Ceci est une réquisition du Procureur de la République de Saint Nazaire. Elle a servi à contrôler, fouiller et filtrer les manifestants de #SaintBrevin réunis en soutien au futur CADA. Cette réquisition et les controles des gendarmes et policiers sont illégaux. Voilà pourquoi ⬇️
L'article 78-2-2 du Code de Procédure penale prévoit la possibilité pour le parquet de prendre des réquisitions visant à faire réaliser des contrôles, perquisitions de véhicules et fouilles de sacs lorsque sur une zone précise des infractions ont été commises
Cette autorisation doit être de maximum 24 heure et ne viser que la zone concernée. Ici la zone vise tout le parcours de la manifestation prévue.
La réquisition en photo vise les infractions de vol, détention d'armes, trafic de stupéfiants. Or, la place de Saint-Brevin où le rassemblement à été organisée n'est pas connu pour le caractère récurent de ces faits. La réquisition n'en fait pas non plus état.
Cette réquisition vise les manifestations organisées dans la journée. Le procureur de Saint Nazaire à donc détourne la procédure de réquisition de l'article 78-2-2 du CPP en vue de contrôler les manifestants et de restreindre le droit de manifester
J'ai pu voir des dames d'un certain âge venir soutenir les migrants et ne pas comprendre pourquoi leurs cartes d'identité étaient scannés, comparées au fichier des personnes recherchées, pourquoi leurs sacs étaient fouillés par la @Gendarmerie et @PoliceNationale
Ces pratiques manifestement illégales et constitutives d'infractions pénales commises par le ministère public et par les forces de l'ordre, sont devenues habituelles depuis le mouvement des gilets jaunes. Elles sont pourtant intolerables et doivent être poursuivies.
Le parquet général sera saisi des lundi matin et nous espérons que ces pratiques ne se reproduiront plus @justice_gouv
Et vive le droit de manifester qui, rappelons-le, est parmis les libertés d'expression collective de ses opinions, un droit constitutionnellement protégé @LDH_Fr
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Décision primordiale de la CEDH : les juges ne peuvent plus condamner une personne pour rébellion sur le seul fondement des déclarations des policiers (parties civiles et témoins). hudoc.echr.coe.int/fre#{%22itemid%22:[%22001-218035%22]} petit thread ⬇️
Il y a fort à parier que cette jurisprudence s'appliquera également pour l'infraction d'outrage. Quand on sait que les outrages et rébellions sont devenus pléthoriques dans les tribunaux, qu'ils servent à couvrir les affaires de violences policières
Que les victimes subissent la double peine sous l'effort conjugué des policiers violents et du parquet qui les couvrent et qu'en fin ces affaire coûtent affreusement chères au contribuable entre les frais de justice, d'investigation et les protections fonctionnelles des avocats
Vous vous souvenez de ces violences commises par des agents de la SUge (@GroupeSNCF) sur une femme enceinte à la gare d'Aulany-Sous-Bois ? Et bien ces faits seront jugés aujourd'hui devant le Tribunal correctionnel de Bobigny #ViolencesPolicieres ⬇️ thread à dérouler
Le bébé est né sain et sauf quelques semaines plus tard. La mère et l'enfant vont bien. Pourtant c'est elle qui est poursuivie par le parquet de Bobigny pour des faits de violences, outrage et rébellion sur les agents de la SUGE. Comment expliquer cela ?
C'est simple. Des qu'il y a des violences commises par des personnes dépositaires de l'autorité publique, le parquet poursuit systématiquement la victime pour protéger les policiers et autres agents.
🔴SEVRAN - Le Parquet requiert la mise en examen criminelle pour violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort, du policier de la BAC d'Aulnay-sous-Bois qui a tué par balle Jean-Paul.
À DÉROULER ⤵️
L'agent, qui était en civil et sans brassard, avait été placé en garde à vue le 30 mars. La colère de la population de Sevran et d'Aulnay a explosé à la suite de la mort de Jean-Paul et de la dissimulation des faits par les autorités.
Nous savons aujourd'hui que Jean-Paul ne présentait aucun danger. Plusieurs personnalités publiques ou syndicales ont affirmé que ce dernier avait percuté ou foncé sur les policiers a bord de sa fourgonnette. Ces déclarations ci-dessous reprises ne resteront pas sans suites
Charte des principes pour l'islam de France signée par la Grande Mosquée de Paris : "les dénonciations d’un prétendu racisme d’État, comme toutes les postures victimaires, relèvent de la diffamation. Elles exacerbent à la fois la haine antimusulmane et la haine de la France"
La charte des principes pour l'islam est le moule du contrat d'engagement republicain issu de la loi "confortant les principes républicains", autrement appelée loi "séparatisme". Ces déclarations, chartes, imposées aux associations cultuelles ou à toutes les associations,
ont pour seul fonction de les priver de leur rôle de corps intermédiaire ou de contre-pouvoir. L'état instaure ainsi un bouclier contre toute contestation de ses dérivés liberticides, xénophobes ou racistes.
Résultat des comparutions immédiates du jour. Deux dossiers. Le premier une joggueuse sans casier judiciaire interpellée pour défaut d'attestation, puis outrage, rebellion sur la commissaire du 18ème au motif qu'elle aurait toussé sur elle et refusé la verification d'identité
Elle indique à l'audience que la commissaire du 18eme était sans masque et qu'elle ne souhaitait pas prendre le risque d'être contaminée (confirmée par la vidéo)
A l'audience la commissaire sur une de mes questions indique qu'elle peut contrôler les attestations sur instructions de ses supérieurs quand bien même ni la loi ni le décret du 23 mars 2020 ne la prevoient