Annoncée par tous ceux qui ne voudraient pas être en retard d’une guerre – j’en fais partie – la grande offensive de l’Ukraine contre les armées russes semble se faire attendre…
Les forces Ukr ont besoin d’au moins 3 mois de capacité de combat pour mener une offensive efficace, capable de déstabiliser le dispositif Ru
-> lancement d’ici fin juin pour disposer du temps nécessaire pour avancer suffisamment avant un ralentissement possible en automne
Depuis début mai, nous assistons à un feu d’artifices d’événements incohérents mais fréquents qui nous emmènent dans toutes les directions, du sud de la ligne de front (Marioupol) au « grand nord » avec l’incursion d’un groupe de partisans russes dans la région de Belgorod
Une attaque limitée, provoquant la panique et obligeant les armées russes à renforcer plus de 1,000 km de frontière supplémentaire, une opération très rentable pour les Ukrainiens, à laquelle ils ne sont évidemment pas étrangers…
#Poutine brandit une fois encore ses armes nucléaires via la Biélorussie, mais sans arriver à modifier la préparation de l’offensive Ukr alors qu’à une autre époque, les pays alliés auraient été tétanisés par l’évocation même d’une menace #nucléaire. Que de chemin parcouru…
Le modelage du front (frappe de centres névralgiques en général assez éloignés) a ses limites, puisque ces attaques sont par nature dispersées et que les Ukrainiens ne disposent pas de ces munitions précieuses en nombre
L’accélération des événements préparatoires à l’offensive se traduit aussi par la fébrilité des armées russes, qui lancent des vagues d’attaques aériennes contre l’Ukraine tous les 2 jours depuis début mai, au quotidien depuis le 20 mai
avec des résultats plutôt médiocres si ce n’est de scotcher une partie des défenses sol-air Ukr autour de Kiev plutôt qu’à proximité de la ligne de front
Mais la grande déception du côté Ru est l’interception des missiles hypersoniques que Poutine pensait impossible à arrêter…
La bataille de Bakhmut que Prigojine voulait transformer en un moment clef de l’opération spéciale militaire de la Russie, devient un non-événement et s’efface dans la ligne de front que les armées russes doivent désormais « défendre »
#Prigojine et sa milice #Wagner quittent #Bakhmut, en réserve ou pour être effacé par son ami Poutine, lassé de ses frasques médiatiques bien supérieures à ses percées militaires ?
A ce stade, absence quasi-totale d’engagement des blindés modernes livrés par les pays alliés qui soutiennent l’Ukraine, ils sont précieusement réservés à l’offensive, mais ils n’ont pas vocation à rester à l’abri dans cette guerre inouïe…
Nous rentrerons dans la phase active de l’#offensive de l’#Ukraine contre l’invasion russe de #Poutine – probablement avant fin juin – dès lors que nous verrons ces blindés pointer le bout de leur nez…
2. Benyamin #Netanyahou avait promis en premier lieu de « détruire militairement le #Hamas » (qu’il avait pourtant privilégié et laissé proliférer dans la bande de #Gaza)
3. Cet objectif était irréalisable depuis le début et #Tsahal ne s’est pas privé de le dire à un Premier ministre extrémiste qui n’a rien voulu entendre, pas plus que les alertes le prévenant de l’imminence d’une opération du #Hamas avant le 7 octobre
1. L’opération israélienne lancée par le 1° ministre d’extrême-droite, #Netanyahou, en riposte à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 (1,400 morts et disparus/otages) n’est pas encore terminée, cependant il est « difficile mais essentiel » d’en dresser un premier bilan
2. En 9 mois ½ d’une offensive militaire d’1 rare ampleur / la faible dimension du territoire concerné (365 km2), le bilan humain est dramatique
A ce stade, les estimations varient entre 80 et 180 mille morts, auxquels il faut rajouter 3,5 fois + de blessés
(pop < 2,4 millions)
1. Alors que les Français se demandent encore qui va les gouverner, une certitude s’impose : ce ne sera pas le « Rassemblement » national. Et Vladimir #Poutine, qui a beaucoup investi pour déstructurer notre société à travers ce parti « patriotique » en est fort marri
2. Pour ceux qui en doutaient encore, dès le lendemain des législatives, le #RN s’est empressé de rejoindre au Parlement européen le groupe formé par Viktor #Orban pour contribuer autant que possible à neutraliser toute initiative ou sanction qui gênerait le maître du #Kremlin
Le Rassemblement national porte mal son nom ou plutôt il affiche ce qu’il menace le plus : notre capacité à se rassembler et à vivre ensemble
C’est le parti de la dislocation nationale
si « le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire », il faut dire que le #RN – qu’il soit dirigé par Marine Le Pen ou Jordan Bardella – est un parti d’extrême-droite qui menace la France de dislocation
1
Je cède (temporairement) à la focalisation sur les législatives en France qui certes constituent 1 véritable séisme dans 1 société qui ne s’attendait pas à une telle décision à un tel moment, mais qui écrasent l’actualité internationale, comme si les guerres s’étaient arrêtées
2
Israël : #Netanyahou continue à écraser #Gaza sous les bombes depuis 9 mois, sans se préoccuper 1 instant des victimes palestiniennes et des conséquences pour l’Etat hébreu
Et probablement pour s’assurer de rester en guerre, il fait monter la pression contre le #Hezbollah
1
Prenons un instant pour nous extirper de la situation gluante dans laquelle la dissolution kamikaze du président Macron nous a plongés
Les guerres n’ont pas cessé pour autant : celle que mène Netanyahou contre #Gaza s’approche de sa fin tragique, au 9° mois de larmes et de sang
2
depuis le cessez-le-feu de nov, le Premier ministre d’extrême-droite fait tout pour empêcher les projets de trêve d’aboutir et il s’oppose en particulier depuis fin mai au projet du président US Biden, bien que celui-ci se soit basé sur les demandes… du cabinet de Netanyahou !