Ă©tait soudainement devenu Robert Maxwell. C’est le pseudonyme qu’il a utilisĂ© pour son mariage : Robert Maxwell. Et il l’utilisera dĂ©sormais.

Donc, Ă  ce stade, notre arbre gĂ©nĂ©alogique ressemble Ă  ceci : Robert Maxwell, qui est aussi JĂĄn LudvĂ­k, Abraham Hoch, Ivan Leslie du Maurier, et Leslie Jones. Rien d’étrange, mes amis ; circulez, circulez


Enfin, ensuite, Maxwell est envoyĂ© Ă  Berlin comme officier de liaison avec l’ArmĂ©e rouge. Et la mission qui lui est confiĂ©e est trĂšs importante. Les services de renseignement britanniques lui donnent pour tĂąche de s’associer Ă  une maison d’édition allemande, Springer, dans le but de vendre des revues scientifiques allemandes publiĂ©es pendant le TroisiĂšme Reich, et donc impossibles Ă  exporter, car interdites dans le monde entier. Il Ă©tablit donc cette association et se propose de gĂ©rer la distribution de ces matĂ©riaux.

Ensuite, en 1951, quelques annĂ©es plus tard, il prend le contrĂŽle de la maison d’édition publique allemande Butterworth-Springer, qui, encore une fois, a pour principal objet d’intĂ©rĂȘt ces revues scientifiques de l’époque nazie. Pourquoi cet intĂ©rĂȘt ? Vous le comprendrez au fur et Ă  mesure que nous avançons dans l’histoire.

Quoi qu’il en soit, Butterworth-Springer est renommĂ©e Pergamon Press. đŸ”œ
3.
Il faut prĂ©ciser que rien de tout cela ne reflĂ©tait un intĂ©rĂȘt de Maxwell pour l’édition. Il ne faisait pas tout cela parce qu’il voulait devenir un grand magnat de la presse. Il le faisait parce qu’il Ă©tait financĂ© par une famille extrĂȘmement puissante, par des gens extrĂȘmement puissants.
Comme je l’ai dit, cette opĂ©ration Ă©tait une opĂ©ration du MI6, financĂ©e par Charles Hambro, directeur de la Banque d’Angleterre. Charles Hambro venait de l’une des familles les plus influentes de l’establishment bancaire britannique.

Donc, l’intĂ©rĂȘt de republier ces revues scientifiques allemandes publiĂ©es sous le TroisiĂšme Reich Ă©tait un intĂ©rĂȘt de l’establishment bancaire britannique. Hambro avait Ă©tĂ© le chef des opĂ©rations spĂ©ciales pendant la Seconde Guerre mondiale.

En essence, pour ĂȘtre trĂšs clair : Robert Maxwell n’était qu’un intermĂ©diaire.

Et les services britanniques ont dĂ©cidĂ© qu’ils avaient encore besoin de lui comme intermĂ©diaire dans un autre pays : la Russie.

Ainsi, en 1954, ils l’envoient en Russie, oĂč il devait proposer aux Russes l’idĂ©e de publier Ă  l’étranger des traductions de leurs articles scientifiques. Donc, le mĂȘme intĂ©rĂȘt pour la science. En Allemagne comme en Russie, il Ă©tait envoyĂ© pour obtenir un accĂšs aux secrets scientifiques.

Je pense que nous pouvons commencer Ă  relier les points ici. Car ils avaient un intĂ©rĂȘt particulier pour les secrets scientifiques allemands.
Ce type Ă©tait envoyĂ© pour jouer les amis et traduire des articles importants pour l’Angleterre – soi-disant. Mais en rĂ©alitĂ©, non. Et lĂ , ça devient vraiment intĂ©ressant. Parce que l’Angleterre, ou les gens tout en haut en Angleterre, se mĂ©fiaient de Maxwell. En gros, ils ne croyaient pas qu’il travaillait pour les Britanniques. Ils pensaient qu’il travaillait pour les Russes. Pour le KGB.

Et selon le Foreign Office, dans les dossiers rendus publics en 2003, leurs soupçons ont Ă©tĂ© confirmĂ©s lorsqu’ils ont dĂ©couvert qu’il Ă©tait, en effet, financĂ© par la Russie.
Ils l’ont donc virĂ© de Pergamon Publishing et ont mis un AmĂ©ricain Ă  sa place pour diriger la maison d’édition.

Le KGB a fini par reconnaĂźtre que Maxwell Ă©tait, en fait, un agent soviĂ©tique trĂšs prĂ©cieux, mais il Ă©tait si haut placĂ© que les autres espions soviĂ©tiques n’étaient pas autorisĂ©s Ă  entrer en contact direct avec lui.
Mais mĂȘme les SoviĂ©tiques doutaient de la loyautĂ© de Maxwell envers eux. À qui diable ce type Ă©tait-il loyal, en fin de compte ? En fin de compte, il est devenu clair que ce n’était ni Ă  la couronne britannique, ni aux SoviĂ©tiques.

En rĂ©alitĂ©, il servait vĂ©ritablement IsraĂ«l ; c’était sa vĂ©ritable loyautĂ©.

DĂšs 1948, il a jouĂ© un rĂŽle majeur dans la dĂ©cision du gouvernement tchĂ©coslovaque anti-staliniste d’armer des groupes paramilitaires sionistes. Bien.

Ensuite, pendant la guerre de 1948, qui a conduit Ă  la crĂ©ation de l’État d’IsraĂ«l, il a personnellement participĂ© Ă  des opĂ©rations de trafic de composants d’avions.
Donc, Maxwell, que les services britanniques finiraient par qualifier de sioniste, n’était loyal qu’à IsraĂ«l. Toute sa carriĂšre a Ă©tĂ© celle d’un agent de grande importance pour le Mossad.
Ce qui est tout à fait logique, si l’on se souvient de sa participation au mouvement sioniste Betar, du fait que ses parents voulaient qu’il devienne rabbin.

Les dĂ©clarations d’un ancien agent du Mossad
Nous en apprenons davantage sur Robert Maxwell grĂące Ă  Viktor Ostrovsky.

Si ce nom vous semble familier, c’est parce qu’Ostrovsky a dĂ©sertĂ© le Mossad, c’est bien connu. Et si vous n’avez pas entendu parler de lui, vous devriez vous familiariser avec ce qu’il a fait. Ostrovsky a senti qu’il devait dĂ©serter le Mossad parce que les activitĂ©s lĂ -bas troublaient sa conscience. Et il a fini par Ă©crire un livre dans lequel il rĂ©vĂšle des secrets du Mossad. Ce livre s’appelle By Way of Deception (Par la tromperie).
Ostrovsky affirme que c’est la devise du Mossad : « Par la tromperie, tu feras la guerre. » đŸ”œ
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Jul 18
🔮 Le piĂšge des dispositifs portables : comment le gouvernement prĂ©voit de vous surveiller
parJohn & Nisha Whitehead

đŸ“Â« Lorsqu’un État lĂ©galisera le meurtre dĂ©libĂ©rĂ© de certaines vies
 cela Ă©largira inĂ©vitablement les catĂ©gories de personnes qui pourront ĂȘtre condamnĂ©es Ă  mort sans subir de punition. »

– Nat Hentoff, The Washington Post, 1992

L’autonomie corporelle – le droit Ă  la vie privĂ©e et Ă  l’intĂ©gritĂ© de son propre corps – s’évanouit rapidement.

Le dĂ©bat dĂ©passe dĂ©sormais les vaccins obligatoires ou les fouilles invasives, s’étendant Ă  la surveillance biomĂ©trique, aux dispositifs portables de suivi et au profilage prĂ©dictif de l’état de santĂ©.

Nous entrons dans une nouvelle Ăšre de contrĂŽle algorithmique et autoritaire, oĂč nos pensĂ©es, nos Ă©motions et notre biologie sont surveillĂ©es et jugĂ©es par l’État.
C’est la promesse inquiĂ©tante qui sous-tend la derniĂšre campagne de Robert F. Kennedy Jr., secrĂ©taire Ă  la santĂ© et aux services sociaux du prĂ©sident Trump. Il promeut un avenir oĂč tous les AmĂ©ricains seraient Ă©quipĂ©s de dispositifs biomĂ©triques de suivi de la santĂ©.

Sous couvert de santĂ© publique et d’autonomie personnelle, cette initiative n’est en rĂ©alitĂ© qu’une normalisation de la surveillance corporelle 24 heures sur 24, ouvrant la voie Ă  un monde oĂč chaque pas, chaque battement de cƓur et chaque fluctuation biologique sont surveillĂ©s non seulement par des entreprises privĂ©es, mais aussi par le gouvernement.
Dans ce complexe industriel de surveillance naissant, les donnĂ©es de santĂ© deviennent une monnaie d’échange. Les entreprises technologiques profitent des abonnements Ă  du matĂ©riel et des applications, les assureurs exploitent l’évaluation des risques, et les agences gouvernementales tirent parti de l’augmentation de la conformitĂ© et des informations comportementales.

La convergence entre santĂ©, technologie et surveillance n’est pas une stratĂ©gie nouvelle, mais la prochaine Ă©tape d’un modĂšle de contrĂŽle bien Ă©tabli.

La surveillance s’est toujours prĂ©sentĂ©e sous les dehors du progrĂšs.

Chaque nouvelle vague de technologie de surveillance – dispositifs GPS, camĂ©ras aux feux de circulation, reconnaissance faciale, sonnettes Ring, enceintes intelligentes Alexa – nous a Ă©tĂ© vendue comme un outil de confort, de sĂ©curitĂ© ou de connexion. Pourtant, avec le temps, chacune s’est transformĂ©e en mĂ©canisme de suivi, de contrĂŽle ou de surveillance des citoyens.
Ce qui a débuté comme un choix volontaire est devenu inévitablement obligatoire.
DĂšs lors que nous avons acceptĂ© l’idĂ©e que la vie privĂ©e devait ĂȘtre sacrifiĂ©e pour le confort, nous avons jetĂ© les bases d’une sociĂ©tĂ© oĂč rien n’échappe au contrĂŽle gouvernemental – ni nos maisons, ni nos voitures, ni mĂȘme nos corps.

Le plan de RFK Jr. concernant les dispositifs portables n’est que la derniĂšre incarnation de cette stratĂ©gie d’appĂąt et de bascule : prĂ©sentĂ© comme une libertĂ©, il se rĂ©vĂšle ĂȘtre une cage.

Selon le plan de Kennedy, promu dans le cadre de la campagne nationale « Make America Healthy Again » (Rendre l’AmĂ©rique Ă  nouveau en bonne santĂ©), les dispositifs portables suivraient le taux de glucose, le rythme cardiaque, l’activitĂ©, le sommeil et bien plus encore pour chaque AmĂ©ricain.
La participation ne sera pas obligatoire au départ, mais les implications sont évidentes : acceptez, ou risquez de devenir un citoyen de seconde zone dans une société régie par la conformité aux données.

Ce qui a commencĂ© comme des outils optionnels d’auto-surveillance commercialisĂ©s par les gĂ©ants technologiques est sur le point de devenir le nouvel outil de l’arsenal de l’État policier.

Des dispositifs comme les Fitbits, les Apple Watches, les moniteurs de glycĂ©mie et les anneaux intelligents collectent d’immenses quantitĂ©s de donnĂ©es intimes – du stress et de la dĂ©pression aux irrĂ©gularitĂ©s cardiaques et aux premiers signes de maladie. Lorsque ces donnĂ©es sont partagĂ©es entre bases gouvernementales, assureurs et plateformes de santĂ©, elles deviennent un outil puissant đŸ”œImage
2.
non seulement pour analyser l’état de santĂ©, mais aussi pour exercer un contrĂŽle.
Autrement symboles de bien-ĂȘtre personnel, les dispositifs portables se muent en Ă©tiquettes numĂ©riques pour les citoyens – des insignes de conformitĂ© surveillĂ©s en temps rĂ©el et rĂ©gulĂ©s par des algorithmes.

Et cela ne s’arrĂȘtera pas lĂ .
Le corps devient un champ de bataille dans la guerre croissante du gouvernement contre notre sphÚre intérieure.

L’infrastructure nĂ©cessaire pour profiler et dĂ©tenir des individus sur la base de « risques » psychologiques perçus est dĂ©jĂ  en place. Imaginez un avenir oĂč vos donnĂ©es portables dĂ©clenchent une alarme concernant votre santĂ© mentale : niveaux de stress Ă©levĂ©s, sommeil irrĂ©gulier, rendez-vous manquĂ©, chute soudaine de la variabilitĂ© du rythme cardiaque.

Pour l’État surveillant, cela pourrait ĂȘtre des signaux d’alarme – des justifications pour une intervention, une enquĂȘte, ou pire encore.

L’adoption par RFK Jr. de la technologie portable n’est pas une innovation neutre. C’est une invitation Ă  Ă©tendre la guerre du gouvernement contre les crimes de pensĂ©e, le non-respect des normes de santĂ© et les dĂ©viations individuelles.

Cela transforme la prĂ©somption d’innocence en prĂ©somption de diagnostic. Vous n’ĂȘtes pas en bonne santĂ© tant que l’algorithme ne le dit pas.
Le gouvernement a dĂ©jĂ  converti les outils de surveillance en armes pour rĂ©duire au silence la dissidence, signaler les critiques politiques et suivre le comportement en temps rĂ©el. Avec les dispositifs portables, il gagne une nouvelle arme : l’accĂšs au corps humain comme lieu de suspicion, de dĂ©viance et de contrĂŽle.

Alors que les agences gouvernementales prĂ©parent le terrain pour un contrĂŽle biomĂ©trique, les corporations – compagnies d’assurance, gĂ©ants technologiques, employeurs – agiront comme exĂ©cutants de l’État surveillant.

Les dispositifs portables ne se contentent pas de collecter des donnĂ©es. Ils les trient, les interprĂštent et les intĂšgrent dans des systĂšmes qui prennent des dĂ©cisions cruciales sur votre vie : obtiendrez-vous une couverture d’assurance, vos primes augmenteront-elles, qualifiez-vous pour un emploi ou une aide financiĂšre ?

Comme le rapporte ABC News, un article du JAMA met en garde contre le risque que les dispositifs portables soient utilisĂ©s par les assureurs pour refuser une couverture ou augmenter les primes sur la base d’indicateurs de santĂ© personnels, tels que l’apport calorique, les fluctuations de poids ou la tension artĂ©rielle.
Il est facile d’imaginer que cela s’étendra aux Ă©valuations professionnelles, aux scores de crĂ©dit ou mĂȘme aux classements sur les rĂ©seaux sociaux.

Les employeurs offrent dĂ©jĂ  des rĂ©ductions pour une surveillance « volontaire » de la santĂ© et pĂ©nalisent ceux qui n’y participent pas. Les assureurs incitent Ă  un comportement sain, jusqu’à ce qu’ils dĂ©cident qu’un comportement malsain mĂ©rite une sanction. Les applications surveillent non seulement les pas, mais aussi l’humeur, la consommation de substances, la fertilitĂ© et l’activitĂ© sexuelle, alimentant une Ă©conomie de donnĂ©es insatiable.

Cette trajectoire dystopique avait été prévue et mise en garde depuis longtemps.
Dans Brave New World d’Aldous Huxley (1932), la conformitĂ© est maintenue non par la violence, mais par le plaisir, la stimulation et la sĂ©dation chimique. La population est conditionnĂ©e Ă  accepter la surveillance en Ă©change de confort et de divertissement.

Dans THX 1138 (1971), George Lucas imagine un rĂ©gime corporatiste-Ă©tatique oĂč la surveillance biomĂ©trique, les mĂ©dicaments rĂ©gulant l’humeur et la manipulation psychologique rĂ©duisent les individus Ă  des unitĂ©s biologiques dociles et dĂ©pourvues d’émotions.
Gattaca (1997) dĂ©peint un monde oĂč le profilage gĂ©nĂ©tique et biomĂ©trique prĂ©dĂ©termine le destin d’une personne, annihilant l’intimitĂ© et le libre arbitre au nom de la santĂ© publique et de l’efficacitĂ© sociale.

Dans The Matrix (1999), Ă©crit et rĂ©alisĂ© par les frĂšres Wachowski, les humains sont exploitĂ©s đŸ”œ
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comme sources d’énergie tout en Ă©tant piĂ©gĂ©s dans une rĂ©alitĂ© simulĂ©e – une parallĂšle troublante avec notre capture croissante dans des systĂšmes qui nous surveillent, nous monĂ©tisent et nous manipulent physiquement.

Minority Report (2002), réalisé par Steven Spielberg, décrit un régime de surveillance pré-criminelle basé sur des données biométriques. Les citoyens sont suivis par des scans rétiniens dans les espaces publics et ciblés par des publicités personnalisées, transformant le corps en un passeport de surveillance.

La sĂ©rie anthologique Black Mirror, inspirĂ©e de The Twilight Zone, apporte des avertissements Ă  l’ùre numĂ©rique, illustrant comment la surveillance constante du comportement, des Ă©motions et de l’identitĂ© engendre conformisme, jugement et peur.
Dans leur ensemble, ces repÚres culturels délivrent un message clair : la dystopie ne surgit pas du jour au lendemain.

Comme l’a averti Margaret Atwood dans The Handmaid’s Tale, « Rien ne change instantanĂ©ment : dans une baignoire qui se rĂ©chauffe progressivement, vous seriez bouilli vif avant de vous en rendre compte ». Bien que son roman se concentre sur le contrĂŽle de la reproduction, son avertissement plus large reste pertinent : lorsque l’État s’arroge l’autoritĂ© sur le corps – que ce soit par des registres de grossesse ou des moniteurs biomĂ©triques – l’autonomie corporelle devient conditionnelle, fragile et rĂ©vocable.

Les outils peuvent varier, mais la logique de la domination reste identique.

Ce qu’Atwood a dĂ©crit comme un contrĂŽle de la reproduction, nous le vivons aujourd’hui sous une forme plus vaste et numĂ©risĂ©e : l’érosion silencieuse de l’autonomie par la normalisation de la surveillance constante.

Lorsque le gouvernement et les corporations ont accĂšs Ă  notre vie intĂ©rieure, que reste-t-il de l’individu ?

Nous devons nous interroger : lorsque la surveillance devient une condition pour participer Ă  la vie moderne – emploi, Ă©ducation, soins mĂ©dicaux – sommes-nous encore libres ? Ou sommes-nous, comme dans tous les grands avertissements dystopiques, conditionnĂ©s Ă  ne pas rĂ©sister, mais Ă  nous conformer ?

Voici le coĂ»t cachĂ© de ces commoditĂ©s technologiques : le dispositif de suivi de la santĂ© d’aujourd’hui est la laisse corporative de demain.
Dans une sociĂ©tĂ© oĂč les donnĂ©es corporelles sont collectĂ©es et analysĂ©es, le corps lui-mĂȘme devient la propriĂ©tĂ© du gouvernement et des corporations. Votre corps devient une forme de tĂ©moignage, et vos donnĂ©es biomĂ©triques sont traitĂ©es comme des preuves. La liste des intrusions corporelles que nous avons documentĂ©es – coloscopies forcĂ©es, prĂ©lĂšvements de sang, Ă©chantillons d’ADN, fouilles corporelles, tests d’alcoolĂ©mie – ne cesse de s’allonger.
À cette liste s’ajoute dĂ©sormais une forme plus subtile mais plus insidieuse d’intrusion : le consentement biomĂ©trique forcĂ©.

Une fois que la surveillance de la santĂ© deviendra une exigence de facto pour l’emploi, l’assurance ou la participation sociale, il sera impossible d’y renoncer sans subir de pĂ©nalitĂ©s. Ceux qui s’y opposent risquent d’ĂȘtre Ă©tiquetĂ©s comme irresponsables, malsains ou mĂȘme dangereux.

Nous avons dĂ©jĂ  vu des signes inquiĂ©tants de ce que cela pourrait engendrer. Dans les États ayant des restrictions sur l’avortement, la surveillance numĂ©rique a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme arme pour poursuivre les personnes recherchant des avortements – en s’appuyant sur des applications de suivi du cycle menstruel, l’historique de recherche et les donnĂ©es de gĂ©olocalisation.

Lorsque l’autonomie corporelle devient un crime, les traces de donnĂ©es que nous laissons se transforment en preuves dans une affaire que l’État a dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© de construire.

Il ne s’agit pas seulement d’étendre les soins mĂ©dicaux. C’est transformer la santĂ© en un mĂ©canisme de contrĂŽle – un cheval de Troie par lequel l’État surveillant revendique la propriĂ©tĂ© de la derniĂšre frontiĂšre privĂ©e : le corps humain.
Car, en fin de compte, il ne s’agit pas seulement de surveillance, mais de savoir qui a le đŸ”œ
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Jun 25
🔮 Comment l’élite corporatiste richissime finance le transgenrisme et le transhumanisme.
par Steven Tucker

📍Machaela Cavanaugh est une politicienne obscure du Nebraska dont je ne sais absolument rien, si ce n’est qu’elle donne l’impression d’adorer les personnes trans. Et je sais ce petit dĂ©tail Ă  son sujet parce que, il y a une ou deux semaines, elle s’est levĂ©e dans l’hĂ©micycle du Capitole de l’État du Nebraska pour nous le faire savoir. À plusieurs reprises. Et je le souligne : Ă  maintes reprises.
Je vous invite Ă  regarder cet enregistrement d’une tirade insensĂ©e, dans laquelle Cavanaugh rĂ©pĂšte inlassablement : « Les personnes trans ont leur place ici. Nous avons besoin des personnes trans. Nous aimons les personnes trans. Les personnes trans ont leur place ici. Nous avons besoin des personnes trans. Nous aimons les personnes trans. » Elle a rĂ©pĂ©tĂ© ces mots encore et encore, sans fin, jusqu’à la fin de la vidĂ©o.

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Aux yeux de beaucoup, cette femme est loin de donner l’image d’une personne pleine de compassion ou de tolĂ©rance, malgrĂ© tous ses efforts pour le paraĂźtre. Elle ressemble plutĂŽt Ă  quelqu’un souffrant d’un trouble mental profond. Ou Ă  un robot dĂ©fectueux, dont le mĂ©canisme vocal serait bloquĂ© dans une rĂ©pĂ©tition incessante.

Entre ces deux options, je miserais plutĂŽt sur la seconde, surtout aprĂšs avoir lu le livre Transsexual, Transgender, Transhuman de la journaliste d’investigation Jennifer Bilek, qui prĂ©tend rĂ©vĂ©ler une vĂ©ritĂ© sensationnelle : depuis des dĂ©cennies, une cabale sinistre composĂ©e de milliardaires de la Silicon Valley, de mĂ©decins Ă©minents et de magnats de la finance soutient systĂ©matiquement l’agenda transgenre comme une porte d’entrĂ©e dĂ©guisĂ©e vers une forme bien plus vaste de transhumanisme.

Leur objectif ultime ? Faciliter la transformation de notre espĂšce en une race de quasi-robots post-humains, gĂ©nĂ©tiquement et prothĂ©tiquement augmentĂ©s, Ă  l’image du cerveau micro-pucĂ© incarnĂ© de maniĂšre si Ă©vidente par Michaela Cavanaugh.

La propagation des trans-missions
Pour certains lecteurs, ces propos pourraient ressembler Ă  une thĂ©orie du complot farfelue issue de l’extrĂȘme droite. À ceux-lĂ , je pourrais rĂ©pondre que ce n’est pas moitiĂ© aussi dĂ©lirant que la thĂ©orie conspirationniste de gauche concurrente, qui proclame l’existence d’ĂȘtres magiques appelĂ©s « transgenres » (un terme que Bilek elle-mĂȘme conteste, le considĂ©rant comme un symbole vidĂ© de sens, sans rĂ©fĂ©rent concret), capables de passer d’un sexe Ă  l’autre Ă  leur guise ; une merveille de la biologie avancĂ©e des primates, soi-disant existante depuis toujours, mais systĂ©matiquement cachĂ©e pendant des millĂ©naires par le perfide establishment fasciste cis-hĂ©tĂ©ro-masculin.

On nous rĂ©pĂšte sans cesse aujourd’hui que les transsexuels font partie des groupes les plus marginalisĂ©s, opprimĂ©s, rĂ©duits au silence et stigmatisĂ©s de la planĂšte. Pourtant, curieusement, beaucoup de ceux qui nous serinent cette antienne depuis une quinzaine d’annĂ©es comptent parmi les personnes les plus puissantes, influentes, bien connectĂ©es et riches de la Terre, comme les dirigeants de l’UE, des États-Unis, de l’OMS, de l’ONU, etc., sans parler des propagandistes transophiles sans discernement qui dirigent Hollywood, la plupart des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, des entreprises mĂ©diatiques et des rĂ©seaux sociaux de l’ùre prĂ©cĂ©dant le second mandat de Trump et le rachat de Twitter par Elon Musk.

Les vĂ©ritables marginalisĂ©s n’ont pas de tels alliĂ©s, n’est-ce pas ?
Au cours des quelques jours que j’ai consacrĂ©s Ă  la lecture du livre de Bilek, j’ai relevĂ© des histoires comme celle-ci, provenant de ma rĂ©gion d’origine (dĂ©sormais surnommĂ©e « homo-land ») au Royaume-Uni, qui montrent Ă  quel point la situation de ces personnes soi-disant « marginalisĂ©es » a Ă©tĂ© accaparĂ©e et institutionnalisĂ©e dans de nombreux pays occidentaux :

Les mĂ©decins du Service national de santĂ© britannique qui dĂ©cident de changer de sexe se verront attribuer un nouveau code đŸ”œImage
2.
d’identitĂ© au sein du Conseil mĂ©dical gĂ©nĂ©ral, effaçant les anciennes donnĂ©es mentionnant leur sexe initial et recevront un profil entiĂšrement nouveau, correspondant Ă  leur nouveau sexe, qui repartira de zĂ©ro – au point mĂȘme d’effacer tous les anciens cas de mesures disciplinaires pour erreurs professionnelles, car, voyez-vous, une fois qu’ils changent officiellement de pronom sur tous les documents, ils deviennent littĂ©ralement une autre personne ! Et oĂč est le problĂšme ?

Pour cĂ©lĂ©brer la JournĂ©e internationale des femmes en mars dernier, le dĂ©partement pour enfants de la BBC, CBeebies, a publiĂ© sur son site une liste de « mĂšres inspirantes » – dont deux Ă©taient des prostituĂ©es masculines, sans-abri et toxicomanes, liĂ©es Ă  la mafia, nommĂ©es Sylvia Rivera et Marsha P. Johnson, fondatrices du groupe radical des RĂ©volutionnaires activistes travestis de la rue (STAR). Pour toute personne dotĂ©e d’un minimum de raison, ce duo reprĂ©senterait le pire modĂšle de maternitĂ© auquel aspirer. Ce n’est pas l’avis de ceux qui dirigent le plus grand mĂ©dia national, grassement financĂ©.
Toujours Ă  la BBC, un Ă©pisode de la sĂ©rie controversĂ©e Waterloo Road, qui se dĂ©roule dans un contexte scolaire, a diffusĂ© une intrigue difficile Ă  suivre : une vieille dame atteinte de dĂ©mence, mourante Ă  l’hĂŽpital, est visitĂ©e par son petit-fils transgenre, habillĂ© en fille. Sous l’effet de fortes doses de morphine, affectĂ©e par Alzheimer et trĂšs confuse pour toutes ces raisons, la vieille dame continue d’appeler son petit-fils par son vrai prĂ©nom de garçon, et non par celui de fille qu’il s’est inventĂ©. ConfrontĂ© Ă  cette horreur, le jeune homme devient inconsolablement bouleversĂ© et furieux. Les scĂ©naristes et producteurs de la BBC ont sincĂšrement supposĂ© que les spectateurs allaient compatir avec ce trans-garçon obsĂ©dĂ© par lui-mĂȘme, et non avec la retraitĂ©e mourante ! Comme l’a commentĂ© en ligne un spectateur Ă©cƓurĂ© : « Cela incarne parfaitement la pensĂ©e trans. MĂȘme si la personne Ă  cĂŽtĂ© d’eux est en train de mourir, tout tourne encore autour d’eux. Peu importe ce que ressent l’autre. » C’est ce que pensent les spectateurs de ce programme de la BBC. Mais les idĂ©es de ces extrĂ©mistes ignares, comme ce commentateur, n’ont aucune importance ; seules comptent les conceptions de ceux qui contrĂŽlent les programmes.
De toute Ă©vidence, dans les nations arc-en-ciel comme le Royaume-Uni, la capture et l’enrĂŽlement institutionnels sont presque totalement achevĂ©s : les mĂ©dias nationaux britanniques, tout comme le ministĂšre de la SantĂ© – manifestement les deux organisations les plus influentes du pays – se prosternent dĂ©sormais devant l’autel rose des jongleurs de genres. Si cela se limitait Ă  des groupuscules obscurs comme le Club des anciens militaires gays non conformistes ou la SociĂ©tĂ© d’East Grinstead pour l’apprĂ©ciation des cactus, qui adoptent des politiques pro-trans, je pourrais comprendre pourquoi on considĂ©rerait ces gens comme marginalisĂ©s. Mais la BBC ou le ministĂšre de la SantĂ©, des organisations soutenues par des milliards de fonds publics ? Le transgenrisme n’est plus marginalisĂ© en Occident ; il est imposĂ© de force au centre de tout, de maniĂšre obsessive et impitoyable.

Mais pourquoi ? Comment en est-on arrivĂ© lĂ  ? Depuis plus de dix ans, Jennifer Bilek pose cette question sur son blog trĂšs populaire, The 11th Hour, dont elle a extrait des passages pour constituer son dernier livre. La rĂ©ponse la plus Ă©vidente qu’elle trouve : SUIVEZ L’ARGENT !
Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Et la piste mùne directement à Sodome.

L’argent fait tourner le monde trans
Bilek soutient Ă  juste titre qu’un certain nombre d’individus, d’organisations et de familles qui financent la trans-mania actuelle ont des intĂ©rĂȘts financiers dans l’industrie mĂ©dicale mondiale et les grands laboratoires pharmaceutiques (Big Pharma). Cela est crucial, car les transgenres, en particulier ceux recrutĂ©s pour subir des interventions chirurgicales ou des traitements hormonaux đŸ”œ
3.
dĂšs l’enfance, reprĂ©sentent un marchĂ© captif Ă  vie. MĂȘme s’ils finissent par regretter d’avoir laissĂ© des chirurgiens zĂ©lĂ©s leur mutiler le corps, on pourra encore leur vendre des tonnes de mĂ©dicaments pour attĂ©nuer l’impact initial des procĂ©dures ou soulager la profonde dĂ©pression clinique qu’ils traverseront.

Les chiffres varient considĂ©rablement, mais Bilek cite des estimations selon lesquelles le marchĂ© mondial des produits pseudo-mĂ©dicaux destinĂ©s aux patients trans pourrait atteindre 30 milliards de dollars d’ici 2030. Pour chaque centaine de personnes prenant des hormones du sexe opposĂ© pendant 20 ans, Big Pharma pourrait engranger 36 millions de dollars. Et comme on estime qu’il y a actuellement 700 000 enfants aux États-Unis seuls qui ont Ă©tĂ© convaincus d’ĂȘtre transgenres, cela reprĂ©sente un Ă©norme rĂ©servoir de clients potentiels.

Bilek suggĂšre que les gĂ©ants mĂ©dicaux ont eu l’idĂ©e de provoquer artificiellement des vagues de nouvelles personnes trans aprĂšs leur expĂ©rience avec l’épidĂ©mie de SIDA dans les annĂ©es 1980, lorsque la vente de mĂ©dicaments aux homosexuels infectĂ©s a Ă©tĂ© transformĂ©e d’une simple urgence mĂ©dicale en une vĂ©ritable croisade de gauche pour les droits humains.
GrĂące Ă  la propagande incessante de l’époque, avoir le SIDA est presque devenu cool et Ă  la mode pour certains (bien sĂ»r, pas pour ceux qui Ă©taient rĂ©ellement infectĂ©s !). Lorsque le marchĂ© des mĂ©dicaments anti-SIDA a commencĂ© Ă  se rĂ©duire grĂące aux progrĂšs dans le traitement de la maladie, les personnes trans ont Ă©tĂ© identifiĂ©es comme un groupe dĂ©mographique de remplacement idĂ©al. Le problĂšme Ă©tait qu’à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de personnes trans, il a donc fallu en crĂ©er artificiellement.
Une fois que les graines de ce marchĂ© totalement artificiel, inexistant auparavant, ont Ă©tĂ© semĂ©es avec succĂšs, de nouvelles opportunitĂ©s encore plus innovantes se sont ouvertes pour les grandes entreprises. Une relation circulaire s’est Ă©tablie entre diffĂ©rents acteurs pro-trans : des fonds ont Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  des activistes qui ont commencĂ© Ă  exiger des politiciens qu’ils adoptent davantage de politiques pro-trans, ce qui a permis de perturber les choses pour autoriser plus de propagande pro-trans dans les Ă©coles et supprimer les barriĂšres de protection mĂ©dicales. Cela a conduit les corporations Ă  financer davantage les politiciens pro-trans, qui ont ensuite redirigĂ© de plus en plus d’argent public vers les activistes. Ces derniers ont lancĂ© des campagnes en faveur des politiciens, dont les politiques publiques ont gĂ©nĂ©rĂ© encore plus de clients-activistes, dont le « besoin » socialement implantĂ© d’interventions mĂ©dicales a gonflĂ© les profits des corporations, leur permettant de diriger encore plus d’argent vers les politiciens et les activistes – eh bien, vous avez saisi l’idĂ©e de cette boucle, n’est-ce pas ?

Plus d’acceptation dans le quartier queer
Quand ce genre de choses se produit entre les compagnies pétroliÚres et les politiciens de droite, les médias mainstream appellent cela de la « corruption ». Mais quand cela se passe entre les trusts médicaux pro-trans et les politiciens de gauche, on appelle cela du « progrÚs ».
Plus on y regarde, plus il est Ă©vident que cette escroquerie joue un rĂŽle central dans ce qui se passe rĂ©cemment. Bilek dĂ©taille comment des corporations financiĂšres comme BlackRock ont contribuĂ© au financement d’une nouvelle carte de crĂ©dit « queer » (finalement abandonnĂ©e) appelĂ©e Daylight, qui devait aider les personnes souhaitant transitionner, mais manquant d’argent, Ă  financer leurs opĂ©rations « vitales » et « salvatrices » de changement de sexe ainsi que des sessions d’insĂ©mination artificielle, les entraĂźnant ainsi dans une vie d’endettement incessant et inutile.

Comme l’observe Bilek, « l’idĂ©ologie de l’identitĂ© de genre n’est pas politiquement sĂ©parĂ©e du monde des affaires. Le monde des affaires n’est plus sĂ©parĂ© de la politique. Nous sommes gouvernĂ©s par des milliardaires qui imposent leurs politiques đŸ”œ
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Jun 16
🔮 Quelques lignes Ă©crites par Abel Dimitriev (đŸ‡·đŸ‡Ž), dont j’apprĂ©cie le style. Il y a Ă  prendre, il y a Ă  laisser. En tout cas, il y a de nombreuses vĂ©ritĂ©s qui irriteront beaucoup de ceux qui les liront, mais les vĂ©ritĂ©s dĂ©rangent, n’est-ce pas ? Et ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas acceptĂ©es par certains, qui vont sĂ»rement riposter ou insulter, qu’elles deviendront moins vraies. 😊

« La planĂšte retient son souffle. Les yeux exorbitĂ©s devant les Ă©crans, elle suit la derniĂšre saison de la sĂ©rie apocalyptique au Moyen-Orient. Une production Ă  plusieurs milliards, avec des effets spĂ©ciaux, des explosions rĂ©elles et des acteurs qui meurent pour de vrai. Tout cela pour les audiences des grandes puissances et l’orgasme mĂ©diatique de la presse mondiale. Et nous, les idiots dans les gradins, sommes forcĂ©s par les rĂ©alisateurs de l’ombre Ă  choisir une Ă©quipe. À brandir un drapeau. À hurler des slogans. On nous somme de choisir entre les fous enturbannĂ©s qui rĂȘvent d’un califat mondial et les fous aux drones qui convoitent un contrat immobilier divin. C’est un faux dilemme. Une invitation au suicide assistĂ©. Un piĂšge pour les esprits faibles. Car ceci n’est pas une lutte entre le bien et le mal, entre la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres. C’est un combat entre deux formes de fanatisme. Une confrontation entre deux monstres qui se prĂ©tendent saints. Entre deux tumeurs malignes qui se disputent le mĂȘme organisme dĂ©jĂ  malade de la planĂšte.

Le favori de l’Occident ? La seule dĂ©mocratie du Moyen-Orient. La victime Ă©ternelle de l’histoire qui, par un miracle de la dialectique, s’est muĂ©e en un bourreau d’une efficacitĂ© redoutable. IsraĂ«l, bien sĂ»r. Cette industrie des larmes, qui gĂ©nĂšre d’énormes profits gĂ©opolitiques, omet commodĂ©ment de rappeler que leur État moderne n’est pas une crĂ©ation de YahvĂ©, mais un crachat cynique de l’Empire britannique. IsraĂ«l n’est pas nĂ© d’une promesse divine, mais d’une trahison terrestre. De la perfidie de Londres, qui, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, a promis le mĂȘme lopin de terre aride, stĂ©rile et rocailleux aux Arabes et aux Juifs. Aux Arabes, pour qu’ils se rĂ©voltent contre les Ottomans. Aux sionistes, pour s’assurer leur soutien financier et politique. Puis, tel un Ponce Pilate moderne, Londres s’est lavĂ© les mains, a fumĂ© ses pipes d’opium hĂ©ritĂ©es du massacre des Chinois et a tracĂ© des lignes absurdes sur une carte, laissant derriĂšre elle une plaie qui suppure encore aujourd’hui. Un conflit programmĂ© pour ne jamais s’achever.

L’État d’IsraĂ«l est un projet colonial qui aspire Ă  devenir un empire colonial. Une construction artificielle, aussi naturelle dans le paysage du Moyen-Orient qu’une plateforme pĂ©troliĂšre au milieu d’un champ de blĂ©. Et cette construction a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e, comme tous les empires coloniaux, sur les ossements et le dĂ©sespoir des populations autochtones. La crĂ©ation d’IsraĂ«l a signifiĂ© le dĂ©membrement et l’annihilation programmĂ©e des Palestiniens. Un peuple autochtone a Ă©tĂ© dĂ©possĂ©dĂ©, chassĂ©, massacrĂ©, avec une efficacitĂ© bureaucratique qui Ă©voque d’autres pages sombres du XXe siĂšcle. Ils ont Ă©tĂ© transformĂ©s en rĂ©fugiĂ©s sur leur propre terre, des parias dans un monde qui a systĂ©matiquement ignorĂ© leur souffrance, parce que les intĂ©rĂȘts gĂ©opolitiques des grandes puissances en dĂ©cidaient autrement. Tout ce processus de purification ethnique lente a Ă©tĂ© soigneusement emballĂ© dans le cellophane du droit historique et du retour Ă  la maison. Un retour Ă  la maison qui a transformĂ© la maison d’un autre en enfer. Sans compter que ce prĂ©tendu droit historique repose dĂšs le dĂ©part sur un mensonge. Quel retour Ă  la maison, quand Abraham Ă©tait originaire d’Ur, dans l’Irak actuel ? Lui et sa famille ont migrĂ© de MĂ©sopotamie vers la terre de Canaan Ă  la suite d’un rĂȘve. Personne sur cette planĂšte n’a-t-il lu l’Ancien Testament ? Et d’oĂč vient cette prĂ©tention Ă  la supĂ©rioritĂ© ? Ce droit divin de piĂ©tiner d’autres peuples ? La Torah et le Talmud, ces manuels de suprĂ©matie tribale, expliquent đŸ”œImage
2.
doctement comment YahvĂ© a choisi un seul peuple, tandis que les autres ont Ă©tĂ© créés comme des bĂȘtes de somme, bonnes seulement Ă  servir leurs intĂ©rĂȘts et Ă  admirer leur unicitĂ©. On nous parle du peuple Ă©lu, un concept d’un racisme thĂ©ologique aveuglant. Mais on omet commodĂ©ment que l’histoire des religions regorge de peuples Ă©lus, bien avant les Juifs. Historiquement, les Égyptiens auraient une revendication bien plus solide Ă  ce titre. Ainsi, mĂȘme le concept de peuple Ă©lu est empruntĂ© Ă  d’autres, tout comme la terre. Sauf qu’il a Ă©tĂ© radicalisĂ©.
Mais la partie la plus savoureuse de cette escroquerie spirituelle est que la fondation thĂ©ologique mĂȘme sur laquelle ils bĂątissent leur prĂ©tention Ă  l’unicitĂ© est un patchwork d’idĂ©es volĂ©es, empruntĂ©es et ensuite transformĂ©es en idĂ©es originales. Tous leurs grands concepts, qui ont fini par dominer la pensĂ©e occidentale, ne leur appartiennent pas. La lutte cosmique entre le bien et le mal, l’idĂ©e d’un temps linĂ©aire menant au triomphe final et dĂ©finitif du bien, la rĂ©surrection des morts, le jugement dernier, le concept d’ĂȘtres divins entourant le trĂŽne divin – archanges et anges – sont tous des piliers centraux du zoroastrisme, la religion des anciens Perses, leurs ennemis mortels d’aujourd’hui. Pendant l’exil babylonien, les Juifs ont dĂ©couvert ces idĂ©es, en ont compris le potentiel, les ont adaptĂ©es et les ont vendues au monde comme une rĂ©vĂ©lation reçue directement de YahvĂ© sur le mont SinaĂŻ. C’est comme si Coca-Cola prĂ©tendait avoir inventĂ© l’eau minĂ©rale. MĂȘme les trois mages qui ont apportĂ© des cadeaux Ă  la naissance du Christ Ă©taient des prĂȘtres zoroastriens. Car le mot « mage » est d’origine perse et signifie prĂȘtre. Sans parler du fait que le concept de prophĂšte est lui aussi d’origine zoroastrienne.

Et pour parachever ce pillage intellectuel, il leur fallait un emballage. Sans le raffinement, la logique et l’universalisme de la philosophie grecque, la religion d’Abraham serait restĂ©e ce qu’elle Ă©tait au dĂ©part : une croyance tribale obscure d’un peuple de bergers nomades du dĂ©sert, aussi pertinente pour le reste de l’humanitĂ© que les rituels d’accouplement des cafards. Les Grecs leur ont fourni les concepts : logos, Ăąme, idĂ©e, dialectique. GrĂące Ă  eux, ils ont pu traduire leurs mythes locaux dans un langage universel et construire une thĂ©ologie sophistiquĂ©e qui a fini par dominer l’Occident. On parle de civilisation judĂ©o-chrĂ©tienne, alors que ses piliers fondateurs sont perses, sa dialectique est grecque et ses lois sont romaines. MĂȘme le terme « Christ », qui est un titre et non un nom, est grec. À part les noms hĂ©breux prĂ©sents aujourd’hui en Occident, qu’y a-t-il de juif dans cette civilisation ?
Un État créé par le cynisme impĂ©rial, bĂąti sur la souffrance d’un autre peuple, qui justifie ses actions par une thĂ©ologie de la suprĂ©matie – elle-mĂȘme un collage d’idĂ©es empruntĂ©es – peut-il encore prĂ©tendre au statut de victime absolue et de phare moral de l’humanitĂ© ? Non. Ce n’est qu’un empire comme les autres, mais plus habile Ă  vendre sa propagande et Ă  manipuler le sentiment de culpabilitĂ© de l’Occident. On parle de peuple saint, de peuple Ă©lu. Le pauvre Eliade a consacrĂ© sa vie Ă  analyser et explorer les textes sacrĂ©s de toutes les religions du monde, pour qu’au final, les Roumains ignorent ses recherches monumentales et continuent de croire en des rĂ©cits et une propagande idĂ©ologique guerriĂšre aux prĂ©tentions divines.
Mais comme tout spectacle de cirque rĂ©ussi, le cirque apocalyptique du Moyen-Orient a besoin de deux clowns sanguinaires pour alimenter, aux yeux des fanatiques, l’illusion du bien contre le mal, selon le camp.
La RĂ©publique islamique d’Iran est une prison thĂ©ocratique, un monument Ă  la haine de soi et au ressentiment historique. Qui a créé ce monstre ? Qui a nourri sa colĂšre et lui a mis entre les mains les armes du fanatisme ? Les mĂȘmes qui ont engendrĂ© le chaos en IsraĂ«l/Palestine. L’Iran n’a pas toujours Ă©tĂ© cette fosse talibane. đŸ”œ
3.
La Perse, avec son histoire millĂ©naire, suivait sa propre voie vers la modernitĂ©, complexe et souvent contradictoire, mais authentique. Elle progressait vers une modernitĂ© qui ne reniait pas son Ăąme. Mais sur ce chemin se dressait une malĂ©diction : le pĂ©trole, ce sang noir et visqueux de la terre qui a rendu l’Occident fou et l’a transformĂ© en une bĂȘte avide et sans scrupules. Au dĂ©but des annĂ©es 50, l’Iran a eu l’audace malheureuse de choisir un leader dĂ©mocratique, Mohammad Mossadegh, qui a commis le pĂ©chĂ© suprĂȘme : vouloir que le pĂ©trole iranien appartienne au peuple iranien. Comment oser une telle chose ? Pour les empires qui se considĂ©raient comme les maĂźtres lĂ©gitimes de la planĂšte, c’était inconcevable. En 1953, dans l’une des opĂ©rations les plus ignobles de l’histoire moderne, la CIA et le MI6, dĂ©fenseurs autoproclamĂ©s du monde libre et phares de la dĂ©mocratie, ont orchestrĂ© un coup d’État. Ils ont renversĂ© Mossadegh et installĂ© sur le trĂŽne leur chah, Mohammad Reza Pahlavi. Les États-Unis et le Royaume-Uni, ces prĂ©tendus cadeaux de la dĂ©mocratie, sont les pĂšres fondateurs du monstre qu’ils feignent de combattre aujourd’hui. Ce sont eux qui ont plantĂ© la bombe Ă  retardement du fondamentalisme au cƓur de la Perse. S’en est suivie une Ăšre de modernisation forcĂ©e, une dictature sanglante enrobĂ©e d’un vernis occidental. Le chah construisait des autoroutes et des hĂŽtels de luxe pendant que sa police secrĂšte, la redoutĂ©e SAVAK, formĂ©e par la CIA et le Mossad, remplissait les prisons d’intellectuels, d’étudiants et de quiconque osait protester. C’était une modernisation de façade, une fine croĂ»te de champagne et de minijupes sur un corps social torturĂ©, humiliĂ© et bouillonnant de colĂšre contenue. L’Iran Ă©tait une cocotte-minute. Et quand la pression est devenue insupportable, elle a explosĂ©. La rĂ©volution islamique de Khomeini en 1979 n’a pas Ă©tĂ© un choix libre du peuple iranien pour l’obscurantisme. Ce fut une convulsion, la fiĂšvre d’un organisme empoisonnĂ© par des dĂ©cennies de dictature, de pillage occidental et d’humiliation nationale. Quand les seules alternatives sont une tyrannie corrompue pro-amĂ©ricaine et une tyrannie thĂ©ocratique anti-amĂ©ricaine, un peuple dĂ©sespĂ©rĂ© choisira toujours mal. C’est comme choisir entre une inondation et un typhon. Khomeini a canalisĂ© toute cette haine accumulĂ©e, promettant dignitĂ© et vengeance, et dĂ©signant un coupable clair : le grand Satan amĂ©ricain et le petit Satan israĂ©lien. Ce fut le dĂ©tournement d’une rĂ©volte populaire lĂ©gitime en un projet thĂ©ocratique totalitaire. Le rĂ©sultat ? Un autre monstre, bien plus grand et hideux, symĂ©trique Ă  ses prĂ©tendus Satans. Un rĂ©gime de mollahs paranoĂŻaques, avec une vision du monde figĂ©e au VIIe siĂšcle, qui a transformĂ© son propre pays en une vaste prison. Un rĂ©gime qui opprime avec une brutalitĂ© mĂ©diĂ©vale son propre peuple, en particulier les femmes et les jeunes, qui aspirent Ă  la libertĂ© et Ă  des publicitĂ©s pour shampoing sans burqa. Mais qui, en mĂȘme temps, se prĂ©sente au monde comme un leader des opprimĂ©s. Une dictature qui utilise l’anti-sionisme comme un Ă©cran de fumĂ©e pour masquer sa propre corruption endĂ©mique et son incompĂ©tence catastrophique. Ils sont aussi cyniques, aussi manipulateurs et aussi mĂ©prisants envers la vie humaine que les ennemis qu’ils prĂ©tendent haĂŻr. Certains le font au nom de YahvĂ© et de la dĂ©mocratie, d’autres au nom d’Allah et de l’anti-impĂ©rialisme. Mais en essence, c’est le mĂȘme jeu sordide du pouvoir, jouĂ© par des vieillards qui envoient les jeunes Ă  la mort pour perpĂ©tuer leurs propres illusions de grandeur.
Et quand ces deux monstres, nĂ©s de la mĂȘme argile du cynisme gĂ©opolitique et nourris du lait caillĂ© du fanatisme, finissent par s’affronter, que se passe-t-il ? Commence le cirque de la pitiĂ© sĂ©lective. Le monde civilisĂ© de l’Occident, avec ses yeux de verre et son mouchoir prĂȘt, se met Ă  pleurer. Mais il pleure, comme toujours, d’un seul Ɠil. Il pleure pour l’alliĂ© stratĂ©gique, la seule dĂ©mocratie, đŸ”œ
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