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Sep 4 28 tweets 10 min read Read on X
1/n Rétractation Pradelle et al. : preuve supplémentaire de la fabrication de données aboutissant à des résultats aberrants : ils attribuent 1822 décès à l’HCQ en Italie alors que la pharmacovigilance italienne n’en n’a recensé que 2.


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2/n Une équipe de scientifiques italiens a analysé les rapports des effets indésirables de l’HCQ reçus par leur réseau national de pharmacovigilance du 1er mars 2020 au 31 mai 2020.

ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
3/n Leurs résultats ont été publiés le 5 janvier 2022 et étaient donc à la disposition de Pradelle et al. s’ils voulaient confronter leur modèle aux chiffres réels. Vérifier ses hypothèses, c’est la base de la démarche scientifique.
4/n Une telle discordance aurait dû les alerter sur les problèmes de leur méthodologie. Car même s’il est reconnu que la pharmacologie passive sous-estime les effets secondaires, ce n’est néanmoins pas plausible qu’il y ait eu 911 fois plus de décès que ce qui a été rapporté.
5/n D’autant que les médecins avaient été alertés des effets secondaires potentiels de l’HCQ et qu’ils ont donc été vigilants sur ce sujet.
6/n Cette publication montre qu’un système de pharmacovigilance pro-active multiplie par 4 le nombre de déclarations d’effets secondaires par rapport à un système de pharmacovigilance passive… On est bien loin d’une multiplication par plus de 900 !
pharmactuel.com/index.php/phar…
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7/n Alors, Monsieur @beauantoine, auriez-vous la gentillesse de nous expliquer par quelle méthodologie scientifiquement valide on peut en arriver à une estimation de 1822 décès dûs à l’HCQ en Italie alors que la pharmacovigilance italienne en a recensé 2 ?
8/n Car, dans votre article, Mr Bégaud nous dit que : « Pour que les revues procèdent à des retraits, il faudrait que les fautes aient conduit à faire un contresens dans la démonstration et dans les conclusions de l’article. » Image
9/n S’il estime qu’une démonstration aboutissant à une conclusion de 1822 décès, n’est pas une faute aboutissant à un énorme « contresens » par rapport au chiffre réel de 2 décès, peut-il nous dire quelle autres dénomination conviendrait ?
10/n Par ailleurs, dans l’étude italienne CORIST, citée en référence 28 par Pradelle et al. les dosages utilisés sont spécifiés et conformes aux recommandations officielles italiennes : 800 mg le premier jour et 400 mg du 2ème au 5ème-7ème jour.

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11/n Les auteurs de l’étude CORIST spécifient également que Recovery (leur référence 39) utilise un dosage qui représente le double de celle qu’ils administrent en Italie dans leurs conditions de vie réelle. Image
12/n lien vers l’étude CORIST :
ejinme.com/article/S0953-…
13/n Pourquoi Pradelle et al. ont-ils utilisé des « valeurs moyennes » alors que, dans leur propre source, ils disposaient des dosages précis réellement utilisés en Italie ? Est-ce une pratique scientifiquement valide pour évaluer les effets pharmacologiques d’une molécule ?
14/n L’éditeur n’a-t-il pas raison d’estimer que la toxicité d’un médicament ne peut se mesurer de manière rigoureuse que si elle se fait sur les doses précises réellement utilisées ?
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15/n Mais en fait, Pradelle et al. n’ont pas utilisé des valeurs moyennes de dosages d’HCQ. Ils ont appliqué l’augmentation du risque de mortalité (OR = 1,11) des patients de l’étude Recovery ayant reçu des doses élevées à des patients ayant reçu des doses 2 fois plus faibles Image
16/n Mais pourquoi donc ont-ils fait ce choix ? Alors qu’en plus de l’étude CORIST leur permettant de connaître les doses précises utilisées, Pradelle et al. auraient pu utiliser cette autre méta-analyse faite précédemment par leurs collègues italiens. Image
18/n Cette méta-analyse reprend 11 essais cliniques randomisés RCT et 25 études rétrospectives de cohortes s’étant déroulées dans de nombreux pays. Les auteurs fournissent un tableau reprenant les dosages précis utilisés.

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19/n Les auteurs indiquent également la dose totale reçue par les patients durant tout le traitement.
20/n Ce qui est le plus intéressant, c’est qu’ils donnent le risque de mortalité selon les dosages faibles ou élevés des RCT : ils ont constaté 15 % de sous-mortalité dans les RCT utilisant des dosages faibles et 10 % de SURMORTALITÉ dans les RCT utilisant des dosages ÉLEVÉS Image
21/n Dans leur matériel supplémentaire (figure 2), on trouve également des détails précieux :
⁃non RCT : dose totale < ou = 4000 mg : sous-mortalité : OR : 0,67
⁃RCT : dose totale < ou = 4000 mg : sous-mortalité : OR : 0,85 Image
22/n

⁃non RCT : dose totale > 4000 mg : sous-mortalité : OR : 0,85
⁃RCT dose totale > 4000 mg : surmortalité : OR : 1,10 Image
23/n Cette méta-analyse ayant été publiée en juin 2021, Pradelle et al. avaient donc la possibilité d’y trouver le calcul des risques selon les dosages faibles ou élevés et d’appliquer l’OR correspondant aux doses utilisées dans les pays qu’ils ont étudiés.
24/n Quoi qu’en dise Mr Molimard, les essais publiés à 400 mg ne vont pas dans le sens d’une augmentation du risque de mortalité… bien au contraire…
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25/n Même la méta-analyse Axfors que Pradelle et al. utilisent comme référence indique que les faibles dosages ont un OR inférieur à celui des dosages élevés (0,97 versus 1,12)

26/n Et faire le choix d’appliquer le risque de surmortalité des dosages élevés à des patients ayant reçu des dosages faibles démontre l’intention de fabriquer des résultats qui vont à l’inverse de la réalité.
27/n Comme dans cet exemple pour l’Italie : dosages faibles (800 mg le premier jour et 400 m les jours suivants : 2400 mg au total) : l’OR est de 0,85 mais Pradelle et al. ont appliqué l’OR des RCT à dosages élevés (1,11).
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28/n Ils aboutissent alors à 1822 décès alors que la pharmacovigilance n’en n’a recensé que deux…

CQFD.
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Aug 29
1/n Il semblerait que, par ma faute, un pauvre homme à l’estomac fragile a vomit en s’infligeant la lecture d’études qui lui ont rappelé ses mauvais souvenirs du covid… Et bien, cher Monsieur, il ne faut pas vous mettre ainsi la rate au court bouillon…
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2/n Vous infliger une telle torture n’était pas nécessaire. En lisant uniquement le 11ème Tweet de mon fil, vous disposiez toutes les informations nécessaires pour comprendre le problème :
3/n La méthodologie utilisée par Pradelle et al. les a amenés à « estimer » qu’il y a eu 240 morts dûs à l’HCQ en Belgique durant la première vague.
L’AFMPS affirme qu’il n’y a eu qu’un seul décès (chez un patient ayant reçu HCQ + Sarilumab).


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Read 10 tweets
Aug 27
1/n Puisque l’un des défenseurs des résultats de la modélisation Pradelle et al. prend la peine d’argumenter poliment sur les motifs de sa rétraction, cela mérite d’y répondre. Et d’expliquer pourquoi il se trompe en minimisant l’importance et la fiabilité des données belges. Image
2/n Tout d’abord, Sciensano n’a pas fait un « sondage »… Sciensano, c’est l’institut national de santé publique qui travaille sous l’autorité du ministre de la santé. Ils ont été chargés de collecter toutes les données relatives à l’épidémie. Image
3/n Concernant les patients hospitalisés et soignés avec l’HCQ, ils ont donc collectés toutes les données encodées par tous les hôpitaux via le système informatique prévu à cet effet. Ces données sont donc fiables.
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Read 60 tweets
Aug 18
1/n Re BINGO ! Un autre chevalier de la science démontre qu’ils inventent des lois éthiques qu’ils n’appliquent qu’aux recherches de l’IHU… Et c’est sur base de ces règles inventées qu’ils font pression sur les éditeurs… Image
2/n Selon lui, il y aurait fraude éthique d’utiliser des échantillons prélevés dans le cadre du soin en 2015 avec un avis d’un Comité d’Ethique Local obtenu en 2009. Un avis de CEL ne serait-il donc plus « légal » pour des données/échantillons collectés par la suite ?
3/n Oh, zut alors ! Pour cette recherche publiée par l’équipe du Pr Gayat (conseiller santé de la Ministre S Retailleau) les chercheurs ont recruté 518 patients entre 2017 et 2020 avec une autorisation d’un comité d’éthique local obtenu en 2016…

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Read 11 tweets
Aug 12
1/n BINGO ! Comme prévu, les chevaliers de la science et leurs amis dévoilent qu’ils n’appliquent pas les mêmes règles pour évaluer les publications de l’IHU que pour évaluer les publications d’autres chercheurs en matière de respect de la législation éthique.
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2/n Ici, on nous dit clairement qu’une sonde œsophagienne est un « soin courant » en anesthésie. Et qu’il est donc « débile » de prétendre qu’il fallait l’autorisation d’un CPP pour mener cette recherche.
3/n (Attention, il y a des critères pour établir si une recherche incluant des soins courants nécessite ou non l’autorisation d’un CPP… Mais ce n’est pas le message le plus important de ce fil. )
Read 25 tweets
Aug 5
1/n Est-il possible que le Pr Étienne Gayat, conseiller spécial santé au cabinet de Sylvie Retailleau, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ait mené une recherche RIPH sans avoir les autorisations légales ?
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1bis/n

Lien vers l’article :


Lien vers le texte complet : link.springer.com/article/10.100…
researchgate.net/publication/32…
2/n Pour cette étude, que les les auteurs eux-mêmes définissent comme prospective, un Doppler œsophagien a été introduit par la bouche chez des patients subissant une intervention neuroradiologique sous anesthésie générale.
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Read 40 tweets
Jul 21
1/n Contrairement à ce que prétendent les chevaliers de la science, la réutilisation d’échantillons biologiques est autorisée par le Code de Santé Publique : un avocat spécialisé dans la recherche a fait le point au cours de ce webinaire.
girci-idf.fr/wp-content/upl…
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2/n En janvier 2023, dans le cadre d’une formation en Bonnes Pratiques Clinique organisé par le GIRCI Île de France, un avocat spécialisé en recherche a fait le point sur ce sujet de la réutilisation des échantillons biologiques.
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3/n Ce schéma très simple devrait permettre à tous de comprendre : il y a deux origines possibles aux échantillons biologiques :
⁃a) les prélèvements faits spécifiquement pour une recherche
⁃b) la réutilisation d’échantillons existants
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