Thread by @TheoLetna1

J'ai vu beaucoup de reproches concernant #AvatarTheWayOfWater mais bien peu qui remarquent les na'vis qui ne savent plus se parler ni s'écouter.
Leur sale caractère, on dirait des humains. Paye ta race spirituelle et empathique connectée à la naaature 🍃
Thread pas content 😡🧵⬇️

Les ados rebelles qu'on dirait des petits ricains vénèrs gavés au coca, à se taper dessus pour rien.
Et le vocabulaire, sacrebleu ! Aucune solennité, aucun charme, aucune poésie dans le choix des mots, les inflexions, les tournures de phrase ; c'est du contemporain bas de plafond

L'exotisme, ce n'est pas que les (très) belles images, c'est les gens aussi. Et pour ce qui est des na'vis dans cet opus, je n'ai pas du tout été dépaysé.
C'est juste des humains à l'état tribal. Forcément que la connexion à la nature est plus présente dans ces conditions.

Dans le 1, ces écueils passaient inaperçus ou étaient excusables parce qu'on avait toute une planète a découvrir. Et il y avait le coup de poing technique. C'était phénomènal.

Mais cette suite ne peut plus compter sur l'effet de surprise, seulement sur l'attente.

13 ans de délai pour une histoire aussi faiblarde et convenue, c'est un peu couillon. Cet opus s'annonce déjà comme le ventre mou de la saga.

Le film a un truc bizarre : il dure 3 heures et pourtant trop de personnages importants restent peu développés, inconsistants, et sans vrai moment de bravoure.
Les facilités ou vides scénaristiques sont nombreux.
Les péripéties manquent de saveur, encore plus en comparaison du 1.

Sauf Quaritch.
Quaritch, l'est bien.

Mais vous savez quoi ? Je suis quand même content de l'avoir vu parce ça fait plaisir de retrouver un blockbuster premier degré qui ne s'est pas fait whedoniser la gueule avec cet humour cynique dégueulasse qu'on s'est tapé ces 10 dernières années.

Quoiqu'on puisse dire du reste, Pandora reste un lieu de cinéma qu'il fait bon visiter. Les 3 heures passent en un éclair. Cameron promet une suite de 6 heures, ce sera sportif, mais je suis pas contre.

On verra si Cameron retrouve de sa maestria sur le 3.
C'est bon, la technique c'est géré, maintenant ; alors place à une vraie écriture d'un vrai scénario qui sorte des rails. 🔥🔥🔥

Bernard Werber a dit : la politesse de l'auteur, c'est de surprendre son lecteur.

Ça vaut pour tous les médiums.
Donc pour les films aussi.

Alors, messire Cameron, en 2024, rendez honneur à la confiance (et aux 💵) de vos spectateurs en étant d'une politesse exemplaire.