La Basilique Cathédrale de Saint-Denis, nécropole des rois de France. Incroyablement émouvant.. terriblement beau.. triste... à chaque fois si bouleversant.. La France ♥️
« Construite sur la tombe de saint Denis, évêque missionnaire mort vers 250 🔽
2. l’abbaye royale de Saint-Denis accueille dès la mort du roi Dagobert en 639 et jusqu’au XIXe siècle, les sépultures de 43 rois, 32 reines et 10 serviteurs de la monarchie. En 1966, la basilique est élevée au rang de cathédrale.
Un musée de sculpture. Avec plus de 70 gisants 🔽
3. médiévaux et tombeaux monumentaux de la Renaissance, la basilique recèle en son sein, le plus important ensemble de sculpture funéraire du XIIe au XVIe siècle.
La naissance de l'art gothique. Conçue par l'abbé Suger, conseiller des rois, de 1135 à 1144, achevée au XIIIe 🔽
4. siècle sous le règne de Saint Louis, œuvre majeur de l’art gothique, l’église inaugure la place centrale de la lumière, symbole du divin, dans l'architecture religieuse. » 🔽
5. La chapelle du Saint-Sacrement. 🔽
6. Louis XVII, 1785 + 1795, Louis Charles de France, second fils de #LouisXVI et de #MarieAntoinette, reconnu roi de #France en 1793. Cour déposé en 1975 à Saint-Denis, puis, après authentification. installation dans la chapelle des Bourbons le 8 juin 2004. 🔽
8. Charles Martel, Clovis II, Isabelle d’Aragon, Philippe IV le Bel, Philippe III, le Hardi.. Henri II et Catherine de Medicis, Marie de Bourbon Vendôme. 🔽
9. La chapelle des Bourbons
Dans la première moitié du XIXe siècle, l'architecte
Francois Debret (1777-1850)
place dans la crypte, en ordre chronologique, tous les gisants de Saint-Denis. Pour les rois sans tombeaux sculptés, il commande une série d'inscrip tions funéraires et 🔽
10. de tombeaux factices dont une partie est présentée ici. Pour les réaliser, Debret utilise de nombreux fragments lapidaires des XVII et XVIIIe siècles apportés par Alexandre Lenoir en 1818. 🔽
11. Ossements présumés de saint Denis, Rustique
et Eleuthère. 🔽
12. François Ier 🔽
13. La crypte qui abrite le cœur de Louis XIV. 🔽
14. 🔽
15. ❤️
🔽
16. ♥️
17.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
🔴 De Socrate à Charlie Kirk. AU FIL DES MOTS : DESTINS CONDAMNÉS
par Pascal Ilie Virgil (🇷🇴)
📍Introduction : Le mot comme épée et stigmate
Le mot a du poids. Non pas seulement par l’écho qu’il laisse, mais par sa capacité à bouleverser l’ordre du monde. Il renverse des trônes, défait les fausses certitudes et anéantit les idoles. Celui qui le prononce avec vérité – non dans le cadre d’un système de pouvoir oppressif, mais en opposition à celui-ci, lorsqu’il démantèle le cœur de la propagande anti-nationale et des mensonges – devient un paria, dangereux pour la stabilité des élites politiques, dont les visages, déformés par l’avidité, sont alors dévoilés.
Depuis que l’homme a découvert que le son articulé peut invoquer, apaiser ou troubler, le Mot est devenu la force la plus redoutée. Il a fait naître des religions et précipité la chute des empires, il a suscité des révoltes et des soulèvements populaires, il a rougi les bûchers. L’épée tue le corps, mais le mot abat les structures de dictature imposées aux peuples. Le pouvoir l’a toujours compris et a lutté avec acharnement contre lui. L’histoire regorge de destins brisés pour une phrase prononcée, un vers écrit ou une idée. Les gouvernants ont cru, à chaque fois, que sacrifier la vie de l’auteur suffirait à étouffer l’écho de la vérité. Ils se sont trompés. Le mot courageux a survécu, traversé les siècles et continué d’ébranler les structures de pouvoir qui tentaient de l’enterrer.
C’est pourquoi, dans notre société actuelle, qui n’est depuis des décennies qu’un pâle simulacre de démocratie, tant de structures de contrôle et de censure du Mot libre ont été instaurées. Qui décide là-haut, cherchant à museler notre pensée, notre liberté d’expression et l’histoire véritable de notre peuple ? Une clique de traîtres à la patrie, des valets à la solde d’intérêts étrangers.
« Le mot a le pouvoir de libérer ou de détruire ; celui qui le craint, craint sa propre liberté », nous avertit Emil Cioran.
L’histoire est peuplée de figures qui, à un moment donné, se sont tenues au bord du précipice du mot. Qu’elles aient succombé ou triomphé, elles n’ont pas quitté ce monde corrompu et avide sans être châtiées. Ce fil invisible, tissé des crimes des puissants, que je vais dérouler plus loin, relie Socrate, Jésus, Ovide, Sénèque, Confucius, Giordano Bruno, Galilée, Spinoza, Paracelse, Dostoïevski, Eminescu, Noica, Avram Iancu, Bălcescu, Ciprian Porumbescu, les martyrs du communisme et, à l’extrémité contemporaine, Charlie Kirk. J’ai choisi ici les figures les plus éloquentes pour notre propos. Tous, à leur manière, ont payé pour leurs mots. Les exemples sont innombrables, presque infinis, car l’élimination des diseurs de vérité par le meurtre, la torture, la manipulation ou la mystification a toujours été, et demeure, la solution des gouvernants, souvent dépourvus de qualités intellectuelles, culturelles, éthiques ou morales.
Chacun de ces grands porteurs de vérité a connu un moment de frontière : un procès, un exil, une dernière question, une dernière phrase. Et, presque invariablement, chaque instant décisif porte en lui une phrase qui éclaire le sens de leur sacrifice.
📍Socrate et Jésus : de la ciguë à la croix
Imaginons Athènes. L’Agora est bruyante, les tavernes embaument le vin coupé d’eau, le pain d’orge tout juste sorti du four, les herbes aromatiques, l’huile d’olive et l’odeur d’huile brûlée des lampes qui jaunissent les murs. Dans les conversations des convives s’enchaînent, avec des cris éloquents ou une gravité rhétorique, les mots. Ces mots qui, hier comme demain, porteront des idées brûlantes, des questions et des défis, capables de renverser des convictions, d’enflammer des débats et de faire naître des vérités qui défieront les siècles.
Dans cette Athènes, Socrate n’invente pas de doctrines ; il pose des questions. Il arrache les gens à leur torpeur confortable et les somme, de manière oblique, d’expliquer ce que sont la justice, le courage, la vertu. 🔽
2. Accusé de corrompre la jeunesse et d’impiété, il est condamné. Ses amis préparent son évasion, lui offrant une chance de s’échapper, de continuer à prononcer des paroles de justice et de vérité loin des élites qui le haïssent.
En 399 av. J.-C., Socrate choisit de rester à Athènes, malgré les supplications de ses proches. Dans Criton, il déclare posément : « Ce n’est pas la vie qui a le plus de valeur, mais la vie juste. »
Il boit la ciguë. Il accepte la mort, non par résignation, mais par fidélité à son mot. S’il s’était enfui, toute sa philosophie sur la justice et la cité se serait effondrée. Sa mort ne détruit pas son œuvre. Au contraire, tout ce qu’il a dit reste vivant, et ses questions deviennent le flambeau de la philosophie.
Il existe une autre frontière du discours, lorsque le mot touche les consciences et les réorganise. Cinq siècles plus tard, à Jérusalem, un autre homme prononce des paroles dérangeantes. Les prêches de Jésus frappent les deux autorités : l’autorité religieuse, par une morale directe et une exigence de sincérité, et l’autorité impériale, car toute transformation morale peut engendrer des communautés qui refusent la soumission aveugle.
Cela le conduit au procès et à la crucifixion. Devant Pilate, Jésus proclame : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Il marche vers la croix comme vers l’accomplissement de son mot. La crucifixion devait étouffer son discours. Au lieu de cela, elle a donné naissance à une tradition qui a transformé le paysage spirituel de l’Europe et du monde. Rome et les chefs religieux juifs pensaient qu’en crucifiant l’homme, ils crucifieraient son message. Mais de cette mort est née une foi qui a conquis une grande partie du monde. La fidélité à la vérité et au mot, même au prix de la vie, demeure une référence morale pour l’humanité, en philosophie comme en religion. Le mot s’est fait culte, mémoire, législation morale. C’est l’exemple le plus évident qu’une condamnation de l’homme n’équivaut pas à la suppression de son mot.
📍Ovide : l’exil aux confins de l’empire
Rome, an 8 apr. J.-C. Ovide, le poète raffiné de l’amour, est exilé par Auguste à Tomis, sur les rives glacées du Pont-Euxin, aujourd’hui le port roumain de Constanța, sur la mer Noire. La raison ? « Carmen et error » – « un poème et une erreur ». Ce qui lui a valu l’exil reste flou : un poème, une faute privée, un soupçon d’avoir contrarié la famille impériale. Mais les châtiments impériaux pour les paroles montrent que, même dans une société qui prisait la rhétorique et les spectacles, certaines paroles demeuraient dangereuses.
Dans ses Tristia, le poète pleure : « Mes lettres témoignent que je vis encore, que je respire encore. Mais je ne suis plus moi : je suis l’ombre de celui que j’étais. »
Loin de Rome, parmi les Daces et les hivers rigoureux, Ovide devient le symbole du poète condamné pour ses pensées couchées en vers. L’empire a écourté sa vie, mais l’exil lui a conféré une postérité. L’exil n’a pas tué sa lyrique ; au contraire, il lui a donné des nuances de nostalgie et de limitation. Ovide reste un avertissement : dans les empires, même un flirt poétique peut devenir périlleux.
« L’exil est la condamnation du corps, mais le poète véritable reste libre dans son mot. » – adapté des Tristia
📍Sénèque : la mort stoïque
En 65 apr. J.-C., le philosophe stoïque Sénèque reçoit de Néron l’ordre de mettre fin à ses jours. Son stoïcisme exige la maîtrise des passions, mais aussi le courage de dire la vérité quand cela est nécessaire. Ses amis le pleurent, mais il leur répond : « Qu’importe la rapidité de la mort, si elle est certaine ? L’important est de mourir dignement. » Cinq siècles après Socrate, Sénèque épouse la même idée : la vie est trop courte pour ne pas être vécue avec droiture.
Dans ses dernières heures, alors qu’il ne reste que le mot stoïque sur la mort comme passage, nous découvrons que le silence imposé par le pouvoir trouve une réponse dans 🔽
3. la voix intérieure de l’esprit. Les témoignages de ses dernières heures sont empreints de calme et de dignité ; Sénèque ne réclame pas de revanche, mais consigne une vie conçue comme une œuvre morale. Le stoïcisme devient ainsi une armure intérieure pour l’humanité entière contre l’arbitraire du pouvoir, par le mot et l’action.
📍Confucius : l’éthique interdite
En Chine, au Ve siècle av. J.-C., Confucius parcourait les principautés, prêchant le « Li » – l’ordre moral. Les dirigeants le rejetaient, car sa vérité dérangeait. Il parlait pourtant, sans se laisser abattre : « L’homme noble est en paix avec son mot. L’homme vil ne cherche qu’à se faire une place. » Il n’était pas un martyr au sens européen, mais un savant marginalisé, un enseignant errant, soumis aux aléas politiques des provinces. De son exil subsiste un principe clair : le dirigeant doit être un exemple vivant, non un artisan de mots manipulateurs d’un peuple démuni.
Il mourut pauvre et marginalisé, mais ses idées devinrent la colonne vertébrale de la civilisation chinoise. Son mot, ensanglanté, devient un testament moral : la vérité ne meurt jamais avant le despote.
« La vertu de la vérité est plus forte que le palais de l’empereur. » – idée tirée des Analectes
📍Bruno et Galilée : le bûcher et le murmure
En 1600, Giordano Bruno est brûlé vif sur la Piazza Campo de’ Fiori à Rome. Il est jeté au feu pour son idée que l’univers est infini et que les mondes sont multiples. Il aurait pu se rétracter, mais il refuse. Ses dernières paroles : « Vous prononcez cette sentence avec plus de peur que je ne la reçois. »
Galilée, en 1633, est contraint d’abjurer. La légende raconte qu’il murmura : E pur si muove ! – « Et pourtant, elle tourne ! » En fixant ses juges, Galilée ravala ses mots, mais laissa à l’histoire un murmure plus puissant qu’une bibliothèque de traités. Son abjuration n’était pas une défaite, mais un masque sous lequel son idée a survécu : le mouvement des étoiles ne s’arrête pas sur l’ordre d’un tribunal.
Le bûcher et le murmure. Tous deux montrent que la science ne peut être étouffée. Le courage intellectuel face à la violence prouve que la vérité ne peut jamais être complètement éteinte. Le bûcher et l’abjuration sont des outils contre une phrase, mais celle-ci persiste. Et, au fil des siècles, elle se révèle plus difficile à anéantir que tout le reste.
📍Spinoza et Paracelse : les marginaux de la dogme
Amsterdam, 1656. Le jeune Spinoza est maudit et excommunié par la communauté juive : « Qu’il soit maudit le jour et la nuit, maudit quand il se couche et quand il se lève. » Chassé, il vit modestement en polissant des lentilles, mais il rédige l’Éthique, une œuvre qui nourrira les Lumières européennes.
Paracelse, un siècle plus tôt, brûlait les livres de Galien et proclamait : « L’expérience est le seul véritable professeur ! » Pour cela, il est expulsé des universités et moqué par la médecine académique.
Pourtant, sa pratique pose les bases de l’empirisme médical. La vérité jugée dangereuse par l’institution devient, avec le temps, le fondement de la science. Chassé des villes, persécuté, il reste le père de la médecine moderne.
Les grands marginaux de l’histoire nous enseignent que le progrès intellectuel naît souvent de l’exil et du conflit avec la dogme imposée par les dirigeants éphémères.
📍Dostoïevski : la mort différée
En 1849, à Saint-Pétersbourg, la jeunesse révolutionnaire garde espoir. Un groupe d’intellectuels est arrêté. Dostoïevski, parmi eux, attend la mort devant le peloton d’exécution, les yeux bandés, l’âme prête. À la dernière seconde, un courrier impérial apporte la grâce. Plus tard, il écrira, montrant comment cette expérience a transformé sa vision de la vie : « Vivre, simplement vivre – voilà ce qui est inestimable ! »
Cette proximité de la mort bouleverse son œuvre. Ses romans deviennent une anatomie de la souffrance et de la rédemption. Cette rencontre avec la frontière absolue de la vie fait de Dostoïevski 🔽
🔴 Rapport de situation sur la troisième guerre mondiale
Let the good times roll!
par Gaius Baltar
📍 La situation mondiale devient, pour le moins, intéressante. Différents scénarios sont possibles, mais peu sont prometteurs, surtout pour l'Occident. Le brouillard de la guerre rend la situation floue, et le brouillard mental en Occident rend l'avenir encore plus incertain. Il est temps de faire un rapport de situation et de se livrer à des spéculations hautement irresponsables.
Maîtres de la stratégie
À l'époque glorieuse de l'administration Biden, la politique étrangère occidentale était offensive. L'Occident allait sceller l'accord de suprématie mondiale. La Russie serait écrasée comme un insecte et la Chine serait laissée seule et impuissante. La toute-puissante marine américaine bloquerait la Chine tandis que le nouveau gouvernement occidental russe fermerait la frontière nord. Plus de ressources ni de marchés – et la Chine serait privée de démocratie et de valeurs.
D'énormes quantités de garanties légitimement volées afflueraient dans le système financier occidental, et le système pyramidal qui sous-tend l'Occident perdurerait encore longtemps. La Cabale financière occidentale survivrait et pourrait poursuivre ses grands remaniements et ses plans d'ingénierie sociale. Les kabbalistes et leurs marionnettes politiques aux États-Unis et dans l'Union européenne étaient ravis d'avoir gagné avant même que le plan ne soit exécuté.
Les élites occidentales n'emploient que les meilleurs stratèges et planificateurs. Ce sont de véritables génies, capables d'envisager tous les futurs possibles. Ils sont capables de planifier des opérations en tenant compte des événements les plus inattendus, et ce, dans les dix-huit dimensions. Leurs hypothèses sont si solides qu'elles peuvent même façonner la réalité elle-même et la bouleverser. Les hypothèses qui sous-tendent leurs plans étaient audacieuses et infaillibles :
L’ennemi ne fera aucune contre-attaque pendant que notre plan se déroule.
L’ennemi ne découvrira pas nos faiblesses parce que nous n’en avons pas.
S’il existe un meilleur plan pour dominer le monde, je n’en ai pas connaissance.
Pourtant, ce plan a échoué. La guerre en Ukraine ne se déroule pas très bien, et le monde non occidental s'est allié pour se défendre contre l'Occident. Un nouveau système financier, sans dollar, prend forme, les menaces de sanctions ne fonctionnent plus, les économies occidentales s'effondrent et la panique générale règne. L'Europe, en particulier, est en mauvaise posture. Les dirigeants sont impopulaires sur le plan intérieur et méprisés à l'étranger, malgré tous leurs efforts pour donner des leçons de morale et de démocratie aux dirigeants étrangers.
Rien ne démontre mieux la supériorité morale occidentale que la transition d'un genre à un autre, voire d'une espèce à une autre. On peut être un homme aujourd'hui et une chienne demain si on le souhaite. Les politiciens occidentaux, notamment européens, en ont fait l'expérience. Ils sont passés du statut de dirigeants glorieux, respectés et sûrs d'eux à celui de chiennes.
L'Europe est passée d'un jardin d'Éden, en passe de dominer le monde grâce à une moralité supérieure, des réglementations durables et des taxes carbone, à un égout désespéré. Ses dirigeants rampent en aboyant les uns sur les autres ; ils lèchent les bottes de l'homme qu'ils détestent le plus : Donald Trump.
Aux États-Unis, la situation est presque aussi grave. La priorité actuelle du gouvernement américain est de dissimuler la faillite du pays en prétendant vendre des bons du Trésor tout en falsifiant les chiffres de l'inflation causée par l'impression monétaire. Les néolibéraux de Biden se taisent dans leurs terriers, tandis que les exceptionnalistes et les néoconservateurs ont manifestement contracté la rage. D'autres ne font pas ce que l'Amérique leur dit de faire. Comment est-ce possible ? Nous nous prenions pour des dieux ! 🔽
2. Comment est-ce possible ? Eh bien, l'ennemi a bien identifié la principale faiblesse de l'Occident et riposte. Il s'avère que personne n'a vraiment envie d'être une garce, à moins de vivre en Europe ou de s'appeler Lindsey Graham.
Devenir volontairement faible
Les États-Unis et l'Union européenne préparent leur futur « système de gouvernance » depuis des décennies par une décroissance artificielle. Ils ont ralenti leurs économies tandis que la richesse était transférée du peuple vers les élites. Dans leur quête de durabilité, ils ont rendu l'Occident économiquement insoutenable.
Pendant longtemps, probablement au moins ces 30 à 40 dernières années, l'Occident a eu besoin des richesses « gratuites » du monde non occidental pour survivre, alors que le plan de décroissance était mis en œuvre. Cependant, cela ne devait être que temporaire. À mesure que l'Occident assura sa domination mondiale, les économies non occidentales subiraient elles aussi une décroissance. Toutes les richesses du monde migreraient vers la Cabale financière, et tous les autres vivraient comme des locataires – si tant est qu'on leur permette de vivre.
L'Occident (et en particulier les États-Unis) a pu mener ses politiques de décroissance parce qu'il peut financer ses sociétés grâce à l'impression monétaire. L'impression monétaire est toujours source d'inflation. Si l'on imprime mille milliards de dollars, ce milliard affectera proportionnellement la valeur de l'épargne et augmentera le coût de la vie. L'impression monétaire est essentiellement un impôt indirect sur la population. Le dollar, quant à lui, est la monnaie de réserve mondiale. Il est utilisé dans le monde entier pour les échanges commerciaux, et une part importante de la dette mondiale est libellée en dollars. Cela signifie que lorsque les États-Unis impriment de la monnaie pour faire fonctionner le gouvernement et soutenir l'économie, le monde entier absorbera l'inflation qui en résulte, et pas seulement les États-Unis.
Cela signifie également que lorsque les États-Unis gèrent leur gouvernement en déficit et falsifient leur économie par l'augmentation de la dette, le monde entier subira une inflation et une baisse du niveau de vie. Les déficits et l'impression monétaire américains constituent donc une taxe mondiale. Cette taxe permet aux États-Unis d'exploiter leur empire mondial.
Jusqu'à présent, le monde non occidental a été contraint de se soumettre à cette taxation, car l'Occident a monopolisé les systèmes financiers et commerciaux internationaux – une autre source de revenus pour l'Occident. Quiconque s'éloigne du dollar risque d'être exclu du système, de subir un changement de régime ou une invasion. La situation est en train de changer, et de façon importante.
Si l'utilisation du dollar diminue à l'échelle mondiale, la zone d'absorption de l'inflation monétaire se rétrécira. L'inflation provoquée par l'impression de dollars impactera donc de plus en plus les États-Unis – et les pays dont la monnaie est liée au dollar – notamment les pays européens. Si les dépenses occidentales restent stables (ou augmentent) tandis que l'utilisation du dollar diminue à l'échelle mondiale, il en résultera une hyperinflation en Occident et un effondrement – d'abord économique, puis social. C'est ce que nous observons actuellement.
Le dollar de réserve est la faiblesse de l’Occident – et c’est une faiblesse mortelle.
Les États-Unis comme distributeur automatique de billets
Pour mieux comprendre cette faiblesse, il faut considérer les choses du point de vue de la Cabale financière et de ses sbires. Il faut surtout comprendre ce que représentent les États-Unis pour eux.
De leur point de vue, les États-Unis sont à la fois un distributeur automatique de billets, un syndicat de racket et une opération d’extorsion.
Les élites américaines utilisent le dollar et son statut de monnaie de réserve pour drainer les richesses du monde entier. Elles utilisent également la fameuse « pompe à richesse » 🔽
3. américaine pour drainer les classes ouvrières et moyennes américaines.
Tout cet argent volé et extorqué est ensuite utilisé pour financer l’ensemble de la Cabale/État profond occidental – y compris leurs hommes de main (l’armée américaine et l’OTAN, les services de renseignement, Al-Qaïda, HTS/ISIS, Israël, l’Ukraine et divers autres sociopathes), le complexe militaro-industriel et l’Union européenne.
En d'autres termes, le moteur de tout ce mal est le dollar, monnaie de réserve. Sans ce statut, impossible de collecter de l'argent auprès du monde non occidental, et impossible d'en imprimer et d'en emprunter sans fin aux États-Unis. Sans ce dollar de réserve, tous les néoconservateurs, les néolibéraux trans/woke, les entreprises cabales qui dirigent l'Amérique et les élites de l'Union européenne perdront leur chemise – et leur pouvoir sur leurs populations esclaves.
Pour eux, la seule solution est de maintenir le statut de réserve du dollar. Aucune autre option n'est envisageable à ce stade. Les États-Unis ne peuvent véritablement se réindustrialiser sans une révolution sanglante pour se débarrasser des entreprises de la Cabale et de la classe dirigeante qui ronge le pays, et l'Europe ne peut se réindustrialiser sans que la même chose ne se produise – et ce, parce qu'elle n'a pas les ressources nécessaires. Réparer l'Europe ou l'Amérique économiquement à court ou même moyen terme est une illusion absurde. Cela n'arrivera pas.
En tant que monnaie de réserve, le dollar a non seulement financé tous ces maux – toutes les guerres, le terrorisme, tous les massacres, tous les changements de régime – et l'oppression mondiale. Il a également permis à la Cabale de financer une classe dirigeante monstrueuse et parasitaire (éveillée et incompétente) et de détruire les classes moyennes et ouvrières des États-Unis et d'Europe. Disposer d'une monnaie de réserve est une malédiction sans pareille – à moins d'être un sociopathe en quête de domination mondiale.
Quelqu'un a probablement discuté avec Trump pour lui « expliquer ». Le sort de la cabale financière et de l'État profond est désormais lié à celui de l'Amérique, et il est temps de l'accepter et d'agir en conséquence. En conséquence, il a en grande partie abandonné ses idées de réindustrialisation et a décidé de défendre le dollar à bras ouverts. Par la suite, il s'est débarrassé d'Elon Musk, a neutralisé DOGE et a permis à l'infiltré trotskiste Lindsey Graham de s'infiltrer par la porte dérobée pour devenir chef de la politique étrangère, ou quelque chose comme ça. Il est la réincarnation moderne et très simplifiée d'Henry Kissinger (un autre infiltré trotskiste). Les politiques destinées à rendre sa grandeur à l'Amérique, y compris les droits de douane, ont été réorientées pour faire la guerre au monde au nom du dollar. Trump considère désormais la domination américaine sur le monde comme une question existentielle pour les États-Unis. Peut-être l'a-t-il toujours fait.
L'évolution de la situation, notamment après la réconciliation sino-indienne, n'est guère encourageante pour l'Occident. Pour une fois, les partisans de l'État profond et les élites européennes ne se font pas d'illusions. Le dollar est quasiment mort comme monnaie de réserve mondiale, et ils sont fichus. La seule option est la guerre pour la survie du dollar et des élites occidentales. Les peuples et les pays occidentaux n'existent plus que comme des atouts à sacrifier pour gagner cette guerre.
Alors, quel est le plan ?
La principale caractéristique de la situation actuelle est son urgence. La machine mondialiste occidentale est en train d'être démantelée. Nos dirigeants perdent leur pouvoir. Les pays occidentaux sont en faillite. La situation est en train de dégénérer. Notre classe dirigeante l'a enfin compris et panique. Il est temps d'élaborer un plan, et comme chacun sait, la panique n'est pas le meilleur état d'esprit pour élaborer des plans. 🔽
🔴 Vladimir Poutine met à jour les journalistes et le monde sur la politique de la Russie concernant l’Ukraine
par Larry C. Johnson
📍Vladimir Poutine a tenu une conférence de presse en Chine mardi soir, heure de Pékin, et a fourni une mise à jour détaillée sur la politique de la Russie concernant l’Ukraine et les négociations avec les États-Unis. Vous pouvez trouver la transcription complète ici.
Pour commencer, je souhaite attirer votre attention sur la réaction du président Poutine à un message puéril de Donald Trump sur Truth Social, où il accusait Poutine et Kim Jong-un de comploter contre les États-Unis. La réponse de Poutine est un exemple classique d’un homme d’État en action :
📍E. Mukhametshina : Trump a commenté le défilé avant même qu’il n’ait lieu, en disant :
« J’espère que Xi se souviendra des soldats américains qui ont aidé la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale. » Il a également écrit : « Veuillez transmettre mes salutations chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un alors qu’ils complotent contre les États-Unis. »
Comment pouvez-vous commenter cela ?
V. Poutine : Le président des États-Unis ne manque pas d’humour – c’est évident, tout le monde le sait. J’ai établi une bonne relation avec lui. Nous nous adressons l’un à l’autre par nos prénoms.
Je peux vous dire, et j’espère qu’il l’entendra aussi : cela peut sembler étrange, mais au cours de ces quatre jours de négociations, qu’elles soient informelles ou formelles, personne n’a exprimé la moindre opinion négative sur l’administration américaine actuelle. C’est le premier point.
Deuxièmement, tous mes interlocuteurs, sans exception – je tiens à le souligner – ont soutenu notre rencontre à Anchorage. Ils ont tous exprimé leur espoir que la position du président Trump, ainsi que celles de la Russie et des autres négociateurs, conduiraient à la fin du conflit armé. Cela, sans aucune ironie ni plaisanterie.
Puisque je m’exprime publiquement, ces propos seront vus et entendus dans le monde entier, et c’est le meilleur moyen de garantir que je dis la vérité. Pourquoi ? Parce que les personnes avec lesquelles j’ai discuté ces quatre derniers jours entendront cela également, et elles pourront confirmer : « Oui, c’est vrai. » Je n’aurais pas fait une telle déclaration si elle n’était pas véridique, car cela me discréditerait aux yeux de mes amis, alliés et partenaires stratégiques. C’est exactement ce qui s’est passé.
Je voudrais également revenir sur ce que j’ai dit à votre collègue à ma droite. Les activités de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et celles de nos partenaires, y compris nos partenaires stratégiques, ne visent pas à s’opposer à qui que ce soit, mais à trouver les meilleures voies pour développer nos pays, nos peuples et nos économies.
Poutine a adopté un ton mesuré, du moins en ce qui concerne Donald Trump. Sa réaction aux propos du chancelier allemand Merz, qui l’a qualifié de « criminel de guerre », était légèrement différente. Cette accusation est assez ironique venant de Merz, compte tenu de son soutien fervent à Bibi Netanyahou – un véritable criminel de guerre.
Si vous me le permettez, une autre question. Il y a quelques heures, le chancelier allemand, M. Merz, vous a qualifié de criminel de guerre, peut-être le plus grave de notre époque. Que pensez-vous de cela ?
📍V. Poutine : Quand ?
📍A. Kolesnikov : Il y a quelques heures.
📍V. Poutine : Je vois…
Concernant les déclarations que vous mentionnez, dont Peskov m’a également informé il y a quelques minutes, que puis-je en penser ? Je considère qu’il s’agit d’une tentative maladroite de se dédouaner, non pas à titre personnel, mais pour son pays et l’« Occident collectif » en général, de la responsabilité de la tragédie qui se déroule actuellement en Ukraine. 🔽
2. Que veux-je dire par là ? Je l’ai répété à maintes reprises : en 2014, les ministres de trois pays européens sont venus à Kiev et ont signé un document qui était, en substance, un accord entre le gouvernement de l’époque, dirigé par le président Ianoukovitch, et l’opposition. Selon cet accord, tous les différends politiques devaient être résolus dans le cadre constitutionnel, de manière pacifique et légale.
Or, un jour ou deux plus tard, un coup d’État, sanglant et brutal, a eu lieu. Aucun de ces garants n’a agi pour ramener la situation dans le cadre légal. C’est là que le conflit a débuté, car immédiatement après, des événements se sont déroulés en Crimée, et le régime de Kiev a lancé des opérations militaires, utilisant des véhicules blindés et des avions contre la population civile des régions d’Ukraine qui s’opposaient au coup d’État. Par la suite, ils ont saboté toutes nos tentatives de résoudre la question pacifiquement et ont publiquement refusé d’appliquer les accords de Minsk.
Alors, qui est responsable de la tragédie en cours ? Ceux qui nous ont conduits à cette situation en ignorant totalement les intérêts de sécurité de la Russie. Si quelqu’un estime qu’il est acceptable de traiter les citoyens de notre pays avec un tel mépris, il doit savoir que nous ne permettrons jamais une situation où la Russie resterait passive face aux événements qui se déroulent à ses frontières.
Poutine est très clair : il tient l’Occident entièrement responsable d’avoir créé les conditions qui ont conduit à l’opération militaire spéciale (OMS) en février 2022. Son avertissement à l’Occident est sans ambiguïté : si vous traitez la Russie avec mépris, la Russie répondra de manière appropriée.
La réponse du président Poutine à une question sur la fin de l’OMS a révélé qu’il reste optimiste quant à la possibilité de conclure un accord pour mettre fin à la guerre, mais qu’il est également prêt à y mettre fin militairement.
📍O. Skabeeva : Bonsoir ! Olga Skabeeva, chaîne de télévision Rossiya.
Une autre question importante concernant l’opération spéciale : Vladimir Vladimirovitch, y a-t-il une chance qu’elle se termine dans un avenir proche ? Qu’en pensez-vous, avez-vous le sentiment que nous nous dirigeons vers la fin ?
📍V. Poutine : Je vais commencer par la seconde partie, car elle est essentielle.
En 2022, nous avions proposé que les autorités ukrainiennes respectent le choix des populations du sud-est de l’Ukraine, retirent leurs troupes et mettent fin au conflit immédiatement. Je dois dire que cette proposition n’a pas été totalement rejetée.
Mais après que nous ayons retiré nos troupes de Kiev à la demande de nos collègues européens occidentaux, la situation a changé, et on nous a dit, presque textuellement, que le combat continuerait jusqu’à ce que l’un de nous cède. Je ne me souviens pas si je l’ai dit publiquement, mais c’était à peu près cela, bien que formulé de manière plus crue, mais de façon assez ouverte et, curieusement, amicale : c’était soit nous, soit vous. Cela se poursuit encore.
Néanmoins, il me semble que si le bon sens l’emporte, il sera possible de s’entendre sur une solution acceptable pour mettre fin à ce conflit. C’est mon hypothèse.
Par ailleurs, nous constatons l’état d’esprit de l’administration américaine actuelle sous la présidence de Trump, et il ne s’agit pas seulement de leurs déclarations, mais d’un véritable désir de trouver une solution. Je crois qu’il y a une lueur d’espoir au bout du tunnel. Voyons comment la situation évolue. Sinon, nous devrons résoudre nos défis par des moyens militaires.
Enfin, je vous encourage à lire les réponses de Poutine à deux questions concernant les garanties de sécurité et la recherche d’une issue négociée. Il ne s’agit pas seulement d’une habile rhétorique juridique lorsqu’il analyse la constitution ukrainienne… Poutine explique très clairement pourquoi négocier avec Zelensky est une impasse. 🔽
3. 📍P. Zarubin : Bonsoir !
Pavel Zarubin, chaîne de télévision Rossiya.
Vous parlez souvent des causes profondes de la crise ukrainienne, et hier, d’ailleurs, vous avez également évoqué les raisons de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Cependant, nous voyons maintenant des dirigeants européens qui prétendent offrir des garanties de sécurité à l’Ukraine, mais qui se concentrent principalement sur le déploiement de leurs troupes dans ce pays. De plus, beaucoup continuent de plaider pour l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.
Mais nous constatons également que l’Union européenne se transforme rapidement d’une union économique en un bloc politico-militaire, avec des décisions et des déclarations presque constamment agressives.
Comment pouvez-vous commenter ces scénarios ?
📍V. Poutine : Je suis d’accord avec ceux qui estiment que chaque pays a le droit de choisir son propre système de sécurité. Cela s’applique à tous les pays, y compris l’Ukraine. Cependant, cela signifie également que la sécurité d’une partie ne peut être assurée au détriment de celle d’une autre, en l’occurrence, la Fédération de Russie.
Nous nous sommes toujours opposés à l’adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, mais nous n’avons jamais contesté son droit de mener ses activités économiques et commerciales comme elle l’entend, y compris son adhésion à l’Union européenne.
📍A. Yunashev : Pouvons-nous poursuivre sur l’Ukraine ?
📍V. Poutine : Oui.
📍A. Yunashev : Alexander Yunashev, Life.
Lorsque la Russie et les États-Unis discutent de leurs efforts pour parvenir à une résolution pacifique en Ukraine, la formule des « garanties de sécurité en échange de territoires » gagne en popularité. Cela correspond-il à ce que vous avez discuté avec Trump en Alaska ?
Et que voulez-vous dire lorsque vous affirmez que la Russie est prête à participer à l’élaboration de ces garanties ? Qui devrait être le garant, selon vous ?
Enfin, à propos de Zelensky : y a-t-il un intérêt à le rencontrer maintenant, dans les circonstances actuelles ? Est-il possible de parvenir à des accords lors d’une telle rencontre ?
Merci.
📍V. Poutine : Répétez la première partie, s’il vous plaît.
📍A. Yunashev : Les efforts des États-Unis – il y a maintenant des spéculations selon lesquelles il existe une formule de « garanties de sécurité en échange de territoires ».
📍V. Poutine : Non, nous n’avons jamais abordé ni discuté cette question sous cet angle.
Les garanties de sécurité sont une chose naturelle, et j’en parle souvent. Nous estimons que chaque pays, y compris l’Ukraine, devrait bénéficier de telles garanties et d’un système de sécurité. Cependant, cela n’est pas lié à des échanges, encore moins à des échanges territoriaux.
Pour être clair, je tiens à souligner que nous ne nous battons pas tant pour des territoires que pour les droits humains et pour le droit des populations vivant dans ces territoires de parler leur langue, de préserver leur culture et de suivre les traditions transmises par leurs ancêtres, leurs pères, leurs grands-pères, et ainsi de suite. C’est l’objectif principal de nos efforts.
Si ces populations, au cours de procédures démocratiques, y compris des référendums, ont exprimé leur volonté d’intégrer la Fédération de Russie, cette opinion doit être respectée. C’est cela, la démocratie – je tiens à le rappeler à ceux qui semblent l’oublier. Et cela est pleinement conforme au droit international : je rappellerai les premiers articles de la Charte des Nations Unies, qui énoncent explicitement le droit des peuples à l’autodétermination.
Nous ne relions pas directement les territoires aux garanties de sécurité. Bien sûr, on peut dire que ces sujets sont liés, mais nous ne les associons pas explicitement. Cela n’a pas été abordé lors des discussions à Anchorage.
Concernant une éventuelle rencontre avec M. Zelensky, j’en ai déjà parlé. En principe, je n’ai jamais exclu la possibilité d’une telle rencontre. 🔽
🔴 La descente finale de l’Europe
par Uroš Lipušcek
📍Les élites européennes, qui ont bénéficié de la protection des États-Unis tout au long de l’après-guerre, sont totalement incapables d’accéder à l’indépendance. L’autonomie stratégique de l’UE est une expression vide de sens. Il s’agit d’une nouvelle forme du syndrome de Stockholm, selon Uroš Lipušcek.
Le récent déplacement des principaux dirigeants européens à la Maison Blanche, dans une version contemporaine de l’humiliation de Canossa, a scellé le déclin définitif de l’Europe en tant que force politique autonome.
Les leaders européens, membres de la prétendue « coalition des volontaires » qui semble prête à soutenir la guerre en Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien, se sont rendus à Washington sans invitation officielle, en simples accompagnateurs du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le mandat officiel a expiré l’année dernière.
Ils ont été reçus à la Maison Blanche comme de simples vassaux.
Leur rencontre avec le président Donald Trump dans le Bureau ovale évoquait les audiences cérémonielles des anciens sultans ottomans avec leurs vassaux. Le sultan trônait sur un siège élevé (Trump derrière l’imposant bureau Resolute). Les vassaux ne pouvaient s’exprimer que pour répondre aux questions du sultan, comme ils l’ont fait avec Trump. Ils devaient être vêtus de leurs plus beaux atours (Trump, par exemple, a exigé que Zelensky porte des vêtements civils).
En agissant ainsi, les dirigeants européens se sont profondément humiliés face au maître de l’empire américain. Cela s’est manifesté dans la bousculade avant la prise de la photo de groupe commémorative, lorsque Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a tenté de s’interposer entre Trump et le président français Emmanuel Macron. Ce dernier l’a fermement écartée, et elle s’est retrouvée à l’extrême gauche de la photo.
Cette visite des prétendues élites européennes à la Maison Blanche aura des répercussions politiques majeures pour l’Europe. Elle a mis fin à une période d’apparente unité publique au sein de l’alliance occidentale.
Les États-Unis, en tant que puissance dominante, privilégieront désormais ouvertement leurs intérêts stratégiques. Les politiciens européens, qui ont reçu une leçon de géopolitique dans le Bureau ovale, ne semblent pas encore comprendre que les intérêts stratégiques des États-Unis et de l’Europe divergent de plus en plus.
Les États-Unis ne souhaitent pas une Europe forte, même subordonnée. Le récent accord entre Trump et von der Leyen le confirme. L’UE a accepté, sans opposer de résistance, une taxe de 15 % sur les produits européens aux États-Unis, tandis que les produits américains en Europe seront exemptés de taxes.
De plus, von der Leyen s’est engagée à ce que l’UE achète jusqu’à 750 milliards de dollars de produits énergétiques américains dans les années à venir, bien plus coûteux que ceux de la Russie, et à investir au moins 600 milliards de dollars dans l’industrie américaine. Si ces engagements ne sont pas tenus, Trump menace d’imposer des taxes encore plus élevées sur les produits européens.
L’« autonomie » : un mot vide pour l’Europe
Pourtant, von der Leyen s’est montrée particulièrement arrogante lors de sa dernière visite à Pékin, au lieu de chercher une coopération accrue qui aurait pu atténuer les problèmes économiques de l’Europe. Pire encore, elle a accepté que les États-Unis exportent des cultures et aliments génétiquement modifiés vers l’Europe.
Les élites européennes actuelles, protégées par les États-Unis depuis l’après-guerre, sont totalement incapables d’accéder à l’indépendance. L’autonomie stratégique de l’UE est une chimère. C’est une nouvelle forme du syndrome de Stockholm, où les captifs finissent par s’identifier à leurs ravisseurs.
Les efforts de paix de Trump sont également motivés par ses ambitions personnelles. Il espère que s’il parvient à instaurer la paix en Ukraine, malgré son soutien actif au conflit à Gaza, il
🔽
2. recevra le prix Nobel de la paix.
Il s’inspire de l’exemple du président américain Theodore Roosevelt, premier président des États-Unis à recevoir ce prix en 1906 pour sa médiation réussie dans la guerre russo-japonaise. Après cette médiation, les deux parties belligérantes ont fait des concessions ; la Russie davantage, en tant que vaincue, en reconnaissant le contrôle du Japon sur la Corée et en cédant le sud de la Mandchourie et Port-Arthur. Le Japon a cédé le nord de la Mandchourie à la Russie. Les deux parties étaient prêtes à un compromis.
Un tel accord, alors que l’armée russe est actuellement sur le point de l’emporter en Ukraine, est inconcevable aujourd’hui, même en théorie.
Malgré l’opposition du prétendu « État profond » ou du parti de la guerre aux États-Unis, Trump tente de se présenter comme un artisan de la paix qui mettra fin à la guerre en Ukraine pour recentrer ses efforts sur son objectif principal : la Chine, qu’il considère comme une menace sérieuse pour l’hégémonie mondiale américaine.
Trump espère que si lui (et l’Occident) reconnaissent l’annexion par la Russie des quatre oblasts déjà intégrés à la Fédération de Russie — Donetsk, Louhansk, Kherson, Zaporijjia et la Crimée —, la Russie se distancera progressivement de la Chine.
Ce serait une répétition de la politique réussie de l’ancien président Richard Nixon, qui avait temporairement rallié la Chine à son camp pendant la Guerre froide. Un tel exploit stratégique est aujourd’hui presque impossible. La Chine et la Russie, avec les autres pays BRICS, œuvrent à la construction d’un nouvel ordre économique mondial. Poutine n’alignera jamais la Russie sur un Trump imprévisible.
En imposant des taxes de 25 % sur les importations indiennes parce que Delhi refuse d’arrêter d’importer du pétrole russe, Trump a indirectement favorisé un rapprochement politique entre la Chine et l’Inde, deux rivaux acharnés. Aux yeux du Sud global, les États-Unis ne sont plus un partenaire fiable.
Dans son poème Mimo naju tece cas (Le temps passe), le poète slovène Alojz Gradnik souligne que le temps s’écoule inexorablement et que tout est éphémère. Mais les principaux dirigeants européens ne semblent pas saisir cette loi fondamentale de la dialectique concernant le vieux continent : l’époque où l’Europe était une puissance stratégique est révolue.
L’analyse de Spengler
Le philosophe allemand Oswald Spengler, dans son ouvrage Le Déclin de l’Occident il y a plus d’un siècle, avait prédit que l’Occident entrait dans une phase de déclin irréversible, qu’il tenterait d’enrayer par la force. L’Occident devenait une civilisation dépourvue d’énergie spirituelle.
Cette thèse se vérifie aujourd’hui avec le déclin de l’Europe, qui, malgré une guerre aux conséquences mondiales à sa périphérie depuis plus de trois ans, n’a produit aucune initiative de paix ou intellectuelle pour y mettre fin. Pire, elle rejette dogmatiquement tout dialogue avec la Russie.
L’économiste américain influent Jeffrey Sachs confie avoir du mal à comprendre un tel échec de l’Europe. Le colonel Jacques Baud, ancien membre du Service de renseignement stratégique suisse, estime que le comportement des élites politiques européennes ne peut être analysé rationnellement, mais seulement par une approche psychologique, car elles agissent contre les intérêts fondamentaux de leurs propres pays.
Comment expliquer, par exemple, que le chancelier allemand Friedrich Merz s’oppose à l’ouverture du second pipeline de Nord Stream, intact, qui pourrait atténuer les problèmes économiques de l’Allemagne, alors que l’énergie russe est bien moins chère que l’américaine ?
La désindustrialisation de l’Allemagne alimente sa militarisation croissante. Les élites dirigeantes allemandes, dont beaucoup sont issues de familles liées au passé nazi, cherchent à relancer la croissance économique par une remilitarisation. Ce schéma rappelle le réarmement de l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale.
Il n’est pas anodin que Merz 🔽
3. évoque l’idée de faire de l’Allemagne la première puissance militaire d’Europe. Nous nous approchons ainsi d’une ère où un possible « Quatrième Reich » pourrait émerger, fondé sur un keynésianisme de guerre.
Les électeurs allemands pourraient toutefois contrecarrer ces plans. Les sondages montrent qu’ils s’opposent à la poursuite de la guerre en Ukraine et à une implication accrue de l’Allemagne. Actuellement, le seul parti capable de menacer Merz est l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), que le gouvernement associe à des néo-nazis. Ce parti risque une interdiction officielle dans un État démocratique s’il continue de gagner en popularité.
Depuis au moins l’époque du chancelier de fer Otto von Bismarck, l’Allemagne représente un problème pour l’Europe, qu’elle soit trop forte ou trop faible. Face à la militarisation actuelle prônée par l’élite politique allemande, certains analystes se demandent si la réunification de l’Allemagne n’a pas été une erreur.
Je me souviens des propos de l’historien yougoslave Vladimir Dedijer, qui m’a rapporté à plusieurs reprises que le maréchal Tito, après la division de l’Allemagne en deux États à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, avait déclaré « qu’il ne serait pas opposé à ce qu’elle soit divisée en encore plus de pays ».
Winston Churchill, lors de la conférence de Téhéran en 1943, avait affirmé que l’Allemagne devait être scindée en plusieurs entités pour ne plus menacer ses voisins. Le Premier ministre français Clemenceau avait tenu des propos similaires lors de la Conférence de paix de Paris en 1919. Après les guerres napoléoniennes, le diplomate français Talleyrand avait lui aussi plaidé pour une division de l’Allemagne.
L’Allemagne restera un problème pour l’Europe. Pourtant, les politiciens conservateurs qui la dirigent ignorent la règle fondamentale de Bismarck, selon laquelle de bonnes relations avec la Russie sont indispensables à la stabilité et à la paix en Europe.
Outre le Royaume-Uni, qui affiche une hostilité impériale envers la Russie, l’Allemagne est redevenue son principal adversaire, bien qu’elle ait été économiquement dépendante de celle-ci. La France, de son côté, se limite à des déclarations sans effet.
Même si Trump et Poutine trouvaient une formule commune pour mettre fin à la guerre en Ukraine, ils ne pourraient résoudre seuls le nœud gordien ukrainien. Bien que l’Europe ne participe pas officiellement aux négociations, elle pourrait tenter de les saboter, prolongeant le conflit ou cherchant à le geler, comme sur la péninsule coréenne.
Ce serait le pire scénario. L’Europe serait confrontée à un conflit prolongé à sa périphérie. La résolution de la crise ukrainienne aura un impact déterminant non seulement sur l’OTAN, mais aussi sur l’existence même de l’Union européenne, qui n’est plus une certitude.
Comme le note le professeur Pascal Lottaz de Neutrality Studies, l’UE ne cherche plus à être une puissance indépendante. Les divergences d’intérêts entre pays ou groupes de pays deviennent de plus en plus évidentes. L’UE ne peut pas être prisonnière de la russophobie des États baltes, par exemple. La Hongrie et la Slovaquie s’opposent fermement à la poursuite de la guerre, contrairement aux principaux membres de l’UE.
Si les efforts de paix échouent, la Russie poursuivra sans doute son offensive militaire, ce qui pourrait entraîner la désintégration de l’Ukraine en tant qu’État unifié. Cela rouvrirait la question des frontières européennes d’après-guerre.
Varsovie cherchera-t-elle à intégrer la partie de l’Ukraine qui appartenait à la Pologne avant la Seconde Guerre mondiale ? Les frontières entre l’Allemagne et la Pologne, établies après ce conflit, seront-elles remises en cause ? Aucun dirigeant européen ne veut envisager ces scénarios.
Moscou a répété à maintes reprises que la Russie n’autorisera en aucun cas l’envoi de troupes de maintien de la paix par des membres de l’OTAN en Ukraine, sous quelque forme que ce soit. Pourtant, les dirigeants allemand 🔽
🔴 Les dossiers Epstein par @RealCandaceO - III ème partie.
📍La peur de Donald Trump. La clé pourrait être dans la robe bleue de Bill Clinton – MEGA, MAGA et Mossad
Bonjour à tous. Jeffrey Epstein, c’est synonyme de danger mortel. C’est, semble-t-il, le message qu’a reçu un journaliste enquêtant sur Epstein dans les années quatre-vingt-dix. Je vais vous raconter cette histoire. Et si c’était la véritable raison de la peur de Donald Trump ? C’est ce qu’on a dit à ce journaliste, et en creusant ces récits, quelque chose ne colle pas. Pour comprendre l’affaire Epstein, il faut remonter aux années quatre-vingt-dix.
Bienvenue dans les dossiers Epstein.
Pardonnez l’interruption soudaine de cette série. J’ai été un peu accaparée, étant poursuivie en justice par le président en exercice de la France.
Reprenons. Nous revenons sans cesse à ce concept : la touche de Midas. Comment une main invisible, celle du pouvoir et de l’argent, propulse certains individus au sommet, tandis que nous, simples mortels, nous échinons à travailler, à exceller à l’école, à décrocher un emploi décent, à rembourser nos dettes ?
Pour d’autres, un CV est fabriqué de toutes pièces. Ils peuvent être médiocres, et pourtant, on les hisse au plus haut, comme le président de la France, ou d’autres encore.
En réalité, ce sont des acteurs. C’est leur formation. Nous savons qu’Emmanuel Macron était, semble-t-il, l’un de ces personnages. Et Jeffrey Epstein, d’après nos découvertes, également, non?
Il a été embauché à l’école Dalton, propulsé sans aucune qualification en mathématiques ou en physique, et on nous le présente comme un génie.
Personne ne peut expliquer d’où venaient ses milliards de dollars, surtout pour quelqu’un qui n’était ni un prodige ni doté des mérites nécessaires. Mais quelqu’un l’a fait grimper.
Remontons donc aux années quatre-vingt-dix.
Nom de code MEGA
Plus précisément, à mai 1997, aux États-Unis. Où étiez-vous à cette époque ? Beaucoup de choses se passaient en 1997. J’avais tout juste huit ans. Un événement marquant s’est produit, si vous vous en souvenez. En fait, plusieurs crises ont éclaté.
D’abord, la NSA a intercepté une communication intrigante entre un agent de l’ambassade d’Israël et le chef du Mossad, Dan Yatom.
La NSA, notre agence de sécurité, était en alerte, car cet agent expliquait à Yatom que l’ambassadeur d’Israël, Elyahu Ben-Elissar, cherchait à obtenir une copie d’une lettre que le secrétaire d’État américain, Warren Christopher, aurait remise à Yasser Arafat, président de la Palestine.
Cela se passait le lendemain de la signature, par Benjamin Netanyahou et Arafat, de l’Accord de Hébron. J’y reviendrai.
Nous sommes donc en plein conflit israélo-palestinien. Un accord venait d’être conclu. Pourquoi Israël était-il si inquiet ? Pourquoi voulaient-ils intercepter une lettre entre la Maison Blanche et le leader palestinien ?
Selon le Washington Post, le message, traduit de l’hébreu, disait :
« L’ambassadeur veut que j’aille voir MEGA pour obtenir une copie de la lettre. »
Notez bien ce mot : « MEGA ».
Le chef du Mossad, Yatom, répond :
« Ce n’est pas pour ça qu’on utilise MEGA. »
Panique immédiate, car MEGA était clairement un nom de code. Qui est MEGA ? De quoi parlent-ils ? Pourquoi vouloir une communication entre la Maison Blanche et Arafat après un accord de paix ?
Cela semble absurde, non ? Eh bien, pas tout à fait. Ces négociations incluaient une dose de chantage de la part d’Israël. Évident, non ?
Chantage à haut niveau
Je l’ai déjà mentionné, mais résumons.
L’histoire raconte qu’Israël et la Palestine négociaient. Israël avait des troupes en Cisjordanie, comme toujours, et discutait de leur retrait.
Bill Clinton accueillait ces pourparlers dans le Maryland, où les tensions avec Arafat s’étaient intensifiées. Clinton jouait la carte du : « Je suis le président des États-Unis, c’est moi qui décide. »
Netanyahou rétorque :
« Comment ça ? Nous sommes les maîtres du monde, et ça ne nous plaît pas. » 🔽
2. C’était une époque où la Palestine existait encore, avec Arafat comme président.
Au cours de ces discussions, Netanyahou prend Clinton à part et lui demande de libérer Jonathan Pollard, un espion condamné pour avoir travaillé pour Israël. Et que lui dit-il ? « Ne t’inquiète pas, mon ami. On a des enregistrements de toi avec Monica Lewinsky, mais on va les jeter, d’accord ? » Et il lui fait un clin d’œil.
Imaginez ça. Vous êtes le président des États-Unis, et votre principal allié vous glisse : « On a des vidéos de toi, un peu osées, avec ton assistante. Mais je suis ton ami, je vais les détruire. »
Oui, c’est arrivé, selon l’auteur Dan Halper.
Clinton a compris immédiatement. Ce n’était pas une négociation pacifique, mais une prise d’otage.
Israël, peut-être paranoïaque, voulait savoir ce que la Maison Blanche avait dit à Arafat dans cette lettre.
Fait remarquable, la NSA a enquêté pour identifier MEGA, probablement un espion de haut rang avec accès à Clinton ou son entourage. Mais, soudain, l’enquête s’est arrêtée, sans explication.
Deux ans plus tard, Gordon Thomas, dans Gideon Spies, explique pourquoi. Les Israéliens auraient menacé de publier les enregistrements de Clinton et Lewinsky si l’enquête sur MEGA continuait.
Et voilà, plus rien sur MEGA.
Le groupe de pression MEGA
Un an plus tard, en mai 1998, Lisa Miller, du Wall Street Journal, publie un article intitulé « Les titans de l’industrie s’unissent aux philanthropes juifs ».
L’article évoque le MEGA Group, un club exclusif de milliardaires juifs, avec une cotisation annuelle de 30 000 dollars, se réunissant secrètement deux fois par an pour influencer la politique américaine envers Israël.
En 2001, le journaliste israélien Israel Shamir révèle des détails. Il mentionne un individu surnommé MEGA au sein du groupe. Je cite :
« Le président du Congrès mondial juif a réuni 50 des Juifs américains les plus riches et influents à Manhattan. Sans presse ni projecteurs, juste deux lignes dans le journal. Ils ont lancé un programme de relations publiques nommé Emet – ‘Vérité’ en hébreu – pour orienter l’opinion publique américaine sur la politique israélienne. Ce groupe s’est autoproclamé MEGA Group.
Ce nom était apparu deux ans plus tôt comme celui d’un espion infiltré au plus haut niveau de l’État américain. Mais les experts se sont trompés : MEGA n’était pas un agent, c’était le patron.
Plus qu’une cabale, MEGA fait avancer les choses au Moyen-Orient. Ce n’est pas de la magie, c’est de l’argent. Beaucoup d’argent. Ils ne contrôlent pas les États-Unis ou Israël, mais leur pouvoir est immense. Imaginez : 50 milliardaires unis en un réseau, c’est une force mondiale. »
Fin de citation.
Bronfman et Wexner, encore
Le MEGA Group a été fondé par deux hommes : Edgar Bronfman et Les Wexner.
Bronfman, un nom récurrent, a travaillé avec Epstein sur une transaction bancaire douteuse qui a attiré l’attention de la SEC avant la faillite de la banque. Il était aussi président du Congrès mondial juif et a collaboré avec Robert Maxwell pour négocier l’émigration des Juifs russes vers Israël, probablement contre une grosse somme d’argent.
Quant à Wexner, il est la clé de la fortune d’Epstein. Nous le savons.
Monica brille…
Revenons à Monica Lewinsky via Wexner.
Quel scandale à l’époque ! Mais certains détails ont peut-être échappé.
Que vous rappelez-vous ? Pour moi, c’est un souvenir marquant des années quatre-vingt-dix : mes parents, scotchés devant la télé, incrédules. Le scandale Lewinsky et le procès d’O.J. Simpson dominaient les infos. L’histoire du cigare, une folie !
Puis Monica a refait surface, présentée comme une victime injustement traitée.
Elle a dû témoigner lors de la tentative de destitution de Clinton. Voici un extrait [min. 12:27] :
« Question : Le président Clinton vous a-t-il dit ce qu’il fallait écrire dans votre déclaration officielle pour éviter de témoigner ?
Monica Lewinsky : Nous en avons parlé lors de mon témoignage au grand jury. De mémoire, 🔽
3. il y avait plusieurs options, de dire quelque chose d’innocent à nier la relation. N’étant pas avocate, je pensais que tout était possible.
Question : Vous a-t-il suggéré une version précise ?
Monica Lewinsky : Non, je n’ai jamais dit cela.
Question : Donc, aucune discussion sur le contenu de la déclaration ?
Monica Lewinsky : Non, pas de discussion à ce sujet. »
… Monica ne s’efface pas
Dans cet extrait, Monica est posée, crédible, sincère.
Aujourd’hui, elle est une icône féministe. On dit : « Pauvre fille, simple assistante, détestée parce que Clinton était adoré. » Il était un président cool, aimé de tous.
À l’époque, on la traitait de traînée. Mais aujourd’hui, on revise l’histoire : c’était injuste. Je me souviens qu’elle a quitté le pays, sa vie détruite par le scandale. Et maintenant, elle est de retour, avec son propre podcast.
Voyez sa page [min. 14:23]. Reclaiming Monica Lewinsky. On ressent l’élan : « Bravo, Monica, reprends ton nom ! Ils t’ont salie, c’était injuste. »
Pour sa réhabilitation, elle est apparue dans Call Her Daddy, un podcast sur des femmes assumant leurs aventures sexuelles. Voici un extrait [min. 15:05] :
« Alex Cooper : Comment les insultes, les tentatives de vous rabaisser, ont-elles fini par s’estomper ? Comment vous sentiez-vous ?
Monica Lewinsky : Toute personne dans une liaison extraconjugale, surtout les jeunes femmes, part d’un manque d’estime de soi. J’ai toujours eu ce problème. C’était un cauchemar : entendre le pire de ce que vous pensez de vous, amplifié par le monde entier. Sans ma famille pour me rappeler qui j’étais, je n’aurais pas survécu. »
Bravo. Quel courage. Les mots justes sont là : slutshaming – reprocher à quelqu’un d’être une traînée, ce qui est interdit. On doit soutenir Monica, la victime apparente.
Une assistante soigneusement choisie
Mais qui était vraiment la famille de Monica ? On peut se poser la question, non ? Monica, si tu lis ceci, j’aimerais discuter, j’ai des questions.
Monica est née dans une famille de Juifs allemands et lituaniens. Elle semble crédible, et pour cause : elle a fait du théâtre enfant. Beaucoup de ces figures politiques ont un passé de comédien.
Elle adorait le théâtre, au point de rejoindre le département théâtre du Beverly Hills High School après le lycée. En 1992, elle entame une relation de cinq ans avec son ancien professeur de théâtre, marié.
Sa mère, elle, a été impliquée dans un scandale avec un livre, Les trois ténors, écrit sous pseudonyme, contenant des allusions sexuelles troublantes, similaires à l’affaire de sa fille. L’éditeur a dû censurer des passages explicites.
Monica, diplômée en psychologie et théâtre, obtient miraculeusement un poste à la Maison Blanche, pas n’importe lequel : assistante du chef de cabinet, Leon Panetta, futur directeur de la CIA et secrétaire à la Défense.
Soyons clairs : on n’accède pas à un tel poste sans relations. Ce sont des fils ou filles de, ou des donateurs de campagne. Pas une candidature spontanée depuis la rue.
La marque de luxe Monica
Ce que Monica a dit dans Call Her Daddy – une victime jetée dans l’oubli – ne me convainc pas.
Après le scandale, elle se lance dans les sacs à main, sans formation en mode. Ses sacs, objectivement, ne sont pas beaux. Regardez [min. 20:26] :
« Monica, ostracisée, a créé une ligne de sacs à main. Ils semblent sortis d’un magasin discount, faits maison avec des matériaux basiques. Sa marque, Real Monica, dit : ‘Fait spécialement pour vous par Monica.’ »
Ces sacs, médiocres, ont été vendus par Henri Bendel, une enseigne de luxe. Comment ? Grâce à Les Wexner, propriétaire de L Brands, incluant Henri Bendel et Victoria’s Secret, géré par Epstein. Ils ont dit : « Wow, tes sacs sont super, on les vend ! »
Le mystère Wexner
Résumons : Netanyahou obtient des enregistrements compromettants de Clinton et Lewinsky, les utilise pour le faire chanter. La femme de ces enregistrements vend ses sacs dans les magasins de luxe d’une entreprise 🔽
🔴 La nouvelle loi de l’UE sur la « liberté de la presse » européenne autorise l’arrestation des journalistes si cela est justifié par « l’intérêt public ».
Dans le même « intérêt », les journalistes peuvent être surveillés par tous les moyens par les services secrets. Ainsi, les gouvernements ont le pouvoir d’interpréter, de réécrire et d’appliquer les règles à leur discrétion, comme le relève également la presse indépendante américaine. Une loi orwellienne qui, tout en proclamant la « liberté de la presse », prévoit l’arrestation des journalistes « non conformes ».
Il y a seulement trois ans, l’Institut international de la presse dénonçait de tels actes en Russie. Aujourd’hui, l’UE les légalise.
Comme l’a déclaré Ursula von der Leyen, criant à un manifestant lors d’un meeting :
« Si tu étais en Russie, tu serais arrêté », alors qu’il était précisément en train d’être arrêté. Dans l’Union européenne.
La « Loi européenne sur la liberté de la presse » de l’Union européenne est devenue contraignante dans tous les États membres le 8 août, mais derrière son nom se dissimule une série de dispositions susceptibles de restreindre les libertés qu’elle prétend protéger, selon Reclaim The Net.
Outre les dispositions visant à protéger les reporters, le règlement autorise également l’arrestation, la sanction et la surveillance des journalistes dès lors que les autorités estiment que cela répond à un « motif impérieux d’intérêt public »…
Certains journalistes n’ont pas pris la peine de lire la loi, et ont même contredit sans vérification l’affirmation du titre en la qualifiant – comment pourrait-il en être autrement ? – de « poutiniste » « anti-OTAN et anti-UE », j’ai sélectionné « dans l’intérêt public » les articles relatifs à la surveillance et à l’arrestation des journalistes.
Bien que le langage juridique excessivement formel puisse être ardu, voici le fragment concerné pour éviter toute accusation de « citation hors contexte ». Notez également le caractère trompeur du texte. Après avoir affirmé que les journalistes ne peuvent être ni surveillés ni arrêtés, de nouvelles clauses introduisent des exceptions à cette règle. Ainsi, il est probable que la presse de propagande euro-soviétique ne cite comme « argument factuel » que la première partie des articles de loi concernés.
Il s’agit de l’Article 4 – Droits des fournisseurs de services de médias, qui comprend les alinéas suivants :
(3) Les États membres veillent à ce que les sources journalistiques et les communications confidentielles soient effectivement protégées.
Les États membres s’abstiennent de prendre les mesures suivantes :
(a) contraindre les fournisseurs de services de médias ou leur personnel éditorial à divulguer des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier, ou contraindre toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir de telles informations, à les divulguer ;
(b) arrêter, sanctionner, intercepter ou enquêter sur les fournisseurs de services de médias ou leur personnel éditorial, ou soumettre ceux-ci ou leurs locaux professionnels ou privés à une surveillance, une perquisition ou une saisie, dans le but d’obtenir des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier, ou arrêter, sanctionner, intercepter ou enquêter sur toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir de telles informations, ou soumettre ceux-ci ou leurs locaux professionnels ou privés à une surveillance, une perquisition ou une saisie, dans le but d’obtenir de telles informations ; 🔽
2. (c) installer un logiciel de surveillance intrusif sur tout matériel, dispositif numérique, machine ou outil utilisé par les fournisseurs de services de médias, leur personnel éditorial ou toute personne qui, en raison de sa relation habituelle ou professionnelle avec un fournisseur de services de médias ou son personnel éditorial, pourrait détenir des informations relatives aux sources journalistiques ou aux communications confidentielles, ou susceptibles de les identifier.
(4) Par dérogation à l’alinéa (3), points (a) et (b) du présent article, les États membres peuvent prendre l’une des mesures mentionnées dans cet alinéa, à condition que celle-ci :
(a) soit prévue par le droit de l’Union ou le droit national ;
(b) respecte l’article 52,
paragraphe 1, de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et autres actes législatifs de l’Union ;
(c) soit justifiée au cas par cas par un motif impérieux d’intérêt public et proportionnée ; et
(d) fasse l’objet d’une autorisation préalable d’une autorité judiciaire ou d’une autorité décisionnelle indépendante et impartiale, ou, dans des cas exceptionnels et urgents dûment justifiés, soit autorisée ultérieurement par une telle autorité sans délai injustifié.
(5) Par dérogation à l’alinéa (3), point (c), les États membres peuvent installer un logiciel de surveillance intrusif, à condition que l’installation :
(a) respecte les conditions énumérées à l’alinéa (4) ; et
(b) soit effectuée dans le but d’enquêter sur l’une des personnes mentionnées à l’alinéa (3), point (c), pour :
(i) les infractions énumérées à l’article 2, paragraphe 2, de la décision-cadre 2002/584/JAI, punies dans l’État membre concerné d’une peine ou d’une mesure de sûreté privative de liberté d’une durée maximale d’au moins trois ans ; ou
(ii) d’autres infractions graves punissables dans l’État membre concerné d’une peine privative de liberté ou d’une mesure de sûreté privative de liberté d’une durée maximale d’au moins cinq ans, conformément à la législation de cet État membre.
Les États membres s’abstiennent de prendre les mesures mentionnées à l’alinéa (3), point (c), lorsque une mesure telle que mentionnée aux points (a) ou (b) de cet alinéa serait adéquate et suffisante pour obtenir les informations requises.
(6) Les États membres veillent à ce que les mesures de surveillance mentionnées à l’alinéa (3), point (b), et l’installation de logiciels de surveillance intrusifs mentionnés au point (c) de cet alinéa soient régulièrement examinées par une autorité judiciaire ou une autorité décisionnelle indépendante et impartiale pour déterminer si les conditions justifiant leur utilisation sont toujours remplies.
En d’autres termes, tout repose sur l’interprétation discrétionnaire des autorités dans les cas qu’elles souhaitent justifier par un « motif impérieux d’intérêt public ».
Ursula von der Leyen a salué l’adoption de cette législation sur les réseaux sociaux, déclarant : « Une presse libre et indépendante est un pilier essentiel de notre démocratie. Avec la Loi européenne sur la liberté de la presse, nous souhaitons renforcer sa protection. Cela permet aux journalistes de poursuivre leur travail essentiel en toute sécurité, sans interruption ni intimidation. »
Bien que la loi prévoie des mesures de protection, telles que l’interdiction des logiciels espions ou de la contrainte à révéler des sources, ces garanties sont compromises par les dérogations intégrées. Les gouvernements peuvent les contourner si leurs actions sont autorisées par la législation nationale ou européenne et jugées proportionnelles à un « intérêt général » vaguement défini.
Cette autorisation s’étend aux technologies de surveillance intrusives dans les cas liés à des infractions punies d’une peine d’emprisonnement maximale de trois ans ou plus, une liste qui inclut le terrorisme, la traite des êtres humains, ainsi que des infractions qualifiées de « racisme et xénophobie ».
La législation impose également à chaque 🔽
3. pays de tenir des registres répertoriant les propriétaires et les adresses des médias. Elle cible la prétendue « désinformation », accusant certains médias de manipuler le marché unique pour diffuser des fausses informations.
Les grandes plateformes en ligne sont qualifiées de goulots d’étranglement pour l’accès aux informations, accusées de favoriser la polarisation.
Pour y remédier, l’UE promeut une coopération renforcée entre les autorités nationales de régulation, supervisée par un Conseil européen pour les services de médias, composé des autorités de régulation des États membres et d’un représentant de la Commission. Bien que présenté comme indépendant, le secrétariat de ce conseil est dirigé par la Commission, ce qui lui confère un avantage dans le processus décisionnel. Une sorte de « Mère de la censure ».
Un autre aspect de la législation vise à promouvoir les « médias fiables » et à renforcer les stations publiques de radio et de télévision par des processus de nomination transparents et un financement public stable.
Des réunions annuelles entre les officiels de l’UE, les entreprises d’internet, les représentants des médias et les ONG sont encouragées pour évaluer la mise en œuvre des initiatives de lutte contre la désinformation.
Bien que présentée comme un bouclier pour la liberté de la presse, la structure de la loi donne à Bruxelles et aux autorités nationales la possibilité de décider quelles voix peuvent rester actives et lesquelles peuvent être réduites au silence. En autorisant les arrestations, la surveillance et une implication accrue de l’État dans le paysage médiatique, elle risque de se transformer d’une mesure de protection en un outil de contrôle, conclut la presse indépendante américaine.
Le site du journaliste roumain Marius Tucă, « Mișcarea de Rezistență » a traduit une analyse révélant d’autres aspects, notamment concernant les « listes noires » et les « listes blanches » que le système établira pour les sites de presse.
La voici :
La nouvelle Loi européenne sur la liberté de la presse autorise l’arrestation des journalistes si cela est dans « l’intérêt public »
La nouvelle Loi européenne sur la liberté de la presse, récemment entrée en vigueur dans tous les États membres de l’Union européenne, vise à protéger l’indépendance de la presse et la confidentialité des sources journalistiques.
Cependant, certaines dispositions controversées permettent, dans des situations justifiées par « l’intérêt public », l’arrestation des journalistes. Cette exception soulève des interrogations sur l’équilibre entre la protection de la liberté d’expression et la nécessité de lutter contre la désinformation ou les menaces graves, telles que le terrorisme et le racisme. Dans ce contexte, le nouveau cadre législatif suscite des débats animés sur les limites de la liberté de la presse en Europe contemporaine.
La Loi européenne pour la liberté de la presse (European Media Freedom Act) est appliquée dans tous les États membres de l’Union européenne depuis le 8 août, avec pour objectif principal de protéger la liberté de la presse et la confidentialité des sources journalistiques. Cette législation constitue une étape importante pour soutenir la démocratie et le pluralisme des médias en Europe.
Cependant, malgré ses objectifs fondamentaux, la loi prévoit des situations dans lesquelles la liberté de la presse peut être restreinte. Les articles 3(b) et 4(c) stipulent que l’arrestation des journalistes est possible si elle est justifiée par un « motif impérieux d’intérêt public », évalué au cas par cas.
Ainsi, les États membres sont empêchés de prendre des mesures telles que l’arrestation, la sanction, l’interception ou l’inspection des fournisseurs de services de médias, sauf en présence d’un motif majeur d’intérêt public.
La loi inclut également plusieurs dispositions visant à lutter contre la « désinformation ». La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné qu’« une presse 🔽