Du 15 au 20 janvier 2023, Jean-Luc Lachaume, commissaire de l’ASN, a participé à une mission @iaeaorg relative au rejet en mer des eaux contaminées au #tritium ...
... entreposées sur le site de #Fukushima.
A la demande du gouvernement japonais, l’AIEA a mis en place une mission pour vérifier que le plan japonais approuvé en avril 2021, visant à rejeter en mer les importantes quantités d'eau tritiée actuellement entreposées sur le site...
... de Fukushima (plus de 1,3 million de m3), est bien conforme aux standards de l'AIEA. L’AIEA a fait appel à onze experts internationaux de différents pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Argentine, France, Russie, Corée du Sud, Chine, Vietnam, Australie, Iles Marshall).
Dans les faits, #TEPCO, l’exploitant de la centrale de Fukushima, construit une installation qui permettra de rejeter en mer des eaux filtrées et diluées de façon à ce qu’au point de rejet à 1 km de la côte, les effluents respectent les critères de potabilité @WHO OMS.
Aucune incidence sanitaire et environnementale n’est donc attendue. En revanche, cette démarche fait face à une opposition de la part des pays de la région Asie/Pacifique et des Japonais vivant des ressources de la mer qui craignent un effet négatif sur leur activité.
Cette mission a consisté à analyser les actions de l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise (@gensiryokukisei ) préalables à l’autorisation de ces rejets. Elle intervenait en complément d’une première mission conduite sur ce sujet du 21 au 25 mars 2022.
L'équipe était composée des onze membres de la mission accompagnés par six experts de l'AIEA ; la NRA a, de son côté, mobilisé une dizaine d'agents, dont un commissaire, M. Ban.
M. Lachaume a accompagné une inspection de la NRA sur le site de Fukushima qui consistait en une épreuve d'étanchéité d'une partie de la future conduite de rejet.
NRA entame une série d'inspections ("pre-service inspections") qui vise à s'assurer de la conformité des travaux réalisés par TEPCO. Elle devrait se terminer au printemps.
Ces inspections constituent un préalable à l’autorisation des rejets, qui devraient débuter à la fin du printemps ou au début de l'été 2023.
Le rapport de l'AIEA se prononcera, au printemps, sur la conformité du plan du gouvernement japonais avec les standards de l'AIEA.
Pour l’instant, aucun écart dans l'application des standards de sûreté n'a été relevé. En parallèle, l’AIEA mettra en place un plan de contrôle indépendant des rejets. #sûreténucléaire#radioprotection
Consulter le communiqué de presse AIEA : iaea.org/newscenter/pre…
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EPR 1200 MWe : l’ASN rend son avis sur les options de sûreté du projet de réacteur @EDFofficiel destiné à l’exportation.
L’ASN a rendu, à la demande du gouvernement, un avis sur le dossier d’options de #sûreté du projet de réacteur #EPR1200, destiné à l’exportation. L’avis de l’ASN sur les options de sûreté de ce réacteur est globalement similaire à celui qu’elle avait porté en juillet 2019...
... sur celles du réacteur #EPR2, dont il est dérivé.
Afin de répondre aux appels d’offres portant sur des réacteurs de moyenne puissance, notamment celui publié en mars 2022 par l’électricien tchèque CEZ, EDF développe un réacteur dénommé EPR1200.
Les demandes de modifications temporaires déposées par @EDFofficiel auprès de l’ASN sont justifiées par : 1. une nécessité publique de sécurité du réseau électrique (demandée par @rte_france) 2. une situation climatique exceptionnelle
3. un dossier comportant une synthèse de l’historique des effets thermiques des installations sur l’environnement.
Cette synthèse repose en particulier sur :
Mardi 17 mai apm, Bernard Doroszczuk, président @ASN présente le bilan de la sûreté nucléaire et de la #radioprotection 2021 devant @OPECST_ Suivez notre LT : "Notre appréciation sur l'année 2021 est que la sûreté des installations nucléaires ainsi que la radioprotection...
dans les secteurs médicaux, industriels et des transports de substances radioactives se sont maintenus à un niveau satisfaisant.
Le nombre d’événements significatifs de niveau 1 et 2 classés sur l’échelle #INES a continué à se réduire légèrement depuis 3 ans, avec 104 événements de niveaux 1 et 2 déclarés en 2021, contre 109 en 2020 et 115 en 2019. Un seul événement de niveau 2 a été déclaré en 2021.
Les 40 ans font référence à des hypothèses de conception de certains matériels tels que la cuve du réacteur. Cela ne veut pas dire que ces matériels ne peuvent pas fonctionner plus longtemps. #sûreténucléaire @Kako_line@hugoclement@GeWoessner@MySter_Brun_s
En France, il n’y a pas de durée de fonctionnement limitée pour les installations nucléaires. La possibilité de prolonger le fonctionnement est interrogée tous les 10 ans lors du réexamen périodique imposé par le code de l’environnement.
Deux sujets sont examinés lors du réexamen de sûreté :
- la conformité du matériel aux exigences de son référentiel ;
- la réévaluation des exigences applicables au regard du retour d’expérience, de l’évolution des connaissances et des standards les plus récents.
A moyen terme, d’ici la fin de la décennie au plus tard, le gouvernement devrait se prononcer sur la poursuite ou pas du retraitement des combustibles usés à l’horizon de 2040.
Il faudra en anticiper les conséquences d’au moins une dizaine d’années : soit prévoir la rénovation des installations actuelles si le retraitement est poursuivi ; soit anticiper la mise en place de solutions alternatives pour la gestion des combustibles usés...
Le gouvernement devrait se donner les moyens de décider, à l’issue des 5 ans qui viennent, de la place du nucléaire existant dans le mix énergétique à l’horizon 2050...
19 janvier 2022, 9h30, vœux à la presse du président de l'ASN : "en 2021, la sûreté des installations nucléaires, ainsi que la radioprotection dans le secteur industriel et dans le transport des matières radioactives, se sont maintenus, dans l’ensemble, à un niveau satisfaisant..
Dans le domaine médical, malgré l’effet de la pandémie sur le fonctionnement des services de santé, l’état de la radioprotection est resté comparable à celui de 2020, et aucune défaillance majeure n’a été détectée dans la radioprotection des professionnels, des patients...
Mais ce qui ressort plus particulièrement de l’année 2021, ce sont surtout les fragilités industrielles qui touchent tant le parc nucléaire des réacteurs que les installations du cycle combustible...