Étude sur 7 patients Covid hospitalisés lors de la 1è vague en Italie (âge moyen : 56 ans) présentant des déficits neuropsychologiques persistants 12 mois après la sortie : « les effets cérébraux du Covid peuvent largement dépasser la phase aiguë...
... de la maladie et même être suivis par des dépôts amyloïdes »
« Nos résultats suggèrent qu'en plus des changements cognitifs, l'infection SARS-CoV-2 peut induire des anomalies dans le métabolisme du cerveau (...) qui persistent 1 an après l'infection »
"Les séquelles neurologiques, incluant les troubles cognitifs conduisant à la maladie d'Alzheimer pourraient être dans le futur un élément majeur compliquant le Covid"
"Nos résultats soutiennent la corrélation proposée entre l'hypométabolisme du cerveau et les déficits cognitifs persistants (...). Nous avons trouvé un motif hétérogène d'anomalies affectant de façon variable [divers zones du cerveau]"
"Cependant, dans notre échantillon tous les patients avec des déficits cognitifs ne montraient pas un hypométabolisme"
"Il existe une association entre les protéinopathies neurodégénératives et les neuroinfections. Les agents infectieux, comme les virus, pourraient être impliqués dans la pathogenèse de la maladie d'Alzheimer"
"Plusieurs études ont établi une relation causale entre l'état inflammatoire et la neurodégénérescence. Le lien semble être basé sur l'activation microgliale, conduisant à la production de cytokines pro-inflammatoires"
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[S39-2024] Point hebdomadaire sur les infections respiratoires du 23 au 29 septembre 2024.
Activité C*vid stable ou en légère hausse sur les indicateurs ville/hôpital, pic possiblement atteint.
Niveau national de SARS-CoV-2 dans les eaux usées en S39
2022 : 7115
2023 : 7570
2024 : 6200
[Note : la moyenne nationale des ~20 dernières semaines a été pas mal changée (sur le niveau absolu, pas la tendance) par l'inclusion de 42 stations supplémentaires. Je laisse momentanément les anciens chiffres sur 12 stations tels que donnés dans le bulletin SPF.]
Ça fait 2 ans que je demande chaque semaine aux gens ici s'ils ont eu le début des symptômes d'une infection respiratoire. Fil sur les résultats.
Entre septembre 2023 et la semaine dernière, j'ai obtenu en moyenne ~580 votes.
Les réponses ont continué à tracer une courbe épidémique proche de celle des consultations pour infection respiratoire aiguë chez les médecins généralistes (réseau Sentinelles).
Par saison (l'automne démarrant au 1er septembre, l'hiver au 1er décembre, 1e printemps au 1er mars, l'été au 1er juin) :
Entre les 2 années, pas de différence particulière sur l'automne et l'hiver, où les 3 vagues d'infections respiratoires suivent les rentrées scolaires.
"Les protéines laissées dans le sillage du Covid bien après l'infection initiale peuvent faire chuter les niveaux de cortisol dans le cerveau, inflammer le système nerveux et préparer ses cellules immunitaires à hyper-réagir lorsqu'un autre facteur de...
... stress survient, selon de nouvelles études sur animaux."
"L'étude, publiée dans le journal Brain Behavior and Immunity, apporte un nouvel éclairage sur ce qui pourrait sous-tendre les symptômes neurologiques du Covid long."
"Le cortisol est un agent anti-inflammatoire critique, aide à convertir les aliments en énergie, est important pour réguler la pression sanguine et le cycle veille-sommeil et aider à contrôler la réponse immunitaire aux infections."
« L'épidémie de Covid-19 sera forcément scrutée de près pendant les Jeux olympiques de Paris. (...) Le Tour de France a déjà donné le ton ces dernières semaines, avec plusieurs abandons causés par des symptômes de la maladie. »
« Les masques ont même refait leur apparition dans le peloton et les organisateurs avaient finalement imposé le port d'une protection à tous les acteurs de la course en contact avec des coureurs, comme les journalistes et les invités. »
« La fédération française de judo, de son côté, avait annoncé il y a deux semaines que son stage de préparation avait été écourté, en raison d'un cas de Covid-19 qui touchait l'un des participants. »
"Le virus du Covid est plus stable dans de l'air contenant des niveaux élevés de CO2, typique des espaces intérieurs mal ventilés, affirme une nouvelle étude. Cela signifie qu'il survit plus longtemps et a une probabilité plus élevée d'infecter les gens."
"Les virus aérosolisés deviennent moins infectieux au cours du temps, principalement parce que les aérosols expirés deviennent plus alcalins, explique Allen Haddrell, scientifique des aérosols à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude."
"L'équipe a utilisé [une technologie de bioaérosols] pour étudier la dégradation du virus sur 40 minutes dans un environnement à 3000 ppm — couramment atteint dans des salles bondées comme les écoles primaires au Royaume-Uni — et 500 ppm. Ils ont trouvé que le déclin du virus...