Par jugement de ce jour 17 juin 2024, M. Fabrice Di Vizio a été déclaré coupable de quatre chefs de diffamation à l’encontre du Dr Amélie Boissier Descombes, qu’il avait faussement accusé d’avoir fraudé à ses examens de médecine.
Le tribunal a relevé que M. Di Vizio avait colporté des rumeurs sans la moindre prudence ni vérification, ne justifiait pas avoir agi comme avocat d’un tiers, et ne pouvait exciper de la bonne foi,
s’étant vanté, dans une vidéo contemporaine aux propos diffamatoires, de vouloir « emmerder » ceux qui critiquaient Didier Raoult.
Un communiqué de presse est à venir, qui détaillera le contexte de ces poursuites.
M. Di Vizio a dix jours pour faire appel et demeure présumé innocent pour le moment.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Au sujet de la relaxe, des relaxes devrais-je dire, de Guillaume Limousin par le tribunal correctionnel de Marseille, je vois fleurir chez les soutiens de Didier Raoult des éléments de langage bien connus et que je tiens à corriger.
Diffamer n’est pas calomnier : le mensonge ne fait pas partie de la diffamation. On peut diffamer en disant la vérité.
Diffamer est imputer de mauvaise foi des faits portant atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne.
Quand un tribunal examine si un propos constitue le délit de diffamation, il va se poser une série de questions dans une ordre précis.
Procès Di Vizio : le tribunal a rejeté les exceptions de nullité de la citation et de prescription. L’affaire a été examinée au fond.
M. Di Vizio n’a finalement cité aucun des cinq témoins qui devaient venir prouver la vérité de ce qu’il avançait.
Finalement sa défense à la barre aura été non pas « ce que j’ai dit est vrai » (c’est bon pour Twitter, mais pas devant un tribunal) mais « ce n’est pas moi qui l’affirme mais celui qui m’a rapporté ces rumeurs » qu’il n’a pas hésité à balancer.