Puisqu'on risque de parler masculinismes (pluriel) aujourd'hui, faisons un tour de piste de ce que ce n'est PAS:
- le pendant masculin du féminisme. Symétrie forcée, car des mouvances réactionnaires pro-domination d'un genre sur un autre vs. Égalité.
Les masculinismes ne sont pas des militantismes en faveur de "la condition masculine" qui serait "lésé" par le militantisme féministe et une société qui tend (petit a petit) vers plus d'égalité. Ce sont des milieux de radicalisation violente.
Contrairement aux mouvements féministes, les masculinismes ne construisent pas leurs revendications, ou objets de lutte, a partir de faits systémiques mais griefs °perçus° individuels et en opposition a la lutte sociale pour l'égalité.
Masculinismes ne sont pas "un truc de droite". Oui il existe une porosité entre conservateurs, ED etc, mais puisque les mascu colonisent aussi le lexique de l'égalité on les retrouve aussi dans le néolibéralisme (égalité pro par ex) et les partis de gauche cf #Quatennens#Bayou
Masculinismes ne sont pas liés à une religion. Chez les incels, par ex. il y a toutes les confessions. Chez les MGTOW et autres, des athées. Bref, essayer de ramener ça aux religions/éthnies c'est une autre manière de nier la misogynie violente qui soustend & fédère les mascus.
Les masculinismes ne sont pas du sexisme ou misogynie "ordinaire". Ce sont des idéologies qui théorisent, chaque masculinisme à sa manière et avec ses tactiques spécifiques, la haine des femmes et se positionnent contre le progès social.
Erm. Je crois qu'il y a une mauvaise interprétation du mot #BackLash dans les médias FR.
Il s'agit d'un retour de bâton au niveau de la VISIBILITÉ, donc légitimité des récits dans l'infosphère.
Ce terme ne désigne absolument pas le niveau des droits effectifs. #masculinistes
Parce que bon, certaines féministes qui chipotent sur le mot backlash pour dire "oui, mais ça voudrait dire que nos droits ont été acquis, puis sont attaqués", ce n'est juste pas la bonne interprétation du terme, ni le bon angle.
L'un des modes d'action des réseaux mascu pour défendre les privilèges indus des ♂️, c'est de diminuer la visibilité de la condition des femmes (à cause de la domination masculine). Nous sommes dans une économie de l'attention, une ressource limitée. Si des F captent l'attention,
Les seuls qui divisent le camp de la gauche sont les c0n3 chez LFi qui soutiennent #Quatennens. Ce sont les seuls responsables d'une division qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Division entre pro et anti- gifleurs de femmes.
Sérieux. Reprenez vous, les gars.
Et j'en ai franchement ras les ovaires des masculinistes gauchistes qui exigent toujours des femmes de "pardonner" les violences masculines "pour la cause". Quelle cause, en faite ? Celle d'une société ou "giflé c'est pardonné"?
Beaucoup de points soulevés dans ce fil, notamment l'absence de choix de réponse "je ne sais pas".. pourtant une évidence, d'autant plus lorsqu'on considère l'âge des sondé.e.s
Au fait: les campagnes de désinformation participatives (opérations sémantiques) relèvent avant tout du *politique* & *rapport au pouvoir*.
La "culture scientifique" n'est qu'un, parmi d'autres, moyens de les appréhender.
Aussi: ce n'est pas "LAA science" (Déf?) qui sauvera la démocratie, mais notre rapport à l'autre. Le respect et l'application concrète des droits et libertés de chacun.e, ainsi que la prise en compte de la *sécurité humaine* (google it).
Ce que le #SondageTocToc révèle par ailleurs, c'est une espèce d'OPA menée par des scientifiques* sur des questions éminemment politiques, au détriment des sciences dites "douces".
Ce qui est terrifiant, c'est à quel point personne n'a lu le sondage en détail & laissent leurs biais de confirmation (ado/jeunes = êtres irrationnels) guider leur indignation.
Donc un fil sur les mecs qui font des threads indignés sur le "rapport des jeunes à la science" 😱, pour ensuite terminer avec "bon p-ê le sondage est foireux"..... et ne suppriment pas leur thread, car RT++