La Basilique Cathédrale de Saint-Denis, nécropole des rois de France. Incroyablement émouvant.. terriblement beau.. triste... à chaque fois si bouleversant.. La France ♥️
« Construite sur la tombe de saint Denis, évêque missionnaire mort vers 250 🔽
2. l’abbaye royale de Saint-Denis accueille dès la mort du roi Dagobert en 639 et jusqu’au XIXe siècle, les sépultures de 43 rois, 32 reines et 10 serviteurs de la monarchie. En 1966, la basilique est élevée au rang de cathédrale.
Un musée de sculpture. Avec plus de 70 gisants 🔽
3. médiévaux et tombeaux monumentaux de la Renaissance, la basilique recèle en son sein, le plus important ensemble de sculpture funéraire du XIIe au XVIe siècle.
La naissance de l'art gothique. Conçue par l'abbé Suger, conseiller des rois, de 1135 à 1144, achevée au XIIIe 🔽
4. siècle sous le règne de Saint Louis, œuvre majeur de l’art gothique, l’église inaugure la place centrale de la lumière, symbole du divin, dans l'architecture religieuse. » 🔽
5. La chapelle du Saint-Sacrement. 🔽
6. Louis XVII, 1785 + 1795, Louis Charles de France, second fils de #LouisXVI et de #MarieAntoinette, reconnu roi de #France en 1793. Cour déposé en 1975 à Saint-Denis, puis, après authentification. installation dans la chapelle des Bourbons le 8 juin 2004. 🔽
8. Charles Martel, Clovis II, Isabelle d’Aragon, Philippe IV le Bel, Philippe III, le Hardi.. Henri II et Catherine de Medicis, Marie de Bourbon Vendôme. 🔽
9. La chapelle des Bourbons
Dans la première moitié du XIXe siècle, l'architecte
Francois Debret (1777-1850)
place dans la crypte, en ordre chronologique, tous les gisants de Saint-Denis. Pour les rois sans tombeaux sculptés, il commande une série d'inscrip tions funéraires et 🔽
10. de tombeaux factices dont une partie est présentée ici. Pour les réaliser, Debret utilise de nombreux fragments lapidaires des XVII et XVIIIe siècles apportés par Alexandre Lenoir en 1818. 🔽
11. Ossements présumés de saint Denis, Rustique
et Eleuthère. 🔽
12. François Ier 🔽
13. La crypte qui abrite le cœur de Louis XIV. 🔽
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15. ❤️
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📍Pourquoi Bitcoin existe (et ce n’est pas pour vous sauver)
Pourquoi les élites veulent vous enfermer dans Bitcoin
par @GreyRabbitFin
Pourquoi Bitcoin existe-t-il ?
Bitcoin existe pour protéger le fiat. Le fiat existe pour vous piéger.
Ensemble, ils défendent le seul argent qu’ils ne peuvent confisquer par l’inflation, la régulation ou des interrupteurs numériques : l’or et l’argent physiques en votre possession.
Ce n’est pas une conspiration ; c’est une vérité inconfortable qui glisse entre les doigts de la masse.
Le compte à rebours final
Toutes les monnaies de réserve mondiales finissent par s’effondrer. L’histoire montre qu’elles durent en moyenne 94 ans avant d’être remplacées :
• Portugal : ~80 ans
• Espagne : ~110 ans
• Pays-Bas : ~80 ans
• France : ~95 ans
• Royaume-Uni : ~105 ans
• États-Unis : 81 ans à ce jour
Le dollar américain est devenu la principale monnaie de réserve mondiale en 1944 sous l’accord de Bretton Woods, lorsque les autres grandes monnaies étaient indexées sur le dollar, lui-même adossé à l’or.
Cela fait 81 ans. Nous sommes désormais dans la phase finale du cycle historique des monnaies de réserve.
L’ère du fiat est déjà en sursis
Les monnaies fiat durent encore moins longtemps — entre 27 et 35 ans en moyenne. Le régime actuel a débuté le 15 août 1971, lorsque Nixon a fermé la fenêtre de l’or. Cela fait 54 ans.
Ceux au pouvoir savent que la fin est proche. La dette est insoutenable. L’inflation est sur le point de devenir parabolique. Lorsque la confiance dans le fiat s’effrite, l’effondrement s’accélère de manière exponentielle.
Nous l’avons vu auparavant :
• Allemagne de Weimar, 1921-1923
• Zimbabwe, années 2000
• Venezuela, années 2010
Quand la foi s’évanouit, les gens se tournent vers de véritables réserves de valeur : l’or et l’argent.
Et c’est là que les choses deviennent intéressantes. 🔽
2. Les banques centrales n’achètent pas de Bitcoin
Pendant que le public débat des cryptomonnaies, les banques centrales accumulent discrètement de l’or :
• Depuis 2010 : Acheteurs nets d’or physique.
• 2022 : Record de plus de 1 100 tonnes achetées — le plus haut niveau depuis le début des registres en 1950.
• 2025 : Les marchés émergents mènent la charge.
Si Bitcoin était vraiment « l’avenir de l’argent », pourquoi les institutions financières les plus puissantes du monde accumulent-elles la forme la plus ancienne à la place ?
Parce que l’or et l’argent restent les seuls véritables remparts contre l’effondrement du fiat — et parce qu’ils comprennent le véritable objectif de Bitcoin, que je vais révéler dans les sections suivantes.
Le problème auquel ils font face… La solution qu’ils proposent
Alors que la confiance dans le système s’érodait après la crise financière de 2008 — et que l’or et l’argent continuaient de grimper —, les planificateurs centraux ont été confrontés à un sérieux problème :
Comment maintenir le contrôle sur la création monétaire lorsque le public perd foi ?
Le régime fiat repose sur deux piliers : maintenir la confiance dans une monnaie non adossée et éliminer toute alternative tangible viable.
Pendant des décennies, ils ont contrôlé les métaux précieux par la manipulation des marchés papier. Les prix maintenus bas ont freiné la ruée vers l’or et l’argent. Mais après 2008, des fissures sont apparues, et le barrage menaçait de céder.
Ils avaient besoin d’un nouvel appât — quelque chose que le public croirait supérieur à l’or. Quelque chose de « plus brillant ». Quelque chose qui semblait incarner la liberté, mais qui gardait le contrôle entre leurs mains.
Une distraction pour donner un sursis au système monétaire agonisant.
Bitcoin : Le cheval de Troie de la liquidité 🔽
3. Si vous me suivez sur X/Twitter, vous savez que j’appelle Bitcoin et les cryptomonnaies un cheval de Troie/piège de liquidité depuis des années. C’est exactement ce qu’il est : une soupape de sécurité pour confiner le capital dans l’enclos numérique du système financier occidental hérité.
« Satoshi Nakamoto » signifie « intelligence centrale » en japonais. 🔽
🫀Votre cœur pense, ressent, se souvient et vous guide depuis toujours
Daniel Stickler MD
Permettez-moi de partager une idée qui pourrait transformer votre façon de concevoir l’amour.
Lorsque vous ressentez un amour authentique, de l’appréciation ou de la compassion — que ce soit pour votre partenaire, votre enfant, votre chien ou un coucher de soleil époustouflant —, votre cœur ne se contente pas de « s’enflammer »
métaphoriquement. Il produit de l’ocytocine. Il génère des rythmes électromagnétiques cohérents, détectables à un mètre de votre corps. Il envoie des signaux neuronaux spécifiques à votre cerveau, améliorant les fonctions cognitives, réduisant l’anxiété et remodelant littéralement vos circuits neuronaux pour renforcer votre résilience.
L’amour ne vous arrive pas simplement. Votre cœur l’orchestre à travers vous.
Ce n’est pas de la poésie. Les recherches en neurocardiologie, validées par des pairs, confirment ce que les traditions de sagesse anciennes savent depuis des millénaires : votre cœur est un organe intelligent qui pense, ressent, se souvient et communique dans un langage qui transcende la pensée rationnelle.
La découverte
Au début des années 1990, le Dr J. Andrew Armour, chercheur en neurocardiologie, a fait une découverte stupéfiante qui aurait dû faire la une des journaux : le cœur contient environ 40 000 neurones, formant un réseau neuronal sophistiqué qu’il a appelé « le petit cerveau dans le cœur ».
Ce n’est ni une métaphore ni une licence poétique. Votre cœur possède un système nerveux intrinsèque capable d’apprentissage, de mémoire et de prise de décision indépendants.
Réfléchissez-y un instant. Chaque battement de votre cœur n’est pas seulement le résultat d’une pompe mécanique répondant aux ordres du cerveau. C’est un organe intelligent doté de son propre système nerveux, qui traite l’information et évalue votre état physiologique et émotionnel. Il perçoit vos besoins de survie, souvent avant même que votre cerveau ne s’en rende compte.
Comme l’axe intestin-cerveau, environ 80 % des fibres nerveuses du nerf vague sont des voies afférentes, transportant l’information du cœur vers le cerveau. Ces fibres ne se contentent pas de transmettre le rythme cardiaque ; elles modulent activement le fonctionnement cérébral.
Votre cœur envoie bien plus de signaux au cerveau qu’il n’en reçoit, et ces voies ascendantes ne se limitent pas à informer le cerveau : elles remodèlent son fonctionnement. Les signaux cardiaques atteignent votre thalamus (station de relais sensoriel), votre amygdale (centre de détection des menaces) et votre cortex préfrontal (centre de contrôle exécutif), où ils modulent les schémas d’activation neuronale, influencent la libération de neurotransmetteurs et modifient l’activité de réseaux cérébraux entiers.
Lorsque les rythmes cardiaques sont cohérents, ces signaux favorisent des fonctions corticales supérieures, améliorant l’attention, renforçant l’encodage de la mémoire, apaisant la réactivité de l’amygdale et optimisant la prise de décision préfrontale. À l’inverse, des rythmes cardiaques chaotiques et incohérents amplifient l’activation de l’amygdale, inhibent la fonction préfrontale et orientent le cerveau vers la détection de menaces et des réponses réactives.
La qualité de la communication cœur-cerveau détermine si vos réseaux neuronaux s’activent pour la peur ou pour la sagesse.
L’usine pharmaceutique que vous ignoriez posséder
Lorsque j’ai découvert ces recherches, j’ai réalisé qu’elles bouleversent notre compréhension de la conscience et de la guérison. En 1983, le cœur a été officiellement reclassé comme une glande endocrine lorsqu’on a découvert qu’il produit et sécrète plusieurs hormones.
Parmi elles ? L’ocytocine, souvent appelée l’« hormone de l’amour », que l’on associait jusqu’alors uniquement au cerveau.
Votre cœur produit de l’ocytocine en concentrations équivalentes à celles du cerveau, la libérant directement dans votre sang. 🔽
2. Cette hormone influence les liens sociaux, la résilience au stress et la fonction immunitaire. Mais ce n’est pas tout. Votre cœur synthétise également le facteur natriurétique auriculaire, qui régule la pression artérielle et apaise les centres cérébraux de réponse au stress. Il produit aussi de la norépinéphrine, de l’épinéphrine et de la dopamine.
Ainsi, votre cœur module vos états émotionnels, vos comportements sociaux, votre résilience au stress et votre prise de décision grâce à des messagers chimiques qui influencent le cerveau. Votre cœur est une usine pharmaceutique, fabriquant sur mesure les neurochimiques nécessaires, au moment précis où vous en avez besoin, en réponse à votre environnement émotionnel et social.
Et voici où la biologie rencontre le mystique : la relation entre l’amour, l’ocytocine et votre cœur crée une boucle de rétroaction auto-renforçante, probablement le mécanisme de guérison le plus puissant de votre corps.
La spirale amour-cohérence-ocytocine : où la biologie rencontre la grâce
Lorsque vous ressentez un amour authentique, du soin, de l’appréciation ou de la compassion, une cascade physiologique se déclenche.
L’amour stimule la libération d’ocytocine par votre hypothalamus et votre tissu cardiaque. Cette ocytocine génère des rythmes cardiaques cohérents, des motifs fluides en forme d’ondes sinusoïdales, reflétant un fonctionnement optimal des systèmes cardiovasculaire, nerveux et émotionnel. Ces rythmes cohérents envoient des signaux neuronaux organisés au cerveau, favorisant la clarté cognitive, la stabilité émotionnelle et une perception réduite des menaces. Cet état cérébral amélioré facilite le ressenti de davantage d’amour et d’émotions positives, créant une spirale ascendante de bien-être.
En résumé : l’amour crée les conditions physiologiques qui facilitent encore plus d’amour.
Des études mesurant les niveaux d’ocytocine plasmatique chez de nouveaux amoureux par rapport à des célibataires non attachés ont montré que des niveaux élevés d’ocytocine prédisent le succès relationnel des mois plus tard. La biologie anticipait les résultats relationnels. La chimie de la connexion écrivait l’histoire avant que l’esprit conscient ne sache dans quel chapitre il se trouvait.
Réfléchissez aux implications spirituelles. Toutes les traditions de sagesse — du soufisme au bouddhisme, du mysticisme chrétien aux enseignements autochtones — ont désigné le cœur comme le siège de la sagesse, la porte vers la compréhension divine et l’organe de la vérité. La tradition arabe affirme : « Le cœur a des raisons que la raison ignore. » La philosophie hindoue place le chakra du cœur comme le point d’intégration entre les royaumes physique et spirituel.
L’enseignement islamique déclare : « Dans le corps, il y a un morceau de chair qui, s’il est sain, rend tout le corps sain, et s’il est corrompu, corrompt tout le corps. C’est le cœur. »
Ces croyances n’étaient pas des idées primitives en attente de correction scientifique. Elles reflétaient une réalité physiologique que la médecine occidentale commence seulement à mesurer. Nos ancêtres ne pouvaient pas quantifier les champs électromagnétiques ou les potentiels évoqués par les battements cardiaques, mais ils ressentaient l’influence profonde des états cardiaques sur la conscience, les émotions et la prise de décision. Ils ont développé la méditation, la prière, la respiration et les pratiques dévotionnelles pour influencer directement les rythmes cardiaques et la communication cœur-cerveau.
Le cœur électromagnétique
Parlons d’un phénomène qui semble tiré d’un roman de science-fiction, mais qui repose sur une science documentée, validée et reproductible.
Selon les techniques de mesure, le cœur génère le champ électromagnétique le plus puissant du corps, environ 60 fois plus intense que le champ électrique du cerveau et 100 à 500 fois plus fort magnétiquement. Ce champ s’étend à environ un mètre autour de votre corps et peut être détecté par des 🔽
3. magnétomètres sensibles.
Ce champ transporte des informations. Les motifs de la signature électromagnétique de votre cœur reflètent votre état émotionnel et peuvent influencer les schémas d’ondes cérébrales des personnes à proximité.
Cela explique des phénomènes que nous ressentons intuitivement sans pouvoir les expliquer. Pourquoi nous « sentons » la présence de quelqu’un avant de le voir.
Pourquoi l’« énergie » de certaines personnes nous affecte profondément. Pourquoi les états émotionnels sont contagieux. Pourquoi nous nous sentons différents en présence de personnes aimantes ou stressées. Pourquoi une pièce où des gens se sont disputés a une atmosphère différente de celle où des gens ont ri ensemble.
Votre cœur diffuse votre état émotionnel à ceux qui vous entourent, et leurs cœurs y répondent.
Les recherches montrent que lorsqu’une personne atteint une cohérence cardiaque grâce à des sentiments d’amour, son champ électromagnétique cohérent peut synchroniser les rythmes cardiaques des personnes proches, créant une synchronisation physiologique entre individus. Cela ne se limite pas aux humains : des études montrent une synchronisation des rythmes cardiaques entre humains et chiens lors d’états d’amour et d’appréciation.
Ma femme a récemment écrit avec poésie sur le champ électromagnétique des chevaux et son influence positive sur le nôtre ; cette cohérence entre espèces est tangible et mesurable.
L’amour n’est pas seulement un sentiment. C’est une transmission qui se propage à travers des voies invisibles mais bien réelles, touchant tous ceux dans votre sphère immédiate.
Quand le cœur et la tête divergent
Vous connaissez cette sensation : votre tête dit oui, mais votre cœur dit non, ou vice versa. Une offre d’emploi parfaite sur le papier, mais qui semble fausse dans votre poitrine. Une relation qui paraît logique, mais qui fait se contracter votre cœur. Une décision commerciale où les chiffres s’alignent, mais où quelque chose cloche.
Ce n’est pas une simple confusion métaphorique ; c’est un conflit fondamental entre l’évaluation cognitive et l’intelligence cardiaque.
Et voici ce qui pourrait vous surprendre : lorsque votre cœur et votre tête divergent, suivre votre cœur est souvent le choix statistiquement plus judicieux.
Les recherches en neurosciences, psychologie et économie comportementale montrent que les émotions guident 70 à 95 % des décisions humaines, selon le contexte et la méthodologie. Des études de la Stanford Graduate School of Business estiment que 90 à 95 % des décisions sont motivées inconsciemment par les émotions et l’intuition, plutôt que par la logique consciente. La Harvard Business School va plus loin, suggérant environ 95 % de traitement subconscient (émotionnel) contre 5 % de traitement rationnel conscient.
L’émotion ne brouille pas le jugement ; elle est le jugement, intégrant une immense quantité de données expérientielles, de reconnaissance de motifs, de sagesse somatique et d’informations contextuelles que l’esprit analytique conscient ne peut traiter assez rapidement.
L’imagerie cérébrale moderne confirme que les circuits émotionnels et logiques ne sont pas indépendants. L’amygdale, le cortex préfrontal ventromédian et l’insula encodent la saillance émotionnelle, tandis que les régions préfrontales dorsolatérales régulent le raisonnement. Mais l’apport émotionnel domine particulièrement en cas d’incertitude ou de risque, ce qui caractérise la plupart des décisions réelles.
Voici le changement de paradigme : l’émotion initie et guide les choix, tandis que la logique les affine et les justifie après coup. Ce que nous percevons comme une « prise de décision rationnelle » est souvent une rationalisation de choix que notre système cœur-cerveau a déjà faits grâce à un traitement intuitif rapide.
Votre cœur agit comme un régulateur émotionnel et un interprète contextuel. Il n’invente pas les émotions, mais amplifie leur intensité en fonction de l’environnement. 🔽
🌄 Pourquoi nous restons dans des lieux qu’il faudrait quitter.
Le prix de rester. Ce qu’exige le départ. Pourquoi nous prenons la souffrance pour de la sécurité.
via museguided
« Tu ne quittes la maison que lorsque la maison ne te permet plus de rester. » — Warsan Shire
La plupart d’entre nous ont une pièce. Pas un lieu, pas vraiment, mais un espace psychique : une relation, un emploi, une version de soi, un système de croyances auquel on ne croit plus, un fantasme qu’on ne nourrit plus, mais qu’on continue d’alimenter parce qu’on a confondu rituel et sens, ou parce que notre système nerveux ne distingue pas la loyauté de l’inertie. Nous n’y sommes pas entrés en pensant y rester trop longtemps.
Pourtant, nous l’avons fait. Puis nous nous sommes assis. Et nous sommes restés. Encore et encore. Jusqu’à ce que les murs commencent à nous oppresser. Jusqu’à ce que la lumière se transforme. Jusqu’à ce que notre voix, ricochant contre les parois de la pièce, ne nous semble plus être la nôtre.
Et au lieu de partir, nous avons ajusté les rideaux.
Je n’écris pas sur les sorties. Je veux vous montrer le milieu long, désordonné, douloureux. Le temps suspendu entre savoir et agir. Le long couloir entre l’intuition et le mouvement.
Il s’agit de l’étrange attachement de l’âme à des lieux qu’elle a déjà dépassés, et de la physique émotionnelle des pièces qu’on aurait dû quitter il y a des années, mais qui sentent encore vaguement la maison.
Bien sûr, nous restons parce que nous avons peur. Mais nous restons aussi parce que nous avons cru, autrefois, en l’histoire que cette pièce racontait à notre sujet, et une croyance ne se défait pas aisément.
Je commencerai par l’architecture littérale, car une pièce n’est jamais juste une pièce. C’est un contenant pour l’identité, la mémoire, le sens.
Une pièce est une histoire dans laquelle on peut s’asseoir. La chambre d’enfant avec son papier peint fané est la mythologie de votre enfance. La chambre conjugale, avec ses lampes assorties et ses traumatismes coordonnés, est plus qu’un espace partagé : c’est la dernière frontière d’un rêve que vous n’êtes pas prêt à admettre avoir cessé de rêver. Le bureau d’angle, la cuisine minimaliste, le studio loué où vous avez pleuré sur un matelas d’occasion – chacun porte une signification. Les lieux ont une syntaxe, et rester trop longtemps déforme la grammaire de soi.
Nous vivons entre des murs qui murmurent des noms que nous ne portons plus.
Il y a des pièces qui nous ont protégés autrefois et qui, aujourd’hui, nous étouffent. Des pièces qui incarnaient l’arrivée, mais qui sont devenues des mausolées pour l’ambition. La relation pour laquelle vous vous êtes tant battu, celle que vous avez célébrée avec des amis et mise en scène dans des photos de vacances, devient soudain une chambre de crainte silencieuse. La carrière pour laquelle vous avez lutté dans la vingtaine se mue en cage dorée dans la quarantaine. Même les idées, les théologies, les identités dont nous étions autrefois fiers peuvent se figer en chambres d’écho, des intérieurs psychologiques où le doute est un péché et la croissance, une trahison.
On pourrait croire les pièces neutres, mais elles ne le sont pas. Les pièces façonnent le comportement, filtrent les pensées, définissent notre posture. Comme l’a dit Churchill : « Nous façonnons nos bâtiments, et ensuite, nos bâtiments nous façonnent. » Les pièces orchestrent nos gestes, modulent nos pensées, sculptent notre posture. Le physique reflète le psychique. En réalité, l’architecture a toujours été une métaphore de la conscience, demandez à Gaston Bachelard. Une maison n’est jamais simplement une maison, mais un palais de mémoire. Un réceptacle pour les rêves, les peurs, les désirs, les secrets. L’abri que vous implorez vos dieux de préserver, longtemps après que ces dieux se sont envolés.
La pièce nous retient, mais parfois, ce n’est pas pour cela que nous restons.
🎨 « Femme à la fenêtre » (1822) par Caspar David Friedrich 🔽
2. Nous restons parce que nous ne savons pas encore comment vivre sans son cadre.
Il y a une cruauté particulièrement allemande, précise et presque chirurgicale dans son ironie, dans le mot verschlimmbessern – un verbe qui signifie « essayer d’améliorer quelque chose et, sans le vouloir, l’aggraver ». C’est un terme taillé pour les surfonctionneurs, pour les perfectionnistes déguisés en guérisseurs, pour ceux qui restent parce qu’ils croient, souvent avec une conviction tragique, que leurs efforts peuvent racheter la pourriture. Que s’ils ajustent la dynamique juste comme il faut, adoucissent les angles, prolongent le silence assez longtemps, allument assez de bougies ou noircissent assez de pages introspectives dans leur journal, la pièce pourrait évoluer pour répondre à leurs attentes. Ce qu’ils ne voient pas, dans leurs tentatives compulsives de réparer, c’est que certaines pièces ne peuvent être améliorées, seulement quittées.
Verschlimmbessern est la pathologie de ceux qui confondent abandon et échec, qui préfèrent s’épuiser plutôt que d’affronter une vérité insupportable : ils n’étaient jamais censés rester, et leur persistance est peut-être la seule chose qui empêche la transformation. C’est une sorte de vanité morale, aussi bien intentionnée soit-elle, de croire que l’endurance garantira le résultat. Mais certains seuils ne récompensent pas la vertu. Ils punissent l’erreur de lecture.
Mais et si l’immobilité n’était pas juste un désajustement psychologique ? Et si ce n’était pas un échec, mais une initiation ? Et si la pièce que vous ne pouvez pas encore quitter n’était pas un piège, mais un creuset ? Je ne vous offre pas un sermon, du moins pas un qu’on entendrait dans une église, mais suivez-moi un instant.
Presque tous les textes sacrés dignes d’être lus insistent sur la nécessité de l’entre-deux. De Moïse errant dans le désert pendant quarante ans, aux quarante jours de tentation du Christ, aux innombrables mystiques qui ont trouvé la divinité non dans le triomphe, mais dans le désert, le sacré ne se révèle pas dans la certitude, mais dans la suspension. Le nombre quarante, dans la tradition hébraïque, est symbolique, non quantitatif : un code pour la gestation, pour la reconstitution intérieure, pour le temps qu’il faut pour démanteler une identité sans se précipiter pour la remplacer.
Peut-être que la mauvaise pièce est la salle d’attente de la bonne. Peut-être restons-nous parce que certaines vérités exigent un délai, non parce que nous sommes lâches. Il y a des « savoirs » trop tranchants pour être approchés de front ; nous devons devenir assez lents pour les entendre. Et dans cette lenteur, dans cette douleur de savoir que quelque chose ne va pas sans avoir encore le courage ou la clarté de bouger, un dieu silencieux pourrait résider.
Cela dit, ce n’est pas une défense romantique de la paralysie. Tous les délais ne sont pas sacrés. Tous les lieux où l’on est coincé ne sont pas des terres bénies. Il y a un danger à mythologiser notre immobilité. Mais peut-être, avant que le départ ne devienne possible, la pièce doit d’abord accomplir sa dernière fonction : nous briser. Pas nécessairement par la violence, mais par la répétition. Par le lent déclin de l’illusion. Par la dissonance quotidienne entre ce que nous étions et ce que nous devenons. En ce sens, la pièce est moins une prison qu’une chambre de pression, qui nous retient jusqu’à ce que le masque tombe, que la performance s’effondre, que les excuses s’épuisent.
Personne ne change, pas vraiment, sans avoir d’abord prétendu, souvent très longtemps, que le changement est inutile. Nous imitons la stabilité jusqu’à ce que le coût de cette imitation devienne intolérable. Et même alors, nous ne marchons pas, nous craquons. Ce craquement est le début du mouvement. Ainsi, le seuil, quand il arrive, ne ressemble pas toujours à un triomphe. Il peut ressembler à une rupture silencieuse. À de l’épuisement, pas à une épiphanie. 🔽
3. Mais parfois, c’est la sortie la plus sainte de toutes.
On ne parle pas assez de la sainteté du fait de rester. De la manière dont persister, malgré la logique, malgré la douleur, malgré la répétition brutale des besoins non satisfaits, peut être un acte d’amour. Parfois, nous restons par dévotion. Par engagement envers une promesse faite avant de comprendre ce qu’elle coûterait. Parfois, nous restons parce que nous croyons encore qu’un peu de sacré peut être sauvé. Et ce n’est pas une illusion ; c’est une forme de foi.
Mais l’amour et le masochisme sont cousins. Et parfois, ce qui ressemble à de la dévotion n’est qu’une autodestruction raffinée, digne.
L’une des choses les plus difficiles à admettre est que nous sommes parfois accros à une souffrance familière. Que nous préférons la douleur que nous connaissons à la liberté que nous ignorons. Que la douleur devient une identité. Que l’endurance semble noble. Que faire plaisir aux autres est codé comme une vertu. Que « faire le travail » devient une performance de masochisme spirituel, et qu’on nous applaudit pour la grâce avec laquelle nous tolérons l’intolérable.
Vous apprenez à rester. Vous devenez excellent à cela. Vous apprenez à réprimer le frisson dans votre ventre, le battement dans votre poitrine, la voix dans votre tête qui dit : « Ce n’est pas ça. » Vous appelez ça de la croissance. Vous appelez ça du compromis. Vous appelez ça du travail sur soi. Mais parfois, c’est juste la peur qui se fait passer pour une leçon spirituelle, bien élevée, bien parlée, et totalement paralysante, déguisée en engagement.
Chaque pièce où nous restons trop longtemps a un miroir, celui qui ne reflète pas qui nous sommes, mais qui nous avions trop peur de devenir.
Vous connaissez ce miroir, celui qui montre la version de vous que vous avez laissée derrière pour rester aimable. Celui qui révèle le coût des compromis que vous avez camouflés en maturité. Celui qui expose la pourriture que vous avez recouverte de légendes Instagram sur la résilience.
Quand nous regardons dans ce miroir, nous voyons de la fatigue, mais aussi du désir. Pas seulement du chagrin, mais de la possibilité. Ce qui est terrifiant, ce n’est pas d’avoir perdu du temps. Ce qui est terrifiant, c’est que quelque chose de lumineux est encore possible. Que nous pourrions partir. Que nous pourrions devenir. Que nous pourrions choisir autre chose. Et cette pensée, plus que toute douleur, nous défait.
Le désir est rarement rationnel. On parle du désir comme d’un mouvement, mais souvent, il nous fige. Rester peut être chargé d’érotisme. La douleur des choses non dites. La tension de la possibilité. Le plaisir pervers de la répétition. Bien sûr, nous restons parce que nous avons peur de partir, mais il y a aussi quelque chose d’enivrant dans la presque-douleur. Cela nous tient en alerte. Cela nous dit que nous sommes vivants. Cela nous lie à l’autre, qu’il s’agisse d’une personne, d’un travail, d’une identité, dans un rituel d’achèvement suspendu.
Quitter une pièce qui nous a autrefois fait sentir en sécurité, c’est tuer le fantasme que la sécurité peut être permanente.
On ne parle pas assez de la structure érotique de l’addiction, ni de la structure addictive du désir. Rester, c’est parfois tourner autour d’une flamme que nous savons nous brûlera, mais qui confirme notre sensibilité. Rester, c’est continuer à essayer. Continuer à essayer, c’est prouver notre dévotion. Prouver notre dévotion, c’est se sentir digne. Et se sentir digne, même pour quelques secondes, même dans la mauvaise pièce, est parfois suffisant.
Jusqu’à ce que ça ne le soit plus.
Et pourtant, nous restons.
Vous connaissez cette douleur particulière qui vient de savoir que la pièce a expiré, mais de prétendre qu’elle ne l’a pas. Un limbe entre la vie que nous avons et celle que nous imaginons secrètement. Un purgatoire de déni poli.
En thérapie, on appelle ça la dissonance cognitive. En littérature, c’est l’ironie tragique. 🔽
Pourquoi nous sommes et tenons à être un peuple orthodoxe.
Il est difficile d’énumérer toutes les raisons pour lesquelles nous sommes et tenons à être un peuple orthodoxe. Nous tenterons de mentionner seulement quelques-unes de ces raisons.
1. L’Orthodoxie, garante de notre unité et de notre rôle unique
L’Orthodoxie a maintenu notre peuple comme une nation unie et distincte, jouant un rôle important parmi les peuples d’Orient et d’Occident. Elle nous a donné la force de défendre notre identité face à la longue offensive ottomane, constituant un rempart non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les peuples occidentaux. Par ailleurs, elle nous a protégés contre certains voisins occidentaux. Grâce à l’Orthodoxie, nous avons défendu la porte de l’Occident contre l’avalanche ottomane, tout en nous préservant de l’appétit de domination et d’anéantissement de certains peuples occidentaux. Ainsi, par l’Orthodoxie, nous avons sauvegardé notre essence face aux assauts prolongés des Ottomans, tout en jouant un rôle dans la protection de l’Occident.
Sans l’Orthodoxie, notre histoire n’aurait pas connu la gloire des époques de Mircea l’Ancien, Michel le Brave, Étienne le Grand et d’autres voïvodes.
Mais l’Orthodoxie ne nous a pas seulement donné la force de défendre notre identité nationale et la paix de l’Occident ; elle nous a également permis de contribuer à la préservation des peuples balkaniques (Grecs et Slaves). Nos pays ont offert un refuge à leur culture, leur permettant de se développer et de perdurer même sous le joug ottoman. Nous avons soutenu les monastères du Mont Athos, les églises et les monastères de ces pays, y compris ceux de Terre Sainte.
Grâce à l’Orthodoxie, notre peuple a joué un rôle de centre, défendant à la fois l’Orient et l’Occident européens. Tant que l’Europe a dominé les peuples orientaux par les croisades ou d’autres moyens, notre peuple a eu un rôle positif pour l’Occident comme pour l’Orient. Ce rôle, nous pourrons le remplir à l’avenir également. En tant que peuple latin orthodoxe, par notre latinité, nous pouvons inviter les peuples occidentaux à développer des relations œcuméniques avec le christianisme oriental, rendant possible une synthèse entre la spiritualité orthodoxe et les nations occidentales, tout en donnant aux peuples orientaux la force de réaliser cette synthèse entre leur Orthodoxie et l’esprit organisateur de la civilisation occidentale.
Dans notre spiritualité, nous unissons la lucidité latine – ou la confiance en la compréhension rationnelle de la réalité, typique de l’Occident – avec le sens du mystère insondable de l’existence, propre aux peuples de l’Orient européen. En tant que Latins, nous apportons à ce mystère des choses et des personnes une lumière plus marquée que celle des peuples slaves, une lumière qui ne limite pas, mais définit, et qui est propre aux peuples occidentaux. À cet égard, nous sommes plus proches de la spiritualité chrétienne originelle, toujours présente dans la spiritualité du peuple grec, bien que avec une expérience moins émotionnelle de cette lumière que dans la spiritualité roumaine.
Notre peuple apporte à cette compréhension une sensibilité et un équilibre entre la raison et le sentiment. Nous n’avons pas la froideur rationnelle occidentale, ni la passion obscure et illimitée qui peut surgir en réaction à celle-ci. Nous possédons un équilibre délicat dans cette compréhension lumineuse, empreinte d’un profond respect pour le mystère infini des personnes et du monde, vécu dans la joie de la communion. Cet équilibre nous éloigne de toute unilateralité, nous pousse à valoriser toutes choses, toutes personnes et tous actes dans leur importance, sans parler de l’équilibre roumain général entre l’Orient et l’Occident. 🔽
2. Si notre peuple abandonnait l’Orthodoxie, il perdrait son rôle de pont vivant entre l’Orient et l’Occident, ainsi que son caractère unique de synthèse spirituelle entre ces deux mondes. Nous ne sommes pas seulement un pont extérieur entre les peuples occidentaux et orientaux de l’Europe, mais aussi une synthèse spirituelle originale, combinant ce qui est propre à chacun. Cela nous distingue non seulement des peuples d’Orient et d’Occident, mais aussi des peuples orthodoxes de l’Orient.
Voulons-nous perdre cette unité unique, équilibrée et sage, en nous fragmentant dans divers groupes néoprotestants, unilatéraux et extrémistes, qui proclament superficiellement leur absence de péché et critiquent les autres comme étant pleins de tous les péchés, ignorant la conscience humble de leur propre imperfection et la délicatesse du respect pour le mystère des autres personnes ? Ou voulons-nous nous perdre dans le chaos obscur d’une fusion de tout dans une essence indéfinie, comme le bouddhisme ou d’autres religions orientales, qui ne reconnaissent pas un Dieu de communion et d’amour interpersonnel ?
2. La valeur intrinsèque de l’Orthodoxie
Par les descriptions précédentes de notre spiritualité chrétienne, nous sommes passés de l’importance de l’Orthodoxie pour notre peuple à la présentation de sa valeur en elle-même.
Grâce à l’Orthodoxie, nous avons préservé la foi chrétienne originelle, reçue dès les débuts de notre existence comme peuple. Cette foi constitue une composante essentielle de notre spiritualité. Dans les Actes des Apôtres, un disciple de Paul raconte qu’au cours de son deuxième voyage missionnaire, vers l’an 50 après Jésus-Christ, une vision apparut à Paul à Troas : un Macédonien le suppliait en disant : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. » Aussitôt, Paul et ses compagnons partirent pour la Macédoine, comprenant que Dieu les appelait à y annoncer l’Évangile. Ils arrivèrent à Philippes, première ville de cette région et colonie romaine, où ils furent chaleureusement accueillis par Lydie, qui les invita à séjourner chez elle (Actes 16, 9-15).
À partir de Philippes, Paul et ses compagnons répandirent le christianisme dans d’autres villes macédoniennes, comme Thessalonique et Bérée (aujourd’hui Veria), peuplées majoritairement de Macédoniens, un peuple thrace également appelé Besses. Ces Besses s’étendaient au-delà du Bosphore, en Bithynie, sous le nom de Bithyniens. Troie était l’une de leurs villes. Ce peuple était fondamentalement romanisé, comme en témoigne le fait qu’Énée, petit-fils de Priam, partit de Troie après sa conquête par les Thraces pour fonder Rome en Italie. Une autre preuve de la romanité de ces Thraces ou Besses est qu’ils furent les seuls, après le retrait des armées romaines de Dacie et du sud du Danube, à continuer de parler une langue romane, contrairement à la Grèce, l’Égypte ou l’Asie Mineure, où cette langue disparut.
Une preuve supplémentaire de leur romanité, ainsi que du fait qu’ils furent christianisés avant Rome – où Paul et probablement Pierre se rendirent plus tard – réside dans leur langue latine, distincte de celle propagée par Rome en Occident. Cette langue latine particulière traduisit les notions fondamentales de la foi chrétienne : « Făcător » (Créateur) plutôt que « Creator », « Fecioară » (Vierge) plutôt que « Virgo », « Înviere » (Résurrection) plutôt que « Resurrectio », « Tată » (Père) plutôt que « Pater », « Dumnezeu » (Dieu) plutôt que « Deus ».
Ce qui est important, c’est que notre peuple, resté lié aux peuples orientaux, a préservé la foi chrétienne telle qu’elle lui fut transmise au départ, selon les écrits des Pères orientaux. Ce christianisme inchangé, scrupuleusement maintenu par les conciles œcuméniques et la liturgie ancienne, conserve sa note fondamentale : l’unité étroite de l’âme et de la création avec Dieu, sans tomber dans l’extrême d’une conception panthéiste.
Ainsi, la spiritualité équilibrée et synthétique de notre peuple ne découle pas 🔽
3. seulement de sa position géographique entre l’Orient et l’Occident, ni de son caractère à la fois latin et oriental par sa foi, mais aussi du fait qu’il a adopté et préservé dès ses origines la foi chrétienne authentique. Cette foi représente un équilibre entre la distinction de Dieu par rapport à la création et Sa présence dans celle-ci. En Occident, la foi chrétienne a évolué vers une séparation croissante de Dieu et du monde, suscitant parfois une pensée panthéiste (Eckhardt, Boehme) ou une mystique sentimentale centrée sur un Christ crucifié dans le passé, comme dans le catholicisme, plutôt que sur Son action présente en nous.
Dans le catholicisme, la séparation de Dieu et du monde a conduit à une vision de l’Église où le Christ est moins présent, remplacé par un vicaire (le pape) préoccupé par l’extension de son pouvoir temporel. Dieu est conçu rationnellement comme une réalité lointaine, et non comme agissant mystérieusement dans les âmes. Cela a conduit à une moindre importance accordée à la prière et aux sacrements, par lesquels Ses œuvres se manifestent.
Cette évolution s’est traduite non seulement par la théorie du rôle du pape comme vicaire ou représentant du Christ, mais aussi par le rejet de l’enseignement oriental sur les énergies ou œuvres incréées, par lesquelles Dieu agit dans le monde tout en restant distinct de lui par Son essence. Cela a conduit à la doctrine catholique selon laquelle la grâce est purement créée, reçue de Dieu par la prière et donnée par les sacrements.
D’où le mépris catholique envers les sacrements, qualifiés de simples « rites ». Ainsi, les gréco-catholiques sont appelés catholiques « de rite byzantin », le rite n’ayant aucune signification dans leur distinction avec le catholicisme. Mais où rencontrons-nous réellement le Christ, sinon dans le baptême et l’Eucharistie, où le candidat déclare, à la question du prêtre : « T’unis-tu au Christ ? », « Je m’unis au Christ », et où, dans l’Eucharistie, le prêtre proclame : « Le serviteur de Dieu (N.) reçoit le Corps du Christ » ?
Les protestants sont allés plus loin dans cette minimisation des sacrements, en supprimant la plupart d’entre eux, et les groupes néoprotestants les ont totalement éliminés. Il ne reste que des discours sur le Christ, et, chez les protestants, surtout chez les néoprotestants, des chants sentimentaux qui ne disent presque rien de la divinité et de l’œuvre du Christ, mais se contentent de déclarations émotionnelles sur Son amour pour ceux qui Le cherchent ou Lui chantent. Cela enferme la personne humaine et la création en elles-mêmes, tout comme cela enferme Dieu.
Ne méprisent-ils pas ainsi le commandement du Sauveur Christ ou l’Évangile, par lequel Il ordonne aux Apôtres de baptiser tous ceux qui croient en Lui au nom de la Sainte Trinité (Matthieu 28, 19) ? Ne méprisent-ils pas Ses autres commandements, par lesquels Il demande aux Apôtres et à leurs successeurs de communier avec Son Corps et Son Sang sous la forme du pain et du vin (Luc 22, 19 ; Jean 6, 53 ; 56 ; 1 Corinthiens 11, 27, 29) ? Ou ne méprisent-ils pas Son commandement, par lequel Il a donné à Ses successeurs l’Esprit Saint pour le pardon des péchés (Jean 20, 22-23) ?
Cela a donné un caractère laïc au culte. Dieu est devenu un objet de pensée non expérimenté ou purement rationnel, simplifiant unilatéralement l’enseignement et la vie chrétienne. On a considéré que Dieu est entièrement perçu par Sa présence dans le monde, mais aussi entièrement absent de celui-ci.
Le sentiment de l’unité complexe de la réalité en Dieu s’est perdu. Sur le plan politique, cela a conduit soit à un impérialisme ecclésiastique sur les individus, soit à une vision de la réalité humaine comme une masse unitaire qui peut être dominée et dirigée uniformément. De l’Occident sont ainsi nées la valorisation de toutes les idées contradictoires ou des formes de pensée méprisantes envers chaque personne, mais en communion aimante avec les autres. 🔽
🔴 De Socrate à Charlie Kirk. AU FIL DES MOTS : DESTINS CONDAMNÉS
par Pascal Ilie Virgil (🇷🇴)
📍Introduction : Le mot comme épée et stigmate
Le mot a du poids. Non pas seulement par l’écho qu’il laisse, mais par sa capacité à bouleverser l’ordre du monde. Il renverse des trônes, défait les fausses certitudes et anéantit les idoles. Celui qui le prononce avec vérité – non dans le cadre d’un système de pouvoir oppressif, mais en opposition à celui-ci, lorsqu’il démantèle le cœur de la propagande anti-nationale et des mensonges – devient un paria, dangereux pour la stabilité des élites politiques, dont les visages, déformés par l’avidité, sont alors dévoilés.
Depuis que l’homme a découvert que le son articulé peut invoquer, apaiser ou troubler, le Mot est devenu la force la plus redoutée. Il a fait naître des religions et précipité la chute des empires, il a suscité des révoltes et des soulèvements populaires, il a rougi les bûchers. L’épée tue le corps, mais le mot abat les structures de dictature imposées aux peuples. Le pouvoir l’a toujours compris et a lutté avec acharnement contre lui. L’histoire regorge de destins brisés pour une phrase prononcée, un vers écrit ou une idée. Les gouvernants ont cru, à chaque fois, que sacrifier la vie de l’auteur suffirait à étouffer l’écho de la vérité. Ils se sont trompés. Le mot courageux a survécu, traversé les siècles et continué d’ébranler les structures de pouvoir qui tentaient de l’enterrer.
C’est pourquoi, dans notre société actuelle, qui n’est depuis des décennies qu’un pâle simulacre de démocratie, tant de structures de contrôle et de censure du Mot libre ont été instaurées. Qui décide là-haut, cherchant à museler notre pensée, notre liberté d’expression et l’histoire véritable de notre peuple ? Une clique de traîtres à la patrie, des valets à la solde d’intérêts étrangers.
« Le mot a le pouvoir de libérer ou de détruire ; celui qui le craint, craint sa propre liberté », nous avertit Emil Cioran.
L’histoire est peuplée de figures qui, à un moment donné, se sont tenues au bord du précipice du mot. Qu’elles aient succombé ou triomphé, elles n’ont pas quitté ce monde corrompu et avide sans être châtiées. Ce fil invisible, tissé des crimes des puissants, que je vais dérouler plus loin, relie Socrate, Jésus, Ovide, Sénèque, Confucius, Giordano Bruno, Galilée, Spinoza, Paracelse, Dostoïevski, Eminescu, Noica, Avram Iancu, Bălcescu, Ciprian Porumbescu, les martyrs du communisme et, à l’extrémité contemporaine, Charlie Kirk. J’ai choisi ici les figures les plus éloquentes pour notre propos. Tous, à leur manière, ont payé pour leurs mots. Les exemples sont innombrables, presque infinis, car l’élimination des diseurs de vérité par le meurtre, la torture, la manipulation ou la mystification a toujours été, et demeure, la solution des gouvernants, souvent dépourvus de qualités intellectuelles, culturelles, éthiques ou morales.
Chacun de ces grands porteurs de vérité a connu un moment de frontière : un procès, un exil, une dernière question, une dernière phrase. Et, presque invariablement, chaque instant décisif porte en lui une phrase qui éclaire le sens de leur sacrifice.
📍Socrate et Jésus : de la ciguë à la croix
Imaginons Athènes. L’Agora est bruyante, les tavernes embaument le vin coupé d’eau, le pain d’orge tout juste sorti du four, les herbes aromatiques, l’huile d’olive et l’odeur d’huile brûlée des lampes qui jaunissent les murs. Dans les conversations des convives s’enchaînent, avec des cris éloquents ou une gravité rhétorique, les mots. Ces mots qui, hier comme demain, porteront des idées brûlantes, des questions et des défis, capables de renverser des convictions, d’enflammer des débats et de faire naître des vérités qui défieront les siècles.
Dans cette Athènes, Socrate n’invente pas de doctrines ; il pose des questions. Il arrache les gens à leur torpeur confortable et les somme, de manière oblique, d’expliquer ce que sont la justice, le courage, la vertu. 🔽
2. Accusé de corrompre la jeunesse et d’impiété, il est condamné. Ses amis préparent son évasion, lui offrant une chance de s’échapper, de continuer à prononcer des paroles de justice et de vérité loin des élites qui le haïssent.
En 399 av. J.-C., Socrate choisit de rester à Athènes, malgré les supplications de ses proches. Dans Criton, il déclare posément : « Ce n’est pas la vie qui a le plus de valeur, mais la vie juste. »
Il boit la ciguë. Il accepte la mort, non par résignation, mais par fidélité à son mot. S’il s’était enfui, toute sa philosophie sur la justice et la cité se serait effondrée. Sa mort ne détruit pas son œuvre. Au contraire, tout ce qu’il a dit reste vivant, et ses questions deviennent le flambeau de la philosophie.
Il existe une autre frontière du discours, lorsque le mot touche les consciences et les réorganise. Cinq siècles plus tard, à Jérusalem, un autre homme prononce des paroles dérangeantes. Les prêches de Jésus frappent les deux autorités : l’autorité religieuse, par une morale directe et une exigence de sincérité, et l’autorité impériale, car toute transformation morale peut engendrer des communautés qui refusent la soumission aveugle.
Cela le conduit au procès et à la crucifixion. Devant Pilate, Jésus proclame : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Il marche vers la croix comme vers l’accomplissement de son mot. La crucifixion devait étouffer son discours. Au lieu de cela, elle a donné naissance à une tradition qui a transformé le paysage spirituel de l’Europe et du monde. Rome et les chefs religieux juifs pensaient qu’en crucifiant l’homme, ils crucifieraient son message. Mais de cette mort est née une foi qui a conquis une grande partie du monde. La fidélité à la vérité et au mot, même au prix de la vie, demeure une référence morale pour l’humanité, en philosophie comme en religion. Le mot s’est fait culte, mémoire, législation morale. C’est l’exemple le plus évident qu’une condamnation de l’homme n’équivaut pas à la suppression de son mot.
📍Ovide : l’exil aux confins de l’empire
Rome, an 8 apr. J.-C. Ovide, le poète raffiné de l’amour, est exilé par Auguste à Tomis, sur les rives glacées du Pont-Euxin, aujourd’hui le port roumain de Constanța, sur la mer Noire. La raison ? « Carmen et error » – « un poème et une erreur ». Ce qui lui a valu l’exil reste flou : un poème, une faute privée, un soupçon d’avoir contrarié la famille impériale. Mais les châtiments impériaux pour les paroles montrent que, même dans une société qui prisait la rhétorique et les spectacles, certaines paroles demeuraient dangereuses.
Dans ses Tristia, le poète pleure : « Mes lettres témoignent que je vis encore, que je respire encore. Mais je ne suis plus moi : je suis l’ombre de celui que j’étais. »
Loin de Rome, parmi les Daces et les hivers rigoureux, Ovide devient le symbole du poète condamné pour ses pensées couchées en vers. L’empire a écourté sa vie, mais l’exil lui a conféré une postérité. L’exil n’a pas tué sa lyrique ; au contraire, il lui a donné des nuances de nostalgie et de limitation. Ovide reste un avertissement : dans les empires, même un flirt poétique peut devenir périlleux.
« L’exil est la condamnation du corps, mais le poète véritable reste libre dans son mot. » – adapté des Tristia
📍Sénèque : la mort stoïque
En 65 apr. J.-C., le philosophe stoïque Sénèque reçoit de Néron l’ordre de mettre fin à ses jours. Son stoïcisme exige la maîtrise des passions, mais aussi le courage de dire la vérité quand cela est nécessaire. Ses amis le pleurent, mais il leur répond : « Qu’importe la rapidité de la mort, si elle est certaine ? L’important est de mourir dignement. » Cinq siècles après Socrate, Sénèque épouse la même idée : la vie est trop courte pour ne pas être vécue avec droiture.
Dans ses dernières heures, alors qu’il ne reste que le mot stoïque sur la mort comme passage, nous découvrons que le silence imposé par le pouvoir trouve une réponse dans 🔽
3. la voix intérieure de l’esprit. Les témoignages de ses dernières heures sont empreints de calme et de dignité ; Sénèque ne réclame pas de revanche, mais consigne une vie conçue comme une œuvre morale. Le stoïcisme devient ainsi une armure intérieure pour l’humanité entière contre l’arbitraire du pouvoir, par le mot et l’action.
📍Confucius : l’éthique interdite
En Chine, au Ve siècle av. J.-C., Confucius parcourait les principautés, prêchant le « Li » – l’ordre moral. Les dirigeants le rejetaient, car sa vérité dérangeait. Il parlait pourtant, sans se laisser abattre : « L’homme noble est en paix avec son mot. L’homme vil ne cherche qu’à se faire une place. » Il n’était pas un martyr au sens européen, mais un savant marginalisé, un enseignant errant, soumis aux aléas politiques des provinces. De son exil subsiste un principe clair : le dirigeant doit être un exemple vivant, non un artisan de mots manipulateurs d’un peuple démuni.
Il mourut pauvre et marginalisé, mais ses idées devinrent la colonne vertébrale de la civilisation chinoise. Son mot, ensanglanté, devient un testament moral : la vérité ne meurt jamais avant le despote.
« La vertu de la vérité est plus forte que le palais de l’empereur. » – idée tirée des Analectes
📍Bruno et Galilée : le bûcher et le murmure
En 1600, Giordano Bruno est brûlé vif sur la Piazza Campo de’ Fiori à Rome. Il est jeté au feu pour son idée que l’univers est infini et que les mondes sont multiples. Il aurait pu se rétracter, mais il refuse. Ses dernières paroles : « Vous prononcez cette sentence avec plus de peur que je ne la reçois. »
Galilée, en 1633, est contraint d’abjurer. La légende raconte qu’il murmura : E pur si muove ! – « Et pourtant, elle tourne ! » En fixant ses juges, Galilée ravala ses mots, mais laissa à l’histoire un murmure plus puissant qu’une bibliothèque de traités. Son abjuration n’était pas une défaite, mais un masque sous lequel son idée a survécu : le mouvement des étoiles ne s’arrête pas sur l’ordre d’un tribunal.
Le bûcher et le murmure. Tous deux montrent que la science ne peut être étouffée. Le courage intellectuel face à la violence prouve que la vérité ne peut jamais être complètement éteinte. Le bûcher et l’abjuration sont des outils contre une phrase, mais celle-ci persiste. Et, au fil des siècles, elle se révèle plus difficile à anéantir que tout le reste.
📍Spinoza et Paracelse : les marginaux de la dogme
Amsterdam, 1656. Le jeune Spinoza est maudit et excommunié par la communauté juive : « Qu’il soit maudit le jour et la nuit, maudit quand il se couche et quand il se lève. » Chassé, il vit modestement en polissant des lentilles, mais il rédige l’Éthique, une œuvre qui nourrira les Lumières européennes.
Paracelse, un siècle plus tôt, brûlait les livres de Galien et proclamait : « L’expérience est le seul véritable professeur ! » Pour cela, il est expulsé des universités et moqué par la médecine académique.
Pourtant, sa pratique pose les bases de l’empirisme médical. La vérité jugée dangereuse par l’institution devient, avec le temps, le fondement de la science. Chassé des villes, persécuté, il reste le père de la médecine moderne.
Les grands marginaux de l’histoire nous enseignent que le progrès intellectuel naît souvent de l’exil et du conflit avec la dogme imposée par les dirigeants éphémères.
📍Dostoïevski : la mort différée
En 1849, à Saint-Pétersbourg, la jeunesse révolutionnaire garde espoir. Un groupe d’intellectuels est arrêté. Dostoïevski, parmi eux, attend la mort devant le peloton d’exécution, les yeux bandés, l’âme prête. À la dernière seconde, un courrier impérial apporte la grâce. Plus tard, il écrira, montrant comment cette expérience a transformé sa vision de la vie : « Vivre, simplement vivre – voilà ce qui est inestimable ! »
Cette proximité de la mort bouleverse son œuvre. Ses romans deviennent une anatomie de la souffrance et de la rédemption. Cette rencontre avec la frontière absolue de la vie fait de Dostoïevski 🔽
🔴 Rapport de situation sur la troisième guerre mondiale
Let the good times roll!
par Gaius Baltar
📍 La situation mondiale devient, pour le moins, intéressante. Différents scénarios sont possibles, mais peu sont prometteurs, surtout pour l'Occident. Le brouillard de la guerre rend la situation floue, et le brouillard mental en Occident rend l'avenir encore plus incertain. Il est temps de faire un rapport de situation et de se livrer à des spéculations hautement irresponsables.
Maîtres de la stratégie
À l'époque glorieuse de l'administration Biden, la politique étrangère occidentale était offensive. L'Occident allait sceller l'accord de suprématie mondiale. La Russie serait écrasée comme un insecte et la Chine serait laissée seule et impuissante. La toute-puissante marine américaine bloquerait la Chine tandis que le nouveau gouvernement occidental russe fermerait la frontière nord. Plus de ressources ni de marchés – et la Chine serait privée de démocratie et de valeurs.
D'énormes quantités de garanties légitimement volées afflueraient dans le système financier occidental, et le système pyramidal qui sous-tend l'Occident perdurerait encore longtemps. La Cabale financière occidentale survivrait et pourrait poursuivre ses grands remaniements et ses plans d'ingénierie sociale. Les kabbalistes et leurs marionnettes politiques aux États-Unis et dans l'Union européenne étaient ravis d'avoir gagné avant même que le plan ne soit exécuté.
Les élites occidentales n'emploient que les meilleurs stratèges et planificateurs. Ce sont de véritables génies, capables d'envisager tous les futurs possibles. Ils sont capables de planifier des opérations en tenant compte des événements les plus inattendus, et ce, dans les dix-huit dimensions. Leurs hypothèses sont si solides qu'elles peuvent même façonner la réalité elle-même et la bouleverser. Les hypothèses qui sous-tendent leurs plans étaient audacieuses et infaillibles :
L’ennemi ne fera aucune contre-attaque pendant que notre plan se déroule.
L’ennemi ne découvrira pas nos faiblesses parce que nous n’en avons pas.
S’il existe un meilleur plan pour dominer le monde, je n’en ai pas connaissance.
Pourtant, ce plan a échoué. La guerre en Ukraine ne se déroule pas très bien, et le monde non occidental s'est allié pour se défendre contre l'Occident. Un nouveau système financier, sans dollar, prend forme, les menaces de sanctions ne fonctionnent plus, les économies occidentales s'effondrent et la panique générale règne. L'Europe, en particulier, est en mauvaise posture. Les dirigeants sont impopulaires sur le plan intérieur et méprisés à l'étranger, malgré tous leurs efforts pour donner des leçons de morale et de démocratie aux dirigeants étrangers.
Rien ne démontre mieux la supériorité morale occidentale que la transition d'un genre à un autre, voire d'une espèce à une autre. On peut être un homme aujourd'hui et une chienne demain si on le souhaite. Les politiciens occidentaux, notamment européens, en ont fait l'expérience. Ils sont passés du statut de dirigeants glorieux, respectés et sûrs d'eux à celui de chiennes.
L'Europe est passée d'un jardin d'Éden, en passe de dominer le monde grâce à une moralité supérieure, des réglementations durables et des taxes carbone, à un égout désespéré. Ses dirigeants rampent en aboyant les uns sur les autres ; ils lèchent les bottes de l'homme qu'ils détestent le plus : Donald Trump.
Aux États-Unis, la situation est presque aussi grave. La priorité actuelle du gouvernement américain est de dissimuler la faillite du pays en prétendant vendre des bons du Trésor tout en falsifiant les chiffres de l'inflation causée par l'impression monétaire. Les néolibéraux de Biden se taisent dans leurs terriers, tandis que les exceptionnalistes et les néoconservateurs ont manifestement contracté la rage. D'autres ne font pas ce que l'Amérique leur dit de faire. Comment est-ce possible ? Nous nous prenions pour des dieux ! 🔽
2. Comment est-ce possible ? Eh bien, l'ennemi a bien identifié la principale faiblesse de l'Occident et riposte. Il s'avère que personne n'a vraiment envie d'être une garce, à moins de vivre en Europe ou de s'appeler Lindsey Graham.
Devenir volontairement faible
Les États-Unis et l'Union européenne préparent leur futur « système de gouvernance » depuis des décennies par une décroissance artificielle. Ils ont ralenti leurs économies tandis que la richesse était transférée du peuple vers les élites. Dans leur quête de durabilité, ils ont rendu l'Occident économiquement insoutenable.
Pendant longtemps, probablement au moins ces 30 à 40 dernières années, l'Occident a eu besoin des richesses « gratuites » du monde non occidental pour survivre, alors que le plan de décroissance était mis en œuvre. Cependant, cela ne devait être que temporaire. À mesure que l'Occident assura sa domination mondiale, les économies non occidentales subiraient elles aussi une décroissance. Toutes les richesses du monde migreraient vers la Cabale financière, et tous les autres vivraient comme des locataires – si tant est qu'on leur permette de vivre.
L'Occident (et en particulier les États-Unis) a pu mener ses politiques de décroissance parce qu'il peut financer ses sociétés grâce à l'impression monétaire. L'impression monétaire est toujours source d'inflation. Si l'on imprime mille milliards de dollars, ce milliard affectera proportionnellement la valeur de l'épargne et augmentera le coût de la vie. L'impression monétaire est essentiellement un impôt indirect sur la population. Le dollar, quant à lui, est la monnaie de réserve mondiale. Il est utilisé dans le monde entier pour les échanges commerciaux, et une part importante de la dette mondiale est libellée en dollars. Cela signifie que lorsque les États-Unis impriment de la monnaie pour faire fonctionner le gouvernement et soutenir l'économie, le monde entier absorbera l'inflation qui en résulte, et pas seulement les États-Unis.
Cela signifie également que lorsque les États-Unis gèrent leur gouvernement en déficit et falsifient leur économie par l'augmentation de la dette, le monde entier subira une inflation et une baisse du niveau de vie. Les déficits et l'impression monétaire américains constituent donc une taxe mondiale. Cette taxe permet aux États-Unis d'exploiter leur empire mondial.
Jusqu'à présent, le monde non occidental a été contraint de se soumettre à cette taxation, car l'Occident a monopolisé les systèmes financiers et commerciaux internationaux – une autre source de revenus pour l'Occident. Quiconque s'éloigne du dollar risque d'être exclu du système, de subir un changement de régime ou une invasion. La situation est en train de changer, et de façon importante.
Si l'utilisation du dollar diminue à l'échelle mondiale, la zone d'absorption de l'inflation monétaire se rétrécira. L'inflation provoquée par l'impression de dollars impactera donc de plus en plus les États-Unis – et les pays dont la monnaie est liée au dollar – notamment les pays européens. Si les dépenses occidentales restent stables (ou augmentent) tandis que l'utilisation du dollar diminue à l'échelle mondiale, il en résultera une hyperinflation en Occident et un effondrement – d'abord économique, puis social. C'est ce que nous observons actuellement.
Le dollar de réserve est la faiblesse de l’Occident – et c’est une faiblesse mortelle.
Les États-Unis comme distributeur automatique de billets
Pour mieux comprendre cette faiblesse, il faut considérer les choses du point de vue de la Cabale financière et de ses sbires. Il faut surtout comprendre ce que représentent les États-Unis pour eux.
De leur point de vue, les États-Unis sont à la fois un distributeur automatique de billets, un syndicat de racket et une opération d’extorsion.
Les élites américaines utilisent le dollar et son statut de monnaie de réserve pour drainer les richesses du monde entier. Elles utilisent également la fameuse « pompe à richesse » 🔽
3. américaine pour drainer les classes ouvrières et moyennes américaines.
Tout cet argent volé et extorqué est ensuite utilisé pour financer l’ensemble de la Cabale/État profond occidental – y compris leurs hommes de main (l’armée américaine et l’OTAN, les services de renseignement, Al-Qaïda, HTS/ISIS, Israël, l’Ukraine et divers autres sociopathes), le complexe militaro-industriel et l’Union européenne.
En d'autres termes, le moteur de tout ce mal est le dollar, monnaie de réserve. Sans ce statut, impossible de collecter de l'argent auprès du monde non occidental, et impossible d'en imprimer et d'en emprunter sans fin aux États-Unis. Sans ce dollar de réserve, tous les néoconservateurs, les néolibéraux trans/woke, les entreprises cabales qui dirigent l'Amérique et les élites de l'Union européenne perdront leur chemise – et leur pouvoir sur leurs populations esclaves.
Pour eux, la seule solution est de maintenir le statut de réserve du dollar. Aucune autre option n'est envisageable à ce stade. Les États-Unis ne peuvent véritablement se réindustrialiser sans une révolution sanglante pour se débarrasser des entreprises de la Cabale et de la classe dirigeante qui ronge le pays, et l'Europe ne peut se réindustrialiser sans que la même chose ne se produise – et ce, parce qu'elle n'a pas les ressources nécessaires. Réparer l'Europe ou l'Amérique économiquement à court ou même moyen terme est une illusion absurde. Cela n'arrivera pas.
En tant que monnaie de réserve, le dollar a non seulement financé tous ces maux – toutes les guerres, le terrorisme, tous les massacres, tous les changements de régime – et l'oppression mondiale. Il a également permis à la Cabale de financer une classe dirigeante monstrueuse et parasitaire (éveillée et incompétente) et de détruire les classes moyennes et ouvrières des États-Unis et d'Europe. Disposer d'une monnaie de réserve est une malédiction sans pareille – à moins d'être un sociopathe en quête de domination mondiale.
Quelqu'un a probablement discuté avec Trump pour lui « expliquer ». Le sort de la cabale financière et de l'État profond est désormais lié à celui de l'Amérique, et il est temps de l'accepter et d'agir en conséquence. En conséquence, il a en grande partie abandonné ses idées de réindustrialisation et a décidé de défendre le dollar à bras ouverts. Par la suite, il s'est débarrassé d'Elon Musk, a neutralisé DOGE et a permis à l'infiltré trotskiste Lindsey Graham de s'infiltrer par la porte dérobée pour devenir chef de la politique étrangère, ou quelque chose comme ça. Il est la réincarnation moderne et très simplifiée d'Henry Kissinger (un autre infiltré trotskiste). Les politiques destinées à rendre sa grandeur à l'Amérique, y compris les droits de douane, ont été réorientées pour faire la guerre au monde au nom du dollar. Trump considère désormais la domination américaine sur le monde comme une question existentielle pour les États-Unis. Peut-être l'a-t-il toujours fait.
L'évolution de la situation, notamment après la réconciliation sino-indienne, n'est guère encourageante pour l'Occident. Pour une fois, les partisans de l'État profond et les élites européennes ne se font pas d'illusions. Le dollar est quasiment mort comme monnaie de réserve mondiale, et ils sont fichus. La seule option est la guerre pour la survie du dollar et des élites occidentales. Les peuples et les pays occidentaux n'existent plus que comme des atouts à sacrifier pour gagner cette guerre.
Alors, quel est le plan ?
La principale caractéristique de la situation actuelle est son urgence. La machine mondialiste occidentale est en train d'être démantelée. Nos dirigeants perdent leur pouvoir. Les pays occidentaux sont en faillite. La situation est en train de dégénérer. Notre classe dirigeante l'a enfin compris et panique. Il est temps d'élaborer un plan, et comme chacun sait, la panique n'est pas le meilleur état d'esprit pour élaborer des plans. 🔽