Pour coller Elias d’Imzalene (c’est lui derrière Perspectives Musulmanes) et François Burgat comme illustration de « mouvements d’émancipation », faut quand même avoir une définition du progressisme très particulière, cf QRT. https://t.co/QG4DrDwsVa
Des quelques "bonnes feuilles" que j'ai pu lire du bouquin de FBB, j'ai eu l'impression qu'elle voyait des islamistes partout.
Mais alors la reprendre sur Imzalene, c'est sacrément taper à côté.
Ce qu'on pouvait lire chez Elias l'année de l'autorisation du mariage homosexuel.
"mouvement d'émancipation", on rigole bien.
Et, parce que c'est rigolo de la part de la spécialiste du complotisme, Elias fut un relais gourmand de Panamza (!) et évidemment du "complot" Mohamed Merah.
Sinon, c'est toujours pas clair pour moi ce que Peltier nomme "mouvance néolaïque".
Catherine Kintzler en avait donné une définition dans un livre en 2007, qui est aux antipodes de celle que semble utiliser Peltier.
Petit point histoire récente, le premier chef d'état qui a ouvertement voulu en finir avec une laïcité façon IIIème république, c'est Sarkozy. Il appelait ça "en finir avec la laïcité de papa" dans un livre en 2004.
La parenthèse "laicarde" de Macron (2020-2022) est contrainte par la pression politique post-assassinat de Paty. Exit les ségolénistes Bianco/Cadène dont l'Observatoire n'a rien vu venir. Et moment Blanquer/Schiappa (même si les convictions de cette dernière sont variables).
Mais croire que les "laïcards" (des guillemets parce que c'est une expression originaire de l'extrême-droite catho) seraient influents "en macronie", c'est se tromper.
Macron a joué avec quand il en a eu besoin politiquement, mais dès qu'il a été réélu, il les a envoyés au coin.
(loi de 1905, grumpf)
C'est toujours compliqué d'essayer de suivre la pensée de Macron, mais on sait que son modernisme est aussi traversé de maurrassisme (ou probablement plutôt de René de La Tour du Pin).
Une sorte de scoliose idéologique qui moi me perd assez souvent.
Bref, la "mouvance néolaïque" gagnerait à être explicitée. Parce que si ça désigne les laïcs au sens de Kintzler et Peña-Ruiz, c'est un contresens historique.
Et si ça désigne la catho-laïcité façon Ciotti, c'est un mauvais terme.
Et si ça englobe les 2, c'est très confus.
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Vous vous souvenez de ça ? Ca parlait de Reconstruire le Commun.
Ce scandale qui secoue le monde politique ! "QUESTION GRAVISSIME" selon @fabricearfi
Attendez, vous allez rigoler dans les tweets suivants...
Je refais la séquence :
1. Mediapart bricole une fausse info (même Checknews a dû le reconnaitre) sur du contenu anti-Hidalgo diffusé pendant la Présidentielle (séquence diffusée en... juin)
2. Un compte politique PS saute sur l'occas pour crier au complot
(extrait Checknews :
3. Le chef du pôle investigation de Mediapart QRT ce compte politique en ajoutant : "des fonds publics affectés à la lutte contre le «séparatisme» ont-ils été détournés pour attaquer des opposants à Macron en pleine présidentielle ?"
Pour que les lecteurs se rendent mieux compte de l'altération, voici la vidéo originale accessible sur youtube :
Comme vous incluez la séquence sur Paris comme "contenu pol. ciblant les opposants à Macron pdt les campagnes électorales", c'est dommage que vos lecteurs ne puissent pas voir qu'elle fut diffusée bien après la Présidentielle (et qu'Hidalgo n'était pas candidate aux législatives)
C'est Usul qui fait un point "sexe et désir" dans son couple :
- Ma douce, ma chérie, ma Kollontaï, on n'est pas à LFI ici, dis ce que tu penses vraiment
- Mon petit cœur de l'armée rouge, je ne sais pas si j'ose
- N'aie pas peur d'être radicale
- c'est pas un problème de radicalité, c'est que c'est un peu... colonial
- c'est pas grave, je la mettrais pas sur Internet celle-là, promis. Allez dis.
- Ecoute mon guérillero à podcasts, j'ai un fantasme qui m'obsède depuis que j'ai regardé le dernier OSS117 en secret.
- On reparlera de cette histoire d'OSS, mais vas-y dis-moi tout
- je rêve que tu me prennes pendant qu'un grand noir musclé habillé d'un simple pagne agite une feuille de bananier au-dessus de nous
- ...
- je le savais, j'ai honte, j'écouterais 3 Wissam Xelka pour me déconstruire
Il y a depuis quelque temps déjà - je trouve - de la part d'analystes politiques une surestimation de l'importance des "discours", "récits", "storytelling", "contre-discours" pour expliquer notre situation politico-électorale et/ou comment la faire évoluer.
Loin de moi l'idée de dire que la mise en récit ne sert à rien - c'est mon métier - elle est même très importante, mais je me dis qu'en tant que praticien (si d'autres communicants souhaitent infirmer/confirmer ça m'intéresse), j'ai aussi une conscience plus nette de ses limites.
Je ne sais pas si c'est corrélé au retour à la mode de la "French Theory" et, pour aller vite, de la résurgence de l'idée de toute puissance du langage, ou si c'est par facilité/fainéantise car il est plus simple de faire du commentariat sur du discours que de l'analyse de fond.
Matt Walsh est une personnalité "far-right" catholique. Je vous enjoins de regarder ces 7mn.
Est-ce que les politiques/media/activistes "progressistes" se rendent bien compte du cadeau en or massif fait aux droites réactionnaires en leur offrant l'opposition à cette dystopie ?
Et ce ne sont pas les "terf" qui s'alignent sur l'extrême-droite comme tentent de le faire croire des militants débiles ou malhonnêtes. C.Delphy ou M.J. Bonnet en France ou Rowling au UK le disent depuis bien avant que les réactionnaires n'aient même eu connaissance du sujet.
Là un Matt Walsh a simplement à dire que la terre est ronde pour remporter la queue du Mickey pendant que des intellectuelles féministes écrivent ça pour tenter de ne pas perdre de contrats d'édition :