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Sep 17, 2023 11 tweets 6 min read Read on X
1/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : l'ex-président français renvoyé en correctionnel. En 2025, il devra comparaître pour "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens" google.com/search?q=Sarko…
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2/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Claude Guéant, l’ex-secrétaire général de l’Elysée et ministre de l’intérieur, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
google.com/search?q=Claud…
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3/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Brice Hortefeux, l’ancien ministre de l’intérieur et actuel député européen, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
google.com/search?q=Sarko…
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4/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Éric Woerth, l’ex-ministre du travail et du budget, actuel questeur de l'ass nat, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
google.com/search?q=Sarko…
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5/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Thierry Gaubert, ami et ex-collaborateur multi-condamné de Nicolas Sarkozy, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..." google.com/search?q=Sarko…
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6/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Ziad Takieddine, homme d'affaires mafieux et agent de corruption du clan Sarkozy, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
google.com/search?client=…
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7/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Alexandre Djouhri, homme d'affaires mafieux et agent de corruption du clan Sarkozy, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds" google.com/search?q=alexa…
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8/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Mimi Marchand, ex-DST proche des Macron et Sarkozy, mise en examen pour : "association de malfaiteurs, subornation de témoin". Elle aurait supervisé de bout en bout l’opération qui a permis la fausse rétractation de Takieddine.
mediapart.fr/journal/france…
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9/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Noël Dubus, le multi-escroc sarkozyste incarcéré et mis en examen : "association de malfaiteurs en vue de corruption d’agent public, blanchiment et recel en bande organisée, faux et usage de faux, subornation de témoin"...
marianne.net/societe/police…
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May 21
20 mai 2024 : le jour où le Premier ministre Rishi Sunak présenta des excuses officielles pour "la pire catastrophe médicale" de l'histoire du système de santé publique britannique (NHS) : le scandale du sang contaminé, causant plus de 30.000 victimes et mettant en cause plusieurs gouvernements ayant sciemment empoisonné leurs citoyens pendant plus de 50 ans. 

Une "dissimulation criminelle à échelle industrielle".
Une vérité "terrifiante". Une ampleur"horrifiante".

Après sept ans de travaux, l'audition de milliers de témoins, l'examen de dizaines de milliers de documents, le rapport final de 2527 pages a été publié et les responsables nommés. Texte intégral :

"Ce désastre n’était pas un accident, ces infections ont eu lieu parce que ceux qui détenaient l’autorité – les médecins, les autorités du sang et les gouvernements successifs – n’ont pas fait de la sécurité des patients leur priorité".

Et à cette série de "défaillances systémiques, collectives et individuelles" s’est ajoutée une entreprise de "dissimulation subtile, omniprésente et effrayante", qui est passée par la "destruction délibérée de documents pertinents".

En effet :

- Le gouvernement connaissait les risques de contamination du sang depuis les années 1970.

- Le sachant, les autorités n'ont pas retiré les produits sanguins à risque.

-  Le sachant, le NHS n'a pas informé les personnes infectées, ni mis en place de tests valables durant des années

- Le sachant, le NHS a continué à acheter du sang à des fournisseurs américains dont les donneurs étaient à haut risque, tels que les prisonniers et les toxicomanes.

Car le NHS est "une organisation secrète et opaque qui agit instinctivement pour faire taire les lanceurs d’alerte".

La réponse des autorités "a [donc] aggravé les souffrances de la population".

"Les personnes infectées et affectées ont raconté des histoires poignantes de douleur, de maladie et de perte, de vies endommagées et détruites, méconnaissables avant leur infection et méconnaissables par rapport à tous leurs espoirs et rêves dans la vie."

"[Les autorités médicales] étaient là pour faire des expériences, notamment sur des enfants, et surveiller leurs infections sans le leur dire, pour permettre aux adultes de partir sans connaître leur diagnostic afin de pouvoir infecter leurs partenaires. Et puis plus tard, pour nier qu'ils avaient fait quelque chose de mal."

[Certains orientaient les décisions, comme] le Pr Arthur Bloom, spécialiste de l'hémophile, qui a "trop influencé" la manière dont le gouvernement percevait l'émergence du sida et minimisait la menace qui pesait sur les personnes atteintes de troubles de la coagulation."

"Ces années de combat et de mensonges ont détruit toute chance de mener une vie normale. Cela a honnêtement ruiné non seulement la vie des personnes infectées, mais aussi celle de chaque personne et famille autour des personnes infectées."

"Environ 380 enfants atteints de troubles de la coagulation ont [ainsi] contracté le VIH après avoir reçu des produits sanguins adaptés à leur maladie. Beaucoup sont morts dans l’enfance ou au début de l’âge adulte, après avoir enduré un niveau de douleur et de peur qu’aucun enfant ou jeune ne devrait jamais avoir à supporter"...

Et c'est dans ce contexte que l'ancienne Première ministre Margaret Thatcher et son gouvernement ont rejeté toutes les demandes d'indemnisation, fondées soit disant sur de "fausses" allégations de victimes recevant "le meilleur traitement possible".

Alors des "excuses officielles", face à ce carnage sans nom, c'est bien le moins que l'on puisse faire... Pour ne jamais emprisonner les puissants et les assassins en blouses blanches.

Sources👇
+ + + + + + + + + + infectedbloodinquiry.org.uk/reports/inquir…

lemonde.fr/international/…
francetvinfo.fr/monde/royaume-…
courrierinternational.com/article/sante-…
rtl.fr/actu/internati…
liberation.fr/international/…
theguardian.com/uk-news/2024/a…
theguardian.com/uk-news/2024/a…
mirror.co.uk/news/politics/…
bbc.co.uk/news/articles/…
books.google.fr/books?id=AaOVE…Image
Read 12 tweets
May 14
Daniel Balavoine : contre-enquête sur un crime d'État.

1/ L'hélicoptère des photos officielles n'est pas celui qui s'est crashé. Il y a eu mise en scène avec un deuxième hélicoptère similaire : la béquille d'empennage et le numéro de série sont incontestablement différents.

2/ Il s'agit probablement de celui dédié aux images du Paris-Dakar en 1986 - numéro de série 1453 immatriculé G7TM - et qui avait été piloté par Philippe de Dieuleveult - agent DGSE avéré - pour ses émissions de La chasse aux trésors.

3/ Cet hélicoptère a été évacué en vue d'être détruit au "cimetière des aéronefs" à Mérignac. Un employé de l'aéroport Charles de Gaulle et un autre de l'Aérospatiale de Mérignac ont tous deux affirmé que "l'hélicoptère était criblé de balles" quand il est arrivé. Le dernier ajoute : "la direction nous a réunis et nous a tous dit de la fermer".

4/ Les rapports de "l'accident" n'ont jamais été rendus publics et ont disparu des archives du BEA comme de l'Aérospatiale.

5/ Aucun témoin auditionné, aucune enquête judiciaire menée. Ce que le rapport de l'aviation civile au Mali résume en une phrase : "L'enchaînement rapide des évènements n'a pas permis d'auditionner le ou les témoins oculaires".

6/ Car le crash n'a pas eu lieu le 14 janvier 1986 vers 19h, mais la veille, dans la nuit du 13 janvier 1986, pour assurer le nettoyage et le maquillage de la scène du crime.

7/ En effet, c'est le 13 janvier, autour de 22h, que Daniel Balavoine est vu pour la dernière fois, à l'hôtel Gaweye de Niamey (Niger). Il a dîné, puis est monté dans le fameux hélicoptère de Thierry Sabine, stationné sur le parking de l'hôtel.

8/ L'hélicoptère avec les cinq passagers se serait alors crashé au cours de la même nuit dans une zone appelée "le bief", à 20 ou 30 km au nord de Niamey au Niger - et non à Gourma-Rharous au Mali selon la version officielle (sources : deux témoins de l'hôtel à qui l'information a été immédiatement rapportée).

9/ L'hypothèse première est un explosif posé sur le rotor de queue de cet hélicoptère au moment du dîner. Mais le dispositif en vol n'a pas totalement fonctionné, obligeant l'engin à se poser. Des hommes armés ont alors criblé de balles l'engin qui avait redécollé à basse altitude (sources : services de renseignements du Niger).

10/ Marc Pécout, diplomate à Nouakchott en Mauritanie, est réveillé en pleine nuit, le 13 janvier, pour "un accident dans le cadre du Paris-Dakar", nécessitant "un hôpital pour des blessés". On ne parle donc pas de "5 morts sur le coup" selon la version officielle, et sans s'expliquer pourquoi l'hôpital de Dakar le plus proche n'est pas sollicité. Mais ordre est donné de les achever (source : journaliste Jean Pernin).

11/ La mise en scène peut alors commencer : le second hélicoptère, probablement téléguidé, est lancé à plus de 200 km/h, puis se crashe "dans un terrain assez plat et sans vent de sable", après lui avoir coupé son moteur, comme le prouve l'état de l'hélice et du rotor de queue retrouvés quasi-intacts.

12/ L'aérospatiale s'est alors empressée d'embarquer la planche de bord avant l'arrivée des premiers témoins, empêchant tout accès aux informations de vol, mais aussi au système de téléguidage, mis généralement en-dessous.

13/ Le premier témoin de ce crash, Charles Belvèze, mettra 3 h avant de le signaler - le temps probable1 du maquillage. Le journaliste Gérard Jouany écrira dans Paris Match avoir vu à ce moment-là "quatre corps intacts non méconnaissables arrangés en arc-de-cercle autour de la carcasse principale". Pourtant, le rapport de la sécurité aérienne au Mali parle de crash "en piqué", alors qu'il n'y a aucun cratère au sol, ni de corps en charpie.

14/ C'est la DGSE qui aurait éliminé Daniel Balavoine sur ordre de La cellule Françafrique de Jean-Christophe Mitterrand à l'Elysée, qui utilisait le Paris-Dakar comme couverture à un trafic d'armes - des témoins confirment des "valises de billets" à cette fin.

Ce que Daniel Balavoine aurait découvert.

Sources👇 1/2Image
Read 30 tweets
May 2
Saint Suaire de Turin : "Il s'agit bien du linceul qui a enveloppé Jésus le soir de sa mort, le 3 avril 33."

Non seulement les derniers travaux scientifiques balayent les anomalies et renforcent les compatibilités historiques, mais plus déterminant encore, la science n'explique toujours pas divers phénomènes constatés sur le Saint Suaire, relevant donc du miracle.

Comment expliquer l'étrange inversion des couleurs ? Dès 1898, le chevalier turinois Secondo Pia photographie pour la première fois le linceul et s'aperçoit avec stupéfaction que le négatif de son film argentique révèle une image insolite : le noir devient blanc, et le blanc devient noir.

Comment expliquer le caractère tridimensionnel de l'image ? Entre 1973 et 1976, le Français Paul Gatineau et les Américains Jackson & Mottern révèlent que l'intensité l'image est inversement proportionnelle à la distance entre le corps et le linge. Du jamais vu.

Comment expliquer l'absence de traces de décomposition du corps ? Laissant supposer que celui-ci n'est pas resté plus de 36 heures dans le linceul.

Comment expliquer le parfait modelé des caillots de sang ? Ne permettant pas de comprendre de manière rationnelle comment le corps a pu sortir sans laisser la moindre trace.

Comment expliquer que la face ventrale et la face dorsale présentent la même densité ? Comme si, et c'est l'explication la plus rationnelle, le corps se trouvait en état d'apesanteur.

Comment expliquer la présence, sur des images polarisées, des ligaments des mains, des dents et des os du visage ? Comme si le linceul, en s'affaissant, avait scanné le corps devenu transparent.

Comment expliquer la formation même de l'image du corps révélé ? Car les scientifiques sont totalement incapables de la reproduire à l'identique. C'est pourquoi certains parlent de "flash de la résurrection", entendue comme une forme de décorporation lumineuse ayant traversé puis imprégné les tissus, qui pourrait alors correspondre.

Des éléments incroyables, qui se conforment, qui plus est, avec ceux de la Passion du Christ dans la Bible, au vu des constations avérées du docteur Pierre Barbet de l'hôpital Saint-Joseph à Paris depuis les années 30 :

- flagellation
- 120 coups portés par un fouet, appelé flagrum, avec deux lanières se terminant par deux petites billes reliées en haltère
- patibulum, c'est à dire la barre horizontale de la croix portée sur le dos
- clous enfoncés dans les poignets et non dans la paume de la main
- coup de lance sur le flanc droit par une lance à feuille plate, etc.

Sans oublier ces mystérieux "fantômes d'écriture" le long du visage (NAZARENU, le Nazaréen, INNECE), découverts par l'ingénieur francais André Marion de l'Institut d'optique d'Orsay, qui semblent bien correspondre au reste de la formule de condamnation à mort reproduite par l'huissier romain : "In necem ibis" ("À la mort tu iras")

Même la datation n'est plus un point d'achoppement : le chimiste Raymond Rogers a démontré que l'échantillon de tissu, faisant remonter la datation à 1260-1390 après Jésus-Christ dans un premier temps, avait fait l'objet d'un sérieux racommodage avec insertion de fils de coton, faussant les résultats.

C'est alors qu'en avril 2022, le Pr Liberato de Caro, de l'Institut de cristallographie de Bari, utilise une nouvelle technique de datation appelée "wide-angle X-ray scattering" (Waxs), prouvant que le linceul est très proche dans sa structure d'un échantillon de lin trouvé dans les ruines de Massada, la citadelle juive tombée en 73, permettant donc une datation au 1er siècle de notre ère.

Autant d'éléments matériels qui percent le voile du mystère, et semblent réconcilier la science avec Dieu.

"Un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour la spiritualité."

Car la résurrection reste un acte de foi, dans la plénitude de la révélation.

Sources👇
+
+ + +
+ parismatch.com/actu/internati…
atlantico.fr/article/decryp…
crc-resurrection.org/toute-notre-do…
famillechretienne.fr/38218/article/…
varmatin.com/sciences/le-sa…
lesalonbeige.fr/les-4-phenomen…Image
Saint Suaire : animation 3D👇
thierrycastex.blogspot.com/?m=1
Image
Saint Suaire STURP : Shroud of TUrin Research Project 1978👇
+ plus.wikimonde.com/wiki/Shroud_of…
shroud.com
Image
Read 42 tweets
Apr 18
Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron de 2017 à 2023, mais aussi préfet de Corse du sud entre 2012 et 2017, était en cheville avec le "Petit Bar", le plus puissant des groupes criminels corses, à l'influence politique et économique digne d'une mafia, dont "l'intendant", Johann Carta, échangeait de nombreux textos avec lui jusqu'en 2018 (source judiciaire "Email Diamant").

Or, Hélène Gerhards, présidente de la cour d’assises du Lot-et-Garonne, a récemment été mise en détention provisoire pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, trafic d'influence, blanchiment, faux et usage de faux entre 2008 et 2022 (avant d'être relâchée deux semaines après...) pour ses liens avec le même Johann Carta et la mafia du "Petit Bar", héritiers du parrain de Corse du sud Jean-Jérôme Colonna, un ancien de la French Connection et son trafic international de cannabis via Béziers, Marseille et le Maroc.

"Parmi les services rendus" par Hélène Gerhards, "des conseils juridiques, la recherche et la communication d'informations sur des procédures en cours ou des données issues de fichiers". Mais aussi l'utilisation de sa "qualité de juge d'instruction" pour "établir de fausses ordonnances de commission d'expert et de fausses ordonnances de taxe", afin de faire bénéficier des proches de sommes indues "pour la réalisation d'expertises fictives". Mais encore des travaux effectués par des ouvriers du même réseau mafieux dans sa gigantesque villa de Pietrosella, sur la rive sud d'Ajaccio"...

Les noms de Patrick Strzoda et de Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est, de la zone de défense et de sécurité Est et du Bas-Rhin depuis début 2020, ont également été retrouvés dans le téléphone de la belle-mère de Jacques Santoni, présenté par la justice comme le chef du "Petit Bar". Lors de leur mandat, cette dernière était directrice régionale au droit des femmes en Corse, fonction placée sous l'autorité des préfets de région.

Il faut dire que pendant 20 ans, Johann Carta était le gérant de la Pinetta, un restaurant de plage illégalement installé sur la rive sud d’Ajaccio, où se pressaient people, vedettes du petit écran et du cinéma, présentateurs télé et footballeurs. Pour ne pas dire plus...

Or, Patrick Strzoda, dont on rappellera qu'il a aussi été directeur de cabinet du ministre de l'intérieur et du premier ministre Bernard Cazeneuve de décembre 2016 à mai 2017, justifie ses "48 textos" litigieux en raison de "service rendu" : Johann Carta acceptait de démonter son restaurant à sa demande, et en contrepartie... Le mystère perdure. Mais le préfet se serait senti en tout cas redevable, mettant le doigt dans l'engrenage avec un homme dont il savait qu'il était multi condamné : treize condamnations, dont douze actées à l’été 2013, au moment où le préfet quitte la Corse. Au total, le tribunal correctionnel avait prononcé à cinq reprises des peines d’emprisonnement, pour outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique ou menaces de mort.

Une couleuvre d'autant plus difficile à avaler quand on sait que le même Patrick Strzoda a été soupçonné par le Sénat de "faux témoignage" dans l'affaire Benalla. Le procureur de Paris, Rémy Heitz, était alors sans appel : il a bien fait, devant les sénateurs, "une description incomplète des attributions d’Alexandre Benalla au cours de son audition", et a également autorisé la présence de Benalla parmi les forces de l'ordre le 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris.

Le parquet a classé sans suite...

État et mafia corse cohabitent donc bien au travers de liaisons dangereuses. Jusqu'à l'impunité de "73 assassinats sans condamnation", au bout du compte (2013). La Corse devenant la "région la plus sanglante d'Europe", et "la plus criminogène de France métropolitaine" (2024).

Sources👇 + + + +
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blast-info.fr/articles/2023/…
nouvelobs.com/justice/202309…
lemonde.fr/societe/articl…
lemonde.fr/politique/arti…
lejdd.fr/societe/corse-…
francebleu.fr/infos/faits-di…Image
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Mar 28
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire.

1900: le scandale des "casseroles" secoue la République. L'Armée et les loges maçonniques du Grand Orient de France ont mis en place un fichage politique et religieux des officiers, à l'initiative du général Louis André, ministre de la guerre. Il s'agissait d'un système discriminatoire, suite à l'affaire Dreyfus, où l'avancement des officiers républicains, francs-maçons ou libre-penseurs était favorisé, tandis que la carrière des militaires nationalistes et catholiques, "hostiles à la République" selon le Grand Orient et le cabinet d'André, était entravée. Or, ce système s'est poursuivi jusqu'à la Première guerre mondiale, appuyé sur les renseignements préfectoraux et de nombreuses pressions politiques.

Puis ce fut le fichage des juifs par le gouvernement de Vichy, pour m
ener à bien leur déportation et leur génocide. C'est ainsi que notre numéro de Sécu, que nous avons l'habitude d'inscrire en remplissant notre feuille de maladie, est la reprise d'une création de l'administration de Vichy: le chiffre 1 et 2 de l'identification concernait le «citoyen français de sexe masculin ou féminin», le 3 et le 4 un «sujet français indigène non juif», le 5 et le 6 un «sujet français indigène juif», le 7 et le 8 un «étranger (e)», le 9 et le 0 un «statut mal défini».

Puis c'est "la chasse aux Français" en 1974, une affaire révélée par le journal Le Monde, consistant à interconnecter sous l'égide du ministère de l'intérieur plusieurs fichiers administratifs sous le nom de SAFARI. Une base de données nominative et centralisée de la population, qui aurait utilisé le fichier de sécurité sociale comme identifiant commun à tous les fichiers administratifs.

S'en était suivi un tollé qui provoqua en 1978 la création de la fameuse CNIL, la Commission Informatique et Libertés, qui interdit le fichage des opinions politiques des individus (par l’État ou par un acteur privé) au même titre que celui de l’origine ethnique ou de l’orientation sexuelle. Mais cette loi subit de nombreuses révisions, liées notamment à l’évolution des technologies, ce qui occasionna la perte en 2004 du droit d’opposition de la CNIL à la création de fichiers de police. D'où leur multiplication : FAED, Fnaeg, STIC et JUDEX fusionnés en TAJ, EDVIGE, EVIRSP, CRISTINA, TES, ADOC et bien d'autres.

EDVIGE en 2008 (Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale) fut l'un des plus liberticides: il autorisait les policiers à ficher toute personne de plus de 13 ans exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique, jouant un « rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif », et jugée « susceptible de porter atteinte à l’ordre public », qui se voyaient alors enregistrée leur orientation sexuelle, leur santé, leurs origines raciales ou ethniques.

Puis ce sont les états d'urgence terroriste et sanitaire, des plus sécuritaires, qui élargit considérablement un contrôle social de masse suite aux attentats de 2012, 2015 et 2016, aux manifestations des « gilets jaunes », et à la pandémie de Covid-19. Parmi elles, la loi renseignement de 2015, où une manifestation par exemple peut faire l’objet d’une mise sur écoute, et où toutes les actions sur internet sont surveillées avec les systèmes des « boites noires ».

Suite👇

; ; ; ; ; ; dieses.fr/enjeux-du-fich…
ricochets.cc/Quand-la-Franc…
google.com/amp/s/www.lexp…
nextinpact.com/article/26611/…
lareleveetlapeste.fr/bilan-du-quinq…
communcommune.com/2020/12/le-fic…
francais.rt.com/france/81522-f…Image
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire (suite).

Puis ce sont trois fichiers redoutables en 2020: Enquêtes Administratives liées à la Sécurité Publique (EASP), Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (PASP) et Gestion de l’Information et Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (GIPASP). Ils permettent de collecter des informations sur les opinions politiques (et non plus les activités uniquement), l’appartenance syndicale, l’orientation sexuelle, les données de santé… ou les simples activités sur les réseaux sociaux (identifiants, photos, commentaires…) des personnes physiques ou morales "susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, à l’intégrité du territoire, ou des institutions de la République". Comme si ce n'était pas assez, il est également possible de surveiller leurs enfants mineurs et les "victimes" sans contexte pénal !

Ces fichiers permettent aussi d'en consulter d'autres par croisement, dont notamment le TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires), avec la reconnaissance faciale et donc le fichage biométrique. Sans oublier l’interconnexion du fichier Hopsyweb (fichier des personnes hospitalisée en psychiatrie sans contentement) avec le FSPRT (fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) et ce malgré les risques sérieux d’atteinte aux droits des patients, de violation du secret médical ou encore du respect de la dignité humaine.

Puis ce sont les décrets de décembre 2020, qui autorisent carrément le fichage des opposants politiques, celui plus exactement "des citoyens, des associations et organisations professionnelles" selon leurs "activités politiques, syndicales ou religieuses". Ils prévoient notamment l’utilisation du Pasp (Prévention des atteintes à la sécurité publique) par la police, et du Gipasp (Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) par les gendarmes. Ce fichage s'exerce non pas sur des actes mais sur des INTENTIONS. Il concerne "toutes les personnes qui PEUVENT porter atteinte à la sécurité publique" ou sont "SUSCEPTIBLES de porter atteinte aux institutions de la République".

Puis c'est la loi sécurité globale le 25 mai 2021, qui ouvre la voie à la création d’une police et d’une surveillance privée, séparée de la fonction publique. Ceci annonçant la loi responsabilité pénale et responsabilité intérieure du 24 janvier 2022, qui renferme un véritable arsenal de mesures sécuritaires, en renforçant l’usage de caméra embarquée et aéroportée via des appareils tels que les avions, hélicoptères, ULM ou drones.

Mais encore les lois d'urgence sanitaire du 23 mars 2020 et 31 mai 2021, qui ont permis de repousser des élections, d'imposer des mesures de distanciation sociale, de fermeture d’établissement, d’interdiction de rassemblements, de réunions ou de manifestations. Résultat ? Perquisitions administratives, saisies et exploitations administratives des données informatiques, périmètres de sécurité administratifs, assignations à résidence administratives, surveillances électroniques administratives, obligations administratives pour les personnes concernées tenues de fournir leurs identifiants informatiques, surveillances administratives des communications électroniques hertziennes, sans contrôle a priori de la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement.

Mais encore la loi séparatisme du 24 août 2021, qui prévoit notamment que si l’un des membres d’une association est sujet à des activités anti-républicaines, la totalité de l’association peut être dissoute. Les associations, qui n’étaient alors responsables que de leurs propres agissements, sont désormais susceptibles d’être responsables des actes d’un seul de leur adhérent.

Suite et fin👇Image
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire
(suite et fin).

Mais encore le Contrat d'Engagement Républicain (CER), où les autorités n'exigent plus seulement qu'elles se soumettent au contrôle strict et nécessaire de la légalité de leur action, déjà prévu par la loi, mais au respect des "principes de la République et de l'ordre public". Ce qui donne en fait la possibilité pour le gouvernement de restreindre ou stopper les financements d’une association par purs principes idéologiques. On peut parler d'une "police administrative idéologiquement motivée", où "les dérives de la lutte contre l'islamisme sont passés de l’antiterrorisme à l’entrave politique et financière contre des associations auxquelles participent des personnes musulmanes".

Bref, une politique discriminatoire et autoritaire qui n'a cessé de croître depuis plus d'un siècle, au service d'un État policier qui n'hésite plus à mettre au rebus l'Etat de droit et les magistrats de l'ordre judiciaire pour pouvoir mettre en application sa propre idéologie partisane. "Parce que, de Mediapart à la LDH [La Ligue des droits de l'Homme] en passant par la France insoumise ou l'UNEF [Union nationale des étudiants de France], ils sont nombreux à être dans le viseur du gouvernement", s'inquiète Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards.Image
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Mar 25
Auditionné devant le Sénat en 2014, le général Vincent Desportes déclare sur Daech : "Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre? Affirmons-le clairement : ce sont les États-Unis."

Mais aussi les services français.

D'abord, "celui qui porte la faute la plus grave, c'est George W. Bush et son équipe de «néocons» composée notamment par Donald Rumsfeld, Dick Cheney et Paul Wolfowitz. Ils portent une responsabilité accablante dans l'actuelle destruction du Moyen-Orient."

Puis "Nouri al-Maliki quand il est devenu le Premier ministre irakien en 2006 : il a encore exacerbé une situation très tendue en déséquilibrant inconsidérément les rapports chiites-sunnites. Ce qui a conduit à l'exaspération de ces derniers et leur accueil initial très bienveillant envers Daech : il les libérait du despotisme chiite."

Puis "Paul Bremer, administrateur provisoire de l'Irak de 2003 à 2004, qui a expurgé tous les anciens baasistes de l'administration, ce qui a conduit à l'effondrement de l'Etat irakien et à la consolidation de la rébellion résistante. Il a aussi commis une faute absolument majeure en rejetant tous les anciens militaires sunnites en dehors de l'Armée.

Et surtout, "c'est lui qui a fourni, par sa décision, toute l'ossature militaire de Daech.

La responsabilité des Etats-Unis est ainsi profonde et première."👇

ajoute que l'organisation terroriste "ISIS, appelée plus tard IS, s’est développée rapidement, a conquis beaucoup de terrain à partir de 2014 et s’est proclamée califat en juin de la même année. Or, les services de renseignement militaires US (DIA) savaient depuis quelque temps qu’un tel califat était en préparation. Mais, selon Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le gouvernement US a détourné le regard. Un tel califat constituait un excellent tampon sunnite pour affaiblir la Syrie et réduire l’influence de l’Iran chiite." C'est pourquoi Graham Fuller, l’un des analystes les plus respectés du Moyen-Orient et ancien agent de la CIA, est très clair : "Je pense que les États-Unis sont l’un des principaux créateurs d’ISIS."👇

BBC News Afrique enfonce le clou en révélant qu'Abou Bakr al-Baghdadi, fondateur et chef de l'État islamique, aurait bien été fabriqué par la CIA :

"Après l'invasion menée par les Etats-Unis, qui a renversé le président irakien Saddam Hussein en 2003, il aurait aidé à fonder un groupe insurgé islamiste. Ce dernier aurait mené des attaques contre les troupes américaines et leurs alliés.

Puis, début 2004, al-Baghdadi est arrêté par les troupes américaines dans la ville de Falloujah, à l'ouest de Bagdad. Il est alors emmené dans un centre de détention situé dans le sud du pays.

Or, le camp de Bucca, où il était détenu par l'armée des Etats-Unis, a été décrit comme une "université" pour les futurs dirigeants de l'Etat islamique. Les détenus de ce centre se sont radicalisés et ont développé d'importants contacts et réseaux.
Al-Baghdadi aurait dirigé des prières, prononcé des sermons et enseigné des cours de religion pendant sa détention.

Et l'administrateur américain de la prison lui a parfois demandé de servir de médiateur dans des conflits. Jusqu'à ce qu'il soit libéré "faute de preuves", après 10 mois de détention."👇

Mais il ne faudrait pas oublier les services français dans la création de l'État islamique : une remarquable enquête du magazine Foreign Policy démontre que les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État Islamique » en juin 2014.

Pire encore : l’aide française, notamment aux rebelles en Syrie, s'est poursuivie après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda.

La France a donc entretenu DAECH.👇 lefigaro.fr/vox/monde/2016…
Investigaction.net
investigaction.net/abu-bakr-al-ba…
google.com/amp/s/www.bbc.…
contrepoints.org/2016/08/27/263…Image
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