64 cas "suspects" avaient été recensés au total (la rougeole est une maladie à déclaration obligatoire). Parmi les 15 cas confirmés, 5 ont été hospitalisés.
5 des 15 cas rentraient d'un pays étranger, mais aucun d'entre eux n'a contaminé de personne sur le sol français.
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A l'inverse de la #rougeole, beaucoup d'autres maladies virales ou bactériennes ont connu une nette reprise en 2021 et surtout 2022. 👇
Alors, comme expliquer cette situation particulière ?
En 2020, SPF explique la quasi-absence de cas de rougeole par "les différentes mesures mises en place (confinement, gestes barrières, etc)".
Pour 2021 et surtout 2022, l'agence sanitaire met en avant "l'augmentation de l’immunité de la population".
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Deux raisons sont principalement avancées, à commencer par la hausse de la couverture vaccinale chez les bébés, accentuée par l'obligation vaccinale en 2018.
Désormais, près de 95% des bébés ont reçu leurs deux doses à l'âge de 2 ans.
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Par ailleurs, beaucoup d’habitants ont attrapé la rougeole avant 2020, faisant grimper l’immunité dite "naturelle" : "Il y a eu une forte vague durant l’été 2019 (cf graphiques), et tous ces gens qui ont eu la rougeole ne l’auront pas de nouveau".
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Tout cela permet se rapprocher de la fameuse "immunité collective", concept souvent évoqué au début du Covid.
La rougeole "est un cas d’école d’une maladie dont on sait que la vaccination permet d’atteindre l’objectif de l’éliminer", avance l'experte de SPF.
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Pour autant, cela ne suffit pas à déclarer la #rougeole "éliminée" en France : "On n’est pas à l’abri d’une reprise épidémique", "il ne faut pas crier victoire trop vite !"
D'ailleurs, comme on le voit sur ce graph, il y a déjà eu des années avec très peu de cas avant 2018.
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Pour parvenir à l'élimination, "il faudrait que chaque citoyen soit vacciné avec 2 doses ou ait attrapé la maladie".
D'ailleurs, SPF juge "nécessaire" de "renforcer le rappel vaccinal" chez les ados et adultes.
Sujet majeur de santé publique : une vaste étude française s'est penchée sur le risque de méningiome (des tumeurs des méninges autour du cerveau) en cas de prise de pilules contraceptives.
@le_Parisien Contexte : l’agence @epiphare a déjà identifié un risque accru assez important avec différents progestatifs (Androcur, Depo Provera, Lutényl, etc.), pris pour soulager des douleurs menstruelles, limiter les règles abondantes ou encore contre l’acné.
@le_Parisien @EPIPHARE Elle s’est penchée à présent sur les pilules contraceptives avec désogestrel ou du lévonorgestrel, des progestatifs de synthèse.
De façon générale, les progestatifs peuvent entraîner un risque de méningiome (généralement bénin, mais qui nécessite parfois une opération).
Coupeur de feu, guérisseur, magnétiseur, "thérapeute" par les pierres… Les pratiques non conventionnelles sont en plein "boom" dans la prise en charge du cancer, avec parfois de graves conséquences.
@le_Parisien "Les traitements médicaux classiques du cancer sont tels, avec des effets secondaires loin d’être négligeables, que les patientes cherchent à se soulager en se tournant vers de telles pratiques", dit-on chez Rose Up. Beaucoup d’entre elles disent que ça leur "fait du bien".
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En rémission de son cancer du sein, Éline a "fait tout le protocole de soins : opération, radiothérapie, etc" puis consulté une coupeuse de feu en parallèle : "Je ne saurais pas commencer l’expliquer, mais cela m'a fait beaucoup de bien." Son conjoint, très cartésien, était réticent.
Une étude s'est penchée sur l'excès de mortalité du début de la pandémie de #Covid à fin 2022, avec ce résultat : "Plus les pays ont confiné tôt, quand les hôpitaux étaient peu remplis, meilleur a été le résultat."
@le_Parisien On voit ici, période par période (souche ancestrale, variant Alpha puis variant Delta), l'excès cumulé de mortalité pays par pays.
La première période est intéressante : le Royaume-Uni, qui a confiné tardivement, affiche l'excès de + important. La France est au milieu.
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@le_Parisien A l'inverse, "le Danemark est un exemple : il n’y avait que 10 personnes hospitalisées quand ils ont pris des mesures très restrictives, comme la fermeture des restaurants et écoles, même si les gens pouvaient toujours sortir librement dans la rue", décrit le Pr Fontanet.
🇨🇩 Une maladie "inconnue" a causé la mort de dizaines de personnes souffrant d'un syndrome grippal en RDC, plaçant le pays en "alerte maximale" et suscitant de nombreuses questions.
Fin novembre, le gouvernement de RDC est averti que de nombreuses personnes souffrent de symptômes ressemblant à un syndrome grippal sévère (forte fièvre, maux de tête, nez qui coule, anémie, etc.) dans une zone reculée du pays, appelée Panzi.
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@le_Parisien Quel bilan ?
L'institut nationale de santé publique évoque "27 morts sur un total de 382 personnes touchées", mais le ministère de la Santé publique donne un nombre bcp + lourd, à savoir 79 décès parmi 376 malades. Et la veille, les autorités locales parlaient de 143 morts!
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Comment qualifier le rapport des Français à la #vaccination, cinq ans après le début de la pandémie de #Covid19 ? Contrarié, compliqué ? Surtout rempli d'ambivalences, comme on le voit cet automne.
Tout part d'un constat : la vaccination contre la grippe patine. Moins de 6 millions de doses délivrées depuis le début de la campagne, vs près de 7 l’an dernier à la même période.
À ce rythme, on atteindra des couvertures inférieures à l'an dernier (55% des personnes âgées)... déjà en recul.
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@le_Parisien Mais plus de 80 % des Français se disent pro-vaccination de façon générale, et près de 70 % pro-vaccins contre la grippe spécifiquement !
C'est la 1ère ambivalence : "beaucoup se disent favorables aux vaccins mais ne vont pas se faire vacciner quand c’est recommandé."
🩺 Une slide pour résumer l'enquête de l'Ordre des médecins sur les violences sexistes et sexuelles : l'immense majorité des praticiens estiment qu’une victime "rencontre des difficultés à se faire reconnaître (écoute, prise en charge, poursuites)".
A dérouler ⤵️
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D'après les médecins interrogés, ces difficultés s'expliquent surtout par la peur d'en parler, le fait de ne pas être écoutées voire crues, les obstacles sur le parcours ou encore un manque d'informations.
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Résultat marquant : plus la moitié des femmes médecins (et 5% des hommes) disent avoir été victimes de violences sexistes et sexuelles.
Le plus souvent pendant leur parcours étudiants, et le plus souvent victimes d'outrage (puis harcèlement, agression et viol).