#CeJourLà 20 juin 1894 : date majeure dans l'histoire de la médecine. Alexandre Yersin, médecin et bactériologiste, découvre le bacille de la peste dans une cabane à Hong Kong.
Avec des moyens très limités, il met seulement 3 semaines pour isoler ce fléau immémorial, la peste.
Voyageur solitaire, il s'embarque vers l'Indochine en 1890. Aventurier dans l'âme, il parcoure les hauts plateaux de Cochinchine et l'arrière-pays d'Annam.
La peste se déclare alors en Chine méridionale. Envoyé en mission par l'Institut Pasteur, il atteint Hong Kong.
La maladie a déjà fait 100 000 morts à Canton en 1894. Malgré la concurrence japonaise, il découvre et isole l'agent responsable.
Le microbe très résistant porte depuis lors son nom (Yersinia pestis) : « De petits bâtonnets trapus, à extrémités arrondies. »
Par la suite, il s’intéresse à l’élevage bovin (pour la fabrication du serum antipestique) et à la culture de l’Hevea brasiliensis, l’arbre à caoutchouc.
En outre, il acclimate l’arbre à quinquina au pays, une denrée essentielle pendant la Seconde Guerre mondiale.
Fuyant les honneurs, il sera vite oublié en Europe mais pas au Vietnam.
« Je ne voudrais pas faire de la médecine un métier, c-à-d que je ne pourrais jamais demander à un malade de me payer pour des soins que j’aurais pu lui donner. Je considère la médecine comme un sacerdoce. »
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Trouvé dans la grotte de Hohlenstein-Stadel, en Allemagne, en 1939. Sculpté avec un couteau en silex dans la défense d'un mammouth, l'objet est daté approximativement vers 40 000 avant J.-C.
La figurine a été découverte en plusieurs morceaux fragmentaires le dernier jour de campagne des fouilles en 1939.
La Seconde Guerre mondiale avait alors interrompu une étude approfondie. #Archéologie
Ce n'est que 30 ans plus tard que des morceaux d'ivoire ont été reconnus comme faisant partie de la même figurine.
Il a fallu encore deux décennies pour la restaurer. Cependant, des parties importantes de la "statuette" manquaient toujours.
Le 18 juin 1815 marque la défaite de Napoléon dans la morne plaine de Waterloo.
Les troupes britanniques de Wellington et les troupes prussiennes de Blücher y remportent une victoire décisive.
Retraçons les événements de la journée. 1/11
8h00 : Les troupes britanniques de Wellington commencent à occuper leurs positions stratégiques sur les hauteurs de Mont-Saint-Jean.
Elle lui offre un avantage défensif, avec des pentes abruptes et des champs de blé qui gênent les manœuvres de l'infanterie ennemie. 2/11
11h30 : Les troupes françaises du maréchal Ney lancent des attaques contre les positions alliées, principalement dirigées vers le flanc gauche britannique.
Si les combats sont violents, les Britanniques tiennent bon malgré les assauts répétés. 3/11
Voici l'une des plus anciennes représentations du cheval de Troie (670 avant J.-C.)
Motif découvert à partir d'un pithos, une grande jarre. Mais que sait-on réellement de la Troie historique ? 1/11 🧵
Les anciens Grecs ne doutaient pas de l'existence de Troie et de la guerre mythifiée.
Rapportée par Homère, qui aurait vécu au VIIIe siècle avant J.-C., il raconte des événements datés (selon Hérodote) vers 1250 avant J.-C., à la fin de la civilisation mycénienne. 2/11
À partir de 1870, l'amateur passionné Heinrich Schliemann fouille Hissarlik (Turquie), où les Anciens situaient Troie, non loin de la mer Égée.
Au bout de trois ans, il découvre différents objets en or (diadème, boucles, etc.), qu'il nommera « trésor de Priam ». 3/11
Voici une photographie colorisée de la sportive suédoise Gunhild Larking en 1956.
La colorisation des photographies en noir et blanc est avant tout une interprétation subjective. Et les méthodes diffèrent suivant les archives et les époques. 1/9
La colorisation a commencé peu de temps après l'invention de la photographie elle-même.
Elles étaient réalisées à la main, souvent avec des techniques de peinture ou de teinture appliquées directement sur la surface imprimée de la photographie. 2/9
Au fil du temps, de nouvelles techniques sont apparues, notamment l'utilisation de pochoirs, de tampons ou de projections de couleurs.
Rappelons que ces méthodes manuelles étaient souvent longues et laborieuses, nécessitant une grande précision et expertise artistique. 3/9
Voici une miniature d'un manuscrit étonnant : le procès de Lucifer contre le Christ.
Dans ce manuscrit de 1461, le diable intente un procès contre le Christ, qu'il accuse d'être entré illégalement dans son domaine afin de libérer des âmes. 1/7
Aussi surprenant que ça puisse être, le procès suit strictement les formalités judiciaires.
Moïse et Aristote seront, en autres, les avocats du Christ. Lucifer, quant à lui, est représenté par Bélial. La cour est dispensée par le roi Salomon. 2/7
L'accusation porte sur la Descente du Christ aux Enfers/Limbes.
D'abord, la décision du jury est favorable au Christ, mais dans un second temps, Bélial obtient l'âme des damnés au Jugement dernier. 3/7
Voici un objet finement ouvragé provenant du Gotland, en Suède, autour de l'an 1 000.
Cette petite boîte est, en fait, une broche pour tenir des vêtements. Trouvée parmi d'autres trésors de joaillerie, elle témoigne de la qualité de l'artisanat scandinave. 1/9
À l'époque des expéditions dites vikings, l'île de Gotland était riche, ce qui se reflétait notamment dans les objets en métaux précieux.
Nulle part ailleurs en Europe, on n'a trouvé de trésors en argent aussi fréquemment que dans le sol du Gotland. 2/9
Ces objets, découverts dans le sud de l'île, sont souvent richement décorés et témoignent du fait que des artisans hautement qualifiés étaient actifs en Scandinavie à cette époque. 3/9