Je suis en train de regarder le reportage de la @RadioTeleSuisse sur les #detransition.
Les reporters s'étonnent que les spécialistes des transitudes ne leur aient pas ouvert la porte. Peut-être parseque c'est aussi abscons que de vouloir discuter des rts.ch/play/tv/temps-…
thèses anti-vax avec un infectiologue ?
Dès les premières minutes du reportage il est question de "transactivisme" et de "wokisme" de la part de la première témoignante.
Celle-ci, selon sa mère "s'est cru" trans parseque sa "copine" (un garçon trans en fait" était trans.
Mais avant, elle "s'était cru" lesbienne, parseque sa copine l'était.
Heureusement, tout est rentré dans l'ordre, cette première témoignante est redevenu cis et hétéro.
Tout ceci n'est pas sans faire penser au témoignage de Ky Shevers qui a cofondé le mouvement dé-trans
avant de le quitter en dénonçant manipulation de ces anciens camarades par des activistes anti-trans, comparant ce mouvement à celui des ex-gays.
Bref, ça pu un peu la transphobie et l'homophobie crasse. slate.com/human-interest…
La seconde témoignante prétend avoir été manipulée... en lisant des témoignages de personnes trans.
Quand on pense à toutes ces méthodes sophistiquées de lavage de cerveau alors qu'il suffisait de "faire lire des témoignages". 🤡
On continue avec un anthropologue canadien qui explique ne pas comprendre les personnes trans et la notion d'identité de genre, mais qui ne semble pas vouloir écouter les personnes concernées. Il semble attendre que cette compréhension lui apparesse comme une révélation.
Imaginons quelqu'un·e qui arriverait dans un pays dont il ne comprendrai pas la langue et qui en deduirait que les habitants sont des idiots. C'est un peu le raisonnement de cet anthropologue. 🤡
Vient ensuite le témoignage d'une personne dé-trans qui à transitionné une fois majeur. Elle tient un discours alarmiste, pour ne pas dire complotiste, façon "protégeons les enfants".
Mais les protéger de quoi ? De qui ?
On n'en saura pas plus.
Une voix off sort quelques chiffres sortis de nulle part, visiblement là pour l'effet Barnum plus que pour l'information du public.
On a ensuite le témoignage du père d'un garçon trans qu'il genrera au féminin tout au long de l'interview. Ce père, membre de l'association anti-trans #AMQG est séparé de la mère de son enfant. C'est enfants n'est pas dé-trans. On se demande donc ce que ce témoignage vient faire
dans un reportage sur les dé-transitions ? Sans doute n'y a t'il pas assez de personnes dé-trans, alors il fallait gonfler artificiellement les chiffres.
Ce père semble croire que l'autorité parentale consiste à imposer ses vues à son fils, comme d'autres avant lui voulaient
Faire de leurs enfants homosexuel·les de bons hétéros.
Selon ce père d'enfant trans, on voit trop de personnes trans à la télé et cela inciterait des enfants cis à ce croire trans. Vous noterez qu'on disait exactement la même chose des homos il y a 20 ans seulement.
Voir trop d'homos à la télé rendait les enfants hétéros homosexuel·les.
Il est ensuite longuement question de transition sociale à l'école. Cette transition sociale est pourtant réversible ? Je croyais que la justification de ce reportage était le risque de irrémédiabilité
des transitions médicales ? N'était ce donc qu'un faux prétexte pour remettre en question toutes formes de transition ?
C'est au tour d'un professeur de témoigner, qu'il a eut un élève trans qui à été harceler et qui ce plains que les associations trans ne soit pas venu faire le travail de l'établissement. Car la sécurité des élèves et la discipline, c'est bien le travail de l'établissement,
Pas des associations trans.
Visiblement cette incongruité n'a pas interloqué les "journalistes" de la @RadioTeleSuisse qui n'interrogeront pas le professeur sur ce sujet.
Bien-sûr, comme la télé est un peu as been, vient le tour d'internet et des réseaux sociaux d'être accusé de rendre les enfants trans. On nous sert le témoignage d'une mère d''un garçon trans qui s'interrogent sur la transitude soudaine de "sa fille".
La maman à fait ses propres
Recherches sur tictoc et, redécouvrant pour l'occasion les principes des algorithmes, en likant des vidéos de personnes trans, s'en est vu proposé d'autres et évoque une "propagande transactivistes". Là encore, les "journalistes" de la @RadioTeleSuisse ne seront pas curieux
D'interroger cette personne sur ce que serait cette "propagande transactiviste", sur qui la propagerait, et surtout pourquoi ? Non, ce discours complotiste est déversé comme une évidence.
Décidément, on est pas curieux à la @RadioTeleSuisse.
On revoit ensuite l'anthropologue de tout à l'heure qui se plain d'avoir subit des pressions sur la "contagion sociale" chez les personnes trans. C'est étrange que ce genre de personnes ne s'intérogengent sur la "contagion sociale" que chez les personnes différents d'eux ?
Drôle de manière d'être "objectif", non ?
Mais une fois de plus, ilne faut pas attendre des "journalistes" de la @RadioTeleSuisse qu'iels fassent un travail d'investigation et vérifie la validité scientifique des travaux de cet anthropologue.
Ces propos sont pris pour argent
comptant.
Suivent les deux derniers témoignages. Une personne ayant fait suivi une transition feminisante jusqu'à la vaginoplastie qui se plaint qu'on lui aurait menti parsequ'elle n'est pas une "vraie femme" (comprenez une femme cis). Un discours cis-sexisme très commun qui
Consiste à considérez l'identité de genre des personnes trans comme moins légitime que celle des personnes cis.
Mais là non plus, il ne faut pas attendre des "journalistes" de la @RadioTeleSuisse de trop pousser la réflexion.
Et le reportage de conclure que nous, militants trans devrions laisser une place aux personnes dé-trans.
En fait fait on ne les rejette pas. Et si vous aviez fait un temps soit peu votre travail de journaliste, vous l'auriez su.
Océan à consacré un épisode de sa série de
documentaire au personnes re-trans (c'est le terme que les personnes qui arrêtent leur transition sans être anti-trans préfèrent).
Le problème, c'est que le mouvement dé-trans est avant tout un mouvement anti-trans, comme le montre le témoignage de Ky Shivers plus haut.
Il est aussi une partie de sujet des dé-transitions que la @RadioTeleSuisse à omis dans son reportage, celui de ces personnes qui se sont définit comme dé-trans avant de reprendre une transition.
Mais la @RadioTeleSuisse à visiblement choisi un traitement très partial du sujet, sans faire le moindre travail d'investigation.
Dès lors, il n'est pas étonnant que les assos de personnes concernées et les spécialistes du sujet vous aient fermé leurs portes pour ces raisons.
Les auteurs du reportage on quand même été jusqu'à essayé de faire passer des personnes trans pour des personnes dé-trans !
Comparer le drag à la pédocriminalité s'inscrit dans la lignée des rhétoriques homophobes conservatrices et réactionnaires qui voyaient dans chaque homosexuel·le un pédocriminel en puissance.
Ici, une gynécologue, le Dr Crestinu, utilise des connaissances scientifique dépassées qui nient les 20 dernières années de recherches sur le sujet pour soutenir une thèse complotiste sur big pharma.
Dans la même vaine, Traitre Trans, collectif d'une seule personne, repartage cette l'opinion du directeur de publication du journal conservateur Le Figaro, qui tante de faire passé une directive d'une institution purement morale, l'académie de médecine,
pour un avis scientifique. Pourtant il n'en est rien, l'Académie de médecine ne s'appuie pas sur une étude des connaissance du domaine, mais sur une vue partiale, basée sur une étude de très mauvaise qualité (on devrait plutôt parler de fraude scientifique) qui n'a jamais été
Le concept d'autogynéphilie n'est pas seulement transphobe, il est aussi profondément homophobe.
Encore une fois, on a la preuve que la transphobie est la nouvelle homophobie !
Il est transphobe au sens où il n'a été créé que pour validé un préjugé transphobe : les personnes trans sont de homos qui ne s'assument pas. Il fallait expliquer les les personne trans non-hétéro dans leur "genre d'arrivé".
Il est homophobe en ce qu'il considère que l'hétérosexualité est une norme celleux qui ne le sont pas souffrent nécessairement d'une pathologie psychologique ou biologique.
2 Je ne connais aucun médecin qui se présente comme "expert·e en transition de genre"
3 Il faudrait trois médecin pour tous ce qu'elle aurait reçu : un psychiatre pour diagnostiquer la dysphorie, un endocrinologue pour prescrire le traitement hormonal et au moins un
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chirurgien pour les chirurgies dont il est question.
4 Aucun médecin ne prétend que la transition résout tous les problèmes. Au contraire, la plupart des médecins qui connaisse bien les transition vous explique bien que ça ne résout pas tout.
3/
Dora Moutot explique en parlant de militant·es "transactivistes" cagoulés et vétus de noir, qu'on arrive pas à savoir si ce sont des femmes ou des hommes. Pourtant je croyait que leur supers pouvoirs de mammifères leurs permettaient de le 1/2
distinguer, même sous des vêtements ? On nous aurait menti ?
🤣
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Et là, elle se contredit, ou saurait instinctivement reconnaître un homme d'une femme par leur visage, les poignets, la gestuelle, la voix, etc... Sauf si iels sont habillé·es en noir et portent des cagoules. 🤡
Apparemment m, M. Stern ne connais pas la loi de séparation de l'état et l'église de 1905. À aucun moment cette loi ne cantonne les croyances à la "sphère privée".
Cette fameuse loi de 1905 est une obligation de neutralité de l'état envers les citoyens. Et rien d'autre.
La loi française garantie aussi la liberté de culte et d'opinions, y compris dans l'espace public.
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Autre contre-vérité dans cet extrait d'interview : la clinique Tavistock n'est pas poursuivie par 1000 famille. Un groupe de pression anti-trans prétend qu'il a 1000 familles prêtes à la poursuivre, sans en avoir apporté aucune preuve.