Observer, mais où ? Grâce à la vidéo de @PartagerCSympa , on peut mieux se situer dans les photos par la suite : mon équipe n'évoluera que dans la zone en rouge pendant les affrontements. Le reste est trop dangereux, mais nous irons voir après pour mieux comprendre.
1: Gazer
Trop dangereux à cause, d'abord, de la concentration des lacrymogènes : des milliers de grenades ont été utilisées.
Ici, les #quads de la gendarmerie : nous dénombrons 46 tirs de grenades en 46 secondes. Sidérant.
Cc @AlexSamTG
2a: Mutiler
Mais le pire ne sont pas ces lacrymogènes, mais les grenades explosives GM2L. Ces grenades, probablement les pires en #MaintienDeLOrdre peuvent être lancées au Cougar. Des centaines seront utilisées : c'est épuisant, alors que nous restons loin...
Cc @MaximeSirvins
2b:
Ces grenades laissent de grands trous dans la terre. Inutile d'expliquer si elle explose à côté de vous, sur votre pied... ou dans votre capuche. #Sivens
Notez le nombre de débris laissés par ces grenades.
2c :
Des dizaines de grenades ne fonctionneront pas, tomberont loin de leurs cibles, certaines sur d'autres gendarmes, et laissant des endroits très dangereux.
📸 OPP
3: Soumettre
En fin de manifestation, des équipes de @Gendarmerie_079 vont bloquer les sorties du village proche, et effectuer des contrôles systématiques. Ils invoquent l'arrêté préfectoral pour prendre le matériel de protection de nos équipes. L'arrêté mentionne... des armes.
Le côté invisible de ce "maintien de l'ordre", c'est la décision d'avoir placé ces gendarmes dos à la bassine, forcés de subir ou riposter (légitime défense ou L211-9).
Cette décision de ne pas tenter de réduire la tension, c'est une décision ➡️politique ◀️
Vous aurez forcément compris que la technique utilisée, c'est celle de "Gazer, mutiler, soumettre", décrite par @PaulRocher10 . Il y parle de la politique d'arme non létale (mais qui sont tout de même classées matériel de guerre A2, hein Gérald...).
Un grand merci à toutes les autres équipes d'observateurs venues de toute la France. Notre coordination et nos nombreux observateurs ont pu montrer du doigt les problèmes, en particulier lors de l'évacuation des blessés les plus graves.
C'est @NoraHamadi qui commence. "À quoi puis-je prétendre ?
On a pas tous les mêmes chances. Certains partent du 4eme étage, d'autres de la cave. Tout à été une lutte. L'assignation à résidence, elle est de tous les côtés."
"La prise de parole, elle est politique. Comment faire entendre ces paroles ? Ces populations invisibilisées ?
Avec @fumigenemag, on fait des ateliers pour permettre aux invisibles de prendre la parole. "