La majorité des films présentés en Sélection officielle du Festival ont été annoncés ce jeudi 👇
On y note que Benoît Magimel y apparaît trois fois, et Wim Wenders deux.
C’est aussi le retour de Takeshi Kitano et Aki Kaurismaki.
Enfin, la Mongolie figure pour la première fois en sélection officielle et on note une forte présence du continent africain, avec beaucoup de réalisatrices.
La sélection devrait être complétée par plusieurs autres films dans les jours et les semaines qui viennent.
“Le gouvernement est en train d’appuyer sur des boutons qui sont bien connus des sciences politiques pour alimenter le vote en faveur des partis populistes de la droite radicale”, estime le chercheur en science politique du CNRS Bruno Palier.
Ses explications :
La réforme va dégrader la situation des “classes moyennes menacées”, celles situées juste au-dessus de la grande précarité. Une population dans laquelle le vote Rassemblement National est déjà majoritaire mais qui promet encore un large réservoir de voix à l’extrême droite.
De plus, “en imposant sa réforme contre l’avis de 90 % des actifs et 70 % de la population, Emmanuel Macron semble dire à cette immense majorité qu’elle a tort et que lui a raison. C’est extrêmement délétère pour la démocratie et ça ne peut que nourrir les partis populistes.”
Il a accompagné les nombreuses aventures du célèbre plombier japonais et il est fait désormais du patrimoine sonore américain agrégé par la très sérieuse Librairie du Congrès.
Tous les ans, elle choisit, sur proposition du public, un certain nombre d’enregistrements sonores dignes d’être préservés pour l’éternité.
Avec le thème écrit par Koji Kondo pour Nintendo, la musique de jeu vidéo y fait pour la première fois son entrée.
Rejoignent également ce registre (qui compte au total 625 titres, la crème de près de 4 millions de sons conservés par l’institution) :
« L’idée même de la démocratie représentative verticale, se mettre tous en rang pour aller voter pour un homme providentiel, n’est plus dans la culture de gauche », souligne le politologue @VTiberj au lendemain du #1erTour de l’élection présidentielle.
« On peut donc se demander dans quelle mesure il n’y a pas désormais un souci intrinsèque entre le peuple de gauche et la logique de l’élection présidentielle à la française. »
Vincent Tiberj analyse la recomposition annoncée du paysage politique : « Le second tour de l’élection ne représentera qu’imparfaitement les équilibres des forces en France. Celui ou celle qui remportera la victoire finale ne remportera pas forcément une victoire politique. »