Marianne a 61 ans. Elle vit avec le VIH depuis 1987. Sasha, de son côté, a 30 ans. Il vit avec le VIH depuis 2014. Ils ne se connaissent pas et ne se sont jamais parlé et ils ont accepté de participer à un entretien croisé
Envie de participer à une prochaine édition de #GenerationsPositives pour #Remaides et @seronet? Il vous suffit d’écrire à la rédaction : flebreton@aides.org.
NB : pour donner plus d’incarnation à ces témoignage, nous privilégions les témoignages à visages découvert.
Quand on a lancé la rubrique #GenerationsPositives dans Remaides en juillet 2020, quelqu’un m’a dit que j’allais « galéré » pour trouver deux personnes séropositives à visages découverts par numéro. Deux ans et demi plus tard, 20 personnes ont accepté se de prêter au jeu.
Merci à elles d’être VISIBLES pour toutes ceux et celles qui ne le peuvent pas, Samedi on enregistre la 10eme édition de cette rubrique qui est un peu mon bébé ❤️.
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Régulièrement, de grands médias annoncent l’arrivée imminente d’un vaccin efficace contre le VIH. Derrière ces annonces, qui peuvent donner de faux espoirs, une réalité : la plupart des essais vaccinaux dans le VIH ont malheureusement échoué.
Nouvel exemple en date du 18 janvier avec l’annonce de l’échec du vaccin Mosaico de Jansenn, seul vaccin qui était à une phase avancée (phase 3) de la recherche. Un échec qui s’ajoute à une longue liste de tentatives ratées depuis des décennies.
Le manque d'efficacité de Mosaico n'était pas inattendu, selon les experts-es, en raison de l'échec récent, annoncé en août 2021, d'un autre essai clinique, appelé Imbokodo, qui testait un vaccin similaire chez des femmes en Afrique.
Article un peu complexe mais intéressant sur une étude américaine qui appui l'hypothèse selon laquelle l'inflammation durable chez les personnes vivant avec le VIH serait due aux effets hérités de l'infection chronique chez les personnes non traitées.
Pour faire simple, plus on attend avant de commencer un traitement ARV suite à une infection VIH, plus on aurait des risques d’avoir une inflammation persistante dans l'organisme et donc, en vieillissant, des comorbidités non liées au VIH.
Les auteurs-rices de l'étude concluent que leurs résultats renforcent la théorie selon laquelle les mécanismes pathogènes qui se produisent avant qu'une personne ne commence un traitement ARV sont les principaux moteurs de la dérégulation immunitaire et donc de l’inflammation.