Pour ceux que cela intéresse (notamment @ParisTreizieme), j'ai cherché à localiser les multiples prises de vue et voies supprimées de la Cité Doré. Le quartier ayant disparu, je m'appuie sur une photo aérienne de 1919 ⤵️ (@IGN, @jmviglino) #Paris13
D'autres sont plus difficiles à localiser
L'ensemble de ce travail est destiné à permettre des recherches plus approfondies sur ce quartier (historique pour le moment dépendant de sources secondaires ou apologétiques, peu d'éléments sur l'évolution du bâti et les habitants). A suivre !
Avez-vous déjà entendu parler de la Cité Doré, dans le 13e arrondissement de Paris ?
Cette petite agglomération, aujourd'hui disparue, était connue au XIXe siècle sous le nom de "Villa des Chiffonniers", et fit l'objet de nombreux fantasmes 🧵⤵️ 1/25
"Lugubre et lépreuse", "fouillis grouillant de miséreux déguenillés", "horde de réfractaires et d'irréguliers" : la presse de l'époque rivalisait de mots délicats pour la décrire. 2/25
Prise entre la place Pinel, la rue Jenner et l'actuel blvd Vincent Auriol, cette Cité Doré faisait partie de ces nombreux interstices de la ville, aux noms exotiques et poussant de bric et de broc sur des terrains privés : Cité des Singes, des Kroumirs, Fosse aux Lions... 3/25
Comme @Anthony_Guyon l’écrit pour les tirailleurs sénégalais (@EditionsPerrin), ces hommes méritent d’être décrits dans leur vie de soldat, en sortant du spectaculaire : ni victimes, ni légendes. 3/22
Le 24 janvier 1960 éclate une insurrection des ultras de l’Algérie française opposés à la politique de De Gaulle sur l’autodétermination du pays : c’est la semaine dite des Barricades.
Lors de ces journées, Saïd-Désiré Zentar, chrétien né en Kabylie, joue un rôle actif ⤵️1/25
C'est l'épisode 2 de nos "Portrait(s) d'histoire". Aujourd'hui : Saïd-Désiré, chrétien et kabyle ou les méandres de l'identité. 2/25
Comme le savent ceux/celles qui travaillent en ce moment le programme de l'agreg d'histoire, la colonisation n'a pas réduit les sociétés africaines à un face à face binaire. Elles sont complexes et tissées de relations qu'on ne peut rentrer dans des cases. 3/25
Lu pour @nonfiction_fr, le livre V. Guittienne-Murger (@BibPortRoyal) sur les relations du jansénisme avec le politique, sous l'Empire et la Restauration👉urlz.fr/ksxc
Un épisode des 1820's illustre bien son propos : la destitution de Paul Baillet, curé de St-Séverin🔽
La paroisse de Saint-Séverin, dans le quartier latin, était fortement imprégnée par le jansénisme depuis le XVIIIe s.
Comme l'a bien montré M. Cottret, ce courant catholique rigoriste, né au siècle précédent, s'est souvent retrouvé et un peu malgré lui dans l'opposition politique
Aujourd’hui, j’ai envie de parler d’un autre personnage de mon livre, et de ce qu’il raconte du travail de l’historien(ne) : Jeannette, la domestique. 🔽 1/25
Femme et domestique, raconter son histoire est complexe : les sources sont plus rares et on parle souvent à sa place. Il faut donc s’armer de patience et recouper quantité d’allusions diverses. 2/25
La chance que l’on a ici, c’est l’évènement 1870-71 : il a permis la conservation de lettres qui n’auraient sans doute pas été conservées autrement, compilées avec le reste de la correspondance familiale pendant la guerre et la commune. 3/25
Depuis le boulevard de Bonne Nouvelle, quelques marches nous amènent vers un petit quartier surplombant le boulevard d’un côté, la rue de Cléry de l’autre.
Encore une histoire de fortifications, mais aussi de limites, de ce que la ville intègre ou rejette. 🔽1/
A l’origine de ce quartier, la « butte aux gravois » : dès le XIVe s., au pied de l’enceinte édifiée par Charles V, terres de remblais et déchets accumulés forment un véritable petit mont. Il est bien visible sur les plans du XVIe s. 2/
On l’appelle aussi parfois « Mont orgueil », qui donne son nom à la rue éponyme. 3/