Déjà impliqué dans le scandale Cambridge Analytica, comme l’a révélé l’enquête, "Jorge" se vante devant les journalistes d'avoir travaillé sur “33 campagnes présidentielles” dans le monde, “dont 27 couronnées de succès".
Pour manipuler l’opinion, “Jorge” propose un outil redoutable dont le consortium a révélé l’existence : AIMS.
Devant les journalistes infiltrés, il explique comment #AIMS crée des avatars. Découvrez Sophie Wilde.
AIMS peut aussi créer et diffuser des contenus automatisés dans n'importe quelle langue, avec un ton "positif", "négatif" ou "neutre". Démonstration ici 👇🏻
Pour montrer de quoi il est capable, "Jorge" pirate en direct des comptes Telegram de hauts responsables kenyans devant les journalistes infiltrés.
Pour prouver son efficacité, "Jorge" montre aussi aux journalistes un extrait BFM diffusé en décembre 2022, affirmant qu’il peut placer ses histoires à la télé française.
Pour retarder, voire annuler une élection présidentielle, "Jorge" demande 6 millions d'euros aux reporters sous couverture.
Après des mois d’enquête, le consortium @FbdnStories a découvert la véritable identité de “Jorge” : Tal Hanan. Contacté, il a simplement « nié tout acte répréhensible ».
This photo shows an account that's been hacked to remotely activate the camera.
But in this case, the author of the intrusion is not a government or hacktivist; it's an open-source intelligence company you've probably never heard of.
Hidden in a trove of Colombian military docs leaked to @FbdnStories by #Guacamaya, we discovered a brochure for a powerful social media surveillance tool.
Its capacities include influence operations, mass geolocation of targets and even automated phishing campaigns. (2/8)
The leaked brochure highlights use-case examples that demonstrate targeting of activists and journalists.
We linked the brochure to S2T Unlocking Cyberspace, an open-source intelligence company with current and former offices in Singapore, Sri Lanka, the UK and Israel. (3/8)
Ceci est une « étude de cas », présentée par la société d’influence israélienne Percepto International à ses clients, en fait des journalistes sous couverture du consortium @FbdnStories ⤵️
Elle raconte, dans le détail, comment « limiter l’intervention d’une éminente ONG », pour satisfaire un client, nommé « gov. » comme gouvernement, en anglais.
Malgré les floutages, nous sommes parvenus à remonter le fil de cette campagne. La victime n’est autre que le Comité International de la Croix Rouge au Burkina Faso, en août 2020.
The following is a "case study," presented by Israeli influence firm Percepto International to its prospective clients – in reality undercover journalists for #StoryKillers ⤵️
It explains in detail how to "limit prominent NGO intervention" in order to satisfy a client, which they call "gov.”
Despite the blurred content, we were able to trace this campaign back to the source. The victim is none other than the International Committee of the Red Cross in Burkina Faso in August 2020.
Videos #StoryKillers: Today @FbdnStories & 30 media partners reveal “Jorge’s” secretive disinformation business. Discover how he offered to manipulate elections and influence opinions to undercover journalists of the project, from @haaretzcom@InvestigationRF@TheMarker. #Thread
Before journalists who posed as clients, “Jorge” showed how his tool “AIMS” can create avatars for influence campaigns. Meet Sophie Wilde ⤵️
The AIMS tool doesn’t just offer avatar creation. The latest version can also create and disseminate automated content in any language, either with a “positive,” “negative” or “neutral” tone.
Twisted information, an army of avatars, hacking of high-ranking officials: the second part of #StoryKillers pulls back the curtain on "Team Jorge", a shadowy ”black ops” entity that worked with Cambridge Analytica.
Au départ de l’enquête : 3 journalistes du consortium se faisant passer pour des clients et 6h de discussions enregistrées entre eux et la cellule d’un mystérieux « Jorge ». @TheMarker, @InvestigationRF, @haaretzcom.
Dans ces vidéos, « Jorge » propose des services allant de la création automatique de bots au piratage d’emails en passant par la manipulation d’élections.
L’enquête a permis d’identifier des dizaines de clients dans le monde, sur quasiment tous les continents.