Entrée de l'Ukraine dans l'oblast de Koursk : pourquoi Zelensky n'avait pas le choix. Un fil pour rétablir la vérité que nous cachent les médias mainstream. 🧵 (1/10)
Tout d'abord, l'oblast de Koursk fait historiquement partie de la Rus' de Kiev, plus précisément de la Sévérie. Il s'agit donc d'un territoire ayant toujours appartenu à la Rus', donc à l'Ukraine. C'est indéniable. (2/10)
Ensuite, la population ukrainienne de l'oblast est passée de 22,3 % en 1897, à 0,6 % en 2021. Pour l'Ukraine, il s'agit donc d'une opération humanitaire visant à protéger la minorité ukrainienne locale, face aux persécutions opérées par le régime de Moscou. (3/10)
La junte de Moscou est dirigé par un dictateur ayant obtenu un score de 88,48 % à la dernière élection. Son mandat n'est donc plus valable. Dans ses basses œuvres, elle s'appuie d'ailleurs sur des bataillons néo-nazis, comme le tristement célèbre groupe Roussitch. (4/10)
Autre préoccupation de sécurité pour l'Ukraine : l'extension des forces militaires russes jusqu'à ses frontières (voire un peu plus depuis 2014). Et ce, malgré les promesses répétées faites par la Russie (Mémorandum de Budapest en 1994...). (5/10)
Face à la duplicité de Poutine, Zelensky n'avait tout simplement plus le choix : l'Ukraine ne fait que se défendre. Quel pays accepterait d'avoir autant de bases ennemies à ses frontières ? (6/10)
Par la suite, la Russie n'a pas respecté les accords de Minsk (cf. prise de Debaltseve). La coupe était pleine pour Zelensky, qui a décidé de lancer une opération militaire spéciale, pour protéger les Ukrainiens de Koursk. (7/10)
Face à cette nouvelle réalité territoriale, nous appelons la Russie à faire preuve de réalisme et à capituler pour arrêter le massacre. De la même manière, il est urgent d'arrêter le soutien à la Russie, pour protéger sa population ! (8/10)
Quant aux soutiens nazis/LGBT/wokistes de la Russie, ils doivent cesser leur attitude va-t-en-guerre. Ils voudraient que la Russie se batte jusqu'au dernier Russe, pour des intérêts qu'ils ne comprennent pas. Une honte, vraiment. (9/10)
La Russie est une entité fictive, dont les frontières ont été fixées par Lénine. De plus, l'Ukraine est notre alliée naturelle, la preuve, le roi des Francs Henri Ier était marié à Anne de Kiev, une Ukrainienne. C'est imparable. (10/10)
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C'est très bien tourné. Les Européens désorientés cherchent à se raccrocher à l'idée que le "partenaire" américain ne laissera pas tomber les valeurs occidentales et qu'ils pourront continuer à jouer un confortable "second rôle du monde occidental". Mais ils se trompent. (1/)
Trump ne voit pas les dirigeants européens comme des égaux, mais comme des personnes faibles et qu'il ne comprend pas tout à fait. A l'inverse, il n'a jamais tari d'éloges sur des autocrates comme Poutine, Kim ou Xi. (2/) semafor.com/article/08/13/…
Ce qui pose la question de "Pourquoi Trump est-il si dur avec des alliés historiques (Canada, Danemark, Panama...) et si complaisant avec des pays normalement ennemis de l'Amérique ?" Parce qu'il voit en eux des égaux avec qui il peut se partager le monde. (3/)
🇸🇾🇷🇺 Quel avenir pour les bases russes en Syrie ? - 2e partie.
Après la chute spectaculaire du régime de Bachar el-Assad, le dispositif russe, patiemment construit depuis les années 70, a été déstabilisé en profondeur. Un fil 🧵(1/)
Si vous avez manqué la 1e partie (8 décembre), vous pouvez la retrouver ici. (2/)
Au moment de la prise de Damas, on a beaucoup entendu parler de la fin de la présence russe en Syrie. Dans les faits, c'est un peu plus compliqué. Certes, la présence russe est désormais soumise au bon-vouloir des nouveaux maîtres des lieux. (3/) dw.com/en/fate-of-rus…
C'est l'occasion de ressortir une phrase d'Anita Tiraspolsky, spécialiste de l'URSS que j'ai eu la chance d'avoir en cours : "la Russie est un Etat colonial comme un autre, qui a l'excuse de la continuité territoriale". (1/)
L'expansion depuis la principauté de Moscou s'est faite au sein du continent eurasien (hors Alaska), ce qui contraste avec le caractère ultramarin des autres empires coloniaux (français, britannique, espagnol, portugais...). (2/)
Il faut y ajouter le soutien officiel de l'URSS dans le processus de décolonisation. Pour des raisons à la fois idéologiques et pour affaiblir les anciennes puissances coloniales à son profit (carte TV5 Monde). (3/)
🇯🇵 Loin de l'Europe orientale, des élections législatives anticipées ont lieu aujourd'hui au Japon. Elles pourraient avoir un fort retentissement car le PLD pourrait perdre sa majorité, ce qui entraînerait la démission du 1er ministre. 🇯🇵 (1/) lemonde.fr/international/…
Le nouveau premier ministre, Shigeru Ishiba, est seulement en poste depuis le 1er octobre. Il succède à Fumio Kishida, qui a choisi de ne pas briguer un second mandat. (2/) lemonde.fr/international/…
La décision de Kishida est en partie liée à sa faible cote de popularité : sous son mandat, le Parti libéral-démocrate (PLD) est éclaboussé par un scandale de corruption, "l'affaire de la caisse noire". (3/) courrierinternational.com/article/japon-…
Une réaction à un article paru dans @ladepechedumidi, qui donne la parole à un "spécialiste de la Russie", Jean Géronimo. On va résumer tout ce qui ne va pas dans un fil. Commençons par les présentations. 🧵 (1/21) ladepeche.fr/2024/06/25/ent…
Une recherche rapide montre que Géronimo affiche un parti-pris pro-Poutine évident. Le résumé de son livre "Poutine au cœur du piège ukrainien" est un condensé d'éléments de langage éculés. (2/21) nouveautes-editeurs.bnf.fr/accueil?id_dec…
Tout y passe : "narratif occidental", "putsch révolutionnaire", Brzezinski (comme si on ne ressortait pas assez "Le grand échiquier"...), peuple ukrainien "sacrifié" avant tout par les intérêts américains, les Etats-Unis étant les principaux responsables du conflit. (3/21)
Allez, on continue le boulot car quand on voit de telles publications toucher 500 000 personnes, il y a un vrai problème de falsification de l'histoire. On va reprendre les affirmations présentes ici et voir en quoi elles sont soit fausses, soit orientées (1/)
➡️ N°1 : "l'Ukraine se battait aux côtés de Hitler, contre nous". Il faut poser deux questions : 1) Y a-t-il eu une collaboration d'Ukrainiens avec l'Allemagne nazie ? 2) "L'Ukraine" (donc en tant qu'Etat) a-t-elle conclu une alliance avec le Reich ? (2/n)
1) Oui, il y a bien eu une collaboration ukrainienne, largement documentée. Personne ne la remet en cause ni n'essaie de la minimiser. On considère qu'entre 900 000 et 1,6 millions de Juifs ukrainiens ont perdu la vie. (3/n) fr.wikipedia.org/wiki/Collabora…