Véronique Baudoux Profile picture
Doctorat en médecine - Médecin Généraliste - UCL - 1993
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Nov 23 32 tweets 10 min read
1/n « Les chiffres, c’est comme les gens. En les torturant suffisamment, on leur fait dire ce qu’on veut ». Trucs et astuces pour embellir la mariée quant à la (prétendue) efficacité contre la transmission :
(Image, long discours, toussa toussa…) Image 2/n Récemment, un expert a qualifié de « fausse information » le fait de dire publiquement qu’on savait depuis le début que le vaccin n’empêchait pas la transmission… Image
Nov 9 13 tweets 6 min read
1/n Je n’imaginais quand même pas que les chevaliers de la science avaient aussi un problème de compréhension avec le concept de calendrier. Selon eux, le décret du 27 MAI 2020 est paru DEUX JOURS après l’avis du 23 MARS que j’ai partagé. Image
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2/n

Nov 8 11 tweets 5 min read
1/n Les détectives de la science inventent (encore) une nouvelle législation éthique : selon eux, l’IHU aurait dû demander l’autorisation d’un CPP pour doser l’HCQ… Alors que le suivi de ces dosages était une recommandation de la Haute Autorité de Santé. Image
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2/n Pour la HAS, ces prélèvements faisaient partie du suivi indispensable des patients Covid à qui elle était prescrite (comme le suivi cardiaque par ECG d’ailleurs). Aucune autorisation d’un CPP n’était donc légalement requise pour prélever du sang afin de faire ces dosages.
Oct 20 35 tweets 14 min read
1/n Il faut bien reconnaître que les détectives de la science ont un certain talent : ils ont réussi à convaincre un éditeur qu’il y avait un problème éthique dans une recherche de l’IHU qui concerne des analyses sur des cacas de SINGES ramassés dans la forêt ! @MartinZ_uncut Image
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journals.plos.org/plosone/articl…
Oct 12 32 tweets 9 min read
1/n On a découvert un nouveau réflexe de Pavlov grâce aux chevaliers de la science : il suffit de questionner le respect de l’éthique par des équipes autres que celles de l’IHU pour qu’ils répondent automatiquement que ce sont des soins « standards » Image
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2/n Ce n’est pas moi qui ai posté les commentaires sur PubPeer mais, puisqu’il paraît que j’y aurais été « recalée » par Encoelia furfuracea, je vais lui répondre ici… Image
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Oct 3 10 tweets 4 min read
1/n Une des rares publications du Dr Ratignier (ANSM), datée de 2000, ne mentionne pas d’autorisation du comité d’éthique approprié (CCPPRB) alors que la loi imposait d’en obtenir une pour ce type de recherche nécessitant des prélèvements de sang.
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2/n lien :
sciencedirect.com/science/articl…
Sep 13 10 tweets 4 min read
1/n Pradelle et al. : les auteurs de la modélisation et ceux qui en ont fait la promotion disposaient d’un moyen facile de vérifier la fiabilité de la méthodologie : cet article de la RTBf publié le 20 mai 2020 (juste après la parution de l’étude du Lancet). Image 2/n et dans lequel 3 experts confirment qu’il n’y a pas eu de surmortalité attribuable à l’usage de l’HCQ en Belgique. Ils expliquent que les doses utilisées pour l’étude du Lancet étaient bien plus fortes que celles utilisées en Belgique. Image
Sep 4 28 tweets 10 min read
1/n Rétractation Pradelle et al. : preuve supplémentaire de la fabrication de données aboutissant à des résultats aberrants : ils attribuent 1822 décès à l’HCQ en Italie alors que la pharmacovigilance italienne n’en n’a recensé que 2.


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2/n Une équipe de scientifiques italiens a analysé les rapports des effets indésirables de l’HCQ reçus par leur réseau national de pharmacovigilance du 1er mars 2020 au 31 mai 2020.

ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
Aug 29 10 tweets 3 min read
1/n Il semblerait que, par ma faute, un pauvre homme à l’estomac fragile a vomit en s’infligeant la lecture d’études qui lui ont rappelé ses mauvais souvenirs du covid… Et bien, cher Monsieur, il ne faut pas vous mettre ainsi la rate au court bouillon…
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2/n Vous infliger une telle torture n’était pas nécessaire. En lisant uniquement le 11ème Tweet de mon fil, vous disposiez toutes les informations nécessaires pour comprendre le problème :
Aug 27 60 tweets 24 min read
1/n Puisque l’un des défenseurs des résultats de la modélisation Pradelle et al. prend la peine d’argumenter poliment sur les motifs de sa rétraction, cela mérite d’y répondre. Et d’expliquer pourquoi il se trompe en minimisant l’importance et la fiabilité des données belges. Image 2/n Tout d’abord, Sciensano n’a pas fait un « sondage »… Sciensano, c’est l’institut national de santé publique qui travaille sous l’autorité du ministre de la santé. Ils ont été chargés de collecter toutes les données relatives à l’épidémie. Image
Aug 18 11 tweets 6 min read
1/n Re BINGO ! Un autre chevalier de la science démontre qu’ils inventent des lois éthiques qu’ils n’appliquent qu’aux recherches de l’IHU… Et c’est sur base de ces règles inventées qu’ils font pression sur les éditeurs… Image 2/n Selon lui, il y aurait fraude éthique d’utiliser des échantillons prélevés dans le cadre du soin en 2015 avec un avis d’un Comité d’Ethique Local obtenu en 2009. Un avis de CEL ne serait-il donc plus « légal » pour des données/échantillons collectés par la suite ?
Aug 12 25 tweets 8 min read
1/n BINGO ! Comme prévu, les chevaliers de la science et leurs amis dévoilent qu’ils n’appliquent pas les mêmes règles pour évaluer les publications de l’IHU que pour évaluer les publications d’autres chercheurs en matière de respect de la législation éthique.
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2/n Ici, on nous dit clairement qu’une sonde œsophagienne est un « soin courant » en anesthésie. Et qu’il est donc « débile » de prétendre qu’il fallait l’autorisation d’un CPP pour mener cette recherche.
Aug 5 40 tweets 19 min read
1/n Est-il possible que le Pr Étienne Gayat, conseiller spécial santé au cabinet de Sylvie Retailleau, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ait mené une recherche RIPH sans avoir les autorisations légales ?
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1bis/n

Lien vers l’article :


Lien vers le texte complet : link.springer.com/article/10.100…
researchgate.net/publication/32…
Jul 21 21 tweets 6 min read
1/n Contrairement à ce que prétendent les chevaliers de la science, la réutilisation d’échantillons biologiques est autorisée par le Code de Santé Publique : un avocat spécialisé dans la recherche a fait le point au cours de ce webinaire.
girci-idf.fr/wp-content/upl…
Image 2/n En janvier 2023, dans le cadre d’une formation en Bonnes Pratiques Clinique organisé par le GIRCI Île de France, un avocat spécialisé en recherche a fait le point sur ce sujet de la réutilisation des échantillons biologiques.
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Jul 18 37 tweets 11 min read
1/n Les chevaliers de la science ré-inventent la législation éthique et décrètent qu’il faut l’ autorisation d’un CPP pour réaliser un prélèvement vaginal (écouvillon) de dépistage chez une patiente asymptomatique… Image 2/n Le prélèvement dont il est question dans cette étude a été réalisé chez une patiente homosexuelle ayant eu des relations avec une autre femme souffrant de vaginose bactérienne.

link.springer.com/article/10.100…
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Jul 12 29 tweets 8 min read
1/n Elle commence mal l’analyse des motifs de la rétraction de la publication de l’IHU par les détectives de la science : le premier problème serait l’absence d’autorisation du CNERS sénégalais… pour une étude faite à Marseille ;-)
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2/n L’introduction indique que des études préalables ont montré la présence de T Whipplei dans les selles de jeunes enfants souffrant de diarrhées mais aussi de personnes asymptomatiques pas seulement en Europe mais aussi en Afrique.
Jul 6 11 tweets 5 min read
1/n Retraction Watch est financé par la fondation Mc Arthur dont le conseil d’administration vient d’accueillir trois nouveaux membres. Parmi ceux-ci, Wiliam Lee, l'avocat principal ayant représenté Pfizer dans plusieurs affaires très médiatisées aux USA.
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2/n Le 12 juin 2024, la Fondation McArthur annonçait : « Trois personnalités éminentes rejoignent le conseil d'administration de MacArthur »
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Jun 30 12 tweets 4 min read
1/n Selon son score d’attention, l’article qui accuse l’IHU de fraude éthique ne semble être cité que deux fois dans des publications scientifiques. L’une des deux émane de la revue « Parasite » qui explique pourquoi l’accusation de fraude qu’ils ont reçue par mail est infondée.

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2/n Pour les chevaliers blancs de la science, la violation des règles éthiques consiste en une discordance entre la date d'approbation par le Comité de Protection des Personnes et la date des expériences. Image
Jun 4 12 tweets 7 min read
1/n Qui est donc l’investisseur qui a offert 1 million de $ à un fond destiné à payer les frais de justice des chevaliers blancs de la science au cas où certains estimeraient que leur intransigeance  est de la diffamation / du harcèlement et décideraient de les poursuivre ?

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2/n Cet article donne quelques détails : il s’agit d’une femme nommée Yun-Fang Juan, ingénieur et data scientist de formation.

science.org/content/articl…



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May 26 27 tweets 7 min read
1/n Les hétéroclites peuvent-ils expliquer pourquoi certains d’entre eux publient des recherches RIPH utilisant des prélèvements biologiques humains sans autorisation d’un CPP ? Dans celle-ci, par exemple, la seule autorisation citée est celle d’un comité d’éthique italien ! Image 2/n Lien vers la publication : frontiersin.org/journals/immun…
May 19 23 tweets 8 min read
1/n Il semblerait que, pour cette recherche, Yazdan Yazdanpanah et Nathan Peiffer-Smadja (Hôpital Bichât) n’ont pas demandé d’autorisation d’un CPP mais uniquement celle de leur comité d’éthique local. Serait-il possible qu’il s’agisse d’une fraude éthique potentielle ?
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2/n Lien vers la publication :

mdpi.com/1999-4915/13/8…