1/9 Je vois de plus en plus de tweets qui comparent l'ampleur de hospitalisations Covid, avec les données issues des eaux usées.
Je crois que même après 4 ans, la confusion syndromique/étiologique ne cessera donc jamais.
C'est pathétique 😭...
2/9 Alors on reprends encore la même litanie que depuis 3 ans... peut-être qu'à force ça va rentrer ??? non...
3/9 Les hospitalisations Covid, sont définies par L'ÉTIOLOGIE !
Pour être comptabilisées comme telles, le patient doit avoir été testé pour SARS-CoV-2 (en gardant en tête que si TAG au lieu de PCR, la sensibilité est <50% = sous-estimation)...
4/9 Or actuellement, encore plus que depuis 2022, la comparaison eaux usées/tests cliniques montre que l'immense majorité des infections par SARS-CoV-2 ne sont pas documentées.
Il y a donc déjà là un risque de sous-estimation des hospitalisations induites par SARS-CoV-2...
5/9 D'autre part, ces données issues des eaux usées.
Par définition, elles sont indépendantes du taux de dépistage de la population.
Elle reflètent donc la prévalence réelle des infections, et non pas uniquement la fraction détectée par les tests...
6/9 Si vous comparez cette prévalence réelle (indépendante du taux de dépistage), avec les hospitalisations Covid (dépendantes du dépistage puisque définies par l'étiologie Covid), encore une fois, vous comparez des choux et des carottes...
7/9 Puisqu'on utilise désormais un indicateur populationnel indépendant du taux de dépistage clinique ; il faut lui comparer des indicateurs d'hospitalisations syndromiques !
Notamment :
A) IRA (inf respi aigues)
B) Pneumopathies
C) Grippes (syndromes grippaux)
8/9 Sachant que SARS-CoV-2 n'infecte pas que les voies respiratoires (notamment système card-vasc et digestif), il faudrait également comparer les données eaux usées et les hospitalisations non-programmées hors accidents/chirurgie.
9/9 C'est pourtant simple à comprendre :
tu compares du syndromique avec du syndromique (voire du populationnel) ;
et tu compares de l'étiologique avec de l'étiologique.
Sinon, tu fais du story telling mais certainement pas de l'épidémiologie.
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1/13
La "science" vue depuis le pays qui s'est appuyé sur l'immunité collective par infection via la transmission infantile inter-familiale (cf. recommandations de Tegnell en Suède)...
"On a fait 1 étude..." (publiée où ? méthode ? résultats ?)... lesnumeriques.com/purificateur-a…
2/13
A propos des "recommandations" de Tegnell 🇸🇪 (depuis embauché par l'OMS 😅) :
emails qu'il a envoyé à son homologue 🇫🇮 notamment, et demandant d'utiliser les écoles pour maximiser la diffusion de SARS-CoV-2 dans la population 🤷♂️ thelocal.se/20200813/revea…
1/20
La fumisterie de la "dette immunitaire" est à nouveau mise à mal à propos des infections invasives à Streptocoque A.
Exemple avec les données ci-dessous, qui ont l'avantage de couvrir 2 ans AVANT la pandémie de Covid...
2/20
Tout d'abord, on note une tendance ↘️ AVANT la pandémie de Covid.
La pandémie s'associe au contraire à une inversion de tendance et une ↗️ des cas d'infections invasives à Streptocoques A...
3/20
Mais surtout, il faut comparer l'ampleur de la ↘️ en 2020-2021, et l'ampleur de la ↗️ depuis 2022.
S'il y a "dette immunitaire" en 2020-2021, alors la ↗️ qui en découlerait devrait être proportionnée (elle ne peut pas être supérieur au pool "d'endettés")...
1/10
A propos de la supposée épidémie de pneumopathies à Mycoplasma pneumoniae, je reviens à la charge pour rappeler une lacune majeure du narratif associé : QUELLE EST LEUR PROPORTION PARMI L'ENSEMBLE DES PNEUMOPATHIE DE LA VAGUE ACTUELLE ???
Petite illustration 🔽...
2/10
Les données qu'on vous montreun peu partout, sont des données de tests unitaires (où on a ciblé M. pneumoniae, et uniquement M. pneumoniae).
On vous dit alors : ↗️ des cas (ça c'est factuel)... syndromictrends.com
3/10
Sur le graphe précédent, j'ai volontairement masqué l'axe des ordonnées car via des tests unitaires, on ne recense qu'un nombre absolu de cas+ à M. pneumoniae, mais pas leur % parmi l'ensemble des pneumopathies...
1/8 Un signal épidémio qui devrait normalement susciter à minima la vigilance quant aux réinfections récurrentes par SARS-CoV-2.
Ci-dessous un article US 🇺🇸 qui signale la ↗️ de malformations congénitales, attribuées HYPOTHÉTIQUEMENT aux Fentanyl...
2/8 Pour les US 🇺🇸, ce narratif (il n'y a pour l'instant aucune preuve), peut passer parce qu'il y a un problème de Santé Publique avec les opioïdes... Sous réserve que ces cas soient bien survenus chez mères exposées au Fentanyl durant leur grossesse, et en nombre cohérent...
3/8 Mais ce narratif n'explique pas pourquoi le même phénomène survient aussi en Finlande, où la crise des opioïdes n'a pas lieu 🤷♂️
Ci-dessous, data 🇫🇮 montrant la ↗️↗️ (>x3) du nombre d'enfants de <1 an avec malformations ORL à partir de début 01/2023
1/13
J'aimerais quand même qu'un jour on s'interroge sur le cheminement intellectuel qui consiste systématiquement à mettre en avant des hypothèses, non démontrées comme celles-ci 🔽...
2/13
C'est-à-dire, à systématiquement chercher à expliquer que l'excès de mortalité apparu depuis l'émergence de SARS-CoV-2, ne serait pas dû à SARS-CoV-2, mais aux mesures visant à se protéger de SARS-CoV-2 ! 🤷♂️
Nous mourrons parce que nous essayons de ne pas tomber malade... 🙃
3/13
Il existe pourtant des données facilement accessibles, qu'on peut mettre en regard, et rapidement s'apercevoir que la surmortalité que nous subissons depuis 2020 est parfaitement corrélée aux vagues de Covid (et non pas à 3 mois et 11 jours de confinement il y a ~4 ans)...
1/2 Tiens c'est étonnant !
Pour la varicelle, qui se transmet pourtant par voie respiratoire (et qui aurait donc dû être impactée par le "grand méchant" confinement de 3 mois et 11 jours en 2020), on ne parle pas de "dette immunitaire"... sentiweb.fr/france/fr/?pag…
2/2 Vous remarquerez que les narratifs de "dette immunitaire" ne sont invoqués que pour des pathologies dont la symptomatologie peut aussi être induite par la covid (bronchiolites, pneumonies) 🤷♂️
Quel heureux hasard !?
3/2 J'ai oublié le chapitre détaillé dans le pdf :
On peut y voir la comparaison de l'incidence des varicelles avec le niveau historique.