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Sep 17, 2023 11 tweets 6 min read Read on X
1/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : l'ex-président français renvoyé en correctionnel. En 2025, il devra comparaître pour "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens" google.com/search?q=Sarko…
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2/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Claude Guéant, l’ex-secrétaire général de l’Elysée et ministre de l’intérieur, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
google.com/search?q=Claud…
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3/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Brice Hortefeux, l’ancien ministre de l’intérieur et actuel député européen, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
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4/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Éric Woerth, l’ex-ministre du travail et du budget, actuel questeur de l'ass nat, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
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5/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Thierry Gaubert, ami et ex-collaborateur multi-condamné de Nicolas Sarkozy, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..." google.com/search?q=Sarko…
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6/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Ziad Takieddine, homme d'affaires mafieux et agent de corruption du clan Sarkozy, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds..."
google.com/search?client=…
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7/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Alexandre Djouhri, homme d'affaires mafieux et agent de corruption du clan Sarkozy, renvoyé en correctionnelle : "association de malfaiteurs, corruption passive, financement illégal de campagne, recel de détournement de fonds" google.com/search?q=alexa…
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8/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Mimi Marchand, ex-DST proche des Macron et Sarkozy, mise en examen pour : "association de malfaiteurs, subornation de témoin". Elle aurait supervisé de bout en bout l’opération qui a permis la fausse rétractation de Takieddine.
mediapart.fr/journal/france…
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9/ Affaire Sarkozy-Kadhafi : Noël Dubus, le multi-escroc sarkozyste incarcéré et mis en examen : "association de malfaiteurs en vue de corruption d’agent public, blanchiment et recel en bande organisée, faux et usage de faux, subornation de témoin"...
marianne.net/societe/police…
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Apr 18
Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron de 2017 à 2023, mais aussi préfet de Corse du sud entre 2012 et 2017, était en cheville avec le "Petit Bar", le plus puissant des groupes criminels corses, à l'influence politique et économique digne d'une mafia, dont "l'intendant", Johann Carta, échangeait de nombreux textos avec lui jusqu'en 2018 (source judiciaire "Email Diamant").

Or, Hélène Gerhards, présidente de la cour d’assises du Lot-et-Garonne, a récemment été mise en détention provisoire pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, trafic d'influence, blanchiment, faux et usage de faux entre 2008 et 2022 (avant d'être relâchée deux semaines après...) pour ses liens avec le même Johann Carta et la mafia du "Petit Bar", héritiers du parrain de Corse du sud Jean-Jérôme Colonna, un ancien de la French Connection et son trafic international de cannabis via Béziers, Marseille et le Maroc.

"Parmi les services rendus" par Hélène Gerhards, "des conseils juridiques, la recherche et la communication d'informations sur des procédures en cours ou des données issues de fichiers". Mais aussi l'utilisation de sa "qualité de juge d'instruction" pour "établir de fausses ordonnances de commission d'expert et de fausses ordonnances de taxe", afin de faire bénéficier des proches de sommes indues "pour la réalisation d'expertises fictives". Mais encore des travaux effectués par des ouvriers du même réseau mafieux dans sa gigantesque villa de Pietrosella, sur la rive sud d'Ajaccio"...

Les noms de Patrick Strzoda et de Josiane Chevalier, préfète de la région Grand Est, de la zone de défense et de sécurité Est et du Bas-Rhin depuis début 2020, ont également été retrouvés dans le téléphone de la belle-mère de Jacques Santoni, présenté par la justice comme le chef du "Petit Bar". Lors de leur mandat, cette dernière était directrice régionale au droit des femmes en Corse, fonction placée sous l'autorité des préfets de région.

Il faut dire que pendant 20 ans, Johann Carta était le gérant de la Pinetta, un restaurant de plage illégalement installé sur la rive sud d’Ajaccio, où se pressaient people, vedettes du petit écran et du cinéma, présentateurs télé et footballeurs. Pour ne pas dire plus...

Or, Patrick Strzoda, dont on rappellera qu'il a aussi été directeur de cabinet du ministre de l'intérieur et du premier ministre Bernard Cazeneuve de décembre 2016 à mai 2017, justifie ses "48 textos" litigieux en raison de "service rendu" : Johann Carta acceptait de démonter son restaurant à sa demande, et en contrepartie... Le mystère perdure. Mais le préfet se serait senti en tout cas redevable, mettant le doigt dans l'engrenage avec un homme dont il savait qu'il était multi condamné : treize condamnations, dont douze actées à l’été 2013, au moment où le préfet quitte la Corse. Au total, le tribunal correctionnel avait prononcé à cinq reprises des peines d’emprisonnement, pour outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique ou menaces de mort.

Une couleuvre d'autant plus difficile à avaler quand on sait que le même Patrick Strzoda a été soupçonné par le Sénat de "faux témoignage" dans l'affaire Benalla. Le procureur de Paris, Rémy Heitz, était alors sans appel : il a bien fait, devant les sénateurs, "une description incomplète des attributions d’Alexandre Benalla au cours de son audition", et a également autorisé la présence de Benalla parmi les forces de l'ordre le 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris.

Le parquet a classé sans suite...

État et mafia corse cohabitent donc bien au travers de liaisons dangereuses. Jusqu'à l'impunité de "73 assassinats sans condamnation", au bout du compte (2013). La Corse devenant la "région la plus sanglante d'Europe", et "la plus criminogène de France métropolitaine" (2024).

Sources👇 + + + +
+ +
blast-info.fr/articles/2023/…
nouvelobs.com/justice/202309…
lemonde.fr/societe/articl…
lemonde.fr/politique/arti…
lejdd.fr/societe/corse-…
francebleu.fr/infos/faits-di…Image
Read 8 tweets
Mar 28
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire.

1900: le scandale des "casseroles" secoue la République. L'Armée et les loges maçonniques du Grand Orient de France ont mis en place un fichage politique et religieux des officiers, à l'initiative du général Louis André, ministre de la guerre. Il s'agissait d'un système discriminatoire, suite à l'affaire Dreyfus, où l'avancement des officiers républicains, francs-maçons ou libre-penseurs était favorisé, tandis que la carrière des militaires nationalistes et catholiques, "hostiles à la République" selon le Grand Orient et le cabinet d'André, était entravée. Or, ce système s'est poursuivi jusqu'à la Première guerre mondiale, appuyé sur les renseignements préfectoraux et de nombreuses pressions politiques.

Puis ce fut le fichage des juifs par le gouvernement de Vichy, pour m
ener à bien leur déportation et leur génocide. C'est ainsi que notre numéro de Sécu, que nous avons l'habitude d'inscrire en remplissant notre feuille de maladie, est la reprise d'une création de l'administration de Vichy: le chiffre 1 et 2 de l'identification concernait le «citoyen français de sexe masculin ou féminin», le 3 et le 4 un «sujet français indigène non juif», le 5 et le 6 un «sujet français indigène juif», le 7 et le 8 un «étranger (e)», le 9 et le 0 un «statut mal défini».

Puis c'est "la chasse aux Français" en 1974, une affaire révélée par le journal Le Monde, consistant à interconnecter sous l'égide du ministère de l'intérieur plusieurs fichiers administratifs sous le nom de SAFARI. Une base de données nominative et centralisée de la population, qui aurait utilisé le fichier de sécurité sociale comme identifiant commun à tous les fichiers administratifs.

S'en était suivi un tollé qui provoqua en 1978 la création de la fameuse CNIL, la Commission Informatique et Libertés, qui interdit le fichage des opinions politiques des individus (par l’État ou par un acteur privé) au même titre que celui de l’origine ethnique ou de l’orientation sexuelle. Mais cette loi subit de nombreuses révisions, liées notamment à l’évolution des technologies, ce qui occasionna la perte en 2004 du droit d’opposition de la CNIL à la création de fichiers de police. D'où leur multiplication : FAED, Fnaeg, STIC et JUDEX fusionnés en TAJ, EDVIGE, EVIRSP, CRISTINA, TES, ADOC et bien d'autres.

EDVIGE en 2008 (Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale) fut l'un des plus liberticides: il autorisait les policiers à ficher toute personne de plus de 13 ans exerçant ou ayant exercé un mandat politique, syndical ou économique, jouant un « rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif », et jugée « susceptible de porter atteinte à l’ordre public », qui se voyaient alors enregistrée leur orientation sexuelle, leur santé, leurs origines raciales ou ethniques.

Puis ce sont les états d'urgence terroriste et sanitaire, des plus sécuritaires, qui élargit considérablement un contrôle social de masse suite aux attentats de 2012, 2015 et 2016, aux manifestations des « gilets jaunes », et à la pandémie de Covid-19. Parmi elles, la loi renseignement de 2015, où une manifestation par exemple peut faire l’objet d’une mise sur écoute, et où toutes les actions sur internet sont surveillées avec les systèmes des « boites noires ».

Suite👇

; ; ; ; ; ; dieses.fr/enjeux-du-fich…
ricochets.cc/Quand-la-Franc…
google.com/amp/s/www.lexp…
nextinpact.com/article/26611/…
lareleveetlapeste.fr/bilan-du-quinq…
communcommune.com/2020/12/le-fic…
francais.rt.com/france/81522-f…Image
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire (suite).

Puis ce sont trois fichiers redoutables en 2020: Enquêtes Administratives liées à la Sécurité Publique (EASP), Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (PASP) et Gestion de l’Information et Prévention des Atteintes à la Sécurité Publique (GIPASP). Ils permettent de collecter des informations sur les opinions politiques (et non plus les activités uniquement), l’appartenance syndicale, l’orientation sexuelle, les données de santé… ou les simples activités sur les réseaux sociaux (identifiants, photos, commentaires…) des personnes physiques ou morales "susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, à l’intégrité du territoire, ou des institutions de la République". Comme si ce n'était pas assez, il est également possible de surveiller leurs enfants mineurs et les "victimes" sans contexte pénal !

Ces fichiers permettent aussi d'en consulter d'autres par croisement, dont notamment le TAJ (Traitement des Antécédents Judiciaires), avec la reconnaissance faciale et donc le fichage biométrique. Sans oublier l’interconnexion du fichier Hopsyweb (fichier des personnes hospitalisée en psychiatrie sans contentement) avec le FSPRT (fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) et ce malgré les risques sérieux d’atteinte aux droits des patients, de violation du secret médical ou encore du respect de la dignité humaine.

Puis ce sont les décrets de décembre 2020, qui autorisent carrément le fichage des opposants politiques, celui plus exactement "des citoyens, des associations et organisations professionnelles" selon leurs "activités politiques, syndicales ou religieuses". Ils prévoient notamment l’utilisation du Pasp (Prévention des atteintes à la sécurité publique) par la police, et du Gipasp (Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique) par les gendarmes. Ce fichage s'exerce non pas sur des actes mais sur des INTENTIONS. Il concerne "toutes les personnes qui PEUVENT porter atteinte à la sécurité publique" ou sont "SUSCEPTIBLES de porter atteinte aux institutions de la République".

Puis c'est la loi sécurité globale le 25 mai 2021, qui ouvre la voie à la création d’une police et d’une surveillance privée, séparée de la fonction publique. Ceci annonçant la loi responsabilité pénale et responsabilité intérieure du 24 janvier 2022, qui renferme un véritable arsenal de mesures sécuritaires, en renforçant l’usage de caméra embarquée et aéroportée via des appareils tels que les avions, hélicoptères, ULM ou drones.

Mais encore les lois d'urgence sanitaire du 23 mars 2020 et 31 mai 2021, qui ont permis de repousser des élections, d'imposer des mesures de distanciation sociale, de fermeture d’établissement, d’interdiction de rassemblements, de réunions ou de manifestations. Résultat ? Perquisitions administratives, saisies et exploitations administratives des données informatiques, périmètres de sécurité administratifs, assignations à résidence administratives, surveillances électroniques administratives, obligations administratives pour les personnes concernées tenues de fournir leurs identifiants informatiques, surveillances administratives des communications électroniques hertziennes, sans contrôle a priori de la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement.

Mais encore la loi séparatisme du 24 août 2021, qui prévoit notamment que si l’un des membres d’une association est sujet à des activités anti-républicaines, la totalité de l’association peut être dissoute. Les associations, qui n’étaient alors responsables que de leurs propres agissements, sont désormais susceptibles d’être responsables des actes d’un seul de leur adhérent.

Suite et fin👇Image
Fichage idéologique : la France en marche vers un régime autoritaire
(suite et fin).

Mais encore le Contrat d'Engagement Républicain (CER), où les autorités n'exigent plus seulement qu'elles se soumettent au contrôle strict et nécessaire de la légalité de leur action, déjà prévu par la loi, mais au respect des "principes de la République et de l'ordre public". Ce qui donne en fait la possibilité pour le gouvernement de restreindre ou stopper les financements d’une association par purs principes idéologiques. On peut parler d'une "police administrative idéologiquement motivée", où "les dérives de la lutte contre l'islamisme sont passés de l’antiterrorisme à l’entrave politique et financière contre des associations auxquelles participent des personnes musulmanes".

Bref, une politique discriminatoire et autoritaire qui n'a cessé de croître depuis plus d'un siècle, au service d'un État policier qui n'hésite plus à mettre au rebus l'Etat de droit et les magistrats de l'ordre judiciaire pour pouvoir mettre en application sa propre idéologie partisane. "Parce que, de Mediapart à la LDH [La Ligue des droits de l'Homme] en passant par la France insoumise ou l'UNEF [Union nationale des étudiants de France], ils sont nombreux à être dans le viseur du gouvernement", s'inquiète Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards.Image
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Mar 25
Auditionné devant le Sénat en 2014, le général Vincent Desportes déclare sur Daech : "Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre? Affirmons-le clairement : ce sont les États-Unis."

Mais aussi les services français.

D'abord, "celui qui porte la faute la plus grave, c'est George W. Bush et son équipe de «néocons» composée notamment par Donald Rumsfeld, Dick Cheney et Paul Wolfowitz. Ils portent une responsabilité accablante dans l'actuelle destruction du Moyen-Orient."

Puis "Nouri al-Maliki quand il est devenu le Premier ministre irakien en 2006 : il a encore exacerbé une situation très tendue en déséquilibrant inconsidérément les rapports chiites-sunnites. Ce qui a conduit à l'exaspération de ces derniers et leur accueil initial très bienveillant envers Daech : il les libérait du despotisme chiite."

Puis "Paul Bremer, administrateur provisoire de l'Irak de 2003 à 2004, qui a expurgé tous les anciens baasistes de l'administration, ce qui a conduit à l'effondrement de l'Etat irakien et à la consolidation de la rébellion résistante. Il a aussi commis une faute absolument majeure en rejetant tous les anciens militaires sunnites en dehors de l'Armée.

Et surtout, "c'est lui qui a fourni, par sa décision, toute l'ossature militaire de Daech.

La responsabilité des Etats-Unis est ainsi profonde et première."👇

ajoute que l'organisation terroriste "ISIS, appelée plus tard IS, s’est développée rapidement, a conquis beaucoup de terrain à partir de 2014 et s’est proclamée califat en juin de la même année. Or, les services de renseignement militaires US (DIA) savaient depuis quelque temps qu’un tel califat était en préparation. Mais, selon Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le gouvernement US a détourné le regard. Un tel califat constituait un excellent tampon sunnite pour affaiblir la Syrie et réduire l’influence de l’Iran chiite." C'est pourquoi Graham Fuller, l’un des analystes les plus respectés du Moyen-Orient et ancien agent de la CIA, est très clair : "Je pense que les États-Unis sont l’un des principaux créateurs d’ISIS."👇

BBC News Afrique enfonce le clou en révélant qu'Abou Bakr al-Baghdadi, fondateur et chef de l'État islamique, aurait bien été fabriqué par la CIA :

"Après l'invasion menée par les Etats-Unis, qui a renversé le président irakien Saddam Hussein en 2003, il aurait aidé à fonder un groupe insurgé islamiste. Ce dernier aurait mené des attaques contre les troupes américaines et leurs alliés.

Puis, début 2004, al-Baghdadi est arrêté par les troupes américaines dans la ville de Falloujah, à l'ouest de Bagdad. Il est alors emmené dans un centre de détention situé dans le sud du pays.

Or, le camp de Bucca, où il était détenu par l'armée des Etats-Unis, a été décrit comme une "université" pour les futurs dirigeants de l'Etat islamique. Les détenus de ce centre se sont radicalisés et ont développé d'importants contacts et réseaux.
Al-Baghdadi aurait dirigé des prières, prononcé des sermons et enseigné des cours de religion pendant sa détention.

Et l'administrateur américain de la prison lui a parfois demandé de servir de médiateur dans des conflits. Jusqu'à ce qu'il soit libéré "faute de preuves", après 10 mois de détention."👇

Mais il ne faudrait pas oublier les services français dans la création de l'État islamique : une remarquable enquête du magazine Foreign Policy démontre que les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État Islamique » en juin 2014.

Pire encore : l’aide française, notamment aux rebelles en Syrie, s'est poursuivie après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda.

La France a donc entretenu DAECH.👇 lefigaro.fr/vox/monde/2016…
Investigaction.net
investigaction.net/abu-bakr-al-ba…
google.com/amp/s/www.bbc.…
contrepoints.org/2016/08/27/263…Image
Read 8 tweets
Mar 21
1997 : la DST découvre les dossiers « secret défense » des trafics pédophiles Coral et Kripten dans le garage du Commandant Prouteau, fondateur du GIGN.
Des mentions manuscrites « Vu » attestent que François Mitterrand a lu ces rapports. Il a donc couvert Jack Lang et Frédéric Mitterrand
mis en cause.👇 +
+ + books.google.fr/books?id=m--oE…
come4news.com/dossier-coralk…
lexpress.fr/informations/l…
zinfos974.com/quand-frederic…Image
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Mar 7
"Ce jour-là, Yves Bertrand a souhaité nous voir, de toute urgence. À l'en croire, les journalistes en charge des affaires sensibles - particulièrement ceux du Monde et de Mediapart - étaient dans le collimateur du président de la République. "Faites vraiment attention à vous. Il vous tuera comme moi il m'a tué."

Jamais, sans doute, un président ne s'est arrogé autant de pouvoirs, tout en s'attaquant à toutes les formes de contre-pouvoir : volonté de supprimer les juges d'instruction indépendants, renforcement du secret défense, mainmise sur l'audiovisuel public, pressions diverses sur la presse... Nicolas Sarkozy est un "tueur". La longue liste des victimes ne souffre aucun débat.

À cet égard, la descente aux enfers qu'ont fait vivre la police et la justice à Claire Thibout, la petite comptable des Bettencourt, celle qui a dénoncé le financement illégal de sa campagne présidentielle en 2007, restera dans les annales. Le chef de l'État s'est alors occupé personnellement du cas de cette femme, traumatisée à vie d'avoir osé dire la vérité.

Sa vie bascule lorsque, le 6 juillet 2010, Mediapart met en ligne son entretien avec elle sous le titre "L'ex-comptable des Bettencourt accuse : des enveloppes d'argent à Woerth et Sarkozy". Tous les moyens de l'État sont immédiatement déployés, toutes affaires cessantes, pour faire taire ce témoin gênant, le parquet de Nanterre et son procureur Philippe Courroye devenant le bras armé d'un pouvoir insensé. Sarkozy harcèle son ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui exécute les injonctions de son mentor, mais aussi deux de ses fidèles, Frédéric Péchenard, directeur DGPN, et Bernard Squarcini, patron de la DCRI.

Objectif des policiers et des juges ? Faire dire à Claire Thibout que Mediapart était un journal de voyous, que tout était faux, que le trésorier à qui les fonds ont été remis n'était pas Éric Woerth de l'UMP, mais Arnaud Benoît, chargé de la trésorerie de Clymène chez qui elle avait travaillé... La fin justifie tous les moyens.

L'affaire d'État vire même à l'une des plus formidables manipulations médiatiques, lorsque le Figaro, dont le patron Etienne Mougeotte est proche de l'Elysée, met en ligne de manière aberrante un papier non signé, titré : "Claire Thibout dénonce la romance de Mediapart", en s'appuyant sur des extraits tronqués d'une déposition PJ de la comptable recueillis seulement quelques heures plus tôt. Des extraits communiqués allègrement auprès des journalistes par l'Elysée, la préfecture de police de Paris, le parquet de Nanterre, le ministère de l'Intérieur...

Claire Thibout n'oubliera jamais son calvaire :

"J'ai été traitée comme une délinquante par les policiers. J'étais l'ennemi public numéro un. Ma famille a été ébranlée par tout cela. Mon fils pleurait en se demandant ce qui se passait. Ma fille de 14 ans a été beaucoup perturbée par ce qu'elle entendait de moi à la radio. Ils ont été jusqu'à menotter mon mari devant les voisins et surtout les enfants.

Je suis sous antidépresseurs, le fisc est à mes trousses, la justice me menace toujours, j'ai perdu mon emploi et je désespère d'en trouver un nouveau. J'ai été seule au monde, même contre mon mari qui a failli me quitter et qui pensait que je n'aurais pas dû me mettre dans tous ces ennuis.

Mais il fallait que je dise ce que je savais. Toute ma vie, je me serais reproché de n'avoir rien dit. J'ai dit la vérité et je continuerai à la dire, même si on essaie de m'en faire payer très cher le prix."

C'est ainsi que Sarkozy a été visé dans 12 affaires judiciaires:
Abus de biens sociaux
Trafic d’influence
Faux et usage de faux
Abus de confiance
Escroquerie en bande organisée
Prise illégale d’intérêts
Blanchiment en bande organisée
Favoritisme
Corruption
Détournement de fonds publics
Abus de faiblesse
Association de malfaiteurs

Toutefois, comme dit Claire Thibout : "Qui s'est occupé personnellement de Nicolas Sarkozy?..."

Sarko m'a tuer. Sarko s'est tuer. Gérard Davet, Fabrice L'homme. Devoir de mémoire.Image
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Feb 21
L'agence d'État Viginum, sous couvert de lutte contre les fake news et les ingérences numériques étrangères, surveille en France nos publications sur les réseaux sociaux. Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel".
Une mise sous surveillance de toute la population.

Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État,sans débat parlementaire, dont la mise en oeuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).

Or, sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ? Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.

La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle". Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.

La preuve ? On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB.

D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers". En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.

Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.

La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.

+ + + + + 20minutes.fr/high-tech/3195…
lefigaro.fr/medias/viginum…
liberation.fr/politique/elec…
lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/14/lag…
cnews.fr/vie-numerique/…
google.com/search?q=vigin…Image
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