Ah, je me prends un flot de tweets reprenant la comm d’Anticor sur le fait que l’arrêté d’agréent était juste mal rédigé mais que s’il avait été mieux écrit, avec des coeurs à la place des points sur la i, ça passait.
En somme, le gouvernement aurait donné un agrément mais c’était un complot pour en fait que la justice prive Antico d’agrément, car ce qu ia toujours caractérisé castex c’est son habileté politique.
Je disconviens respectueusement.
Pour une raison simple : la justice administrative a inventé une technique qui s’appelle la substitution de motifs. Si une décision illégale aurait pu être légale rédigée différemment, le juge peut la corriger en substituant des motifs légaux aux motifs illégaux.
Déjà on relève que l’annulation de l’agrément est demandée par un membre de l’association qui dénonce la gouvernance interne et un ancien vérificateur des comptes qui a relevé que les comptes n’étaient pas transparents (un comble) et avait été viré de ce fait.
Or cette transparence est une condition sine qua non pour l’obtention de l’agrément. C’est l’art. 2-23, 4° et 5° du CPP et l’art. 1er de son décret d’application legifrance.gouv.fr/loda/article_l…
Or Anticor n’est pas transparent sur ses sources de financement, qui garantissent et démontrent son indépendance, et ne permettait pas à ses membres de participer à sa gestion. Anticor ne le contestait même pas : mais elle s’était engagée à se mettre en conformité.
C’est sur la base de cette promesse, non encore tenue, que le gouvernement avait renouvelé l’agrément, en disant : bon ok elle est pas en règle mais elle m’a promis qu’elle le serait bientôt. Le juge répond nope, pas de conformité, pas d’agrément, le gvt n’avait pas le choix.
Ca s’appelle une compétence liée en droit public, ces gens sont bizarres, ne vous posez pas de question.
Anticor, dans sa comm reprise docilement par mes contradicteurs, dit : si le gvt n’avait pas dit dans son arrêté qu’Anticor n’était pas en règle, ça passait, pas vu pas pris.
Déjà, l’argument, par son cynisme, me laisse dubitatif. L’erreur de rédaction était de constater l’évidence, à savoir que des dons très importants d’une personne physique font naitre un doute sur le caractère désintéressé de l’action d’Anticor, ...
et que les statuts de l’association ne prévoyaient aucune procédure d'information du conseil d'administration de l’association conjuguée à la non information effective de celui-ci par le bureau violait l’obligation d'information de ses membres et leur participation effective...
à la gestion de l’association. C’était vrai, mais FALLAIT PAS LE DIRE. L’argument est cynique et inopérant : les deux requérants auraient de toutes façons soulevé l’argument dans leur recours même si le gvt avait regardé ailleurs en signant l’agrément.
En outre, il est cocasse de voir Anticor se plaindre que le gouvernement ne lui ait pas accordé un avantage indu en violation de la loi quand l’objet de cette association inclut la lutte contre la prise illégale d’intérêt.
Rien n’empêchera Anticor de resolliciter cet agrément une fois qu’elle se sera mise en conformité avec la loi, si ce n’est déjà fait. Mais en 2021 elle ne l’était pas, elle ne pouvait conserver cet agrément et elle en est la seule responsable.
Un adhérent et son vérificateur des comptes ont tiré le signal d’alarme, et la réaction de l’association a été d’exclure le premier et de virer le second plutôt que se mettre en conformité. Ce qui est un peu en contradiction avec ses prises de position sur les lanceurs d’alerte.
Enfin, voir que sa réaction est de blâmer mensongèrement le gouvernement plutôt qu’assumer ses turpitudes et en tirer les conséquences n’est pas de nature à susciter ma sympathie et me fait douter de la sincérité de son épiphanie.
Eolas out.
@Cypriac27 @ZaouiFarah @Me_Marinou Mais une fois de plus Anticor, qui est la seule cause de son prédicament, est mal placée pour exiger du gouvernement qu’il fasse diligence pour corriger le résultat de sa propre turpitude.
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Et maintenant le tribunal examinent une affaire de diffamation opposant un infectiologue ayant vertement critiqué un dénommé Didier R., auteur de science fiction à la retraite.
Didier R. avait promu un traitement contre le COVID-19 qui ne reposait sur aucune démarche scientifique et n’avait fait l’objet d’aucune recherche sérieuse. Le prévenu, Jean-Paul S., avait été interviewé sur CNews, et avait exprimé le fond de sa pensée, qui n’était pas flatteuse.
Le tribunal rappelle les propos et leur contexte, une interview en direct devant 60.000 spectateurs.
« Affaire suivante ».
Deux femmes s’avances à la barre, une a les cheveux fushia, l’autre rasés court avec piercing et tatoo (l’une des deux est policière, je ne dirai pas laquelle).
Elles comparaissent comme parties civiles pour agression sexuelle.
#LTTribunal
Un jour qu’elles se promenaient dans la rue, elles ouïssent des couinements déchirants et voient un homme alcoolisé en train de battre son chiot.
Elles interviennent, le type comprend qu’elles sont en couple, et tient des propos sexistes et insultants que je ne pense pas utile de recopier ici, qu’ils disparaissent dans l’oubli.
Il y a deux ans :
Le juge d’instruction : MONSIEUR JE VOUS METS EN EXAMEN POUR TENTATIVE DE MEURTRE C’EST TRÈS GRAVE CE QUI S’EST PASSÉ.
Moi : Mais l’intention homicide ne tient pas, c’est évident, vous et moi savons bien que ça sera correctionnalisé en violences, enfin.
Le juge d’instruction : JE NE PUIS CONNAITRE À L’AVANCE LE RÉSULTAT DE MES INVESTIGATIONS JE SAISIS LE JLD.
…
Audience JLD
...
Le procureur : C’EST UNE TENTATIVE DE MEURTRE PRÉVENIR LA RÉITÉRTION TROUBLE EXCEPTIONNEL ET PERSISTANT MANDAT DE DÉPÔT SINON JE FAIS APPEL
Moi : Regardez ce qui s’est passé, ça ne ressemble ni de près ni de loin à une tentative de meurtre, c’est des violences, où est l’intention homicide ?
Le JLD : VOTRE CLIENT EST PRÉSUMÉ INNOCENT MAIS POUR PRÉVENIR LE RENOUVELLEMENT DE L’INFRACTION ET TROUBLE EXCEPTIONNEL, AU TROU
Mon prof d’histoire au collège et lycée, M. Lecaillon, qui nous poussait sans cesse à exercer notre esprit critique plutôt qu’apprendre et recracher. Un jour, avec notre prof de math, ils ont interverti leurs cours entre deux classes.
Ceux qui devaient avoir histoire ont eu une leçon de math, et ils ont gratté pendant une heure, et vice versa pour l’histoire. Et à la fin du cours, ils nous ont dit : « Voilà ; pendant une heure, on vous a dit n’importe quoi. Tout ce que vous avez écrit est bon à jeter.
Si vous aviez un peu fait attention, vous auriez vu que la théorie mathématique ne tenait pas, qu’il y avait des incongruités ou des faux calculs, que la chronologie était fausse, que le cours contredisait les cours précédents.
@soubremarieanne @noemie_issan — Pendant la remise des médailles, il prend la tête (dans tous les sens du terme) d’une des joueuses, Jenni Hermoso, et l’embrasse sur la bouche sans lui demander son avis.
@soubremarieanne @noemie_issan Dans l’avion, comprenant que ça allait barder, il rédige un communiqué au nom d’Hermoso qu’il lui demande de signer. Elle refuse. Pressions. Elle refuse encore. (Il a un problème avec le consentement des femmes)
@soubremarieanne @noemie_issan De retour en Espagne, tollé général. La fédé réunit son comité exécutif. On attend sa démission. Perdu : il dit qu’il ne démissionnera pas, il n’a rien fait, c’était consenti, limite elle a pris l’initiative.