#CeJourLà 20 juin 1894 : date majeure dans l'histoire de la médecine. Alexandre Yersin, médecin et bactériologiste, découvre le bacille de la peste dans une cabane à Hong Kong.
Avec des moyens très limités, il met seulement 3 semaines pour isoler ce fléau immémorial, la peste.
Voyageur solitaire, il s'embarque vers l'Indochine en 1890. Aventurier dans l'âme, il parcoure les hauts plateaux de Cochinchine et l'arrière-pays d'Annam.
La peste se déclare alors en Chine méridionale. Envoyé en mission par l'Institut Pasteur, il atteint Hong Kong.
La maladie a déjà fait 100 000 morts à Canton en 1894. Malgré la concurrence japonaise, il découvre et isole l'agent responsable.
Le microbe très résistant porte depuis lors son nom (Yersinia pestis) : « De petits bâtonnets trapus, à extrémités arrondies. »
Par la suite, il s’intéresse à l’élevage bovin (pour la fabrication du serum antipestique) et à la culture de l’Hevea brasiliensis, l’arbre à caoutchouc.
En outre, il acclimate l’arbre à quinquina au pays, une denrée essentielle pendant la Seconde Guerre mondiale.
Fuyant les honneurs, il sera vite oublié en Europe mais pas au Vietnam.
« Je ne voudrais pas faire de la médecine un métier, c-à-d que je ne pourrais jamais demander à un malade de me payer pour des soins que j’aurais pu lui donner. Je considère la médecine comme un sacerdoce. »
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Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier découvre Montréal.
C'est au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais qu'il trouve une île peuplée par des Indiens Hurons. Elle sera nommée "Mons realis", c'est-à-dire "Mont royal" en latin.
Récit. [1/8]
Le 19 mai 1535, Cartier a quitté Saint-Malo à bord de trois navires : la Grande Hermine, la Petite Hermine et l'Émerillon.
Le 10 juillet, il a atteint le golfe du Saint-Laurent et a entamé l'exploration des côtes. [2/8]
Cartier avait ramené à Saint-Malo deux Indiens (Domagaya et Taignoagny) de sa première expédition au Canada. Ils vont progressivement apprendre le français.
Ils lui parlent du fleuve Saint-Laurent et du « royaume de Saguenay », objectifs du deuxième voyage de Cartier. [3/8]
En compagnie de l'un des traducteurs de l'Odyssée, le photographe Frédéric Boissonnas va tenter de retracer les grandes étapes du voyage d'Ulysse.
L'objectif était de ressusciter Homère par le texte et l'image. [1/10]
Frédéric Boissonnas (1858 - 1946) se rend pour la première fois en Grèce en 1903 à la demande d'un lord anglais, Thomas George Napier.
Enthousiasmé, il réitéra l'expérience en travaillant notamment au service des archéologues présents sur place. [2/10]
La rencontre avec Victor Bérard (1864 - 1931), l'un des traducteurs majeurs de l'Odyssée en français, donnera naissance à un vaste projet photographique autour de la Méditerranée. [3/10]
Le Saint Empire romain germanique, un cas unique dans l'histoire des empires. 🔽
Quand Charles Quint meurt, le 21 septembre 1558, l'entité décentralisée était décrite comme un « empire en miettes », très difficile à gouverner.
Fil sur ce singulier espace géographique. [1/15]
Empire fragmenté, composé de centaines de duchés, de comtés, de villes libres et d'autres principautés ; il s'agit d'un casse-tête juridique et territorial.
Mais au départ est le sacre. L'entité prend forme le 2 février 962, lorsque Othon Ier est couronné empereur. 2/15
Pourtant, si on parle de « Saint Empire romain germanique » (Heiliges Römisches Reich), ce nom sera adopté en réalité bien plus tard, au XVe siècle, sous le règne de Frédéric III. 3/15
« Mes compagnons n’ont pas de bière. Veuillez en envoyer. »
Cette inscription provient des tablettes de Vindolanda (Angleterre, I-IIe après J.-C.)
Ces échanges épistolaires de légionnaires romains nous offrent un aperçu unique de leurs préoccupations quotidiennes. 1/16 🔽
Ces missives d'un autre temps ont été découvertes en 1973 lors de fouilles sur le site du fort de Vindolanda, qui se trouve aujourd'hui dans le comté anglais de Northumberland, près de la frontière avec l’Écosse. 2/16
La conquête romaine de la Grande-Bretagne, lancée par l’empereur Claude en 43 après J.-C., envoya de nombreuses garnissons romaines.
Le fort de Vindolanda, lui, fut érigé vers 85. 3/16
Voici de rares photographies colorisées de l'Angleterre victorienne (1837 - 1901)
Entre pauvreté et richesse, développement et inégalités, la société britannique avait pourtant atteint une incomparable suprématie dans le monde.
Fil. [1/15] 🔽
Au milieu du XIXe siècle, en Angleterre, les classes laborieuses représentent quatre-vingts pour cent de la population.
Dans cet âge d'évolution technique et scientifique à bride abattue, une société hiérarchisée se redessine dans un véritable fourneau urbain. 2/15
La société britannique est ainsi divisée en 3 catégories : l'aristocratie (3 ou 4%), la bourgeoisie (15 à 20%) et le peuple, au sens général, remplit les forces vives du pays.
Économie citadine, il n'existait quasiment plus de paysannerie en Angleterre à cette époque. 3/15