MÉDIA LIBRE INVESTIGATION Profile picture
Journaliste d’investigation - Chercheur PhD criminologie (Suisse) Apolitique anti-corruption SIRET: 43365772300105 - APE: 5814Z - ID WORKPRESS CARD: W54908
John Galt 🇫🇷 cpt secours JohnGalt1 🇳🇱 Profile picture Jean-Pierre Ossard | 𝕏 Profile picture Jean-Marc /Othman Profile picture Gérard Profile picture 5 subscribed
Jul 17 51 tweets 13 min read
Abbé Pierre: "Il m'est arrivé de céder à la force du désir de manière passagère. Mais je n'ai jamais eu de liaison régulière, je n'ai pas laissé le désir sexuel prendre racine. J'ai donc connu l'expérience du désir sexuel et de sa très rare satisfaction"👇 lemonde.fr/societe/articl…
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Jul 4 7 tweets 2 min read
Note des Renseignements 2022:

"En 2023, Macron fera passer la réforme des retraites par 49-3 puis dissoudra l'assemblée. Il démissionnera ensuite, faute de majorité, puis se représentera dans la foulée ou au scrutin suivant."

Mesurez ce que ça signifie.
"En cas de démission, Macron ne pourrait pas se représenter. Article 6 de la Constitution, «le président est élu pour 5 ans. Nul ne peut exercer plus de 2 mandats consécutifs». Il devrait attendre un quinquennat, soit en cas de démission, 2032👇
capital.fr/economie-polit…
Jun 14 6 tweets 7 min read
C'est ce qui s'appelle ne pas mâcher ses mots ! Dans une tribune au vitriol publiée dans le New York Times, Chris Bickerton, professeur de politique européenne à l'université de Cambridge, assassine le président français et sa politique.

Analysant en 2017 la chute de popularité inédite du chef de l'État, "Emmanuel Macron will be yet another failed french president", titre le quotidien américain. "Président raté", "égo démesuré", "vide politique"... ou la chronique d'une mort annoncée.

Si la cote du président français a autant dégringolé depuis l'élection, c'est avant tout parce que son projet est faible et bien "trop centré sur sa personnalité", ce qu'il appelle : le macronisme.

"Tout le projet politique du président français s'est concentré sur sa propre personne. Son attrait vient essentiellement de sa jeunesse, de son dynamisme, de son allure et de ses qualités oratoires". Mais "une fois le charme rompu, il ne reste rien à ses soutiens pour l'apprécier, ce qui est exactement en train de se produire".

Emmanuel Macron, "l'enfant chéri de l'élite libérale mondiale" a perdu de son aura à cause de son attitude arrogante vis-à-vis du pouvoir . Il cite en exemple sa déclaration sur présidence jupitérienne, son discours au Congrès de Versailles ou encore ses propos sur la loi Travail.

"Beaucoup de français se sont hérissés de ces accents monarchiques. [...] Son attitude arrogante a détruit l'image anti-establishment qu'il a cultivée durant sa campagne. [...] Son impopularité grandissante nous donne une meilleure idée de ce qu'il a à offrir."

Le professeur de Cambridge souligne que "M. Macron n’a de toutes façons jamais bénéficié d’un large soutien populaire. Qualifié pour le second tour avec 24 % des suffrages, soit en dessous de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy, il a remporté le scrutin  parce qu’il était le candidat le moins mauvais".

Chris Bickerton poursuit en se montrant particulièrement critique concernant la réforme du Code du travail. "La politique économique d'Emmanuel Macron favorise les employeurs par rapport aux salariés et ébrèche ce qui reste de l'État providence français".

L'universitaire rappelle enfin qu"en matière de lutte contre le chômage, les expériences d'autres pays montrent que des résultats peuvent s'obtenir au prix de nouvelles inégalités", avant de citer l'exemple des "mini-emplois" répandus en Allemagne, mais aussi celui de la Grande-Bretagne, où on observe "un niveau record d'embauches parallèlement à la faible productivité, à la stagnation des salaires et à la prolifération de contrats à court terme. Est-ce ce futur que la France veut ?"...

Face aux attaques de l'entourage du président français, le professeur a lui-même répondu sur Twitter, accusant la "Team Macron" de "diffamation". Et d'ajouter : "Le vide du Macronisme vous oblige a traiter vos critiques de fascistes. Pathétique".

En effet, Christophe Castaner, avait tweeté : "Utiliser le fiel de Christopher #Bikerton #NYT, qui n'est pas journaliste, mais fan de #MLepen, j'ai comme un doute."

Le compte du Front Républicain (Renaissance) avait également tweeté : "Comment l'ensemble des médias s'est fait abuser par une tribune d'un pro-Le Pen dans le New York Times ? (A dérouler)"

Ce à quoi Jacques Sapir, économiste à l'Université Paris-Nanterre a répondu de manière on ne peut plus clair :
"Ce twitte est un pur mensonge. Chris Bickerton est un professeur réputé à Cambridge (Queen's College). #Macronerie dans son état répugnant."

Et puis ce serait faire insulte à l'ensemble des médias que de reprendre une tribune du très respecté New York Times.

Ne jamais oublier.

Sources👇
+ + + + + + + + + + + + + nytimes.com/2017/09/07/opi…
vanityfair.fr/actualites/art…
bfmtv.com/politique/pres…
sudouest.fr/politique/emma…
nouvelobs.com/politique/2017…
blogs.mediapart.fr/patrick-cahez/…
lepoint.fr/politique/le-n…
lejdd.fr/Politique/une-…
ladepeche.fr/article/2017/0…
rtl.fr/actu/politique…
huffingtonpost.fr/politique/arti…
lesechos.fr/politique-soci…

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May 21 12 tweets 7 min read
20 mai 2024 : le jour où le Premier ministre Rishi Sunak présenta des excuses officielles pour "la pire catastrophe médicale" de l'histoire du système de santé publique britannique (NHS) : le scandale du sang contaminé, causant plus de 30.000 victimes et mettant en cause plusieurs gouvernements ayant sciemment empoisonné leurs citoyens pendant plus de 50 ans. 

Une "dissimulation criminelle à échelle industrielle".
Une vérité "terrifiante". Une ampleur"horrifiante".

Après sept ans de travaux, l'audition de milliers de témoins, l'examen de dizaines de milliers de documents, le rapport final de 2527 pages a été publié et les responsables nommés. Texte intégral :

"Ce désastre n’était pas un accident, ces infections ont eu lieu parce que ceux qui détenaient l’autorité – les médecins, les autorités du sang et les gouvernements successifs – n’ont pas fait de la sécurité des patients leur priorité".

Et à cette série de "défaillances systémiques, collectives et individuelles" s’est ajoutée une entreprise de "dissimulation subtile, omniprésente et effrayante", qui est passée par la "destruction délibérée de documents pertinents".

En effet :

- Le gouvernement connaissait les risques de contamination du sang depuis les années 1970.

- Le sachant, les autorités n'ont pas retiré les produits sanguins à risque.

-  Le sachant, le NHS n'a pas informé les personnes infectées, ni mis en place de tests valables durant des années

- Le sachant, le NHS a continué à acheter du sang à des fournisseurs américains dont les donneurs étaient à haut risque, tels que les prisonniers et les toxicomanes.

Car le NHS est "une organisation secrète et opaque qui agit instinctivement pour faire taire les lanceurs d’alerte".

La réponse des autorités "a [donc] aggravé les souffrances de la population".

"Les personnes infectées et affectées ont raconté des histoires poignantes de douleur, de maladie et de perte, de vies endommagées et détruites, méconnaissables avant leur infection et méconnaissables par rapport à tous leurs espoirs et rêves dans la vie."

"[Les autorités médicales] étaient là pour faire des expériences, notamment sur des enfants, et surveiller leurs infections sans le leur dire, pour permettre aux adultes de partir sans connaître leur diagnostic afin de pouvoir infecter leurs partenaires. Et puis plus tard, pour nier qu'ils avaient fait quelque chose de mal."

[Certains orientaient les décisions, comme] le Pr Arthur Bloom, spécialiste de l'hémophile, qui a "trop influencé" la manière dont le gouvernement percevait l'émergence du sida et minimisait la menace qui pesait sur les personnes atteintes de troubles de la coagulation."

"Ces années de combat et de mensonges ont détruit toute chance de mener une vie normale. Cela a honnêtement ruiné non seulement la vie des personnes infectées, mais aussi celle de chaque personne et famille autour des personnes infectées."

"Environ 380 enfants atteints de troubles de la coagulation ont [ainsi] contracté le VIH après avoir reçu des produits sanguins adaptés à leur maladie. Beaucoup sont morts dans l’enfance ou au début de l’âge adulte, après avoir enduré un niveau de douleur et de peur qu’aucun enfant ou jeune ne devrait jamais avoir à supporter"...

Et c'est dans ce contexte que l'ancienne Première ministre Margaret Thatcher et son gouvernement ont rejeté toutes les demandes d'indemnisation, fondées soit disant sur de "fausses" allégations de victimes recevant "le meilleur traitement possible".

Alors des "excuses officielles", face à ce carnage sans nom, c'est bien le moins que l'on puisse faire... Pour ne jamais emprisonner les puissants et les assassins en blouses blanches.

Sources👇
+ + + + + + + + + + infectedbloodinquiry.org.uk/reports/inquir…

lemonde.fr/international/…
francetvinfo.fr/monde/royaume-…
courrierinternational.com/article/sante-…
rtl.fr/actu/internati…
liberation.fr/international/…
theguardian.com/uk-news/2024/a…
theguardian.com/uk-news/2024/a…
mirror.co.uk/news/politics/…
bbc.co.uk/news/articles/…
books.google.fr/books?id=AaOVE…Image
May 14 30 tweets 29 min read
Daniel Balavoine : contre-enquête sur un crime d'État.

1/ L'hélicoptère des photos officielles n'est pas celui qui s'est crashé. Il y a eu mise en scène avec un deuxième hélicoptère similaire : la béquille d'empennage et le numéro de série sont incontestablement différents.

2/ Il s'agit probablement de celui dédié aux images du Paris-Dakar en 1986 - numéro de série 1453 immatriculé G7TM - et qui avait été piloté par Philippe de Dieuleveult - agent DGSE avéré - pour ses émissions de La chasse aux trésors.

3/ Cet hélicoptère a été évacué en vue d'être détruit au "cimetière des aéronefs" à Mérignac. Un employé de l'aéroport Charles de Gaulle et un autre de l'Aérospatiale de Mérignac ont tous deux affirmé que "l'hélicoptère était criblé de balles" quand il est arrivé. Le dernier ajoute : "la direction nous a réunis et nous a tous dit de la fermer".

4/ Les rapports de "l'accident" n'ont jamais été rendus publics et ont disparu des archives du BEA comme de l'Aérospatiale.

5/ Aucun témoin auditionné, aucune enquête judiciaire menée. Ce que le rapport de l'aviation civile au Mali résume en une phrase : "L'enchaînement rapide des évènements n'a pas permis d'auditionner le ou les témoins oculaires".

6/ Car le crash n'a pas eu lieu le 14 janvier 1986 vers 19h, mais la veille, dans la nuit du 13 janvier 1986, pour assurer le nettoyage et le maquillage de la scène du crime.

7/ En effet, c'est le 13 janvier, autour de 22h, que Daniel Balavoine est vu pour la dernière fois, à l'hôtel Gaweye de Niamey (Niger). Il a dîné, puis est monté dans le fameux hélicoptère de Thierry Sabine, stationné sur le parking de l'hôtel.

8/ L'hélicoptère avec les cinq passagers se serait alors crashé au cours de la même nuit dans une zone appelée "le bief", à 20 ou 30 km au nord de Niamey au Niger - et non à Gourma-Rharous au Mali selon la version officielle (sources : deux témoins de l'hôtel à qui l'information a été immédiatement rapportée).

9/ L'hypothèse première est un explosif posé sur le rotor de queue de cet hélicoptère au moment du dîner. Mais le dispositif en vol n'a pas totalement fonctionné, obligeant l'engin à se poser. Des hommes armés ont alors criblé de balles l'engin qui avait redécollé à basse altitude (sources : services de renseignements du Niger).

10/ Marc Pécout, diplomate à Nouakchott en Mauritanie, est réveillé en pleine nuit, le 13 janvier, pour "un accident dans le cadre du Paris-Dakar", nécessitant "un hôpital pour des blessés". On ne parle donc pas de "5 morts sur le coup" selon la version officielle, et sans s'expliquer pourquoi l'hôpital de Dakar le plus proche n'est pas sollicité. Mais ordre est donné de les achever (source : journaliste Jean Pernin).

11/ La mise en scène peut alors commencer : le second hélicoptère, probablement téléguidé, est lancé à plus de 200 km/h, puis se crashe "dans un terrain assez plat et sans vent de sable", après lui avoir coupé son moteur, comme le prouve l'état de l'hélice et du rotor de queue retrouvés quasi-intacts.

12/ L'aérospatiale s'est alors empressée d'embarquer la planche de bord avant l'arrivée des premiers témoins, empêchant tout accès aux informations de vol, mais aussi au système de téléguidage, mis généralement en-dessous.

13/ Le premier témoin de ce crash, Charles Belvèze, mettra 3 h avant de le signaler - le temps probable1 du maquillage. Le journaliste Gérard Jouany écrira dans Paris Match avoir vu à ce moment-là "quatre corps intacts non méconnaissables arrangés en arc-de-cercle autour de la carcasse principale". Pourtant, le rapport de la sécurité aérienne au Mali parle de crash "en piqué", alors qu'il n'y a aucun cratère au sol, ni de corps en charpie.

14/ C'est la DGSE qui aurait éliminé Daniel Balavoine sur ordre de La cellule Françafrique de Jean-Christophe Mitterrand à l'Elysée, qui utilisait le Paris-Dakar comme couverture à un trafic d'armes - des témoins confirment des "valises de billets" à cette fin.

Ce que Daniel Balavoine aurait découvert.

Sources👇 1/2Image Daniel Balavoine : contre-enquête sur un crime d'État.

Sources 2/2👇
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+ + + + + + calameo.com/read/001077081…
fr.scribd.com/document/28561…
jeuneafrique.com/mag/450884/eco…
geopolitique-profonde.com/articles/jean-…

dailymotion.com/video/x3olpjr
argent-dette.over-blog.com/2016/01/daniel…
lepetitjournal.net/65-hautes-pyre…
archive.wikiwix.com/cache/index2.p…
balavoine.canalblog.com/archives/2014/…
maliactu.net/balavoine-assa…
archive.wikiwix.com/cache/index2.p…
crashdebug.fr/balavoine-assa…
fr.m.wikipedia.org/wiki/Thierry_S…
archive.wikiwix.com/cache/index2.p…
isport.blesk.cz/clanek/ostatni…
dailymotion.com/video/x3mdfkl
jeuneafrique.com/93210/archives…
purepeople.com/article/mort-d…
archive.wikiwix.com/cache/index2.p…
google.com/search?client=…
May 8 10 tweets 14 min read
Ouverture des JO 2024 : les cadavres sortent de leurs placards.

Selon Bruno Bothua, secrétaire général de la CGT construction, il y a au moins 1 mort par jour travaillé, spécialement sur les sites des JO 2024 et du Grand Paris Express. Mais aussi de multiples accidents graves et incapacités à vie depuis 2020 dans le BTP en France.

Avec plus de 1 000 morts par an, la France est le pays de l’Union européenne qui compte le plus d’accidents et de décès du travail (1 accident toutes les 5 mn), à l’avant-dernière place des pays européens pour l’insécurité au travail (Eurostat 2022).

"Tous contrats confondus, en incluant les intérimaires, nous totalisons 1 décès par jour travaillé, soit plus de 200 par an. Généralement, on apprend les mauvaises nouvelles par la presse. Les ouvriers tués restent souvent sans nom. Les faire sortir de l’anonymat, c’est rendre visibles ces drames." Ainsi :

1/ Amara Dioumassy, 51 ans, mort le 16 juin 2023 sur le chantier d’un bassin destiné à rendre la Seine baignable. "On voulait cacher cette mort", accuse Lyes Chouaï, délégué syndical CGT de la SADE, filiale de Veolia qui intervenait sur le chantier.👇

2/ Seydou Fofana, apprenti de 22 ans, mort le 6 avril 2023 sur le chantier de la ligne 17 à Gonesse, "écrasé par un bloc de béton qui aurait glissé". Il faisait partie du groupement d’entreprises Avenir (Demathieu Bard Construction).👇

3/ Franck Michel, 58 ans, mort "dans des conditions très floues" le 8 mars 2023 sur le chantier de la ligne 16 au Blanc-Mesnil, "écrasé sous une charge de palettes lors d'une opération de déchargement"👇

4/ Joao Baptista Miranda, 61 ans, mort le 5 janvier 2022 sur le chantier de la gare de Saint-Denis Pleyel. Salarié du groupe Eiffage, une plaque de 250 kg lui est tombée dessus. Un des garde-corps censé empêcher les chutes n'était pas correctement fixé.👇

5/ Abdoulaye Soumahoro, 41 ans, mort le 22 décembre 2020 sur le chantier de la future gare Pleyel de Saint-Denis. Salarié d'Eiffage, il a marché sur une grille qui a cédé, chutant dans un immense malaxeur à béton où il est resté coincé. Pas de barrières pour rendre inaccessible la zone interdite.👇

6/ Jérémy Wasson, 21 ans, mort le 30 mai 2020 sur le chantier du prolongement du RER E qui traverse Paris. Stagiaire pour la Société Urbaine de Travaux (groupe Fayat), il a fait une chute mortelle de 5 mètres. L'homme était seul dans la zone de travaux au moment des faits et n'avait pas été informé qu'il y avait un plancher provisoire.👇

7/ Maxime Wagner, 37 ans, mort le 28 février 2020 sur le chantier de la ligne 14 à Villejuif. Intérimaire pour Dodin Campenon-Bernard, filiale de Vinci, il avait reçu en pleine tête une conduite projetée par la pression de l’air en creusant un tunnel avec un tunnelier. L’inspection du travail a conclu à la responsabilité de l’entreprise.👇 Etc.

Bien sûr, le discours officiel est tout autre. "À ce jour, il y a eu quatre fois moins d'accidents du travail sur un chantier des Jeux olympiques 2024 que sur des chantiers comparables", selon l'ex-chef de la CGT, Bernard Thibault, impliqué dans le comité d'organisation des JO, paravent évident du gouvernement. "On dénombre 164 accidents sur l'ensemble des chantiers, dont 25 graves". 

Sans jamais parler des morts dans les chantiers des JO depuis 3 ans !

Ce que confirme France Info le 1er mars 2024, sous-titrant même sur le fait de "prendre exemple sur les chantiers de Paris 2024" en matière de sécurité dans "Le vrai du faux".

Alors que c'est faux.

À des années lumières de "l'image glorieuse" des JO 2024 regardés par le monde entier.

Sources👇
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+ + + + + + lemonde.fr/economie/artic…
lepoint.fr/societe/seydou…
leparisien.fr/seine-saint-de…
liberation.fr/economie/socia…
basta.media/Accidents-du-t…
reporterre.net/Mon-fils-est-m…
basta.media/Accidents-du-t…
humanite.fr/social-et-econ…
cgt.fr/actualites/int…
europe1.fr/sport/jo-2024-…
francetvinfo.fr/replay-radio/l…
france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-f…
cgt.fr/actualites/fra…
blast-info.fr/articles/2023/…
bondyblog.fr/societe/jeux-o…
Image Opening of the 2024 Olympics: the corpses come out of their cupboards. According to Bruno Bothua, general secretary of the CGT construction, there is at least 1 death per day worked, especially on the sites of the 2024 Olympics and the Grand Paris Express. But also multiple serious accidents and lifelong disabilities since 2020 in the construction industry in France.

With more than 1,000 deaths per year, France is the country in the European Union with the most workplace accidents and deaths (1 accident every 5 minutes), in penultimate place among European countries. for insecurity at work (Eurostat 2022).

"All contracts combined, including temporary workers, we total 1 death per day worked, or more than 200 per year. Generally, we learn bad news from the press. The workers killed often remain nameless. Get them out of the anonymity means making these tragedies visible." So :

1/ Amara Dioumassy, ​​51, died on June 16, 2023 on the construction site of a basin intended to make the Seine swimmable. “We wanted to hide this death,” accuses Lyes Chouaï, CGT union delegate from SADE, a subsidiary of Veolia who was working on the site

2/ Seydou Fofana, 22-year-old apprentice, died on April 6, 2023 on the line 17 construction site in Gonesse, “crushed by a concrete block which slipped”. It was part of the Avenir group of companies (Demathieu Bard Construction)

3/ Franck Michel, 58 years old, died “in very unclear conditions” on March 8, 2023 on the line 16 construction site in Blanc-Mesnil, “crushed under a load of pallets during an unloading operation”

4/ Joao Baptista Miranda, 61, died on January 5, 2022 on the Saint-Denis Pleyel station construction site. Employee of the Eiffage group, a 250 kg plate fell on him. One of the guardrails supposed to prevent falls was not properly attached

5/ Abdoulaye Soumahoro, 41, died on December 22, 2020 on the construction site of the future Pleyel station in Saint-Denis. An Eiffage employee, he walked on a grate which gave way, falling into a huge concrete mixer where he got stuck. No barriers to make the prohibited area inaccessible

6/ Jérémy Wasson, 21 years old, died on May 30, 2020 on the construction site of the RER E extension which crosses Paris. Trainee for the Société Urbaine de Travaux (Fayat group), he suffered a fatal fall of 5 meters. The man was alone in the work zone at the time of the incident and had not been informed that there was a temporary floor

7/ Maxime Wagner, 37, died on February 28, 2020 on the line 14 construction site in Villejuif. As a temporary worker for Dodin Campenon-Bernard, a Vinci subsidiary, he received a pipe thrown into the head by air pressure while digging a tunnel with a tunnel boring machine. The labor inspectorate concluded that the company was responsible Etc.

Of course, the official discourse is quite different. “To date, there have been four times fewer work accidents on a 2024 Olympic Games site than on comparable sites,” according to the former head of the CGT, Bernard Thibault, involved in the committee of organization of the Olympics, an obvious screen for the government. “There were 164 accidents on all construction sites, including 25 serious.”

Without ever mentioning the deaths on the Olympic construction sites for 3 years!

This is confirmed by France Info on March 1, 2024, even subtitling on the fact of "taking an example from the Paris 2024 construction sites" in terms of safety in "True from False".

Although it is false.

Light years away from the “glorious image” of the 2024 Olympics watched by the whole world.

Sources👇
+ + + + + + + + lemonde.fr/economie/artic…
lepoint.fr/societe/seydou…
leparisien.fr/seine-saint-de…
liberation.fr/economie/socia…
basta.media/Accidents-du-t…
reporterre.net/Mon-fils-est-m…
basta.media/Accidents-du-t…
humanite.fr/social-et-econ…
cgt.fr/actualites/int…
europe1.fr/sport/jo-2024-…
europe1.fr/sport/jo-2024-…
france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-f…
cgt.fr/actualites/fra…
blast-info.fr/articles/2023/…
bondyblog.fr/societe/jeux-o…
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May 2 42 tweets 33 min read
Saint Suaire de Turin : "Il s'agit bien du linceul qui a enveloppé Jésus le soir de sa mort, le 3 avril 33."

Non seulement les derniers travaux scientifiques balayent les anomalies et renforcent les compatibilités historiques, mais plus déterminant encore, la science n'explique toujours pas divers phénomènes constatés sur le Saint Suaire, relevant donc du miracle.

Comment expliquer l'étrange inversion des couleurs ? Dès 1898, le chevalier turinois Secondo Pia photographie pour la première fois le linceul et s'aperçoit avec stupéfaction que le négatif de son film argentique révèle une image insolite : le noir devient blanc, et le blanc devient noir.

Comment expliquer le caractère tridimensionnel de l'image ? Entre 1973 et 1976, le Français Paul Gatineau et les Américains Jackson & Mottern révèlent que l'intensité l'image est inversement proportionnelle à la distance entre le corps et le linge. Du jamais vu.

Comment expliquer l'absence de traces de décomposition du corps ? Laissant supposer que celui-ci n'est pas resté plus de 36 heures dans le linceul.

Comment expliquer le parfait modelé des caillots de sang ? Ne permettant pas de comprendre de manière rationnelle comment le corps a pu sortir sans laisser la moindre trace.

Comment expliquer que la face ventrale et la face dorsale présentent la même densité ? Comme si, et c'est l'explication la plus rationnelle, le corps se trouvait en état d'apesanteur.

Comment expliquer la présence, sur des images polarisées, des ligaments des mains, des dents et des os du visage ? Comme si le linceul, en s'affaissant, avait scanné le corps devenu transparent.

Comment expliquer la formation même de l'image du corps révélé ? Car les scientifiques sont totalement incapables de la reproduire à l'identique. C'est pourquoi certains parlent de "flash de la résurrection", entendue comme une forme de décorporation lumineuse ayant traversé puis imprégné les tissus, qui pourrait alors correspondre.

Des éléments incroyables, qui se conforment, qui plus est, avec ceux de la Passion du Christ dans la Bible, au vu des constations avérées du docteur Pierre Barbet de l'hôpital Saint-Joseph à Paris depuis les années 30 :

- flagellation
- 120 coups portés par un fouet, appelé flagrum, avec deux lanières se terminant par deux petites billes reliées en haltère
- patibulum, c'est à dire la barre horizontale de la croix portée sur le dos
- clous enfoncés dans les poignets et non dans la paume de la main
- coup de lance sur le flanc droit par une lance à feuille plate, etc.

Sans oublier ces mystérieux "fantômes d'écriture" le long du visage (NAZARENU, le Nazaréen, INNECE), découverts par l'ingénieur francais André Marion de l'Institut d'optique d'Orsay, qui semblent bien correspondre au reste de la formule de condamnation à mort reproduite par l'huissier romain : "In necem ibis" ("À la mort tu iras")

Même la datation n'est plus un point d'achoppement : le chimiste Raymond Rogers a démontré que l'échantillon de tissu, faisant remonter la datation à 1260-1390 après Jésus-Christ dans un premier temps, avait fait l'objet d'un sérieux racommodage avec insertion de fils de coton, faussant les résultats.

C'est alors qu'en avril 2022, le Pr Liberato de Caro, de l'Institut de cristallographie de Bari, utilise une nouvelle technique de datation appelée "wide-angle X-ray scattering" (Waxs), prouvant que le linceul est très proche dans sa structure d'un échantillon de lin trouvé dans les ruines de Massada, la citadelle juive tombée en 73, permettant donc une datation au 1er siècle de notre ère.

Autant d'éléments matériels qui percent le voile du mystère, et semblent réconcilier la science avec Dieu.

"Un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour la spiritualité."

Car la résurrection reste un acte de foi, dans la plénitude de la révélation.

Sources👇
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+ parismatch.com/actu/internati…
atlantico.fr/article/decryp…
crc-resurrection.org/toute-notre-do…
famillechretienne.fr/38218/article/…
varmatin.com/sciences/le-sa…
lesalonbeige.fr/les-4-phenomen…Image Saint Suaire : animation 3D👇
thierrycastex.blogspot.com/?m=1
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Apr 29 22 tweets 9 min read
Selon Maghreb Intelligence, un deal inavouable se serait joué en 2020 entre le président Emmanuel Macron, Rodolphe Saadé patron CMA CGM, et l'organisation terroriste du Hezbollah.

"En visite au Liban au lendemain de l’explosion qui a dévasté le port de Beyrouth, le président français, venu «sermonner les dirigeants libanais» était accompagné par le franco-libanais Rodolphe Saadé, patron du géant CMA CGM. A ceux qui se posaient la question de savoir ce que faisait un homme d’affaires dans une visite éminemment politique, la réponse a été apportée ce mois de février 2022.

En effet, l’opérateur CMA CGM vient de se faire confier la gestion du terminal de conteneur du port de Beyrouth. Le groupe français a été l’un des deux candidats à avoir répondu à l’appel d’offres lancé en 2020. Le seul concurrent de CMA CGM a été disqualifié à l’examen des offres techniques.

Selon des sources françaises dignes de foi, l’octroi de ce juteux et stratégique marché à l’opérateur marseillais est le résultat du deal passé entre l’Elysée et la direction du Hezbollah. Le parti chiite a promis au président français de ne pas bloquer l’appel d’offres en contrepartie de la non-évocation des armes du Hezbollah par Emmanuel Macron."👇


Intelligence Online ajoute :

"L'opacité de cette procédure d'attribution prête le flanc aux allégations de collusion de l'armateur français avec le Hezbollah libanais. Ces dernières sont notamment alimentées par certaines sources sécuritaires israéliennes, qui sont allées jusqu'à disqualifier le groupe turc Yilport Holding de la course pour l'obtention de la concession du vieux port de Haïfa [le patron du groupe turc, Robert Yüksel Yildirim, et Jacques Saadé, le père de Rodolphe, étant des proches].

Proactif aux côtés du président Emmanuel Macron lors de son initiative libanaise à l'été 2020, le Franco-libanais Rodolphe Saadé mise depuis lors sur la fructification de ses affaires sur place, non seulement en convoitant le contrat de reconstruction du port de Beyrouth, mais également en rachetant des entreprises locales - à l'instar du célèbre fabricant de pistaches Rifai. Ce qui ne manque pas d'alimenter les rumeurs de relations avec le Hezbollah, que dirige Hassan Nasrallah. [...]

Ces allégations de collusion sont en outre renforcées par le fait que l'attribution du contrat a été in fine établie par le ministre des transports franco-libanais Ali Hamié, lui-même régulièrement accusé d'entretenir une certaine proximité avec la milice chiite libanaise. CMA CGM, comme l'a révélé Intelligence Online (IO du 10/02/21), entend cependant étendre son implantation au-delà des frontières libanaises en visant le port syrien de Lattaquié où se mêlent forces russes, protégés de Bachar al-Assad et envoyés du Hezbollah."👇


Rappelons aussi les révélations du journaliste Georges Malbrunot dans Le Figaro, relayées par Paris Match :

Dans "un article [Le Figaro], intitulé «Le pas de deux d'Emmanuel Macron avec le Hezbollah», le journaliste, très informé, raconte la rencontre d'Emmanuel Macron avec Mohammed Raad, président du bloc parlementaire du Hezbollah. [...] Le Hezbollah est placé sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis et le Canada."

Or, Georges Malbrunot ajoute : "En coulisses, des messages ont été passés ces dernières semaines entre Paris et la formation chiite. Selon la source française précitée, «Macron leur a dit en substance : on ne vous ennuie pas sur la question de vos armes et sur 2 ou 3 points qui vous importent ; mais en contrepartie, vous mettez de l’oxygène dans le système."👇
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L'Orient Le Jour ne dit pas autre chose : "Tout au long de ce processus, le président Macron a été confronté aux critiques des « maximalistes » qui, à l’intérieur ou à l’étranger, reprochent au président français de traiter avec le Hezbollah et de travailler dans les limites d’un système corrompu."👇
maghreb-intelligence.com/le-cadeau-inte…
intelligenceonline.fr/grands-contrat…
parismatch.com/Actu/Politique…
lefigaro.fr/international/…
lorientlejour.com/article/128688…Image Confirmation dans le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot "Le déclassement français".👇

Et plus encore :

"Alors qu'elle jouissait d'un véritable crédit, la France est aujourd'hui déclassée au Moyen-Orient et au Maghreb. La conséquence de quinze ans d'une politique versatile que les auteurs ont décryptée à Paris, Rabat et Téhéran, jusque dans le champ de ruines irako-syrien en passant par Tel-Aviv. Un recul que, malgré son volontarisme et une vision stratégique, Emmanuel Macron, trop pressé et catégorique, n'a su enrayer.
Après avoir autopsié le rêve brisé du président français de redresser le Liban, avec ses stériles coups de gueule contre les dirigeants de Beyrouth et son surprenant pas de deux avec le Hezbollah, les auteurs montrent comment, dans le dossier mémoriel avec l'Algérie, il s'est retrouvé piégé par les caciques du régime, des vieillards insensibles à ses gestes d'ouverture... mais prompts à se faire soigner en France sans jamais payer la facture ! Dévoilant les termes du pacte entre Erdogan et Daech, ce livre montre comment, en Libye, la DGSE a mené une funeste guerre secrète contre notre allié italien. Une vilenie pratiquée y compris à Paris où une poignée de diplomates néoconservateurs, obsédés par la menace iranienne, sont allés jusqu'à initier une enquête du ministère de l'Intérieur contre un de nos ambassadeurs sourd à leurs thèses. Emmanuel Macron se voulait " le maître des horloges ". Dans le sérail oriental, il aura découvert que le temps est loin d'avoir la même mesure des deux côtés de la Méditerranée."👇
amazon.fr/d%C3%A9classem…Image
Apr 18 8 tweets 6 min read
Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron de 2017 à 2023, mais aussi préfet de Corse du sud entre 2012 et 2017, était en cheville avec le "Petit Bar", le plus puissant des groupes criminels corses, à l'influence politique et économique digne d'une mafia, dont "l'intendant", Johann Carta, échangeait de nombreux textos avec lui jusqu'en 2018 (source judiciaire "Email Diamant").

Or, Hélène Gerhards, présidente de la cour d’assises du Lot-et-Garonne, a récemment été mise en détention provisoire pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, trafic d'influence, blanchiment, faux et usage de faux entre 2008 et 2022 (avant d'être relâchée deux semaines après...) pour ses liens avec le même Johann Carta et la mafia du "Petit Bar", héritiers du parrain de Corse du sud Jean-Jérôme Colonna, un ancien de la French Connection et son trafic international de cannabis via Béziers, Marseille et le Maroc.

"Parmi les services rendus" par Hélène Gerhards, "des conseils juridiques, la recherche et la communication d'informations sur des procédures en cours ou des données issues de fichiers". Mais aussi l'utilisation de sa "qualité de juge d'instruction" pour "établir de fausses ordonnances de commission d'expert et de fausses ordonnances de taxe", afin de faire bénéficier des proches de sommes indues "pour la réalisation d'expertises fictives". Mais encore des travaux effectués par des ouvriers du même réseau mafieux dans sa gigantesque villa de Pietrosella, sur la rive sud d'Ajaccio"...

Les noms de Patrick Strzoda et de Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est, de la zone de défense et de sécurité Est et du Bas-Rhin depuis début 2020, ont également été retrouvés dans le téléphone de la belle-mère de Jacques Santoni, présenté par la justice comme le chef du "Petit Bar". Lors de leur mandat, cette dernière était directrice régionale au droit des femmes en Corse, fonction placée sous l'autorité des préfets de région.

Il faut dire que pendant 20 ans, Johann Carta était le gérant de la Pinetta, un restaurant de plage illégalement installé sur la rive sud d’Ajaccio, où se pressaient people, vedettes du petit écran et du cinéma, présentateurs télé et footballeurs. Pour ne pas dire plus...

Or, Patrick Strzoda, dont on rappellera qu'il a aussi été directeur de cabinet du ministre de l'intérieur et du premier ministre Bernard Cazeneuve de décembre 2016 à mai 2017, justifie ses "48 textos" litigieux en raison de "service rendu" : Johann Carta acceptait de démonter son restaurant à sa demande, et en contrepartie... Le mystère perdure. Mais le préfet se serait senti en tout cas redevable, mettant le doigt dans l'engrenage avec un homme dont il savait qu'il était multi condamné : treize condamnations, dont douze actées à l’été 2013, au moment où le préfet quitte la Corse. Au total, le tribunal correctionnel avait prononcé à cinq reprises des peines d’emprisonnement, pour outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique ou menaces de mort.

Une couleuvre d'autant plus difficile à avaler quand on sait que le même Patrick Strzoda a été soupçonné par le Sénat de "faux témoignage" dans l'affaire Benalla. Le procureur de Paris, Rémy Heitz, était alors sans appel : il a bien fait, devant les sénateurs, "une description incomplète des attributions d’Alexandre Benalla au cours de son audition", et a également autorisé la présence de Benalla parmi les forces de l'ordre le 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris.

Le parquet a classé sans suite...

État et mafia corse cohabitent donc bien au travers de liaisons dangereuses. Jusqu'à l'impunité de "73 assassinats sans condamnation", au bout du compte (2013). La Corse devenant la "région la plus sanglante d'Europe", et "la plus criminogène de France métropolitaine" (2024).

Sources👇 + + + +
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blast-info.fr/articles/2023/…
nouvelobs.com/justice/202309…
lemonde.fr/societe/articl…
lemonde.fr/politique/arti…
lejdd.fr/societe/corse-…
francebleu.fr/infos/faits-di…Image
Mar 28 8 tweets 8 min read
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire.

1900: le scandale des "casseroles" secoue la République. L'Armée et les loges maçonniques du Grand Orient de France ont mis en place un fichage politique et religieux des officiers, à l'initiative du général Louis André, ministre de la guerre. Il s'agissait d'un système discriminatoire, suite à l'affaire Dreyfus, où l'avancement des officiers républicains, francs-maçons ou libre-penseurs était favorisé, tandis que la carrière des militaires nationalistes et catholiques, "hostiles à la République" selon le Grand Orient et le cabinet d'André, était entravée. Or, ce système s'est poursuivi jusqu'à la Première guerre mondiale, appuyé sur les renseignements préfectoraux et de nombreuses pressions politiques.

Puis ce fut le fichage des juifs par le gouvernement de Vichy, pour m
ener à bien leur déportation et leur génocide. C'est ainsi que notre numéro de Sécu, que nous avons l'habitude d'inscrire en remplissant notre feuille de maladie, est la reprise d'une création de l'administration de Vichy: le chiffre 1 et 2 de l'identification concernait le «citoyen français de sexe masculin ou féminin», le 3 et le 4 un «sujet français indigène non juif», le 5 et le 6 un «sujet français indigène juif», le 7 et le 8 un «étranger (e)», le 9 et le 0 un «statut mal défini».

Puis c'est "la chasse aux Français" en 1974, une affaire révélée par le journal Le Monde, consistant à interconnecter sous l'égide du ministère de l'intérieur plusieurs fichiers administratifs sous le nom de SAFARI. Une base de données nominative et centralisée de la population, qui aurait utilisé le fichier de sécurité sociale comme identifiant commun à tous les fichiers administratifs.

S'en était suivi un tollé qui provoqua en 1978 la création de la fameuse CNIL, la Commission Informatique et Libertés, qui interdit le fichage des opinions politiques des individus (par l’État ou par un acteur privé) au même titre que celui de l’origine ethnique ou de l’orientation sexuelle. Mais cette loi subit de nombreuses révisions, liées notamment à l’évolution des technologies, ce qui occasionna la perte en 2004 du droit d’opposition de la CNIL à la création de fichiers de police. D'où leur multiplication : FAED, Fnaeg, STIC et JUDEX fusionnés en TAJ, EDVIGE, EVIRSP, CRISTINA, TES, ADOC et bien d'autres.

EDVIGE en 2008 (Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale) fut l'un des plus liberticides: il autorisait les policiers à ficher toute personne de plus de 13 ans exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique, jouant un « rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif », et jugée « susceptible de porter atteinte à l’ordre public », qui se voyaient alors enregistrée leur orientation sexuelle, leur santé, leurs origines raciales ou ethniques.

Puis ce sont les états d'urgence terroriste et sanitaire, des plus sécuritaires, qui élargit considérablement un contrôle social de masse suite aux attentats de 2012, 2015 et 2016, aux manifestations des « gilets jaunes », et à la pandémie de Covid-19. Parmi elles, la loi renseignement de 2015, où une manifestation par exemple peut faire l’objet d’une mise sur écoute, et où toutes les actions sur internet sont surveillées avec les systèmes des « boites noires ».

Suite👇

; ; ; ; ; ; dieses.fr/enjeux-du-fich…
ricochets.cc/Quand-la-Franc…
google.com/amp/s/www.lexp…
nextinpact.com/article/26611/…
lareleveetlapeste.fr/bilan-du-quinq…
communcommune.com/2020/12/le-fic…
francais.rt.com/france/81522-f…Image Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire (suite).

Puis ce sont trois fichiers redoutables en 2020: Enquêtes Administratives liées à la Sécurité Publique (EASP), Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (PASP) et Gestion de l’Information et Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (GIPASP). Ils permettent de collecter des informations sur les opinions politiques (et non plus les activités uniquement), l’appartenance syndicale, l’orientation sexuelle, les données de santé… ou les simples activités sur les réseaux sociaux (identifiants, photos, commentaires…) des personnes physiques ou morales "susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, à l’intégrité du territoire, ou des institutions de la République". Comme si ce n'était pas assez, il est également possible de surveiller leurs enfants mineurs et les "victimes" sans contexte pénal !

Ces fichiers permettent aussi d'en consulter d'autres par croisement, dont notamment le TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires), avec la reconnaissance faciale et donc le fichage biométrique. Sans oublier l’interconnexion du fichier Hopsyweb (fichier des personnes hospitalisée en psychiatrie sans contentement) avec le FSPRT (fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) et ce malgré les risques sérieux d’atteinte aux droits des patients, de violation du secret médical ou encore du respect de la dignité humaine.

Puis ce sont les décrets de décembre 2020, qui autorisent carrément le fichage des opposants politiques, celui plus exactement "des citoyens, des associations et organisations professionnelles" selon leurs "activités politiques, syndicales ou religieuses". Ils prévoient notamment l’utilisation du Pasp (Prévention des atteintes à la sécurité publique) par la police, et du Gipasp (Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) par les gendarmes. Ce fichage s'exerce non pas sur des actes mais sur des INTENTIONS. Il concerne "toutes les personnes qui PEUVENT porter atteinte à la sécurité publique" ou sont "SUSCEPTIBLES de porter atteinte aux institutions de la République".

Puis c'est la loi sécurité globale le 25 mai 2021, qui ouvre la voie à la création d’une police et d’une surveillance privée, séparée de la fonction publique. Ceci annonçant la loi responsabilité pénale et responsabilité intérieure du 24 janvier 2022, qui renferme un véritable arsenal de mesures sécuritaires, en renforçant l’usage de caméra embarquée et aéroportée via des appareils tels que les avions, hélicoptères, ULM ou drones.

Mais encore les lois d'urgence sanitaire du 23 mars 2020 et 31 mai 2021, qui ont permis de repousser des élections, d'imposer des mesures de distanciation sociale, de fermeture d’établissement, d’interdiction de rassemblements, de réunions ou de manifestations. Résultat ? Perquisitions administratives, saisies et exploitations administratives des données informatiques, périmètres de sécurité administratifs, assignations à résidence administratives, surveillances électroniques administratives, obligations administratives pour les personnes concernées tenues de fournir leurs identifiants informatiques, surveillances administratives des communications électroniques hertziennes, sans contrôle a priori de la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement.

Mais encore la loi séparatisme du 24 août 2021, qui prévoit notamment que si l’un des membres d’une association est sujet à des activités anti-républicaines, la totalité de l’association peut être dissoute. Les associations, qui n’étaient alors responsables que de leurs propres agissements, sont désormais susceptibles d’être responsables des actes d’un seul de leur adhérent.

Suite et fin👇Image
Mar 25 8 tweets 5 min read
Auditionné devant le Sénat en 2014, le général Vincent Desportes déclare sur Daech : "Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre? Affirmons-le clairement : ce sont les États-Unis."

Mais aussi les services français.

D'abord, "celui qui porte la faute la plus grave, c'est George W. Bush et son équipe de «néocons» composée notamment par Donald Rumsfeld, Dick Cheney et Paul Wolfowitz. Ils portent une responsabilité accablante dans l'actuelle destruction du Moyen-Orient."

Puis "Nouri al-Maliki quand il est devenu le Premier ministre irakien en 2006 : il a encore exacerbé une situation très tendue en déséquilibrant inconsidérément les rapports chiites-sunnites. Ce qui a conduit à l'exaspération de ces derniers et leur accueil initial très bienveillant envers Daech : il les libérait du despotisme chiite."

Puis "Paul Bremer, administrateur provisoire de l'Irak de 2003 à 2004, qui a expurgé tous les anciens baasistes de l'administration, ce qui a conduit à l'effondrement de l'Etat irakien et à la consolidation de la rébellion résistante. Il a aussi commis une faute absolument majeure en rejetant tous les anciens militaires sunnites en dehors de l'Armée.

Et surtout, "c'est lui qui a fourni, par sa décision, toute l'ossature militaire de Daech.

La responsabilité des Etats-Unis est ainsi profonde et première."👇

ajoute que l'organisation terroriste "ISIS, appelée plus tard IS, s’est développée rapidement, a conquis beaucoup de terrain à partir de 2014 et s’est proclamée califat en juin de la même année. Or, les services de renseignement militaires US (DIA) savaient depuis quelque temps qu’un tel califat était en préparation. Mais, selon Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le gouvernement US a détourné le regard. Un tel califat constituait un excellent tampon sunnite pour affaiblir la Syrie et réduire l’influence de l’Iran chiite." C'est pourquoi Graham Fuller, l’un des analystes les plus respectés du Moyen-Orient et ancien agent de la CIA, est très clair : "Je pense que les États-Unis sont l’un des principaux créateurs d’ISIS."👇

BBC News Afrique enfonce le clou en révélant qu'Abou Bakr al-Baghdadi, fondateur et chef de l'État islamique, aurait bien été fabriqué par la CIA :

"Après l'invasion menée par les Etats-Unis, qui a renversé le président irakien Saddam Hussein en 2003, il aurait aidé à fonder un groupe insurgé islamiste. Ce dernier aurait mené des attaques contre les troupes américaines et leurs alliés.

Puis, début 2004, al-Baghdadi est arrêté par les troupes américaines dans la ville de Falloujah, à l'ouest de Bagdad. Il est alors emmené dans un centre de détention situé dans le sud du pays.

Or, le camp de Bucca, où il était détenu par l'armée des Etats-Unis, a été décrit comme une "université" pour les futurs dirigeants de l'Etat islamique. Les détenus de ce centre se sont radicalisés et ont développé d'importants contacts et réseaux.
Al-Baghdadi aurait dirigé des prières, prononcé des sermons et enseigné des cours de religion pendant sa détention.

Et l'administrateur américain de la prison lui a parfois demandé de servir de médiateur dans des conflits. Jusqu'à ce qu'il soit libéré "faute de preuves", après 10 mois de détention."👇

Mais il ne faudrait pas oublier les services français dans la création de l'État islamique : une remarquable enquête du magazine Foreign Policy démontre que les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État Islamique » en juin 2014.

Pire encore : l’aide française, notamment aux rebelles en Syrie, s'est poursuivie après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda.

La France a donc entretenu DAECH.👇 lefigaro.fr/vox/monde/2016…
Investigaction.net
investigaction.net/abu-bakr-al-ba…
google.com/amp/s/www.bbc.…
contrepoints.org/2016/08/27/263…Image
Mar 21 33 tweets 11 min read
1997 : la DST découvre les dossiers « secret défense » des trafics pédophiles Coral et Kripten dans le garage du Commandant Prouteau, fondateur du GIGN.
Des mentions manuscrites « Vu » attestent que François Mitterrand a lu ces rapports. Il a donc couvert Jack Lang et Frédéric Mitterrand
mis en cause.👇 +
+ + books.google.fr/books?id=m--oE…
come4news.com/dossier-coralk…
lexpress.fr/informations/l…
zinfos974.com/quand-frederic…Image
Mar 7 16 tweets 7 min read
"Ce jour-là, Yves Bertrand a souhaité nous voir, de toute urgence. À l'en croire, les journalistes en charge des affaires sensibles - particulièrement ceux du Monde et de Mediapart - étaient dans le collimateur du président de la République. "Faites vraiment attention à vous. Il vous tuera comme moi il m'a tué."

Jamais, sans doute, un président ne s'est arrogé autant de pouvoirs, tout en s'attaquant à toutes les formes de contre-pouvoir : volonté de supprimer les juges d'instruction indépendants, renforcement du secret défense, mainmise sur l'audiovisuel public, pressions diverses sur la presse... Nicolas Sarkozy est un "tueur". La longue liste des victimes ne souffre aucun débat.

À cet égard, la descente aux enfers qu'ont fait vivre la police et la justice à Claire Thibout, la petite comptable des Bettencourt, celle qui a dénoncé le financement illégal de sa campagne présidentielle en 2007, restera dans les annales. Le chef de l'État s'est alors occupé personnellement du cas de cette femme, traumatisée à vie d'avoir osé dire la vérité.

Sa vie bascule lorsque, le 6 juillet 2010, Mediapart met en ligne son entretien avec elle sous le titre "L'ex-comptable des Bettencourt accuse : des enveloppes d'argent à Woerth et Sarkozy". Tous les moyens de l'État sont immédiatement déployés, toutes affaires cessantes, pour faire taire ce témoin gênant, le parquet de Nanterre et son procureur Philippe Courroye devenant le bras armé d'un pouvoir insensé. Sarkozy harcèle son ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui exécute les injonctions de son mentor, mais aussi deux de ses fidèles, Frédéric Péchenard, directeur DGPN, et Bernard Squarcini, patron de la DCRI.

Objectif des policiers et des juges ? Faire dire à Claire Thibout que Mediapart était un journal de voyous, que tout était faux, que le trésorier à qui les fonds ont été remis n'était pas Éric Woerth de l'UMP, mais Arnaud Benoît, chargé de la trésorerie de Clymène chez qui elle avait travaillé... La fin justifie tous les moyens.

L'affaire d'État vire même à l'une des plus formidables manipulations médiatiques, lorsque le Figaro, dont le patron Etienne Mougeotte est proche de l'Elysée, met en ligne de manière aberrante un papier non signé, titré : "Claire Thibout dénonce la romance de Mediapart", en s'appuyant sur des extraits tronqués d'une déposition PJ de la comptable recueillis seulement quelques heures plus tôt. Des extraits communiqués allègrement auprès des journalistes par l'Elysée, la préfecture de police de Paris, le parquet de Nanterre, le ministère de l'Intérieur...

Claire Thibout n'oubliera jamais son calvaire :

"J'ai été traitée comme une délinquante par les policiers. J'étais l'ennemi public numéro un. Ma famille a été ébranlée par tout cela. Mon fils pleurait en se demandant ce qui se passait. Ma fille de 14 ans a été beaucoup perturbée par ce qu'elle entendait de moi à la radio. Ils ont été jusqu'à menotter mon mari devant les voisins et surtout les enfants.

Je suis sous antidépresseurs, le fisc est à mes trousses, la justice me menace toujours, j'ai perdu mon emploi et je désespère d'en trouver un nouveau. J'ai été seule au monde, même contre mon mari qui a failli me quitter et qui pensait que je n'aurais pas dû me mettre dans tous ces ennuis.

Mais il fallait que je dise ce que je savais. Toute ma vie, je me serais reproché de n'avoir rien dit. J'ai dit la vérité et je continuerai à la dire, même si on essaie de m'en faire payer très cher le prix."

C'est ainsi que Sarkozy a été visé dans 12 affaires judiciaires:
Abus de biens sociaux
Trafic d’influence
Faux et usage de faux
Abus de confiance
Escroquerie en bande organisée
Prise illégale d’intérêts
Blanchiment en bande organisée
Favoritisme
Corruption
Détournement de fonds publics
Abus de faiblesse
Association de malfaiteurs

Toutefois, comme dit Claire Thibout : "Qui s'est occupé personnellement de Nicolas Sarkozy?..."

Sarko m'a tuer. Sarko s'est tuer. Gérard Davet, Fabrice L'homme. Devoir de mémoire.Image Sarko m'a tuer. fr.shopping.rakuten.com/mfp/136817/sar…
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Feb 21 7 tweets 5 min read
L'agence d'État Viginum, sous couvert de lutte contre les fake news et les ingérences numériques étrangères, surveille en France nos publications sur les réseaux sociaux. Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel".
Une mise sous surveillance de toute la population.

Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État,sans débat parlementaire, dont la mise en oeuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).

Or, sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ? Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.

La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle". Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.

La preuve ? On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB.

D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers". En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.

Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.

La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.

+ + + + + 20minutes.fr/high-tech/3195…
lefigaro.fr/medias/viginum…
liberation.fr/politique/elec…
lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/14/lag…
cnews.fr/vie-numerique/…
google.com/search?q=vigin…Image
Feb 5 11 tweets 7 min read
Le Sénégal ne tend pas vers une dictature : il est de plain-pied dans une dictature sanguinaire, et ce depuis le début du second mandat de Macky Sall.

Si le Président élu démocrate a muté en dictateur, c’est par pure peur des lendemains de l’alternance 2024, compte tenu des milliers de casseroles resultant de sa gouvernance calamiteuse et de la haine que lui vouent ses citoyens.

Le pillage des deniers publics a été libéralisé, et les auteurs protégés par un coude ou promus par décret. Le mensonge et la manipulation sont devenus monnaie courante, et les fonctionnaires intègres ou magistrats indépendants sont radiés, mis au placard, ou bannis aux fin fonds du Sénégal. L'administration a refusé de remettre les fiches de parrainage au mandataire d’un candidat de l’opposition malgré une décision de justice. La prison n’est plus destinée qu’aux honnêtes citoyens qui dénoncent les crimes et malversations du camp Faye/Sall /BBY.

La dictature en cours se caractérise également par la légalisation d'assassinats de citoyens opposés ou soupçonnés d’être opposés au camp BBY, au 3ème mandat illégal, à l’instrumentalisation de la justice contre les opposants.

Ainsi, en mars 2021, alors que les citoyens manifestaient, 14 d’entre eux été tués, des jeunes en majorité, tués à balle réelle pour la plupart (dixit « Le rapport du département d’État américain »). Zéro enquête. Zéro coupable malgré des vidéos et les témoins oculaires.

Le 17 Juin 2022, alors que des citoyens manifestaient pour les mêmes raisons, 3 d’entre eux sont exécutés. Zéro enquête. Zéro coupable. Et un mensonge d’Etat avec un faux rapport d’autopsie sur l’une des victimes.

Le 18 Mars 2023, 2 encore sont exécutés. Zéro enquête. Zéro coupable. Malgré des vidéos montrant les tueurs en pickup ou déambulant librement.

En marge, des citoyens soupçonnés d’être proches de l’opposition meurent en détention, se suicident avec des niampés, font des chutes mortelles d’une voiture de police, d’autres sont soupçonnés d’être des informateurs (Dixit Ameth Suzanne Camara), ou disparaissent avant d’être retrouvés en morceaux, ou même disparaissent à jamais. Zéro enquête. Zéro coupable.

Tout ceci en raison de la prolifération des nervis tueurs, et le statut spécial qui semble leur avoir été conféré, les plaçant au-dessus des FDO régulières. Ils peuvent opérer (arrêter, blesser ou tuer) librement aux côtés des FDS, munis de tous types d’armes (couteau, machette, fusil, barre de fer, bâton).

Le 16 Mars 2023, ce sont encore des nervis à visages découverts et armés jusqu’aux dents qui se sont joints aux FDS pour mater les manifestants.

Au final, ce sont au moins 100 manifestants tués par balles, et plus d’un millier de personnes toujours détenues dans les prisons du pays sous le règne de Macky Sall.

Et c'est lui qu'Emmanuel Macron a nommé au poste d’Envoyé spécial et Président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, en faisant "les éloges du président sénégalais et de la démocratie dans le pays"...

Sans doute parce que c’est sous son règne que l’accord de défense donnant aux militaires français l’autorisation de retourner au Sénégal a été signé avec Sarkozy. Que l’implantation de l’Escale aéronautique des Éléments français au Sénégal, à l’aéroport Blaise Diagne (400 militaires et civils), a été autorisé. Que le Groupe Bolloré a signé son retour au port de Dakar, et que l’exploitation du pétrole dans le pays a été scandaleusement accordée à Total, qui avait pourtant proposé l’une des offres les plus désavantageuses pour le peuple sénégalais. Qu'un contrat, très onéreux pour l’économie du pays, a été signé en vue de la construction du TER, juste pour sauver une entreprise française aux portes de la faillite. Ou que le franc CFA a été maintenu avec le soutien de Macky Sall...
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+ + jeuneafrique.com/557589/politiq…
france24.com/fr/%C3%A9missi…
seneplus.com/politique/le-s…
lecourrier-du-soir.com/coupure-de-lin…
seneplus.com/opinions/quand…
rfi.fr/fr/afrique/202…
seneplus.com/opinions/nomin…Image
Jan 21 6 tweets 6 min read
Coluche : le spectre d'un crime d'État.

1/ Une dizaine de minutes avant les faits, la Gendarmerie de Grasse empêche toute circulation par un barrage routier sur la route qu’a emprunté Coluche. Un barrage, à la sortie de Valbonne, justifié par un "accident" dont personne n'a été témoin - hormis celui qui allait se produire peu après.

2/ La dépêche annonçant la mort de Coluche, via l’AFP et Pressedd, est horodatée du 19 juin à 15 h 46. Or sa mort est constatée à 16h30 et relayée à 17h46.

3/ La version officielle assure que Coluche roulait très vite, "comme un fou", et s'est encastré dans un camion en plein virage parce qu'il n'aurait pas eu le temps de le voir.
Libération écrit même : "Le choc a été si violent que le casque a éclaté", alors qu'il ne porte pas son casque. Les dépêches de l'AFP, dépendante alors de l'État avec 4 membres des RG en son sein, reprennent toutes les informations rapportées par la gendarmerie de Grasse, qui invente carrément des témoins ayant soit disant été doublés par Coluche "à une vitesse impressionnante".

En réalité, il roulait à 60 km/h, sur une route parfaitement sèche et sans éblouissement. Il a vu, comme ses amis Didier Lavergne et Ludovic Paris qui le suivaient, le camion arriver de loin, en ligne droite, au pas, tout comme le camionneur les as vus. Et c'est le poids lourd qui a coupé brusquement la route, sans mettre son clignotant, au moment précis où Coluche arrivait sous son nez. Ce qui est confirmé par une vidéo de France 3, un article de France Soir et du JDD relayant les mêmes témoignages sur les lieux. Mais curieusement non repris par l'AFP.

4/ Le camion transportait des
gravas de la même Gendarmerie de Grasse vers un pré qui n’avait aucune décharge, les médias allant même jusqu'à parler d'une "livraison anodine dans un camping" qui n'a jamais existé, et qui supposerait de passer sur un petit pont de pierres avec un camion de 38 tonnes, n'ayant rien à faire sur une petite départementale de campagne avec un tel tonnage industriel.

Le chauffeur, Albert Ardisson, travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte. Après "l'accident", alors qu'il voit un mort sous ses roues,
il parait comme irresponsable, totalement détaché, ne s'en préoccupant aucunement. Il sort tout de suite avec sa sacoche et ses papiers pour ne faire que le constat, en laissant son moteur tourner et les gaz d'échappement non loin du corps.

5/ Une expertise ordonnée par le juge d'instruction Jean-Paul Renard prouve que le chauffeur a menti sur la vitesse de la moto. Mais au procès, 99% des médias sont absents, et les seuls présents reprennent la version totalement incohérente du juge qui dissimule la version contraire des amis de Coluche.

Un juge franc-maçon lié au milieu de Nice, qui instruira en 1991 l'affaire Omar Raddad, et qui classera sans suite des plaintes de Karim Kamal accusant des magistrats pédophiles. Dont lui-même.

6/ Un barbouze surnommé "Serge l'Arménien" affirme que sa villa d'Opio a été utilisé comme QG de "l’attentat", avec un dossier retrouvé sur place qui démontre la préparation de l’assassinat. Un inspecteur de la BRB révèle également au journaliste Jean Depussé l'existence d'un "dossier Coluche" consacré à la préparation de l'assassinat "avec un camion".

7/ Coluche avait déjà été menacé de mort en 1981 par les services secrets, mais aussi en 1985 avec son retour sur scène. D'autant qu'il était devenu intouchable avec les Restos du coeur, et faisait chanter l'Union européenne comme l'industrie agroalimentaire pour obtenir plus de nourriture dans les Restos.

Surtout, il allait parler de Mazarine, et bien d'autres secrets sur le Tout-Paris dans un nouveau spectacle au vitriol qui allait démarrer au Zénith de Paris deux mois après👇

+ + + + + + + + forum.hardware.fr/hfr/Discussion…
pdfcoffee.com/coluche-lx27ac…

voici.fr/news-people/ac…
ina.fr/ina-eclaire-ac…
lucadeparis.free.fr/infosweb/coluc…
dailymotion.com/video/x2ekobn
francesoir.fr/culture-medias…
femmeactuelle.fr/actu/news-actu…Image
Jan 7 16 tweets 11 min read
Mohamed Merah : un agent double DCRI/DGSE manipulé par les services du renseignement français.

C'est ce que prouvent des notes de la DCRI auxquelles ont eu accès Le Monde. Des notes qui n’ont jamais été déclassifiées et adressées à la justice.

Elles montrent d'abord que le renseignement français savait tout du profil du tueur de Toulouse dès 2012 et qu'ils ont laissé faire. L'ancien patron du renseignement intérieur toulousain, Christian Ballé-Andui, avait alerté sur sa probable implication dans les attentats, mais personne ne l'a écouté. Pourtant, ses conseils auraient sans doute évité la tuerie de l’école juive Ozar Hatorah. Dès juin 2011, Christian Ballé-Andui demande que soit "judiciarisé le dossier Merah", mais la DCRI s'y refuse. Merah est également pisté par les services depuis 2006, mais sa surveillance s'arrête inexplicablement fin 2011. 

Pourquoi ?

Parce que Merah était un informateur de la DCRI, bénéficiant d'une "liberté de mouvement en échange d'informations précieuses", en lien "avec un correspondant DCRI". Ce que confirme Yves Bonnet, ancien patron de la DST : "Merah avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même [le chef de la DCRI]. C'est-à-dire qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça “correspondant”, appelez ça “officier traitant”… [...] Or avoir un correspondant ce n'est pas anodin."

Ce qui lui aurait permis notamment d'être introduit en Israël par la DGSE via la Jordanie, avec la bénédiction de son directeur Erard Corbin de Mangoux proche de Sarkozy. Il serait ensuite revenu en Jordanie d’où il se serait envolé pour l’Afghanistan. But de l’opération : "prouver au réseau djihadiste sa capacité à passer à travers la frontière avec un passeport européen", selon Daniele Raineri du quotidien Il Foglio.

Les services israéliens ont confirmé à Reuters que Merah s'était rendu trois jours en 2010 en Cisjordanie à partir de la Jordanie, confirmant une info donnée par Bernard Squarcini. De ce fait, Éric Denecé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, souligne : si Merah "était suivi par la DCRI, ses déplacements étaient forcément connus des services de renseignements français". Comment se fait-il d'ailleurs qu'une carte d'un membre du GSPR (Groupement du président de la République) ait pu être retrouvée dans la voiture de Merah ?

Le Monde révèle même que Merah se serait filmé, peu avant sa mort lors de l'assaut, en révélant qu'un de ses amis, Zouheir, qu'il pensait être un djihadiste, était en réalité un agent du renseignement qui le manipulait. "Tu m'as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans. Et tu te révèles finalement un criminel et un capitaine des services français. J'aurais jamais cru ça. Va en enfer espèce de traître ! Je ne te pardonnerai jamais. Vous allez me tuer sans aucune raison. C'est vous qui m'avez entraîné dans cette situation." (quotidien arabophone Echourouk et AFP).

Ce que confirme l'avocate française Isabelle Coutant-Peyre, qui assiste l'avocate algérienne de la famille Merah. D'où "la liquidation" de Mérah, pour ne pas révéler le fiasco et la manipulation des services français. Sachant que la DGSE a acheté le silence du père Merah, détenteur des vidéos, pour 30.000€ parce qu'il portait plainte contre la hiérarchie policière pour "meurtre aggravé" de son fils (Times of Israël).

Ce que dénonçait aussi Marc Granié, CRS pendant 35 ans, ancien Béret rouge chargé de la protection des hautes personnalités à l'Elysée, dans une vidéo
:  "Il faut savoir que les américains avait intercepté Merah dans le pays où il s’entrainait pour le djihad, qu’après cette interpellation, les autorités US ont contacté la France qui a répondu : "Laissez-le". Merah était un agent qui travaillait pour la France et qui par la suite fut assassiné."

Sources👇 + +
slate.fr/story/52297/mo…
lemonde.fr/societe/articl…
google.com/search?q=merah…Image Il avait déjà été recruté.
Jan 5 24 tweets 11 min read
Jeffrey Epstein : un réseau tentaculaire en Russie, en Chine et aux États-Unis en lien avec Benjamin Netanyahou.

Nous savions déjà que la toile d'araignée du trafiquant sexuel international comprenait :
- des membres centraux du Mega Group, organisation informelle "philanthropique" de milliardaires pro-israéliens
- des fondations "caritatives" et des entreprises juives
- des politiciens et responsables publics aux USA et en Israël
- des premiers ministres passés et présents, tels que Shimon Peres, Ehut Barack et Benjamin Netanyahu
- des associés de l'administration Trump
- le Syndicat du Crime du mafieux Lucky Luciano, qui visait à lier la mafia italo-américaine et la mafia juive
- des pontes du crime organisé en lien avec le domaine des affaires et du renseignement (réseau US Meyer Lansky)
- la NSA, l'Unité 8200"(l'équivalent israélien de la NSA), la CIA et le Mossad

La meilleure illustration de la façon dont ces acteurs se sont souvent mélangés entre eux peut se voir chez Ronald Lauder, l'ami du mécène d'Epstein, Leslie Wexler : membre de Mega Group, ex-membre de l'administration Reagan, ex-Ministre-Adjoint de la Défense des USA pour les Affaires Européennes et l'OTAN, ami de longue date de Donald Trump, mais aussi longtemps donateur pour le Likoud, et spécialement pour Benjamin Netanyahou.

Durant le temps qu'il passa comme ministre-adjoint à la défense, Lauder s'était déjà fait l'allié du représentant israélien de l'époque à l'ONU, le même Netanyahou. Lauder allait même devenir l'un des plus importants fers de lance de Netanyahou vers le pouvoir, en particulier pendant sa victoire surprise en 1996. Une proximité qui s'est alors renforcée avec le Mossad, placé sous l'autorité directe du nouveau Premier Ministre, Benjamin Netanyahou.

De la même manière, sur la base de fuites de courriels, Netanyahou a utilisé Epstein pour faciliter la rencontre avec Jes Staley, l'ancien PDG de JPMorgan Chase, la plus grande banque américaine, Epstein ayant de multiples connexions avec des personnalités éminentes au Royaume-Uni, en Chine, au Moyen-Orient, mais aussi en Russie. Autant de pays où Epstein concluait des accords sensibles dans l'intérêt d'Israël et avec la bénédiction de Netanyahou (Daily Beast).

La vérité est qu'Epstein "partageait le même réseau que Staley : Ehud Barak, Prince (Blackwater), Mohammed bin Salman, Mohamed bin Zayed, Donald Trump, Bill Clinton... mais également Netanyahu."

On sait aussi qu'Epstein a hérité des opérations de Robert Maxwell pour le Mossad, en faisant chanter, comme lui l'avait été auparavant, les puissants de ce monde avec des vidéos de leurs ébats sexuels ou pédophiles. On sait moins qu'Epstein était en lien avec Black Cube, le "Mossad privé", composé d'ex-agents du Mossad, du Shin Bet et du secteur privé, les mêmes qui ont été engagés par David Boies, avocat d'un autre pervers sexuel, Harvey Weinstein, afin de discréditer des actrices l'accusant d'agressions sexuelles.

Or, on envoie pas des anciens du Mossad au Black Cube, jusqu'à leur chef Effraim Halevy, sans l'accord du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui suit bien sûr toutes les affaires de près.

Il en est de même pour la société Carbyne, en lien avec Black Cube, dans laquelle Epstein a travaillé en étroite collaboration avec Israël, opérant pour la surveillance de masse la plus totale de toute nation, et n'ayant aucune restriction pour transférer sa technologie aux plus offrants comme à des dirigeants autocratiques. Parmi eux, là encore, la Chine, la Russie, mais aussi les Émirats arabes unis ou le complexe militaro-industriel américain en co-action avec Netanyahou. Aucune surprise alors à ce qu'Alex Dizengof, responsable de la cybersécurité au sein du bureau du Premier ministre israélien, devienne par exemple Chief Technology Officer de Carbyne.

+ + + + + + newsnet.fr/161026
ynetnews.com/article/rjtfc4…
google.com/amp/s/fr.times…
qz.com/1459696/former…
haaretz.com/israel-news/20…
trtworld.com/magazine/two-a…
wsj.com/articles/SB894…Image
Dec 31, 2023 40 tweets 20 min read
Jeffrey Epstein : la scène du crime.

Le New York Times et le Washington Post affirment que Jeffrey Epstein a été retrouvé dans sa cellule avec "des os du cou brisés", des fractures incluant notamment celle de l'os hyoïde proche de la pomme d'Adam, typiques d'une strangulation.

Le Dr Michael Baden, ex-medecin légiste en chef de New York, affirme dans l'émission 60 minutes de CBS News : "Je n'ai jamais vu en 50 ans de carrière trois fractures comme celle-ci dans une pendaison suicidaire", qui plus est avec un drap orange attaché à un lit du haut dans une position quasi-assise, "avec les fesses à environ un centimètre du sol" selon la version officielle. La blessure est un sillon circulaire perpendiculaire à l'axe du cou caractéristique d'un "étranglement avec un fil", de type fil électrique ou métallique, et non sous l'effet d'un noeud coulant avec un tissu. Il souligne qu'en cas de pendaison, la ligature glisse sous la mâchoire par l'effet de la gravité du corps et ne repose pas au milieu du cou. 

Le Daily Mail, qui s'est procuré les photos du bureau du médecin légiste de New York lors de la levée de corps dans la cellule, confirme une blessure circulaire "ensanglantée" passant par la pomme d'Adam, suggérant un croisement du lien à deux mains. Le nœud coulant trouvé dans la cellule d'Epstein n'avait aucune trace de sang. D'ailleurs, aucune photo de sa dépouille n'a été prise, au bout d'une corde ou d'un quelconque lien. En revanche, des blessures suspectes sont révélées par l'autopsie : "contusions aux deux poignets, hémorragie musculaire à l'épaule gauche, abrasion au bras gauche et coupure à la lèvre".

Le Dr Baden ajoute que lors d'un étranglement, la pression provoque l’éclatement de petites veines (pétéchie), ce que l’on constate généralement au niveau du blanc des yeux. Sur une photo de l’autopsie, il y a bel et bien des capillaires éclatés très visibles sur la partie intérieure de la paupière inférieure gauche, mais aussi des "sur le visage et la bouche".

Les photos suggèrent également une mise en scène : "plusieurs bouteilles de pilule sur ordonnance, plusieurs nœuds coulants, plusieurs cordons électriques et suffisamment de draps pour plusieurs détenus", avec une note manuscrite et un stylo à bille bien en vue où il se plaignait de ses conditions de détention. Et même une autre note laissant croire qu'il était devenu délirant : "Des insectes géants rampant sur mes mains. Pas drôle !!"

La chaîne CBS mentionne un témoignage d’une source proche du dossier, qui affirme avoir entendu "des cris" dans la cellule de Epstein, au moment où les gardiens de prison tentaient de le réanimer en hurlant : "Respire, Epstein, respire !"

Les deux agents pénitentiaire responsables de l'unité où Epstein se trouvait, sont accusés de falsification de dossiers et de complot. Ils se seraient "endormis", ne permettant pas sa "surveillance" pendant 3 heures, et ont falsifié les dossiers pour dissimuler leur "erreur" en faisant croire qu'ils s'étaient assurés de détenus "vivants et comptabilisés" toutes les 30 mn. Pas un seul décompte en réalité, après avoir faussement certifié plus de 75 contrôles distincts de 30 mn, selon plusieurs responsables des forces de l'ordre et de la prison. Or, la porte qui sépare les gardes du couloir où se trouve la cellule est à moins de 5 mètres.

Epstein n'aurait pas dû non plus être seul dans sa cellule cette nuit là. Il avait pourtant un codétenu, mais il a été transféré la veille, pour des raisons inconnues, et il n'a pas été remplacé. C'est alors que la caméra de surveillance est tombée en panne.

Tout comme les images d'un autre incident survenu le 23 juillet, où il est retrouvé blessé au cou à demi-inconscient dans sa cellule, ont disparu.

Sources/photos dans le thread👇
+ + +
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+ + + nytimes.com/2019/08/15/nyr…
washingtonpost.com/politics/autop…
nytimes.com/2019/10/30/nyr…
foxnews.com/us/forensic-pa…
google.com/amp/s/www.dail…
google.com/amp/s/www.dail…
nytimes.com/2019/08/13/nyr…
rollingstone.fr/jeffrey-epstei…
nouvelobs.com/monde/20190814…Image Jeffrey Epstein : photo 1 scène du crime 10 août 2019 Image
Dec 26, 2023 9 tweets 7 min read
Dans le plus grand secret, militaires/ingénieurs français et israéliens coopèrent sur la guerre du futur, alliant commandement numérique, drones et robots. Gaza et les territoires palestiniens en guerre serviraient de cobayes pour accroître leur savoir-faire.

Aussi bien les élus que le grand public ignorent tout de la participation israélienne au discret programme "Synergie du contact renforcé par la polyvalence et l’infovalorisation" (Scorpion), au cœur de la stratégie de l’armée de terre française pour les prochaines décennies.

Scorpion consiste à la mise au point d’un commandement numérique unique basé sur une interface commune qui permet aux soldats déployés sur le terrain, mais aussi aux outils militaires nouveaux, comme les drones et les robots, d’être connectés simultanément et d’anticiper ainsi les réactions de l’ennemi.

"L’idée centrale de Scorpion (explique une ingénieure qui souhaite garder l'anonymat) c’est la guerre sans bruit, et si possible d’éviter la guerre du sang, c’est-à-dire d’avoir le moins possible de soldats tués. Scorpion organise l’interopérabilité entre un char, un bateau, une moto, un drone, un robot, un soldat au sol."

 "Israël a pris une longueur d’avance sur trois points-clés :

D’abord l’effacement du bruit acoustico-moteur des drones. On est en train d’arriver à l’invisibilité du bruit, sujet sur lequel on travaille aussi beaucoup en France. 

Ensuite la miniaturisation des drones. Les drones-insectes dans un James Bond sont déjà en service et testés par l’armée israélienne à Gaza.

Enfin, l’effacement des traces numériques et le repérage des signaux « ennemis » stratégique, car le pilotage numérique est au cœur de Scorpion. Il ne faut pas être capté, tout en captant l’autre. Les Israéliens savent masquer, localiser, interpréter, analyser, brouiller."

Mais ce n'est pas tout.

IAE, ou Israel Aerospace Industries, qualifie Scorpion d'arme conventionnelle suprême, parce qu'elle sait tout faire :
- débusquer tous les appareils dans le ciel
- discerner les amis des ennemis
- neutraliser les capacités nuisibles des ennemis puis les anéantir
Tout ceci, sans que soit tiré un seul obus ou missile, grâce cette fois-ci à un faisceau électromagnétique.

Scorpion est donc un programme très important, auquel participent tous les grands industriels français de l’armement, mais aussi l’Israélien Elbit, qui a acquis une grande expérience dans les systèmes autonomes".

Scorpion est si important pour l’industrie de défense française qu’au-delà de l’armée de terre et la Belgique son client de lancement, le programme vise l’export. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que le premier acheteur de Scorpion est Abou Dhabi. Les Émirats arabes unis sont de longue date de très bons clients pour les armements français et aussi, plus récemment, des amis d’Israël.

Or, l'opérationnel de Scorpion passe totalement sous les radars. L'opacité mondiale du marché de la cybersécurité, dans lequel Israël est un acteur majeur, ne permet pas d’avoir la moindre idée des volumes de vente. "Les partenariats militaires et sécuritaires ne rentrent pas dans les statistiques officielles".

Or, c'est un marché énorme, où "la France doit progresser sur la question des guerres urbaines, en particulier en Afrique, où les hélicoptères sont des solutions à la fois coûteuses et trop bruyantes."

"Ce qui fonde nos partenariats avec Israël, c’est toutes ces inventions, simples, venues des meilleurs ingénieurs, qui ont acquis leur savoir-faire dans le contrôle et la répression dans les territoires palestiniens et à Gaza".

Donc une expertise testée puis acquise sur le dos de milliers de morts en Palestine.

On comprend mieux alors pourquoi la France n'a aucun intérêt à stopper la guerre.
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+ + + + + + orientxxi.info/magazine/comme…
google.com/amp/s/www.newa…
tribunejuive.info/2021/11/17/sco…
raids.fr/premium/scorpi…
defense.gouv.fr/eurosatory/pol…
google.com/amp/s/www.revo…
factuel.media/blogs/blog-art…
lesechos.fr/industrie-serv…
assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/A…
bruxelles2.eu/2020/12/scorpi…Image
Dec 24, 2023 4 tweets 6 min read
Israël : une menace nucléaire sans précédent.

1949 : découverte de gisements d’uranium dans le désert du Néguev.

1957 : premier réacteur nucléaire, grâce à la France, dans le plus grand secret et en dehors du régime d’inspection de l’AIEA.

1967 : plan d'une bombe atomique dans le Sinaï, en cas de situation défavorable à Tsahal lors de la guerre des Six-Jours (opération Samson). Mission suicide consistant à déclencler manuellement une bombe A baptisée "Acavish" (araignée) à 12km d'une base militaire égyptienne sur ordre du premier ministre en personne.

1979 : relation secrète avec l’Afrique du Sud de l’apartheid, fournissant à Israël au moins 550 tonnes d’uranium, contre le savoir technologique permettant de construire des bombes nucléaires.

1981 : attaque-surprise d'Israël contre le réacteur nucléaire Tamouz-1, sur le point d’entrer en fonction à Osirak en Irak. Pour la première fois dans l’histoire, un État accomplit un acte de guerre selon la doctrine de la première frappe préventive.

2003 : Ariel Sharon, qui vient de bombarder la Syrie, déclare à la télévision qu’Israël frappera ses ennemis "à n’importe quel endroit et avec n’importe quel moyen", donc immédiatement avec l’arme nucléaire.

2007 : plan de destruction des installations iraniennes d'enrichissement de l'uranium par une frappe aérienne utilisant l'arme nucléaire tactique. Missiles conventionnels guidés par laser pour ouvrir des "tunnels", avant bombes atomiques d'une puissance équivalente à un quinzième de celle d'Hiroshima.

Septembre 2023 : Benjamin Netanyahu parle d'une "menace nucléaire" contre l'Iran devant l'assemblée générale de l'ONU.

Octobre 2023 : "attaque inconsidérée contre Gaza à l'arme atomique" prise très au sérieux par les Etats-Unis, suite à l’opération "Déluge Al Aqsa" du 7 octobre. Au point que, dès le lendemain, les États-Unis dépêchent 2000 membres des forces spéciales pour dissuader toute attaque, à Dimona, où se trouve la centrale nucléaire israélienne.

Le ministre du Patrimoine Amichay Eliyahu affirme que "tuer tout le monde à Gaza", y compris les 240 otages israéliens, en recourant à "la bombe nucléaire", est "une option". Idem pour le député Yitzhak Kroizer qui a remplacé Eliyahu. Idem pour la députée de la Knesset Tally Gotliv... En fait, c'est ce que pense la quasi-totalité des ministres d'extrême droite ultranationaliste, au point qu'on les appelle les "ministres nucléaires".

Cela devrait inquiéter le monde entier. Un pays qui fait sans cesse référence dans son histoire à de prétendues "menaces existentielles" pour justifier sa colonisation, ne devrait pas pouvoir développer ce genre d’armes.

D'autant qu'Israël planifie actuellement une option militaire en Iran pour stopper la course à la bombe nucléaire de Téhéran, et a donné son aval au nucléaire à Ryad, son nouvel allié, se préparant clairement à la guerre contre Téhéran.

Décembre 2023 : l’État hébreu disposerait d’au moins 80 bombes H produites à partir du plutonium et des centaines d'ogives nucléaires à portée intercontinentale, pour une puissance d’ensemble de 50 mégatonnes équivalant à 3 850 bombes d’Hiroshima.

Leur technologie est tellement avancée que l'entreprise israélienne StemRad, par exemple, a signé un contrat de 4,5 millions$ pour protéger les troupes américaines des rayonnements gamma potentiellement mortels, en cas d'attaque nucléaire sur le sol américain.

C'est aussi un arsenal de missiles Jericho III, capables de transporter les ogives nucléaires mais aussi chimiques, et d'atteindre quasiment toute l'Europe ainsi qu'une grande partie de l'Asie.

Sources : + + + + + + + + +
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+ lapatrienews.dz/exclusif-face-…
lemonde.fr/proche-orient/…
letemps.ch/monde/moyenori…
huffingtonpost.fr/international/…
clicanoo.re/article/societ…
lexpress.fr/monde/proche-m…
google.com/amp/s/www.radi…
chroniquepalestine.com/la-vraie-menac…
chroniquepalestine.com/larmement-atom…
france-palestine.org/Israel-une-men…
google.com/amp/s/amp.lepo…
google.com/amp/s/fr.times…
europe1.fr/international/…
lapresse.ca/international/…Image