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1/ Spectaculaire affirmation d’Emmanuelle Ducros (mais fausse!) qui annonce que les grands noms de l’agroalimentaire ne s’opposent pas au #Nutriscore. On aimerait bien que tous acceptent la transparence sur la composition nutritionnelle des aliments qu’ils produisent. Mais non !
https://twitter.com/Europe1/status/1669238161476558849
2/Si Danone et Nestlé après respectivement 3 et 5ans d’opposition à #NutriScore ont fini par plier face à la demande des consommateurs, les autres «grands» le refusent toujours et continuent à le combattre, notamment Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Unilever, Kraft…
3/ Quelques autres informations fausses à corriger dans l'article: l’huile d’olive n’est pas mal notée par #NutriScore. Elle est C (meilleur score possible pour une huile végétale) et passera en B fin 2023 suite à la mise à jour du Nutri-Score par le comité scientifique européen
4/ Les sodas avec édulcorants n’ont jamais été classés #NutriScore A (seule l’eau est présente dans cette catégorie). Les sodas avec édulcorants sont actuellement classés B mais ont été pénalisés à l'occasion de la mise à jour du #NutriScore et passent en catégorie C
5/ De la même façon les céréales sucrées classées en A du fait de la réduction de leur teneur en sucre mais qui en contiennent encore des quantités non négligeables sont également pénalisées par la mise à jour qui les fait passer en C (les plus riches en sucres sont elles D ou E)
6/ Pour la sempiternelle remarque sur le calcul pour 100,g véhiculée par tous les lobbys, de Lactalis à Ferrero en passant par les charcutiers «on ne mange pas 100g de Roquefort, 100g de Nutella ou 100g de rillettes", lisez la réponse des scientifiques nutriscore.blog/2021/11/03/pou…
7/ Un produit gras, sucré ou salé même traditionnel avec un signe de qualité ou d’origine (AOP, IGP …) reste un produit gras, sucré ou salé. #NutriScore n’invente rien, il ne fait que traduire les informations nutritionnelles qui sont sur l’étiquette…nutriscore.blog/2021/06/17/nut…
8/ Une étude de l’UFC QueChoisir a montré que 62 % des aliments traditionnels sont classés A, B ou C. Ce sont seulement les fromages et charcuteries qui se retrouvent D et E du fait de leurs teneurs en acides gras saturés et en sel (quelques uns, moins gras et moins salés, en C).
9/ Le fait que des aliments (comme le Roquefort) soient classés #NutriScore D ou E n’indique absolument pas qu'ils ne doivent pas être consommés mais rappelle que ces produits doivent l’être en quantité limitée (ou avec une moindre fréquence).
10/ Vous affirmez que malgré la communication des scientifiques, avec #NutriScore les consommateurs comprennent qu’il vaut mieux choisir un produit ultra-transformé qu’un AOP/IGP... Mais sur quelle étude scientifique vous appuyez vous-pour affirmer cela ? Spéculation ?
11/ Au contraire de nombreuses études publiées dans des revues scientifiques internationales ont démontré que #NutriScore était bien compris par les consommateurs et orientait leurs choix vers des aliments plus favorables sur le plan nutritionnel et vers plus d’aliments bruts
12/ Vous insistez sur le fait qu’existe un gros déficit de pédagogie autour de #NutriScore. Cela est surement vrai ! Par contre on attend des journalistes qu’ils contribuent à cette pédagogie en fournissant aux citoyens des informations utiles et validées scientifiquement
13/ Pour favoriser cette pédagogie, 320 scientifiques ont rédigé un rapport complet apportant des éléments issus de la science pour contre-balancer les fake news des lobbys, les croyances et opinions personnelles qui circulent sur #NutriScore nutriscore-europe.com/blog/
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