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Sep 25 74 tweets 10 min read Read on X
Re bonjour ! Mercredi 25 septembre après-midi, le procès des viols de #Mazan va rependre. On passera l’après-midi à entendre les expertises psychiatriques des six accusés de la semaine. LT à suivre pour @franceinfo
L'audience est ouverte. Le président se tourne vers la partie civile. "Vous avez évoqué la possibilité de déposer des conclusions", dit Roger Arata, en référence au huis clos qu'il a décidé pour la diffusion des vidéos des accusés, dans le cadre de ce procès. #Mazan
"Si vous envisagez de le faire, il faudrait qu'on puisse évoquer le sujet demain, avant de procéder aux diffusions. Ces conclusions vont nécessairement entraîner des débats et il faut un échantillon représentatif des avocats de la défense", dit le président.
Stéphane Babonneau n'est pas sûr de vouloir réellement procéder au dépôt de ces conclusions. "On y réfléchit, je ne dis pas qu'elle seront déposées demain. Elles le seront peut-être ou peut-être pas du tout", prévient-il.
On s'intéresse au parcours, très compliqué, de l'accusé Fabien S., via la déposition de l'expert psychiatre Laurent Layet.
Cet homme de 39 ans a connu "des placements, des violences, des maltraitances, des violences sexuelles", dit l'expert. Il a été "placé à la Ddass de 3 à 10 ans. Il a ensuite intégré une famille d'accueil, où il a connu des maltraitances physiques".
Il a ensuite été "placé en foyer d'urgence, puis dans une nouvelle famille d'accueil où il a vécu des violences sexuelles. L'auteur a été condamné, Fabien S. a touché des dommages et intérêts", souligne le psychiatre.
Il a ensuite été placé en foyer jusqu'à ses 16 ans. A ce moment-là, il a connu "un premier épisode de décompensation psychiatrique, avec une prise en charge à l'hôpital psychiatrique de un an, un an et demi", précise l'expert.
L'expert-psychiatre fait état de "nombreuses démêlées avec la justice". Le président précise que Fabien S. comptabilise "18 mentions dans le casier, dont 16 condamnations".
L'homme a été condamné pour des faits de nature très diverses : violences, séquestrations, stupéfiants...
"Il est très à distance de la sphère émotionnelle, même quand il décrit les faits. Il y a une forme de dissociation", relève l'expert.
"Son niveau intellectuel a un peu souffert de cette trajectoire chaotique, mais il a l'intelligence suffisante pour comprendre le monde qui l'entoure. Il est capable de raisonner", précise Laurent Layet.
Toutefois, "son discernement n'était pas altéré au moment des faits", ajoute-t-il.
Fabien S. a une "personnalité pathologique qui s'éloigne très largement de la norme. Elle prend naissance dans ses expériences adverses : trouble de l'attachement, placements précoces, violences physiques, sexuelles", énumère l'expert psychiatre.
C'est un homme "qui se structure sur un état borderline", ajoute-t-il, ce qui veut dire "qu'il doit composer avec une grande instabilité émotionnelle". Fabien S. a "une espèce de sentiment de vide intérieur, qu'il cherche sans cesse à combler".
L'expert estime que le niveau de dangerosité de Fabien S. est "au moins de niveau moyen, voire élevé" du fait de ses "très nombreux antécédents".
"'L'élément traumatique le plus délétère, c'est que les personnes qui devaient prendre soin de lui, sont les personnes qui l'ont agressé", précise Laurent Layet.
L'avocate générale lui demande si on peut parler "d'un schéma", et si, "parce qu'on a vécu ce type de trauma, on est amené aussi à le reproduire".
"Il n'y a pas de relation de cause à effet, les études ne l'ont pas montré. Mais il y a une probabilité. Au plus l'intimité a été touchée, au plus on risque de devenir à son tour victime ou auteur", répond l'expert, ajoutant que "la résilience existe aussi".
D'après son dossier, obtenu de la part l'assistance éducative, les premiers faits d'agressions sexuelles concernant Fabien S. "ont eu lieu entre ses 2 et ses 3 ans", souligne son avocate.
"Il a été victime dans sa famille et dans toutes les familles d'accueil et foyers où il est passé jusqu'à l'âge de 16 ans", ajoute-t-elle.
Il est également tombé d'un toit en 2009, chute qui l'a plongé dans un coma de deux semaines, qui aurait entraîné des pertes de mémoire, souligne l'avocate.
On passe maintenant à l'expertise de Joan K., 26 ans. Laurent Layet note qu'il a "la volonté de rester extrêmement flou quand il décrit les faits". "Il dit qu'il n'a rien à faire en prison, parce que pour lui, il n'a pas violé quelqu'un", ajoute l'expert.
"Il dit avoir vécu une enfance traumatique. Deux de ses frères sont décédés. A 15 ou 16 ans, il vient en métropole s'installer avec un de ses frères, mais le frère a été condamné pour violences conjugales", relate le psychiatre.
Joan K. est décrit comme alcoolique. "Il peut consommer un pack de 12 bières par jour. En fonction de l'effet qu'il veut, il augmente le nombre de bières", note Laurent Layet.
Son examen clinique montre qu'il n'a "pas de troubles cognitifs". Il est "immature, assez égocentré, il a du mal à gérer le conflit", énumère-t-il, ajoutant qu'il a "un trouble de l'adaptation, avec réaction anxieuse et dépressive".
Le président demande ce qui pourrait aider Joan K. a aller mieux. L'expert estime qu'il lui faut "des points d'ancrages". "Il faut qu'il reste géographiquement à un endroit. Il faut un ancrage familial aussi, et une mise à distance des toxiques", détaille Laurent Layet.
Le psychiatre note que Joan K. semble être dans "une quête affective, et qu'il a une consommation de la sexualité, comme une tentative de combler une forme de vide intérieur".
L'avocate de Joan K. estime, sans en faire reproche au psychiatre, que l'expertise de son client est intervenue trop tôt, car il a, entre temps, "fait un travail sur lui".
"La position de l'expert n'est pas de savoir s'il reconnaît les faits uniquement. C'est de prendre en considération sa position, son empathie... Mais la vérité judiciaire intervient largement après mon rapport d'expertise", répond Laurent Layet.
On passe maintenant à la troisième expertise de l'après-midi : celle de Mathieu D. Le psychiatre l'a rencontré deux mois après son incarcération. L'accusé comparaît libre désormais.
Concernant les faits, "il décrit tout comme étant pour lui 'la première fois' : première fois qu'il prenait de la MDMA, première fois qu'il faisait de l'échangisme, première fois chez monsieur Pelicot", explique l'expert.
Mathieu D. est né "de père biologique inconnu, sa mère s'est mise avec un beau-père décrit comme violent, qui a brutalement abandonné la mère et les enfants", souligne Laurent Layet.
"Il s'est donc retrouvé dans une situation de grand désoeuvrement, au moment où le beau-père les a abandonnés", observe-t-il.
L'accusé est dyslexique. "Mais il réussit à aller jusqu'en 3ème générale. Ensuite, il obtient un CAP en boulangerie-pâtisserie. Il abandonnera ce métier en devenant agent de sécurité, puis en travaillant dans le vitrage automobile", détaille l'expert.
L'accusé, âgé de 53 ans, "dit qu'il a fait un AVC avant ses 40 ans. Mais je pense qu'il a fait un accident ischémique transitoire, si non, il aurait gardé des séquelles", estime Laurent Layet.
Sa personnalité "est dominée par des traits de défaut d'affirmation de soi, un défaut d'estime de soi, avec une trajectoire familiale marquée par l'abandon", conclut l'expert psychiatre.
On passe à la quatrième expertise de l'après-midi. Celle d'Hugues M., 39 ans, qui a "une particularité", relève le psychiatre : il est poursuivi pour "tentative de viol".
L'accusé a dit à l'expert : "le fait que Madame Pelicot dorme ne m'a pas interpellé, car la mère de mes enfants me demandait (des relations sexuelles) quand elle dormait. Mais elle se réveillait. Et là, elle ne s'est pas réveillée donc je savais qu'il y avait un truc pas normal".
Hugues M. a une trajectoire "assez classique", note l'expert. Ses parents ont divorcé quand il avait 8 ans. "C'était la guerre" entre eux, lui a déclaré l'accusé.
"Par la suite, son grand frère a eu un accident de la voie publique, qui l'a plongé pendant quatre mois dans le coma. Ses parents étaient accaparés, et l'ont un peu oublié. A 15 ans, il a intégré un internat. Et il prendra son autonomie à 19 ans", détaille Laurent Layet.
Hugues M. a ensuite obtenu un brevet de technicien et travaille comme chef de chantier dans le carrelage.
L'expert observe "une dissonance" dans son analyse des faits, car l'accusé dit : "ce que j'aime, c'est le partage, se donner du plaisir". Le psychiatre l'a invité "à revisiter" ce propos par rapport aux faits reprochés. "Mais il ne peut pas en dire quelque chose", conclut-il.
Laurent Layet note qu'il n'a pas de pathologie, mais "une sexualité avec des besoins un peu particuliers", car il a eu recours au libertinage et aux services de prostituées notamment.
L'avocate d'Hugues M. demande au psychiatre : "vous pensez qu'il a pu vous manipuler lors de l'expertise ?".
Réponse de l'expert : "ce n'est pas très commode de parler de sexualité, et encore moins quand on est mis en cause. Il en perçoit les enjeux, donc il va présenter les choses en essayant de les normaliser. Où est la norme ? Pour lui, c'est la relation de couple".
Cinquième expertise : celle d'Andy R., 37 ans. "La place de l'alcool est vraiment au premier plan", le concernant.
"Dans le cadre des faits reprochés, il me dit qu'il était dans une période de dépression, qu'il avait consommé beaucoup d'alcool. Il se retranche en permanence derrière ses consommations d'alcool ce jour-là", relève l'expert psychiatre.
Une phrase, le concernant, a attiré l'attention de Laurent Layet lors de l'expertise. Andy R. lui a déclaré ne pas avoir pensé qu'il commettait un viol sur Gisèle Pelicot car "il l'a bien vécu".
"Je le réinterroge, et il ne modifie pas son positionnement", note l'expert. "Il repart sur l'alcool et affirme que, s'il n'y avait pas eu l'alcool, il n'y serait pas allé", ajoute-t-il.
Andy R. a d'abord obtenu un "BEP mécanique automobile, interrompu avant son terme". Puis il a eu plusieurs emplois : il a travaillé en maçonnerie, dans une centrale d'achats. "Depuis 2020, il ne faisait plus rien à cause des consommations d'alcool", souligne l'expert.
Laurent Layet estime qu'Andy R. est à un stade d'alcoolisme avancé. "Il présente une maladie alcoolique : il est dans la dépendance, pas seulement dans l'abus, où on peut être dans le contrôle de la consommation", détaille-t-il.
"Dans la dépendance, on n'a pas d'autre choix que l'abstinence totale", insiste l'expert psychiatre. "Il a fait une cure de sevrage, mais ce n'est qu'une étape de la trajectoire. C'est tout ce qui vient après qui est compliqué, pour éviter la rechute", ajoute-t-il.
Andy R. a été condamné pour violences conjugales en août 2023. Donc après cette expertise, et après sa détention provisoire dans le cadre des faits reprochés dans ce dossier. "Cela traduit son impulsivité, et montre ce que l'alcool amène comme dégâts", analyse Laurent Layet.
Béatrice Zavarro, l'avocate de Dominique Pelicot, interroge l'expert sur une phrase étrange d'Andy R., qui lui a dit avoir "bien vécu" les faits reprochés (donc le viol pour lequel il est poursuivi).
"Ce que ça témoigne pour moi c'est que, même quelques mois après les faits, on est dans une dimension absolument et totalement égocentrée", estime le psychiatre.
L'expert avait rencontré Andy R. en 2022, et son avocate souligne qu'il a fait depuis un gros travail psychologique et ne met plus son passage à l'acte sur le compte de l'alcool.
Sixième et dernière expertise de l'après-midi : Husamettin D., 43 ans. "C'est le seul qui est allé vérifier que la porte était bien fermée, pour être sûr que personne ne nous entende", note Laurent Layet.
"Il se positionne plutôt en victime concernant les faits. Il dit : 'je suis tombé sur une personne, je ne pouvais pas imaginer que ça existe'", relate l'expert.
Husamettin D. "est né en Turquie, il arrivé en France à 5 ou 6 ans. Il a une histoire un peu difficile : sa famille s'est installée au départ dans un quartier paisible, mais leur habitation a été victime d'un incendie. Ils sont allés dans un quartier beaucoup plus difficile".
"Il fait état de maltraitances physiques mais qui, pour lui, sont banales. Il dit 'des corrections'. Ensuite, à l'adolescence, il est en conflit avec l'autorité, notamment avec son père", décrit l'expert. Celui-ci le met alors à la rue.
"C'est très important pour lui de renvoyer une image de normalité. Il est toujours avec sa compagne, c'est un élément qu'il avance", observe Laurent Layet.
"En détention, il ingère des médicaments et fait une tentative de suicide, mais affirme qu'il n'a pas eu de prise en charge spécifique. On ne l'a pas emmené en hôpital psychiatrique", ajoute l'expert.
"Sur le plan pénal, il a été condamné en 2 000 à deux ans d'emprisonnement pour trafic de stupéfiants, et a été incarcéré à ce moment-là", relate le psychiatre.
"Il veut renvoyer une image de couple assez traditionaliste, comme le veulent peut-être ses parents. Mais, en réalité, il apprécie le libertinage, le triolisme, il a recours aux services de prostituées, et a pu faire des rencontres de couples", précise Laurent Layet.
Il n'y a pas chez lui de "dangerosité caractérisée au niveau criminologique", estime l'expert, qui préconise de "mettre en place des soins s'il veut passer au-delà de son clivage". Clivage entre l'image de couple traditionnelle qu'il veut renvoyer et ses penchants sexuels réels.
Le président demande à l'expert si la polyarthrite rhumatoïde dont Husamettin D. est atteint peut avoir un lien avec "le choc" psychologique des faits reprochés, comme l'assure l'accusé.
"La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire, auto-immune : le système immunitaire se retourne contre l'individu. Ce système est dépendant de tous les facteurs affectifs. Donc, par effet de cascade, il peut y avoir des crises de polyarthrite", répond l'expert.
Stéphane Babonneau, avocat de Gisèle Pelicot, pose une question qu'il aurait "pu poser à chacune de expertises". "Il n'y a rien, dans la personnalité de Monsieur D., qui l'empêcherait de se rendre compte qu'il était possiblement en train de commettre un viol ?", interroge-t-il.
L'expert répond de manière détaillée. La "question numéro un" qui se pose : "est-ce que l'accusé présente des troubles cognitifs ou des maladies psychiatriques ?". "Si on peut répondre oui, on cherche si ces troubles cognitifs ou psychiatriques étaient présents avant les faits".
Il se demande ensuite : "est-ce qu'il y a un lien entre ces troubles et le passage à l'acte ? Pour tous les individus, à la première question, je réponds non. Et il n'y en avait pas auparavant. Il n'y a donc pas d'interaction entre les faits reprochés et le passage à l'acte".
L'expert ajoute ne pas avoir "retrouvé d'éléments qui peuvent faire penser que le scénario libertin (dont parlent la majorité des accusés) était plus fort que leur propre libre-arbitre. Quand ils rentraient dans ce scénario, ils savaient ce qu'il se passait", estime-t-il.
L'audience est suspendue une vingtaine de minutes. Cinq des six accusés de la semaine seront ensuite interrogés sur leur personnalité. On entendra demain l'interrogatoire du sixième accusé : celui de Fabien S. Il sera interrogé à ce moment-là sur sa personnalité.
Je suspends ce LT pour @franceinfo. Merci de m'avoir suivie, je reprendrai demain matin, à 9 heures. Bonne soirée à tous !

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Sep 26
Bonjour à tous ! Jeudi 26 septembre, quatrième semaine, et 18e journée d’audience au procès des viols de #Mazan. On entendra l’interrogatoire de Fabien S. sur les faits. C’est le dernier accusé du groupe à passer à la barre sur le fond du dossier.

LT à suivre pour @franceinfo
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Dans le public, Florence, 64 ans, a été juré aux assises pendants un mois, il y a 15 ans. "Ça m’a marquée, c’était que des procès pour viols. Ça va faire écho", explique celle qui vient pour la première fois. Image
Lilou, étudiante en master de droit, vient "voir tout le côté procédure, et le travail des avocats". Elle souhaite aussi "écouter les accusés, même si on a tendance à les juger vite, il faut connaître leur version". Image
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Sep 25
Mathieu D. assure ne pas avoir eu d'érection. Mais, sur les vidéos, les enquêteurs décrivent des pénétrations digitales sur la victime, ainsi qu'une pénétration pénienne, montrant qu'il s'agit "avec certitude de scènes de viols", soutiennent-ils.
Le président lit le compte-rendu de chaque vidéos retrouvées sur le disque dur de Dominique Pelicot. Les titres donnés à chacune sont très explicites, extrêmement vulgaires. Comme c'est souvent le cas pour les intitulés de vidéos sur les sites pornographiques.
Le président : "vous ne semblez pas être sous l'effet d'un produit, qui vous hystériserait. Vous êtes plutôt obéissant, avec un certain raisonnement"

Mathieu D. : "je sais ce que j'ai vécu, les vidéos ont peut les interpréter comme on veut", dit-il, en essuyant une larme.
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Sep 25
Bonjour à tous ! Mercredi 25 septembre, nous sommes dans la 4e semaine du procès des viols de #Mazan au tribunal judiciaire d’Avignon.

On entendra ce matin les interrogatoires de deux accusés. Le public (sur la photo) est toujours au rendez-vous. LT à suivre pour @franceinfo Image
Je me suis faufilée dans le public justement… Gérard, 68 ans, habite Avignon. Il est est venu pour assister à un procès « très médiatisé, pour savoir ce qu’il se passe dans sa ville ». Il veut aussi comprendre comment se déroule l’audience avec des magistrats professionnels. Image
Bernadette, 69 ans, vient également pour la première fois, car elle s’intéresse au parcours de Dominique Pelicot, « un possible meurtrier ». Le septuagénaire est en effet mis en examen pour un viol suivi d’un meurtre en 1991. Image
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Sep 24
Bonjour à tous ! De retour au procès des viols #Mazan qui est entré lundi dans sa 4e semaine, au tribunal judiciaire d’Avignon. On suivra cet après-midi les interrogatoires de deux accusés : Joan K., 27 ans et Hugues M., 39 ans. LT à suivre pour @franceinfo Image
Joan K. comparaît détenu. Il s'approche du micro, debout dans le box. Deux autres accusés sont assis à côté de lui.
Le président rappelle qu'il est poursuivi pour s'être rendu à deux reprises chez le couple #Pelicot : dans la nuit du 2 au 3 novembre 2019, et le 18 juillet 2020, pour "des actes de pénétration sexuelle par violence, menace ou contrainte, sur la personne de Gisèle Pelicot".
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Sep 20
Bonjour à tous ! Vendredi 20 septembre, 14e journée d’audience du procès des viols de #Mazan. Il y a moins de journalistes aujourd’hui, mais toujours autant de public (voire plus). On entend ce matin un accusé : Cyrille D. Image
Conseil lecture du jour : cet entretien mené par ma collègue @AliceGalopin avec l'autrice Rose Lamy (@preparezbagarre), expliquant que les violences sexistes et sexuelles ne sont pas uniquement le fait de "monstres" ou de "marginaux". #Mazan francetvinfo.fr/faits-divers/a…
@AliceGalopin @preparezbagarre Dominique #Pelicot vient d'entrer dans son box. Il est assis sur sa chaise, jambes croisées, en surplomb par rapports aux autres accusés. Il regarde Gisèle #Pelicot, son ex-femme, et Caroline Darian, sa fille, assises en face, dans la carré des parties civiles.
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Sep 17
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Beaucoup de journalistes attendent devant l’entrée du tribunal. Dans l’attente de l’arrivée de Gisèle #Pelicot et, peut-être, de sa fille et de ses deux fils. Ces derniers pourraient être entendus aujourd’hui, selon le planning prévisionnel. Image
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