Étude sur 7 patients Covid hospitalisés lors de la 1è vague en Italie (âge moyen : 56 ans) présentant des déficits neuropsychologiques persistants 12 mois après la sortie : « les effets cérébraux du Covid peuvent largement dépasser la phase aiguë...
... de la maladie et même être suivis par des dépôts amyloïdes »
« Nos résultats suggèrent qu'en plus des changements cognitifs, l'infection SARS-CoV-2 peut induire des anomalies dans le métabolisme du cerveau (...) qui persistent 1 an après l'infection »
"Les séquelles neurologiques, incluant les troubles cognitifs conduisant à la maladie d'Alzheimer pourraient être dans le futur un élément majeur compliquant le Covid"
"Nos résultats soutiennent la corrélation proposée entre l'hypométabolisme du cerveau et les déficits cognitifs persistants (...). Nous avons trouvé un motif hétérogène d'anomalies affectant de façon variable [divers zones du cerveau]"
"Cependant, dans notre échantillon tous les patients avec des déficits cognitifs ne montraient pas un hypométabolisme"
"Il existe une association entre les protéinopathies neurodégénératives et les neuroinfections. Les agents infectieux, comme les virus, pourraient être impliqués dans la pathogenèse de la maladie d'Alzheimer"
"Plusieurs études ont établi une relation causale entre l'état inflammatoire et la neurodégénérescence. Le lien semble être basé sur l'activation microgliale, conduisant à la production de cytokines pro-inflammatoires"
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[S15-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 8 au 14 avril 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Note : changement dans la présentation du niveau d'activité. De mémoire, j'avais calibré le niveau "très élevé" sur les pics BA.2 et BA.5, mais ils étaient un peu trop hauts pour ce qui semble être la norme depuis la rentrée 2022. Avec les nouvelles valeurs, les pics hivernaux…
… apparaîtront plus facilement au niveau "très élevé," ce qui me paraît plus conforme à la réalité de la circulation virale.
J'utilise également les hospitalisations plutôt que les passages aux urgences (sans doute moins de variation saisonnière dans le recours).
[S13-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 25 au 31 mars 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : au plus bas depuis le début des mesures.
« On sait aujourd’hui que le coronavirus SARS-CoV-2 (...) est notamment capable de pénétrer dans notre cerveau et de détruire certaines cellules cérébrales. L’infection d’une petite population de neurones inquiète particulièrement...
... les scientifiques : il s’agit des neurones à GnRH, qui jouent un rôle essentiel non seulement dans la fertilité, mais aussi dans le neurodéveloppement des enfants. »
Vincent Prévot : « La muqueuse de la cavité nasale (l’épithélium olfactif) est l’une de ses portes d’entrée [du virus]. Il faut savoir que les neurones à GnRH ne naissent pas dans le cerveau, mais dans le nez, pendant le développement embryonnaire. »
Étude sur la cognition de 113 000 adultes après un Covid : "Parmi les participants avec des cas résolus de courte durée (< 4 semaines), le score cognitif global était plus bas que parmi le groupe non-infecté dans les débuts...
... de la pandémie (virus original et B.1.1.7), mais pas dans les périodes ultérieures (Delta et Omicron)."
Le résultat principal est le plus clairement montré ci-dessous. Le graphique montre l'association entre les Covid de différentes périodes/sévérité/durée et l'écart-type à la moyenne du score cognitif global.
« (...) trois experts soulignent qu’il y a de plus en plus d’études qui démontrent un lien entre une infection et un risque accru de développer des maladies auto-immunes, des cancers ainsi que des maladies neurodégénératives et cardiovasculaires. »
« Le virus [SRAS-CoV-2] comporte un risque important de développer des maladies chroniques. Nous n’avons pas suffisamment communiqué cette information aux gens. Trop de personnes croient que la seule issue de la COVID-19 est d’être guéri ou de mourir. »
« Il y a encore un nombre ridicule de gens qui tombent malades. Ces millions de personnes malades [qui développent ensuite la COVID longue] s’ajoutent à toutes les personnes atteintes [de maladies post-infection]... »