Ceci est fondamental. Ces écoles privées trichent. Attal est obsédé par la triche des chômeurs, alors que celle des médecins est cent fois plus coûteuse pour la collectivité. UN PETIT FIL JUSTICE ET EFFICACITÉ. Suite... 1/14
Bref, ce sont bien sûr les gros qui trichent. Et notamment parce que ces écoles n'ont pas *d'abord* été créées pour éduquer, mais pour gagner de l'argent. Tous comme les Ehpads à but lucratif, comme les crèches à but lucratif. 2/14
Ces gens obsédés par la thune nous corrompent tous. Ils nous imposent leurs valeurs (monétaires). Quoi ? Tu veux enseigner pour transmettre ? Tu veux bien prendre soin des vieux ? Bien t'occuper des enfants ? Alors qu'il y a de la maille à se faire ailleurs ? 3/14
Cela n'a rien de nouveau. Tout est déjà dans Marx, et sans doute chez Platon. Mais c'est maintenant généralisé, encouragé par le gouvernement, soutenu normativement par les journalistes paresseux, par le bain de boue publicitaire qui noie nos âmes quotidiennement. 4/14
Et en plus d'être triste et con, d'être la fin de tout ce qui est beau et qui a du sens, en plus de généraliser le malheur, de diffuser un terrible mal de vivre des écoles de commerce jusqu'aux hôpitaux, c'est inefficaces, ces bêtises. 5/14
Quand on fait les choses pour les mauvaises raisons, dans le sport ou n'importe quel domaine, ça peut marcher un peu au début, mais ça ne marche jamais longtemps. Le résultat de toute cette merde, c'est une invraisemblable souffrance au travail en France. 6/14
On nous bassine avec les "zarrêts de travail excessifs", mais c'est ça ou la mort ! Plein de gens devraient s'arrêter et ne le font pas. Il y a des dirigeants, des directeurs, dans le public ou le privé, qui brisent des dizaines, centaines de vies au cours de leur carrière. 7/14
Ce sont ces personnes qu'il faudrait arrêter, au sens premier du terme, mettre hors d'état de nuire. Ce sont eux qui bousillent la Sécu ! Il faut regarder les CAUSES des phénomènes observés, pas les conséquences, chers collègues journalistes. 8/14
Quand on s'occupe bien des travailleurs dans une entreprise, quand on considère bien les personnes privées d'emplois, quand on écoute et respecte les usagers des services publics, tout le monde va mieux. 9/14
Il n'y pas de "magie" de l'économie, où ce serait le seul domaine de vie où, en se comportent comme un salaud, on ferait le bien. Cette invraisemblable croyance a été diffusée par de gros pervers qui avaient besoin de se justifier. 10/14
Non, on n'est pas un bon patron quand on exploite les gens. Et non on ne fait pas d'économies en pourchassant les chômeurs. On les bousille, on leur fait du mal, on en fait des pauvres, et tout cela coûte très cher à *tout le monde*. 11/14
À l'inverse, bien traiter les autres, se comporter avec eux de façon morale, nous fait du bien à nous-mêmes, mille expériences de psychologie et de sociologie l'ont démontré. 12/14
Enfin, bien s'occuper des autres procure un gain collectif de bien-être qui évite à tout le monde d'être malade. Regardez les babayagas ! Cela aide notre Sécu. Et c'est aussi efficace pour l'économie, pour les entreprises. 13/14
Ainsi, payer des infirmières libérales à l'heure, plutôt qu'à l'acte, permet de meilleurs soins, et donc des économies. De même que loger gratuitement des personnes SDF (oui). À quand des patrons qui défendront ces politiques intelligentes ? 14/14 charliehebdo.fr/2024/04/scienc…
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Première décision : la "transition écologique", c'est déjà fini. Priorité à la croissance ! Au moment où, pour ne citer que cet exemple, Barcelone va construire une (très polluante) usine de dessalement d'eau de mer pour permettre à ses habitants de boire. 2/
Cette priorité donnée à la croissance, c'est le massacre de la planète, des sols arides, des villes surchauffées, de la pollution, des maladies cardiaques, des cancers, une jeunesse sans espoir. Ah mais bravo les gars ! 3/
Je voudrais rappeler que si vous dites "les Polonais ont un avantage comparatif dans la production de blé parce que leurs salaires sont plus bas", vous faites une grosse erreur, certes commune, et compréhensible, mais grosse, énorme, décisive. Suite... 1/
Un coût de production plus bas est un "avantage absolu". Dans ce cas, les Polonais produisent tout le blé qu'ils peuvent. Comme l'expliquait Adam Smith en 1776, le commerce international leur profite, et il profite aux consommateurs français qui ont du blé moins cher. 2/
Les perdants, ce sont alors les producteurs de blé français. C'est l'histoire habituelle du marché, qui élimine les moins productifs. Sauf que, si le coût du travail plus faible en Pologne est dû à une moindre réglementation, cette concurrence est déloyale. 3/
Bonjour ! Vous voulez résoudre la crise des agriculteurs ? Très simple : prix plancher garanti et protectionnisme (droits de douane ou interdiction) à l'égard des produits étrangers non soumis à des réglementations sociales et écologiques équivalentes aux nôtres. 1/5
Un prix plancher peut certes conduire à des surproductions. Mais, d'une part, il est possible de le fixer à un niveau intelligent, en concertation avec les vrais agriculteurs (pas la FNSEA, hein), et il peut être révisé régulièrement, au moins 1 fois/an. 2/5
De plus, la création d'un 2ème prix "plancher plancher", plus bas, garanti par l'État pour les 10 prochaines années stabiliserait les anticipations des agriculteurs, leur permettrait de réorienter leur production vers des produits utiles (lin), se convertir en bio, etc. 3/5
Mais au fait QU'EST-CE QUE LA GAUCHE ? La gauche, c'est, dans l'ordre, le contrôle des moyens de production ; le contrôle de ce qui est produit ; le partage salaires/profits ; des politiques en faveur du plein-emploi ; la protection sociale. Suite... 1/
La gauche se définit par la production, et donc le travail. C'est la droite qui a un problème avec le travail. Historiquement, les forces qui portaient la droite étaient les personnes qui ne travaillaient pas, les rentiers, propriétaires terriens ou de logements. 2/
Ou alors, c'était des personnes qui faisaient travailler les autres, les chefs d'entreprises. Ou les personnes qui avaient choisi leur métier, leur activité quotidienne, comme les professions libérales, les avocats, médecins, notaires. 3/
"Nous souhaitons dénoncer le caractère surprenant de ces arrêts de travail en masse, à la demande des patients eux-mêmes, pour exercer une pression sur la justice et le gouvernement, qui a fait de la lutte contre la fraude sociale son cheval de bataille". Suite... 1/4
En juin 2023, un millier de médecins avaient reçu un courrier d'avertissement de la CNAM, sous la pression de Bercy, qui espérait réaliser 10 milliards d'euros d'économies sur les "faux" arrêts maladie. Là, rien. 2/4
"Tout semble se passer comme s'il existait un deux poids deux mesures. l'État aurait-il peur de sa police ?" 3/4
La réforme des retraites d'Emmanuel Macron, qui a fait tant de mal à tant de travailleurs et travailleuses, qui a mis le pays en feu, qui a créé une défiance énorme vis-à-vis du pouvoir politique... nous fait perdre de l'argent ! Explications : 1/4
Deux mécanismes sont à l'œuvre. D'abord, le fait de rester travailler plus tard, au moment de notre vie où notre salaire est, en moyenne bien sûr, le plus élevé de notre vie, fait que l'on acquiert des droits à une retraite plus élevée. Suite... 2/3
Ensuite, le gouvernement a, suite à la forte contestation politique et sociale - merci à nous - introduit des mesures de compensation à sa grosse bêtise. Or ces mesures se révèlent de plus en plus coûteuses au cours du temps. 3/4