Formidable publication sur l'utilisation de l'édition génomique #CRISPR pour obtenir des variétés de manioc à base teneur en Cyanure.
Limitant ainsi le risque de maladie de Konzo chez les populations Africaines les plus pauvres.
👇 frontiersin.org/articles/10.33…
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Environ un milliard de personnes dans le monde dépendent du manioc comme source de calories, dont environ 40 % d'Africains.
Or le manioc a naturellement des fortes concentrations de cyanure qui disparaissent à la cuisson.
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Chez les populations les plus pauvres, la préparation (cuisson) du manioc n'est pas toujours optimale.
Le cyanure étant un puissant neurotoxique, la consommation de manioc mal préparé peut provoquer la maladie de Konzo (ex em-consulte.com/article/218962…) entrainant des paralysies
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), des chercheurs de UC Berkeley ont cherché à éditer via #CRISPR le génome des variétés de manioc afin de "perturber" les gènes qui produisent le cyanure.
Lien direct vers la vidéo
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Comme indiqué par les auteurs de l'étude, l'intérêt de l'édition génomique #CRISPR est qu'elle peut être appliquée sans modifier les autres caractères des variétés de manioc.
Il y a maintien de la diversité des variétés présentes dans les champs.
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Vous pouvez lire en complément le fil d'un des auteurs :
Ca veut dire aussi que toute la crise était prévisible car je l'ai écrit AVANT que la filière betteravière soit fragilisée.
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Donc vous avez bien compris que le puceron n'est pas strictement le souci. Mais c'est bien que les virus (ils sont 5) que le puceron peut transmettre en piquant les betteraves.
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"L'ADN de blé exotique pourrait aider à produire des cultures "résistantes au climat"."
Des lignées synthétiques obtiennent des rendements supérieurs de 50% aux lignées classiques en conditions difficiles et un rendement égal en conditions normales. earlham.ac.uk/news/exotic-wh…
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Les explications de cette publication par @DurocYann
Pour expliciter de manière encore plus rapide, il faut reprendre ce schéma qui rappelle l'origine du blé tendre (celui du pain), issu de l'hybridation du blé dur (celui des pâtes/semoule) avec une graminée sauvage Ae. tauschii
20 ans !
Officiellement aujourd'hui, ça fait 20 ans que je suis agriculteur.
20 années intenses;
20 ans d'émerveillement;
20 ans de réussites mais aussi 20 ans d'échecs;
20 ans de doutes et 20 ans de prises de décisions;
20 ans où on fait 10 métiers différents dans la journée;
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20 ans de compromis entre l'idéal et le réalisable;
20 ans à jouer de la météo, notre patronne;
20 ans à voir que la nature nous veut ni du bien, ni du mal. Il s'agit simplement de s'adapter à ses contraintes;
20 ans à observer;
20 années à continuer d'apprendre tous les jours
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20 années à observer le changement climatique, à savoir qu'il faut s'adapter pour en atténuer les conséquences, voir à en tirer un avantage;
20 années d'évolution des pratiques pour améliorer la durabilité de l'exploitation : être viable et vivable sur du long terme;
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"Vos fruits préférés peuvent provenir de plantes radioactives. Découvrez les merveilleux "jardins gamma"
Le nombre de variétés végétales mutantes sur le marché est inconnu."
par @shelleypetersen
Si vous me suivez, pas une surprise pour vous.
Quelques exemples à la suite.
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@Juli1Levy@Mart_Inangel@emma_ducros Il n'y a pas de question bête une fois qu'elle est posée avec bienveillance.
Seule ma réponse pourrait l'être.
Mais comme votre question est plus que pertinente, je finis de m'occuper de mes 🐮 et je prends le temps d'écrire un fil résumé.
@Juli1Levy@Mart_Inangel@emma_ducros Donc pour la question "Est-il encore temps de chercher à accroître la production du blé et du maïs en Europe pour 2022 ou est-ce trop tard ?"
La réponse est "avant de vouloir produire pour compenser la Russie et l'Ukraine, il faut déjà qu'on puisse produire autant.
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@Juli1Levy@Mart_Inangel@emma_ducros Pour le blé,
Les surfaces sont déjà déterminées (les semis sont sur Octobre-Décembre).
La question est aujourd'hui de protéger et nourrir ces plantes.
Pour la protection contre les ravageurs, pas de soucis particulier.
Pour nourrir les plantes, notamment en azote, c'est 😬
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"Concentrer l'agriculture pour laisser la place aux espèces et au carbone"
Fruit de 10 années de recherche à travers le monde, une nouvelle étude montre l'intérêt d'une agriculture à haut rendement pour préserver le maximum de biodiversité. cam.ac.uk/stories/landsp…
1⃣
Sur cette vidéo, le chercheur A Balmford de @Cambridge_Uni explique la notion de land-sparing dont son étude montre qu'elle a moins d'impact que le land-sharing (=une agriculture plus extensive sur plus de surfaces).
2⃣
Pour ce chercheur, pour concilier agriculture et biodiversité, il faut 3 niveaux:
- des zones agricoles aussi productives que possible;
- des zones naturelles;
- des "poches" d'agriculture plus traditionnelle (certainement idéalement entre les 2 premières comme sur ce schéma)
3⃣