#Jamaïque Article éclairant les liens entre «protection de la nature» et exploitation minière.
Ce qui les lie c'est notamment la violence sur des populations non intégrées à l’État-nation et au marché, ici autochtones et descendants de Marrons sur l'île. edgeeffects.net/cockpit-countr…
Ce que décrit l’article (rôle des compagnies minières étrangères et des
États post coloniaux) me fait penser aux travaux d'Emiliano Teran Mantovani sur le « colonialisme intérieur » qui affecte différents peuples autochtones au Vénézuela aporrea.org/actualidad/a27…
Sur la Jamaïque en particulier j’avais vu ce docu sur des espaces que des populations revendiquent comme souveraines contre les compagnies minières et l’Etat jamaÏcain
D’ailleurs le premier ministre Andrew Holness, contre les Marrons, avait déclaré qu’il ne reconnaissait aucune autre souveraineté que celle du gouvernement jamaïcain... (ce qui signifie au fond disposer des terres revendiquées comme bon lui semble....) jamaicaobserver.com/news/holness-b…
Ça fait aussi penser à ce qui se passe (entre autres) en Tanzanie avec les Masaï que des acteurs privés et étatiques veulent chasser pour « protéger la faune », et développer le tourisme... lemonde.fr/afrique/articl…
Bref merci à Aby Sène (@daughterofsahel) pr le partage de l'article du premier tweet, et pour son propre travail sur la dimension coloniale et capitaliste des politiques de "protection de l’environnement"
Les enfants sont influencés par leurs environnements généraux et particuliers, certains jouent à papa et maman, d'autres policiers voleurs, super héros machin, princesse truc, d'autres à la messe, etc. Fliquer ça pour cibler des enfants musulmans... ça craint tjrs plus ce pays.
Mon propos n'est pas de dire que "tout ceci est neutre". Non rien ne l'est. Par contre prétendre que seule la dimension religieuse et surtout musulmane (pr pas dire autre chose on sait ts au fond) serait le seul biais illustrant une influence et un poids de l'environnement, pitié
Les mouvements d'émancipation n'ont pas le monopole de la critique du capitalisme et de la modernité (= il y a des critiques réactionnaires de tout ça).
Donc il y a bien une bataille cruciale à mener sur les façons de critiquer ce mode de production et ce processus historique.
Dit autrement:
1/le "comment on critique ça" est un enjeu de la lutte elle-mm c'est pas annexe
2/la lutte n'est pas juste entre "nous" et le "pouvoir"
3/elle est aussi entre les différents "nous" qui analysent et combattent ledit "pouvoir" de façon différentes voire opposées.
C'est donc tout à fait normal et n'a rien de "regrettable" de combattre les critiques et orientations que l'on juge ici ou là au mieux, inefficaces, au pire, dangeureuse.
"entre 20 % et 60 % des bagnards transportés en Guyane viennent des colonies du Maghreb et sont catégorisés parmi les «Arabes » (...)à travers cette figure du bagnard « arabe » et porte-clefs cette contribution se propose de questionner l’organisation sociale des bagnes guyanais"
D'ailleurs c'est tout le dossier "L'inévitable prison" dans lequel figure l'article sur le bagne en Guyane qui vaut la peine d'être lu:
C'est un des arguments préférés pour justifier l'opération #Wuambushu ou discréditer ceux qui en font la critique
Décortiquons ce raisonnement, utilisé pour justifier une horreur, à partir de trois de ses variantes🔽(1/25) #OutremerVSImmigration
Évidemment, la parole des habitants de Mayotte est prioritaire, mais ceux qui utilisent cet argument, et qui ne sont pas toujours à Mayotte d'ailleurs, ne veulent au fond que ne soit reconnu qu’un seul point de vue : celui en faveur de l’opération.
Oui, des gens qui eux-mêmes ne vivent pas à Mayotte, ou y vivent en « métropolitains » privilégiés, s’expriment en faveur de l’opération et là ça passe.
Cette forme d’ingérence métro ne gêne pas car elle choisit le point de vue répandu anti-immigrés/comoriens et pro État.